Hiesville
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Hiesville est une commune du département de la Manche.
- Prononciation. — API : [je'vil]; transcription francisée : yé-ville.
Commune d'Hiesville | Coordonnées géographiques de la mairie ![]() 49° 22' 25.37" N, 1° 15' 47.13" W (OSM) | ||||||||||
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Arrondissement | Cherbourg | ||||||||||
Canton | Carentan | ||||||||||
Ancien canton | Sainte-Mère-Église | ||||||||||
Intercommunalité | CC de la Baie du Cotentin | ||||||||||
Gentilé | Hiesvillais(es) | ||||||||||
Population | 71 hab. (2020) | ||||||||||
Superficie | 4,03 km² | ||||||||||
Densité | 18 hab./km2 | ||||||||||
Altitude | 2 m (mini) - 38 m (maxi) | ||||||||||
Code postal | 50480 | ||||||||||
N° INSEE | 50246 | ||||||||||
Maire | Agnès Bouffard | ||||||||||
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Toponymie
Attestations anciennes
- Hevilla 1164 [1].
- Heevilla 1180 [2].
- Heivilla 1274 [3].
- Hevilla 1280, 1311 [1].
- Heville 1311 [4].
- Hievilla 1327 [1].
- Hyevilla 1332 [5].
- Hevilla 1351/1352 [6].
- Hieville 1557 [7].
- Hieruille 1620 [8].
- Hyeville 1634 [9].
- Hieruille 1635 [10].
- Sieville [sic; lire Hieville] 1612/1636 [11].
- Heuille [lire Heville] 1648 [12].
- Hiesville 1677 [13].
- Hiéville 1689 [14].
- Hiesville 1709 [15], 1713 [16].
- Hieville 1716 [17], 1719 [18].
- Hiesville 1735 [19].
- Hiéville 1736 [20].
- Hieville 1751 [21], 1757 [22].
- Hierville 1758 [23].
- Hiesville 1764 [24].
- Hyeville 1753/1785 [25].
- Hiesville 1793 [26], 1801 [27], 1802 [28].
- Hieville 1804 [29].
- Hièville; Hiesville 1805 [30].
- Hiéville les-Marais 1828 [31].
- Hiesville 1829 [32], 1830 [33], 1837 [34], 1854 [35], 1825/1866 [36], 1878 [37], 1880 [38], 1903 [39], 1954 [40], 1962 [41], 1972 [42], 1978, 1993 [43], 2012 [44].
Étymologie
Toponyme médiéval en -ville (élément issu du gallo-roman VILLA « domaine rural ») formé sur un anthroponyme d'origine germanique (francique). Ce dernier a généralement posé des problèmes d'identification aux spécialistes.
- Albert Dauzat [45] le considère obscur, et rapproche dubitativement le premier élément de Hiesville de celui de Hiermont (Somme), issu du nom de personne germanique Hari. Cette solution est difficilement conciliable avec les formes anciennes, que l'auteur ne cite d'ailleurs pas. De même, Marie-Thérèse Morlet passe implicitement du côté obscur de l'étymon, en s'abstenant de reprendre ce toponyme dans son ouvrage consacré aux noms de personnes dans les noms de lieux [46]. Elle est suivie en cela par François de Beaurepaire, qui déclare lui aussi le premier élément du toponyme obscur [1].
- Enfin Ernest Nègre vint, et proposa l'anthroponyme germanique Hedo [47] : solution évidente, à ceci près qu'il est sans doute nécessaire de poser ici une formation adjectivale gallo-romane °HEDA VILLA, « le domaine rural de Hedo », pour rendre compte des formes à voyelle longue ou diphtonguée des 12e et 13e siècles Heevilla, Heivilla. René Lepelley se borne à reprendre mot pour mot l'explication d'Ernest Nègre [48], sans y apporter de correctif.
Le nom de personne germanique Hedo est attesté à date ancienne sous les formes et variantes Haido, Hedo, Heido, Heto, etc. Sa forme primitive Haido représente un hypocoristique des noms dont le premier élément est haid- « lande, bruyère » [49] ou « genre, espèce ». Il aboutit en Normandie au nom individuel médiéval Hai, Hay, bien attesté au 13e siècle, mais disparu ensuite de l'usage et uniquement perpétué par le patronyme normand HAY, centré sur la Manche.
- ☞ Remarque : c'est surtout la tradition linguistique française qui rattache l'élément haid- au germanique °haiþiz « lande », °haiþjō « bruyère » (cf. ancien anglais hæð > anglais heath; ancien saxon hētha; moyen bas-allemand, moyen haut-allemand heide > allemand Heide; ancien norois heiðe, suédois hed; gotique 𐌷𐌰𐌹𐌸𐌹 haiþi), dérivés de l’indo-européen °kaito- « forêt; terre non cultivée ». La tradition linguistique anglo-saxonne y voit plutôt le germanique °haiþuz « genre, sorte; rang, condition » (cf. ancien anglais hād; ancien saxon hēd; ancien haut-allemand heit; ancien norois heiðr; gotique 𐌷𐌰𐌹𐌳𐌿𐍃 haidus) < indo-européen °kāi-tu-s, initialement « apparence, manifestation », forme suffixée en -tu- de la racine °kai- « brillant ». D’un point de vue sémantique, cette dernière interprétation nous semble la plus probable; mais il est difficile d’être affirmatif, et peut-être s’est-il produit une confusion ancienne entre les différents étymons.
On notera par ailleurs l'emploi, en 1828, de l'appellation alternative Hiéville-les-Marais sous la plume de Louis Du Bois, visant à distinguer le nom de cette commune de celle de Hiéville dans le Calvados. Elle fait vraisemblablement référence à la proximité des marais de Carentan, mais peut-être faut-il plutôt y voir une référence au hameau du Limarais (compris comme les Marais) à Hiesville.
Géographie
Elle s'inscrit dans le Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.
Histoire
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, Hiesville est libérée de l'occupation allemande par le 506e régiment de parachutistes américain commandé par le colonel Robert Frederik Sink (1905-1965)[50]. Le général Maxwell D. Taylor (1901-1987), établit son poste de commandement à la ferme de Franqueville. Le château de Colombières accueille le premier Hôpital de campagne américain.
Démographie
Sous l'Ancien régime
Sous l'Ancien régime, le dénombrement des populations se fait généralement par feux, c'est-à-dire par foyers. Le nombre de personnes habitant sous un même toit variant beaucoup suivant celui d'ascendants et d'enfants [51], ces données sont donc relatives, mais donnent néanmoins une idée de l'évolution démographique.
Depuis la Révolution
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[53]. En 2020, la commune comptait 71 habitants.
Administration
Circonscriptions administratives avant la Révolution
- Généralité : Caen.
- Élection : Carentan et Saint-Lô en 1612/1636, Carentan en 1677, 1709, 1713 et 1735.
- Sergenterie : Sainte-Marie-du-Mont.
Circonscriptions administratives depuis la Révolution
- District : Carentan (1790-1795).
- Arrondissement : Valognes (1800), Cherbourg (1926).
- Canton : Sainte-Marie-du-Mont (1790), Sainte-Mère-Église (1801).
Les maires
Mairie
- Horaires d'ouverture
Jours | Matin | Après-midi | Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici) | ||
Lundi | - | - |
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Mardi | - | - | |||
Mercredi | - | - | |||
Jeudi | 10 h - 12 h | - | |||
Vendredi | - | - | |||
Samedi | - | - |
Religion
Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution
Patronage
- Dédicace de l'église paroissiale : Saint-Côme et Saint-Damien.
- Patron (présentation) : l'abbé de Cerisy au 14e siècle; les pouillés de 1648 [12] indiquent l'évêque de Coutances; patron laïque, le seigneur du lieu en 1757 [37].
- Fête patronale : ?
Circonscriptions ecclésiastiques actuelles
- Diocèse : Coutances et Avranches.
- Archidiaconé : Centre.
- Doyenné : Marais et Havres.
- Paroisse : Notre-Dame-de-la-Paix.
Lieux et monuments
- Château de Colombières détruit en 1944 (vestiges : cheminée (1556) et communs)
- Château de Hiesville (17e / 19e s.)
- Église Saint-Côme-et-Saint-Damien, avec son chœur du 14e s. et sa chaire du 17e s.
- Ferme manoir de Caloville (17e / 18e s.)
- Ferme de Franqueville : plaque PC général Taylor rappelle que le général Maxwell D. Taylor, chef de la 101e division aéroportée, établit dans cette maison le premier poste de commandement des troupes aéroportées américaines [56]
- Hippodrome de la Madeleine
- Monument aux morts
- Monument hôpital 101st Airborne division, inauguré le 6 juin 2003, commémore l'installation dans le château de Colombières, du premier hôpital divisionnaire de la 101e Airborne sur le sol normand le 6 juin 1944 [56]
- Presbytère
- Stèle du général Pratt, dédiée au général de brigade D. Pratt, commandant adjoint de la 101e division aéroportée de l’armée des États-Unis, tué lors de l’écrasement de son planeur le 6 juin 1944; il est le premier officier général des forces alliées mort pour la libération de la France [56]
Personnalités liées à la commune
Naissance
- Charles Carel (1888-1928), éleveur à Hiesville, lieutenant pendant la Première Guerre mondiale, chevalier de la Légion d'honneur[57]
Décès
Autre
- Maxwell D. Taylor (1901-1987), établit son poste de commandement à Hiesville en 1944
Évènement
- Tournage du téléfilm L'Implantation en 1975 d'après un scénario de Gilles Perrault.
Bibliographie
- Livres
- Rémy Villand, Le Château de Hiesville, 52 p., 1980.
- Articles
- Albert Desile, « C'est dans une ferme de Hiesville que Taylor installa son PC », La Manche Libre, 16 mai 1954.
- « Silence ! On tourne une dramatique tv », Bibliothèque du Travail n° 811, octobre 1975.
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 139.
- ↑ Thomas Stapelton, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, Société des antiquaires de Londres, Londres, t. I, 1840, p. 15.
- ↑ Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 361, § 228.
- ↑ Julie Fontanel, op. cit., p. 236, § 111.
- ↑ Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 305B.
- ↑ Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, op. cit., p. 382A.
- ↑ Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. II), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXII, Caen, 1895, p. 363.
- ↑ Damien de Templeux, Description du pais de Normandie, Jean le Clerc éd., 1620 [Archives départementales du Calvados, cote CPL 147].
- ↑ Sébastien Cramoisy, Carte générale de toutes les costes de France tant de la mer Océane que Mediterranée, 1634 [BnF].
- ↑ Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
- ↑ Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BnF, ms. fr. 4620].
- ↑ 12,0 et 12,1 « Benefices du dioceze de Coutances », p. 19, in Pouillié general contenant les benefices de l’Archevesché de Rouen […], chez Gervais Alliot, Paris, 1648.
- ↑ Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BnF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
- ↑ G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BnF, collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
- ↑ 15,0 et 15,1 Dénombrement du Royaume par Generalitez, Elections, Paroisses et Feux, 2 vol., Saugrain, Paris, 1709, p. 54a.
- ↑ 16,0 et 16,1 Dénombrement des généralités de 1713 [BnF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
- ↑ Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
- ↑ Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
- ↑ 19,0 et 19,1 Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux […], t. II, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735, p. 53b.
- ↑ Bernard Jaillot, Carte topographique du diocèse de Bayeux, Paris, 1736 [BnF, collection d’Anville, cote 00260 B].
- ↑ Gilles Robert de Vaugondy (1688-1766), Gouvernement Generale de Normandie divise en ses sept Bailliages de Coutances, Caen, Caux, Rouen, Evreux, Gisors, et Alencon, Par le Sr. Robert Geographe ordinaire du Roy, 1751. Avec Privilege. Supplement pour les Isles Grenezey et Jersey, appartenantes aux Anglois, Boudet, Paris, 1751.
- ↑ L. Brion de la Tour, Recueil des Côtes Maritimes de France, Desnos, Paris, 1757, carte n° 10.
- ↑ Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
- ↑ 24,0 et 24,1 Abbé Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Amsterdam, t. III, 1764, p. 764b.
- ↑ Carte de Cassini.
- ↑ Site Cassini.
- ↑ Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris.
- ↑ A. F. Lecousturier l’aîné et F. Chaudouet, Dictionnaire géographique des postes aux lettres de tous les départemens de la République française, Valade, Paris, an IX (1802), t. II, p. 25b.
- ↑ Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. II (COA-H), an XIII (1804), p. 701c.
- ↑ Cadastre napoléonien, Archives départementales de la Manche.
- ↑ Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 478.
- ↑ Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Valognes, p. 170.
- ↑ J. G. Masselin, Dictionnaire universel de géographie physique, commerciale, historique et politique du Monde Ancien, du Moyen Age et des Temps Modernes comparées / Dictionnaire universel de géographie, t. I, Auguste Delalain, Paris, 1830, p. 617b.
- ↑ Dictionnaire géographique universel ou description de tous les lieux du globe sous le rapport de la géographie physique et politique, de l’histoire, de la statistique, du commerce, de l’industrie, etc., etc., Sociétés de Paris, Londres et Bruxelles pour les publications littéraires, Bruxelles, 1837, t. I, p. 857b.
- ↑ V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
- ↑ Cartes d’État-Major (relevés de 1825 à 1866, mises à jour jusqu’à 1889).
- ↑ 37,0 et 37,1 Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878, p. 439.
- ↑ Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1880, p. 62a.
- ↑ Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
- ↑ Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
- ↑ Atlas de Normandie, Caen, 1962.
- ↑ Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
- ↑ Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
- ↑ Carte IGN au 1 : 25 000.
- ↑ Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 353a.
- ↑ Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985.
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 954, § 17138.
- ↑ René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 148a.
- ↑ Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. I (les noms issus du germanique continental et les créations gallo-germaniques), 1968, p. 121a.
- ↑ René Gautier et 54 correspondants, 601 communes et lieux de vie de la Manche, 2014, p. 253.
- ↑ Une moyenne de 5 à 6 personnes semble cependant le chiffre le plus vraisemblable.
- ↑ Chiffre donné pour mémoire; en effet, le Dictionnaire géographique de l'abbé Expilly ne fait que reprendre, pour la démographie, les données du Nouveau dénombrement du royaume de 1735.
- ↑ Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ 56,0 56,1 et 56,2 Monument commémoratif Hiesville.
- ↑ Base Leonore, dossier LH/426/35 (lire en ligne)
Lien externe
- Commune de l'arrondissement de Cherbourg
- Commune du canton de Carentan
- Commune de l'ancien canton de Sainte-Mère-Église
- Liste d'élus à compléter
- Mairie géolocalisée
- Article avec un lien vers Rodovid
- Commune du parc naturel régional des Marais du Cotentin
- Hiesville
- Commune de la Manche
- Toponymie
- Toponymes contenant un élément d'origine germanique continentale (francique)
- Toponymes contenant un élément roman