Carentan
De Wikimanche
Carentan est une ancienne commune du département de la Manche, commune déléguée au sein de Carentan-les-Marais depuis le 1er janvier 2016.
![]() (commune de Carentan-les-Marais) |
Coordonnées de la mairie annexe ![]() 49° 18' 10.99" N, 1° 14' 45.27" W (OSM) | ||||||||||
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Arrondissement | Saint-Lô | ||||||||||
Canton | Carentan (bureau centralisateur) | ||||||||||
Ancien canton | Carentan (chef-lieu) | ||||||||||
Intercommunalité | CC de la Baie du Cotentin | ||||||||||
Gentilé | Carentanais(es) | ||||||||||
Population | 441 hab. (2020) | ||||||||||
Superficie | 15,66 km² | ||||||||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||||||||
Altitude | 0 m (mini) - 30 m (maxi) | ||||||||||
Code postal | 50500 | ||||||||||
N° INSEE | 50099 | ||||||||||
Maire délégué | Jérôme Lemaître | ||||||||||
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Toponymie
Attestations anciennes
- [acc.] Carentonium, var. Karentonem 1063/1066 [copie 1820/1830, d'après des copies antérieures] [1].
- Carentomus 1123/1141 [2].
- Karentun 1155 [3].
- parrochia de Karentono 1257 [4].
- de Carentonio 1286 [5]
- Carenten 1303 [6].
- Karenten 1303 [7].
- Karentan 1303 [8], 1305 [9].
- Carenten 1305 [10], 1315 [11].
- Karenten 1316 [12], 1319 [13].
- Carenten 1320 [14], 1324 [15].
- Carentan 1324 [16].
- Karenten 1331 [17].
- ecclesi[a] Beate Marie de Karentonio 1332 [18].
- Karenten 1333 [19].
- Carenten 1337 [20].
- Karentan 1343 [21].
- Carenten 1347 [22].
- Karentonium 1351/1352 [23].
- decanatus de Karenthonio 1351/1352 [24].
- Carenten 1418 [25].
- Carentan 1419 [26].
- Quarẽten 1542/1544 [27].
- Carenten 1549 [28], 1563 [29].
- Quarentan 1585 [30].
- Carentem 1608 [31].
- Querantan 1614 [32].
- Carantan 1631 [33].
- Carentan 1635 [34], 1612/1636 [35], 1677 [36].
- Carenten 1689 [37], 1694 [38].
- Carentan 1694 [39], 1713 [40], 1716 [41], 1719 [42], 1749 [43], 1758 [44], 1745/1780 [45], 1753/1785 [46], 1791 [47], 1792 [48], 1793 [49], 1801 [50], 1804 [51], 1828 [52], 1829 [53], 1854 [54], 1889 [55], 1903 [56], 1962 [57], 1972 [58], 1978, 1993 [59], 2007 [60].
Étymologie
Toponyme d'origine gauloise, reposant sur un étymon °Carantómagos. Sa forme actuelle Carentan atteste un traitement normano-picard de l'initiale (conservation de [k] devant [a]) : la localité est en effet bien au nord de la ligne Joret.
Si la forme °Carantómagos a l'assentiment de l'ensemble des spécialistes [61], ceux-ci sont en revanche partagés quant à la nature du premier élément, le second étant le gaulois magos « plaine; champ », puis « marché; lieu habité » [62]. Le gaulois magos semble avoir initalement désigné un espace dégagé et plat, une plaine, puis une terre cultivée, un champ, et, de manière générale, tout espace où s’organisait l’activité humaine : place, marché ; ville, lieu. C’est également l’un des éléments toponymiques gaulois les plus fréquents, presque toujours employé en seconde position.
Le premier élément Caranto- représente, selon les opinions divergentes, soit l'adjectif et substantif gaulois carantos « aimant; cher; ami; parent » [63], soit le nom de personne Carantos qui en a été tiré, et qui se trouve aussi à l'origine du nom gallo-romain Carantilus ou Carantilius, sur lequel repose le nom de la commune de Carantilly.
- Auguste Longnon [64] n'analyse pas le premier élément.
- Les auteurs en faveur de l'anthroponyme sont Adigard des Gautries et Lechanteur [65], Albert Dauzat [66] et Ernest Nègre [67]. Pour ceux-ci, °Carantómagos est le champ ou le lieu de Carantos (forme gauloise) ou Carantus (forme gallo-romaine).
- Le seul auteur franchement en faveur de l'adjectif est François de Beaurepaire [3], qui introduit le sens de « beau », d'où un possible « beau champ » ou « beau lieu ».
- Le seul auteur indécis, se refusant de choisir entre les deux thèses précédentes, est René Lepelley [68].
Le fait est que l'usage des anthroponymes dans la toponymie gauloise est extrêmement rare, si tant est qu'il existe. Une étude générale de la toponymie gauloise et gallo-romaine tend à montrer que l'usage des anthroponymes fait son apparition à l'époque gallo-romaine avec le développement de la propriété foncière individuelle, comme l'a mis en évidence en son temps Henry d'Arbois de Jubainville [69]. Le problème vient de ce que beaucoup d'appellatifs sont devenus des noms de personne, d'où une certaine ambiguïté. De fait, la quasi-totalité (sinon la totalité) des noms en -magos est formée sur un appellatif ou un adjectif, de telle sorte que cette solution semble la plus probable. Cependant, dans cette hypothèse, le sens global du toponyme n'est pas du tout évident, d'où l'idée de donner à l'adjectif carantos le sens postulé de « beau », qui n'est pas vraiment attesté par les langues celtiques modernes. Certes, le type toponymique « beau champ / lieu » est parfaitement acceptable, mais nécessite ici une grande souplesse sémantique. Si l'on s'en tient aux sens propres, il existe une multiplicité de solutions (dont aucune n'est sûre) : « plaine / champ / marché / lieu » + « cher / ami / parent… ». Aucune combinaison ne semble avoir emporté l'adhésion, et l'on comprend l'intérêt d'y voir un nom de personne, afin d'évacuer le problème. Certes, l'emploi d'un anthroponyme n'est pas à exclure (il s'agirait alors d'un nom gallo-romain), mais représente sans doute une solution de facilité.
- Une hypothèse : Le sens d' « ami » du gaulois carantos pourrait éventuellement suggérer un « champ / lieu des amis / de l'amitié », à partir duquel il serait tentant d'élaborer l'idée d'un « lieu de rencontre non-hostile », certes totalement hypothétique. De fait, Carentan est très proche de la frontière entre Unelles et Baiocasses, et une sorte de territoire privilégié dans cette zone de marais située entre Bessin et Cotentin, un genre de no man's land permettant rencontres, discussions, accords, alliances et traités de paix, ne serait pas impossible à concevoir. On connaît l'importance qu'ont revêtu pour les Gaulois les notions de frontières entre peuples, et tout particulièrement celles de frontières-déserts (forêts, marais, reliefs escarpés), sortes de zones-tampons garantissant un minimum de sécurité [70]. Elles ont laissé de très nombreuses traces toponymiques, et Carentan pourrait donc constituer, indirectement, l'une d'entre elles [71].
Géographie
Elle s'inscrit dans le Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.
La commune de Saint-Hilaire-Petitville fait partie de l'agglomération carentanaise.
Le Guide pittoresque du voyageur en France de Girault de Saint-Fargeau évoquait Carentan en 1838 : « Petite ville située au milieu de marais malsains qui en rendent l'air insalubre. »
Communications
Carentan est le nœud de communication le plus important de la Manche. La ville se trouve au croisement de nombreux axes routiers : Cherbourg-Caen, Cherbourg-Saint-Lô et celui reliant le bassin de population couvert par le Parc des Marais et Caen. La construction de l'autoroute des Estuaires A84 (Caen-Avranches-Rennes) a renforcé ce statut puisque le passage du tronçon Carentan-Saint-Lô-A84 en 2X2 voies permet aux Cherbourgeois et aux Britanniques arrivant en car-ferries dans le Nord-Cotentin de traverser le département du nord au sud en un minimum de temps.
La gare ferroviaire de Carentan est également la connexion au réseau ferré national privilégiée de nombreux Manchois (baie des Veys, Sainte-Mère-Eglise, Bauptois, cantons de Carentan et de Périers, Coutançais).
Un ouvrage architectural novateur a été construit pour permettre à la 2X2 voies Caen-Cherbourg de passer sous le canal reliant le port de plaisance de Carentan à la mer : le pont-canal de Carentan.
Histoire
Son origine remonte à la haute antiquité. Carantómagos a alors une position stratégique, principal point de passage entre les marais et un carrefour entre Bayeux (Augustodurum), Saint-Lô (Briovera) et Valognes (Alauna)[72].
Moyen âge
Investi par les vikings qui commencent à endiguer le marais, le village devient forteresse de la baie des Veys et des marais au Moyen Âge, protégeant l'entrée du Cotentin. Les remparts de la cité s'ouvrent à l'ouest par la porte de Saint-Côme ou Houlegate, et à l'est, par la porte de Saint-Hilaire. Au sud, le château se tient à l'emplacement de l'actuelle place du Valnoble. Au nord, le long des murailles, l'église romane du XIe siècle est entourée du cimetière. Quelques vestiges médiévaux subsistent encore au XXIe siècle : les arcades, une maison rue Saint-Germain, la cour du 1 rue de l'Arsenal, le 10 rue du Château[72].
La ville accueille le roi Henri Ier Beauclerc à Pâques 1106, Henri II d'Angleterre et Thomas Becket en 1170, Jean Sans Terre qui y apprend la mort de son frère, le roi Richard Cœur de Lion, le 16 août 1199 et y revient les 30 et 31 janvier, puis les 3 mai et 12 septembre 1200. En 1203, Carentan ouvre ses portes au roi Philippe II. Louis IX plus connu sous le nom de saint Louis, y séjourne en 1240 quand il ordonne de fortifier la ville, et au printemps 1256, sur sa route entre Bayeux et Cherbourg[72].
Le 20 juillet 1346, Édouard III d’Angleterre s'empare de la ville malgré la résistance deux jours supplémentaires du château par Roland de Verdun et Nicolas de Grouchey, chevaliers pourtant décapités sur ordre du roi de France pour « traîtrise »[72]. Le roi anglais livre la ville au pillage et ordonne la destruction des remparts, tandis que mille bourgeois sont pris en otages et emmenés en Angleterre.
La cité est occupée par les Navarrais, qui réédifient les remparts, puis reprise en 1364, par Bertrand du Guesclin en faisant creuser un tunnel jusqu'à l'église. Tombée à nouveau aux mains des Anglais et Navarrais, la ville est assiégée par Jean de Vienne et se rend en juillet 1375. Les Anglais reprennent possession de la place, et le roi Henri V ordonne, le 23 février 1419, l'entretien des murailles à la charge des habitants[72].
Les Anglais sont chassés après le siège de septembre 1449. L'église est consacrée en 1470.[72].
Du XVIe au XXe siècle
La cité accueille François Ier au printemps de 1532[72].
En 1726 la paroisse est décrite ainsi[73] :
- « Chef-lieu d'une Election […] Cette Ville est située auprès des Vé[74], dans le Coutantin : sa proximité de la mer y procure quelque commerce, parce que les barques y remontent avec la marée ; il y a un Bailliage ressortissant à Celui de Coutances & une Amirauté ; il y a un Gouverneur qui l'est aussi du Pont de Doure. Le Teroir de son election est abondant […] son commerce consiste en beure et bestiaux. Il n'y a qu'une paroisse dédiée à Notre-Dame, un couvent de Religieuses, un Hôpital & une Chapelle qui est à l'Ordre des Mathurins ; l'air de cette Ville est mal-sain à cause des eaux des marais voisins. »
En 1745, le chevalier de Caligny fait construire la nouvelle enceinte de Carentan, alors poste militaire important à la base de la presqu'île du Cotentin[75].
Le 12 août 1830, Charles X et sa famille, en route pour l'exil, sont accueillis par le commandant de la place, le capitaine de Busselot, nommé le 21 août 1822. Il est remplacé quelques mois plus tard par le capitaine Alissant[76].
En 1858, Carentan est desservie par le train de la ligne Paris-Cherbourg.
166 soldats originaires de Carentan meurent lors de Première Guerre mondiale. La première pierre du monument aux morts est posée le 2 novembre 1919 place du Valnoble avant que le monument ne soit érigé place de la République.
Libération en 1944
À la Libération, Carentan est un des premiers objectifs alliés. Sous les bombardements du 6 juin périssent le maire de la ville, le docteur Caillard, ainsi que deux familles dans leurs maisons rue des Villas. Les bombes touchent également les établissements Duval-Lemonnier, dont les voisins en profitent pour piller les stocks [77].
Le pont et les écluses de la Barquette qui permettent d'accéder à Carentan et de maîtriser le niveau d’eau sont pris dès 3 h du matin. Les soldats de la 101e division du général Taylor parvenus, malgré l’acharnement allemand pour les déloger, à conserver cette position permettent, le 10 juin, au général Cole d'avancer [77]. Une bataille meurtrière s'engage entre les soldats allemands du Fallschirmjager Regiment 6 et les Américains, au lieu-dit « Carré de choux » (actuellement zone de Pommenauque). Après cinq jours de furieux combats et la perte de la moitié de ses effectifs, la 101e Airborne Division libère la ville le 12 juin 1944 [78].
La chute de Carentan, place stratégique, permet la jonction de deux unités de l'armée américaine débarquées, l'une à Utah Beach et l'autre à Omaha Beach. Le 13 juin, une violente contre-attaque allemande s'organise, en vain, appuyée par l'arrivée d'une division de Panzer, aux alentours de la colline 30 (Carentan-Méautis).
Le 23 juin 1944, lors d'une cérémonie de remise de la Silver Star aux soldats américains, Danièle Laisney, âgée de 8 ans, est tuée par un éclat d'obus allemand alors qu'elle remet un bouquet de fleurs au général Taylor [77].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[79]. En 2020, la commune comptait 441 habitants.
Administration
Circonscriptions administratives avant la Révolution
Circonscriptions administratives depuis la Révolution
- District : Carentan (1790-1795).
- Arrondissement : Saint-Lô (1800).
- Canton : Carentan (1790), Carentan (2015).
Les maires
Mairie annexe
- Horaires d'ouverture
Jours | Matin | Après-midi | Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici) | ||
Lundi | 8 h 45 - 12 h 15 | 13 h 15 - 17 h 45 |
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Mardi | 8 h 45 - 12 h 15 | 13 h 15 - 17 h 45 | |||
Mercredi | 8 h 45 - 12 h 15 | 13 h 15 - 17 h 45 | |||
Jeudi | 8 h 45 - 12 h 15 | 13 h 15 - 17 h 45 | |||
Vendredi | 8 h 45 - 12 h 15 | 13 h 15 - 16 h 45 | |||
Samedi | - | - |
Religion
Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution
Patronage
- Dédicace de l'église paroissiale : Notre-Dame.
- Patron (présentation) : le roi de France.
- Fête patronale : ?
Circonscriptions ecclésiastiques actuelles
- Diocèse : Coutances et Avranches.
- Archidiaconé : Centre.
- Doyenné : Marais et Havres.
- Paroisse : Saint-Léon.
Lieux et monuments
- Arcades médiévales : exemple unique en Normandie de quatre maisons médiévales juxtaposées, comptant 10 piliers. Elles seraient les restes d'un ancien marché couvert qui, au 14e siècle aurait existé sur la partie sud de la place de la République.
- Barge de débarquement américaine PA30-4, dans le port de plaisance
- Canal du Haut-Dick : promenade le long du canal reliant le port de plaisance à la baie des Veys ; écluse.
- Cole's bayonet charge memorial
- Dreknor
- Église Notre-Dame (11e s.) détruite en 1433 et reconstruite dans le style gothique.
- Gare ferroviaire.
- Hippodrome Maurice-de-Folleville
- Hôtel de ville (17e s.)
- Hôtels particuliers :
- Hôtel de Ponthergé : construit en 1554 ; double portail sculpté muni de contreforts et décoré de délicates arabesques de style Renaissance. La possession de cette maison donnait droit de sépulture dans l'église.
- Hôtel Hervieu-de-Pontlouis (aussi hôtel du dey) : la façade date du 17e s. On peut y voir une plaque annonçant qu'Honoré de Balzac séjourna dans cette demeure et y écrivit en 1836 une nouvelle intitulée Le Réquisitionnaire.
- Hôtel Durand de la Borderie-Enouf : construit au XVIIIe siècle, et situé au 45 de la rue Holgate, il a abrité une clinique à partir des années 1930.
- Hôtel de Lessey (rue Sébline) : construit par la famille d'Auxais de Sainte-Marie-du-Mont au 18e siècle, il est acheté en 1821 par les religieuses Augustines pour y installer leur couvent et une école, l'institution Notre-Dame.
- Hôtel de Chanvalon (anciennement hôtel de Maillé) : presbytère depuis 1861. Napoléon Ier y séjourna le 25 mai 1811 lors de son voyage pour Cherbourg.

- Lavoir des Fontaines (18e s.)
- Monument de la Libération est composé de deux mâts porte-drapeaux, d'une borne commémorative et d'une plaque. Il a été érigé à la mémoire des forces alliées qui combattirent pour libérer l’Europe, et en particulier grâce à l'action de la 101st US Airborne Division qui libéra Carentan le 12 juin 1944 [82].
- Plaque 101st Airborne Division honorant les « Screaming eagles » de la101st US Airborne Division qui sont morts en Normandie en juin et juillet 1944 [82].
- Plaque colonel Cole à sa mémoire, chef du 502nd Parachute Infantry Regiment de la 101st US Airborne Division[82].
- Pont-canal, ouvert en 1994.
- Port de Carentan.
- Stade Alphonse-Laurent
- Stèle 502nd Parachute Infantry Regiment commémorant les combats pour la libération de la ville. C'est d’ici que, le 11 juin 1944, la compagnie C du 502nd Parachute Infantry Regiment de la 101st US Airborne Division, sous les ordres du captain Fred A. Hancock, lança l’assaut décisif qui permit la libération de Carentan[82].
- Vitrail 101st Airborne Division dans l'église Notre-Dame dédié aux parachutistes de la 101st US Airborne Division [82].
- Rives de la Douve, à son confluent avec la Taute, la Groult et la Madeleine
Personnalités liées à la commune
Naissances
- par ordre chronologique
- Thomas du Marest (1367-), ecclésiastique
- Jean Brouaut (16e), pasteur protestant
- Robert Le Rocquez (-1559), prêtre, docteur en théologie, poète
- Paul Angier (-1560), poète
- Julien le Paulmier de Grentemesnil (1520-1588)
- Benjamin Basnage (1580-1652), pasteur
- Jean Loret (1595-1665), chroniqueur
- Charles Théodore Desplanques-Dumesnil (-1823), député de la Manche
- Jean-Baptiste Élie de Beaumont (1732-1786), avocat, écrivain
- Jean Antoine Élie de la Poterie (1735-1794), médecin militaire
- Charles François Caillemer (1757-1843), avocat
- Louis Caillemer (1764-1827), militaire
- Charles Julian (1764-), homme politique
- Jean-François Faullain (1772-1831), militaire
- Louis Desjardins (1774-1833), homme politique
- Paul Énouf (1783-1845), homme politique
- Pélage Adélaïde de Lorimier (1784-1835), homme politique
- Eugène Le Bel (1801-1878), homme politique, botaniste
- Paul-Louis Adam (1816-1849), magistrat
- Gustave Le Mallier (1841-1918), haut fonctionnaire
- Eugène Artu (1881-1943), écrivain patoisant
- Léonor Duval-Lemonnier (1891-1965), personnalité économique
- Louis Claude (dit Claude) Hue (1892-1935), capitaine de frégate et aviateur
- Roger Michel (1903-1945), déporté, mort en Allemagne
- Henri Levagneur (1905-1975), horloger, bijoutier
- Jacques Dopagne (1921-2002), écrivain
- Guy Duval-Lemonnier (1921-2002), personnalité économique
- André Ledran (1933- ), député
- Jean-Pierre Lhonneur (1950- ), personnalité politique
- Christian Lerosier (1970- ), journaliste
- Frédéric Duthil (1973- ), navigateur à la voile
- Mickaël Barré (1974- ), footballeur
- Maxime Delauney (1981- ), agent d'artistes
Décès
- Robert Le Rocquez (-1559), prêtre, docteur en théologie, poète
- Jean-Charles Cornavin-Chanvalon (1764-1841), homme politique
- Louis Blondel (1766-1833), militaire
- Louis Desjardins (1774-1833), homme politique
- Paul Énouf (1783-1845), homme politique
- Ernest Sivard de Beaulieu (1800-1867), homme politique
- Léon Lemarinel (1802-1853), homme politique
- Adolphe Pouillat ( -1889), personnalité politique
- Jean-Baptiste Caillard (1872-1944), médecin et homme politique, maire de Carentan de 1928 à 1944
Autres
- Pierre Sivard de Beaulieu (1767-1826), homme politique, a donné son nom au lycée de la ville.
- Marcel Toulorge (1898-1975), résistant
- Georges Gigareff (1921-1942), résistant.
- Sébastien Fontaine, champion du monde et d'Europe de duathlon, domicilié dans la commune.
- Benoît Lesoimier (1983-), footballeur, formé au CS Carentan.
- Fernand Morin (1920-2019), résistant
- Simon Dufour, personnalité économique
Visites
- Henri Ier, roi d'Angleterre, débarque à Barfleur dans le but de détrôner son frère Robert Courteheuse. Il marche sur Carentan, qui lui ouvre ses portes. Il assiste à l'office de Pâques en l'église Notre Dame concélébrée par l'évêque de Sées, Mgr Serlon.
Économie
- Aurys (verrerie), filiale de Saint-Gobain, 266 salariés
- Cuisimer
- Mer & Terroirs : usine de transformation de produits marins, créée en 2005
- Gel Manche, créé en 1978 (plats cuisinés)
- Hardy & fils (remorques agricoles), implantée depuis 1999 : 26 salariés en 2010
- Préval
- Cemex
- Dupont d'Isigny, célèbre marque de caramels, originaire de la ville voisine d'Isigny-sur-Mer (Calvados)
- Marché au bestiaux, le lundi (bovins)
- Chantiers navals Le Guen et Hémidy
- Beurrerie Lepelletier, célèbre beurrerie établie dans la commune vers 1865, reprise en 1923 par Gloria.
- Conserves Chaville
- Carentan Transports
- Transports Deméautis
- Transports Deshayes
- Ind Produits Diélectiques : fabrication de fils et câbles isolés
- Sotelec
- Alliance Océane
- Les Jambons du bocage
- Laudescher Industrie : menuiserie
- Transports Hubert Née : transport routier
- Coliservice
- Quincaillerie Brière
- Raguettes Gauthier de 1974 à 1985.
Médias
Anciens titres de presse
Journaux disparus, localisés à Carentan[83]
- Le Cotentin – Journal de Carentan (1873-1944)
- La Lanterne manchoise (1891-1892)
- La Lanterne normande (1892)
- Journal de la Manche (1892-1894)
- Le Progrès du Cotentin (1896)
- Journal de Carentan (1897-1941)
- Le Réveil carentanais (1908)
- La Croix du Cotentin (1899)
Transports
Voies
- Voir la page Liste des voies de Carentan.
Liaisons ferroviaires
Liaisons routières
- Voie rapide RN 13
- Ligne Manéo
- Ligne 1 : Saint-Lô-Cherbourg-Octeville
Culture
- Le Cotentin (cinéma).
- Foire au Rafrot (vide-grenier organisé par l'APE du collège Gambetta) créée en 2007.
- Foire à la bouture.
- Célébrations du Débarquement en Normandie (chaque année).
- Festival « Mange ta soupe ! », en octobre.
- Fête aux Normands (en septembre)
Éducation
Effectifs 2016 : 2 371 élèves[84]
- Lycée Sivard-de-Beaulieu (492)
- Institution Notre-Dame (1 068) [école, collège et lycée professionnel privés]
- Collège Gambetta (385)
- École des Hauts-champs (161)
- École des Roseaux (265)
Jumelages
- Carentan - Waldfischbach-Burgalben (Allemagne)
- Carentan - Selby (Royaume-Uni)
Sports
- Athlétisme : CS Carentan
- Boxe
- Canoë-kayak : Club nautique carentanais
- Cyclisme : VC Carentan
- Cyclotourisme
- Football : CS Carentan Football
- Handball : CS Carentan Handball
- Judo : Dojo Léon Becker (association Jeanne d'Arc)
- Jujitsu : Dojo Léon Becker
- Natation : CS Carentan Natation Site du club
- Pêche : dans les canaux
- Tennis : Tennis club carentanais
- Triathlon : Triathlon des Marais (kayak, VTT et course à pied), 18e édition en 2013.
- Water-polo : CS Carentan
Associations
- Carentambition
- Swing'n danses Saint-Lô Carentan
- Les Amis de la 101e Airborne [1]
- Carentan Liberty's Group
Bibliographie
- lire l'article détaillé Bibliographie de Carentan
Articles connexes
Liens externes
- Voir l'article sur Carentan dans Rodovid, wiki d'études généalogiques.
- Site officiel de la mairie de Carentan-les-Marais
Notes et références
- ↑ Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 431, § 224.
- ↑ Orderic Vital, Historiæ ecclesiasticæ, 1123/1141, édition de Auguste Le Prévost et Léopold Delisle, Jules Renouard éd., Paris, t. IV, 1852, lib. XI, p. 204.
- ↑ 3,0 et 3,1 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 92.
- ↑ Léopold Delisle, Le cartulaire normand de Philippe-Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI (2e série, 6e vol.), Paris, 1852, p. 110a, § 594.
- ↑ Abbé V. Bourrienne, Antiquus Cartularius Ecclesiæ Baiocensis (Livre Noir), Société de l’histoire de Normandie, Rouen, A. Lestringant / Paris, Auguste Picard, t. 2, 1903, p. 308, § DLIII.
- ↑ Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 340, § 208.
- ↑ Ibid., p. 341, § 210.
- ↑ Ibid., p. 342, § 211.
- ↑ Julie Fontanel, op. cit., p. 343, § 212.
- ↑ Ibid., p. 348, § 217.
- ↑ Julie Fontanel, op. cit., p. 366, § 234.
- ↑ Ibid., p. 367, § 235.
- ↑ Julie Fontanel, op. cit., p. 370, § 237.
- ↑ Ibid., p. 370, § 238.
- ↑ Coutume des marais de Carentan, in Léopold Delisle, Études sur la condition de la classe agricole et l’état de l’agriculture en Normandie au Moyen-Age, éd. A. Hérissey, Évreux, 1851, p. 293-295, n. 87.
- ↑ Ibid.
- ↑ Léopold Delisle, Les actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, Le Brument, 1871, p. 19, § 8.
- ↑ Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 328F.
- ↑ Léopold Delisle, op. cit., p. 60, § 9.
- ↑ Ibid., p. 158, § 68.
- ↑ Ibid., p. 287, § 165.
- ↑ Ibid., p. 350, § 200.
- ↑ Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 375E.
- ↑ Ibid., p. 375D.
- ↑ Rôles Normands et Français et autres pièces tirées des archives de Londres par Bréquigny en 1764, 1765 et 1766, Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie XXIII (3e série, 3e volume), 1re partie, Paris, 1858, p. 12, § 87.
- ↑ Rôles Normands et Français…, p. 55, § 306.
- ↑ Jean Rotz, [Carte de la Manche], 1542/1544 [British Library].
- ↑ Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. I), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXI, Caen, 1892, p. 19.
- ↑ Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. II), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXII, Caen, 1895, p. 876.
- ↑ Gerard Mercator (1512-1594), Britannia et Normandia cum confinibus regionibus, Duisbourg, 1585 [NBF, Collection d'Anville, cote 00456 bis.
- ↑ François Des Rues, Description contenant les antiquitez, fondations et singularitez des plus célèbres villes, chasteaux et places remarquables du royaume de France : avec les choses plus mémorables advenues en iceluy, Coutances, 1608, p. 366.
- ↑ Anonyme, Carte de la France divisée par les 12 provinces ou gouvernements, comme elle furent convocquez aux Estatz generaux de ce royaume l'an 1614, chez F. D[e] La Pointe, Paris, 1614 [BNF, Collection d'Anville, cote 00372].
- ↑ Nicolas Tassin, « Carte de Normandie », Plans et profilz de Normandie, 1631 [Bibliothèque universitaire de Caen].
- ↑ Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
- ↑ Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
- ↑ Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
- ↑ G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, Collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
- ↑ Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].
- ↑ Michel-Antoine Baudrand, La France suivant les nouvelles observations, C. Roussel, Paris, 1694 [BNF, GED-6682].
- ↑ Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
- ↑ Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
- ↑ Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
- ↑ Nouvelle carte réduite de la Manche, Chez Mr Bellin, Paris, 1749 [BNF, Collection d'Anville, cote 00762 B].
- ↑ G. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
- ↑ Atlas de Trudaine pour la généralité de Caen (1745/1780), Archives Nationales, fonds CP, F/14/*8469.
- ↑ Carte de Cassini.
- ↑ Les Auteurs de l’Atlas National de France, Précis élémentaire et méthodique de la nouvelle géographie de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1791.
- ↑ Les Auteurs de l’Atlas National de France, Atlas National Portatif de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1792.
- ↑ Site Cassini.
- ↑ Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris, 1801-1870.
- ↑ Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. I (A-CNO), an XIII (1804), p. 546a.
- ↑ Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 413.
- ↑ Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Saint-Lô, p. 154.
- ↑ V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
- ↑ Carte de la Manche, in Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1889.
- ↑ Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
- ↑ Atlas de Normandie, Caen, 1962.
- ↑ Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
- ↑ Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
- ↑ Carte IGN au 1 : 25 000.
- ↑ On ne mentionnera que pour l'anecdote l'opinion de François Des Rues (op. cit., loc. cit.) qui affirme doctement en 1608 que Carentan fut « fondee par vn ancien Colonel de Cesar nommé Caros ».
- ↑ Du celtique commun °magos « plaine », d’où « terrain découvert ; champ » (cf. ancien irlandais mag, breton -ma « champ » (dans les toponymes); gallois ma « endroit »). Ce mot semble reposer sur la racine indo-européenne °meg(ə)- « grand », que l’on retrouve dans l’un des noms sanskrits de la terre, Mahī « la Grande », et peut-être aussi dans celui de la déesse latine Maia (incarnation de la Terre mère) < indo-européen °mag-yā « la grande ».
- ↑ Formation participiale en -ant- sur le radical car- « aimer » (cf. breton karout, karet, cornique care, gallois caru, caraf « aimer », ancien irlandais caraim « j’aime »). Il signifie littéralement « qui aime, aimant », d’où « ami » et aussi « parent » (cf. gallois ceraint, pluriel de car « parent, ami », cornique kerens, pluriel de car « ami », breton kerent, pluriel de kar « parent »). Le radical celtique că-ro- se rattache, quoique de manière mal définie, à la racine indo-européenne °kā- «aimer, désirer», à l’origine du latin carus « cher, aimé » de l’anglais whore et de l'allemand Hure « putain » et du sanskrit कामઃ kāmaḥ « amour, désir » (d'où le nom du Kama-sutra).
- ↑ Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929, p. 44, § 92.
- ↑ Jean Adigard des Gautries & Fernand Lechanteur, « Les noms de communes de Normandie », in Annales de Normandie XVI (juin 1966), § 580.
- ↑ Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 148a.
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. I 1990, p. 193, § 3022.
- ↑ René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 86b.
- ↑ Henry d'Arbois de Jubainville, Recherches sur l'origine de la propriété foncière et des noms de lieux habités en France, E. Thorin, Paris,1890.
- ↑ Pour un plus large développement sur ce sujet essentiel, voir Jacques Lacroix, Les noms d'origine gauloise I (la Gaule des combats), Errance, Paris, 2003, p. 30-53.
- ↑ Voir aussi Argouges, pour un autre exemple (moins hypothétique) de toponyme lié à la notion de frontière.
- ↑ 72,0 72,1 72,2 72,3 72,4 72,5 et 72,6 Georges Bernage, « Carentan, capitale des marais », Patrimoine normand n°12, hiver 1996.
- ↑ Saugrain, Claude-Marin, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne...- Tome 1, Paris, 1726 (lire en ligne)
- ↑ Les Vé : aujourd'hui on écrirait les Veys
- ↑ Antoine Marie Augoyat Mémoires inédits du maréchal de Vauban sur Landau, Luxembourg, et divers sujets extraits des papiers des ingénieurs Hüe de Caligny, et précédés d'une notice historique sur ces ingénieurs, siècles de Louis XIV et de Louis XV, J. Corréard, 1841, p. 17.
- ↑ Alexandre Mazas, Mémoires pour servir à l'histoire de la Révolution de 1830, Urbain-Canel, 1833
- ↑ 77,0 77,1 et 77,2 « Carentan. La mémoire du D-Day est au coin de la rue », Ouest France, 29 mai 2013 (lire en ligne).
- ↑ Jean Quellien, La Normandie au cœur de la guerre, éd. Ouest-France-Mémorial de Caen, 1992, p. 130.
- ↑ Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ 82,0 82,1 82,2 82,3 et 82,4 Monument commémoratif Carentan.
- ↑ Jean Quellien et Christophe Mauboussin, Journaux de 1786 à 1944 , l'aventure de la presse écrite en Basse-Normandie, Cahiers Du Temps, 1998. ISBN 2911855132
- ↑ La Presse de la Manche, 2 septembre 2016.