Dictionnaire manchois
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Bienvenue dans le Dictionnaire manchois, un projet collaboratif visant à produire un dictionnaire des parlers de la Manche à contenu libre. Il vise à décrire tous les mots des patois locaux en utilisant des définitions et des descriptions en français. Cette page est consacrée exclusivement à l'étude linguistique de termes relevant soit des parlers dialectaux (patois), soit du français régional de la Manche.
Conventions · Liste de mots et d'expressions · Expressions et proverbes · Peut-être aussi · Noms de communes en patois · Réflexion et proposition · Notes et références ·
Conventions
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Abréviations
- adj. : adjectif.
- adv. : adverbe.
- dial. : dialecte, dialectal.
- fr. rég. : français régional.
- loc. n. f. / m. : locution nominale féminine / masculine.
- n. f. / m. : nom féminin / masculin.
- p. : page.
- pp. : pages.
- pron. : pronom, pronominal.
- s. : siècle.
- t. : tome.
- v. intr. / tr. : verbe intransitif / transitif.

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Liste de mots ou expressions
A
- abès ou abéice, (dial.), n. f., assiette en terre cuite
- abet, (dial.), n. f., amorce pour la pêche.
- abouto : finir (un rang de patates par exemple). Attestation orale : 1970 (Bretteville).
Pas encore de source écrite précise même si on trouve : abouter, v., aboutir, confiner, toucher par un bout, mettre deux choses bout à bout, financer, payer, ou encore s'exécuter, se résoudre à faire une chose (Normandie, mais semble-t-il pas dans la Manche) [1][2]. - acater, (dial.), v. tr., acheter.
- acâuchie (s'), (dial ?), v. int., se mettre avec ? Attestation orale : non datée, non localisée, « Y s'est acâuchi d'une bonne femme » [3]. Magène signale s'acachi : se rassembler.
- accroupioter (s'), (dial.), v. int., s'accroupir (en particulier pour les poules). Attestation orale : 2020 Cherbourg [3] Attestation écrite : Magène[4]
- achâner, (fr. rég. et dial), v. tr. et intr. tomber et plusieurs autres sens.
- achocre, (fr. rég. et dial.), adj. et n. m., maladroit.
- adreit, (dial.) adj. adroit [1]. Pas encore d'attestation orale.
- aga, (dial.) interj., vois ! Dans certains cantons de la Manche selon Dubois, à Agali, aga li signifie regarde-le [1][5].
- agglo, (fr. rég.), n. m., bloc de béton manufacturé.
- agnie[5] : aujourd'hui, pas encore de source orale.
- agobille, (dial., fr. reg.), n. m., objets sans valeur et plusieurs autres sens.
- aiguille ou aiguillette, (fr. rég.), n. f. : orphie.
- amouchelo (dial. ?), verbe int. : vivre en concubinage (Birette, p. 86[6]). Attestation orale : 1970, Cherbourg, Bretteville. Moisy signale amoucheler : amonceler[1], quant à Fleury, il note amouchelaé également pour amonceler [7].
- âotefais, âotefeis, autefais, (fr.reg.), adv, autrefois. Attestation orale : 2020 Bretteville (?)[3] Attestation écrite : [1][4]
- avei, (fr.reg.), aux., avoir. Attestation orale : 2020 Bretteville (?)[3] Attestation écrite : Magène[4]
- atchuler, (fr.reg.), v.tr., acculer, décharger une benne par l'arrière. Attestation écrite : Magène[4]. Effondrer volontairement Attestation orale : 1970 Tourlaville [3].
- aumailles, (fr. reg), n. f., bestiaux (bœufs, vaches, moutons, porcs). Normandie ? - à Guernesey ne se dit que pour les « grandes bêtes à cornes » [1]. Du latin animalia. Bien que référencé par Moisy, il semble que le mot n'ait rien de régional[8].
- aveir, avoir, posséder [1].
B
- bagoulo, bagoulaer ou bagouler, (dial. fr. reg.), v. tr., bavarder.
- bailler, baillir, baillie [5] ou ballieiei [7], donner [1][9] Attestation orale : Bretteville 20e siècle.
- banneau, banniau, tombereau, voiture à bascule entourée de planches servant au transport des matériaux [1] Attestation orale : Bretteville, 20e siècle.
- bannie : mise aux enchères publiques, après publications en forme de ban, soit de travaux à faire, soit de la location de terrains communaux, des places dans les églises, etc. En bas-latin, bannum, ban, cri public. Du tudesque bann, publication [1].
- banque : levée de terre servant de clôture, d'une hauteur variant de 75 cm à 1,50 m, soutenue quelquefois sur un soubassement en pierres sèches. Au sommet de cette clôture sont généralement plantées de haies et même des arbres de haut jet. Souvent la banque est longée par un fossé et parfois ce fossé règne des deux côtés [1][10] banc n. f., partie surélevée d'un fossé, remblai, tas de compost[5]. Manifestement le "C" final devait être prononcé.
- barbacro, moustaches relevées en crochet, barbe à crocs. Se dit aussi de l'individu lui-même qui porte ce genre de moustaches.
- barbelotte, (dial., fr. reg.), n. f. coccinelle et autres sens.
- barrer, (fr. rég. et dial.), v. tr., fermer (la porte à clef).
- barryire (fr.reg. et dial.) n.f., barrière. Attestation écrite : Magène [11]. Attestation orale : pas encore sourcé.
- baté, (fr. reg.), n.m., bateau [5]. batiaô [12], batiau [1]. Attestation orale : baté, 1970, Bretteville, batio, 1970 (Tourlaville).
- baver : discourir à perte de vue [1]. Ne semble pas du tout régional…
- bedat, (fr. rég et dial.), n. m., homme de peu, imbécile, sot, lourdaud.
- bêlin, belin ou blin, (dial. fr. reg.), n. m. bélier — patelle.
- bellement, adv., bien, aisément, grandement [1]. Attestation orale : Cherbourg 2020
- béluer ou béluo, (dial. ?), v. tr. perdre (son temps) [5], lambiner [6]. « Tu vas pas rester à béluer » (Attestation orale : 1970 Bretteville).
- bêni, (dial. fr. rég.), patelle.
- bénoni : benjamin, enfant préféré [1][5]
- bërc ou berque, (dial.) n. f., mauvaise brebis — vieille brebis.
- berca, (dial. fr. reg.) n. m., mouton et autres sens.
- bercalleu ou bercaleus, (dial.) marchand de moutons.
- beire ou baire, (fr. rég. dial.) n. m. cidre. — (fr. rég. dial.) v. tr. boire.
- bernique, (dial. fr. rég.), n. f. et parfois n. m., patelle
- berne, berge, talus, ou bord relevé d'un chemin, d'un fossé [1]. Ne semble pas être régional.
- berno ou bernaer, (fr. reg. ?), v. tr.[13], : renverser, chavirer, aller dans l'ornière dans la berne Attestation orale : pour berno 1970 Bretteville.
- bérouette ou barouette ou bourouette, (fr. rég.), n. f., brouette.
- beûchon, (dial. et fr. rég), n. f., boisson. Voir aussi forbeûchon, mal qui en découle.
- beudille (dial.), n.f., voyage long et chargé. Attestation orale : non daté Gonneville. Pas encore d'attestation écrite.
- bibet ou bibé [5], (fr.reg.) n.m., moucheron [14]. Attestation orale : 2020 Bretteville (?).
- bichette, (fr. rég.), n. f., filet à crevettes.
- bijude, (fr. dial.), n.f. : mauvaise cabane.
- billot (dial. ?), n. m., sorte de cageot à patates. Attestation orale : 1970, Bretteville. Attestation écrite : morceau de sucre (???)[15].
- bingo ou bingot, (dial., fr. reg.), n. m., grand coffre de bois pour enfermer de la farine et autres sens.
- bique (fr. rég.) n. f., chèvre [16]. Attestation orale : 1970, (Tourlaville). Répertorié par Magène, le mot n'aurait pourtant rien de régional selon le CNRTL[17] ! Bich, (dial.) [5], Biquette [1].
- bisa[5] ou bissa [1], bissac, sac à deux bouts ouvert en long par le milieu. Attestation orale : 1970 Bretteville.
- bisadjue (dial., fr. reg.), n. f. Attestation orale : 1970 (Tourlaville) [3] gouge à profil en "V", pour la menuiserie. Également appelé grain d'orge. Attestation écrite : bisaigûe, non daté, Normandie, ne semble pas régional dans ce cas, et désigne un autre outil cette fois pour la charpente[18]. Mot apparenté bisaidju Attestation orale : 1970 (Tourlaville)[3], dans l'expression en bisaidju : en biais, en sifflet, en queue de billard, toujours à propos d'un angle, en référence au "V" de la bisadjue.
- bétôt ou bitôt : bientôt [1] Attestation orale : 2020, Bretteville, Cherbourg.
- blaude, bllâode, blaode ou blaudot, (dial. et fr. reg.) n. f., blouse.
- bochu : rouge-gorge[19], ou bossu[5]. Attestation orale : 1970 Bretteville. Expression : goutu comme des mollets de bochu 1970 (Tourlaville). Voir en rubrique Expressions et proverbes.
- boël (fr. reg. dial.) n. m., traboule ou verger dépendant d'une habitation (Normandie) [1]. Attestation écrite : Rue Boël-Meslin, 2023, Cherbourg — 1886 (Cherbourg), cour entourée de maisons [7]. Attestation orale : bwél, 1970, (Tourlaville).
- boeu[6] ou beu [5], (fr. reg.) n.m., bœuf . Ne semble pas particulièrement régional, entendu récemment dans le lyonnais : côte de beu.
- boudgi, bougui, boudju : (dial. ?) adj., repu ou serré dans ses vêtements, arrondi par la tension, la plénitude. Avoir le ventre bougui ou bouju c'est l'avoir plein et tendu. Bouju est aussi synonyme de ventru [1]. Boudgi, Attestation orale : 1970, Cherbourg, Bretteville. boudju, seulement entendu pour repu, Attestation orale : 1970, Tourlaville, J’chus boudju, djédé.
- bouiner, (fr. reg.), v. tr. s’affairer plus ou moins nonchalamment.
- bolaée (fr. rég. dial.) n. f., contenu d'une moque de cidre [16]. Attestation orale : bolée, 1970, (Val de Saire).
- boujou (fr. reg.), interjection, bonjour. Locution : Boujou ça va t'y ? (bonjour, comment va ?). Attestation orale : 1970, Tourlaville.
- bourette, petite cane [1] Attestation orale : Bretteville
- branlecheu, (dial. ?), n. m., troglodyte (oiseau) Attestation orale : 1970 Bretteville
- brelin ou brelyn, (fr. reg.), n. m., bigorneau (coquillage Littorina littorea). Attestation écrite : 1886 Hague [7]. Attestation orale : 1970 (Tourlaville), seulement entendu dans la formule : ça vaut pas un brelin (ça ne vaut rien). Synonyme : vignot
- brésiller, (fr. rég. dial.), v. t., mettre en pièces, écraser, pulvériser.
- broe ou broue (dial.), n.f., écume [5][20], salive écumeuse ou bave que jettent certain animaux, mousse qui se forme sur un liquide gité : Il avait la broe à la goule, comme un quien fou [1]. Attestation orale : non datée, entendue vers 2020 pour l'écume de la confiture à Bretteville de la bouche d'un Cherbourgeois. Entendu aussi à Bretteville dans les années 1970 [3]
- broubrou : travail fait trop vite donc mal fait. Attestation orale : 1970, 1975 Bretteville. Pas encore d'attestation écrite.
- broussu : d'un abord difficile, revêche. Attestation orale : 2020 Cherbourg. Pas encore d'attestation écrite.
- bulleter, (dial. fr. reg.), v. tr., Attestation orale : 2020, Cherbourg, battre très vite, en parlant du cœur. Attestation écrite : buletaer, haleter[21].
- bure ou buure[22], beurre [5]
- buré à cochon, (dial. ?), n. m., porcherie, là où on enferme les cochons. Attestation orale : 1970 Bretteville [5]. buret, toit à porcs [1]
- busoquer, (dial., fr. reg.) v. tr., être occupé à des travaux sans utilité.
- butel, (dial ?), n.f. bouteille [23]. Pas d'attestation orale, sauf peut-être botel, 1970, Tourlaville.
C
- ca, (fr. reg.) n.m., chat [5]. Il n'y a pas de cédille, prononcer ka, ne pas commettre de confusion avec cha (voir plus loin).
- cabaner, (fr. reg. dial.), v. int. chavirer [16]. Du français cabaner, chavirer en parlant d'un navire, une embarcation renversée, quille en l'air, pouvant servir d'abri, de cabane [24]. Attestation orale : tomber. j'm'é cabané à vélo (je suis tombé en vélo) 1970 (Tourlaville). cambouéner, même sens, probablement 2020, Bretteville (sans source).
- cabochu, (fr. reg.), adj., entêté, Attestation orale : 1970 Bretteville, pas encore de source écrite.
- cache ou chasse, (fr. rég. et dial.), chemin creux.
- cafa, (dial. ?), n. m., café. Attestation orale : non datée, Bretteville. Pas encore d'attestation écrite.
- calicoco, (dial.), n.m. buccin (coquillage).
- calouer, (dial ?), v. tr., jeter des pierres. Attestation orale : 1970 Bretteville. Attestation écrite : calouae Hague [7]</ref> Mots apparentés : callouets[25] ou caillouet[26], petits cailloux. pierrer[26], jeter des pierres à…
- canchère ou queanchière: extrémité du champ labourée en travers, en dernier lieu [6]. Attestation orale : 1970 Bretteville. Le mot fourrière a le même sens dans le Coutançais [3].
- caunale : corneille, corbeau. Attestation orale : 1970 Bretteville. Pas encore de source écrite.
- caminsole ou qu'minsol[5], (dial ?), n.f., camisole, vêtement en laine. Attestation orale : 1970 Bretteville [3].
- canne (à lait), (dial.) n.f : récipient en cuivre ou en laiton qui servait à transporter le lait.
- câoche, caoche ou cauche, (fr.reg.), n. f., chaussette ou bas de laine.
- câodrole, caudrole ou caudrée, (dial., fr. reg.), n. f., chaleur et autres sens.
- capé, (dial.) n. m., chapeau [16][6]. CAPET[27]. Exemple : le P'tit capé d'Brix.
- capeler, (fr. reg.) v. t., enfiler (un vêtement)[16], Normandie et Bretagne. — Attestation orale : revêtir un ciré 1970 (Tourlaville). Mot apparenté : décapler Attestation orale : faire « sauter » la chaîne d'un vélo. 1970 (Tourlaville, Bretteville).
- cardron, (dial. ?), n.m., chaudron. [6]
- carri, grand sac. Attestation orale : 1970 Bretteville. Pas encore de source écrite.
- carique ou carrique, (fr.reg. ?) n.f., vêtement de pluie en plastique, ciré assez épais. Attestation orale : sans date, Bretteville, ou manteau de cuir. carrick, semble indiquer que le mot n'est pas régional[28].
- carre, (fr. rég. et dial.), n. f., : coin, angle et autres sens.
- carpelouose, carpelouse, ou cairpelouse, (fr. reg.), n. f., chenille.
- carte (fr. reg.) n. f., employé pour cartable. Personne n'allait à l'école avec un cartable dans les années 60-70, même les instituteurs utilisaient le mot carte. Attestation orale : 1970-2000 (Normandie).
- catouner, (dial., fr.reg.), v. tr. Faire des petits en parlant d'une chatte.
- cauchi, (dial.), v. tr, chausser, butter les pommes de terre, faire des mottes. Attestation orale : 1970, 1975, Bretteville. Pas trouvé d'attestation écrite. Voir aussi Cauche.
- câud, (fr. reg.), adj., chaud [6].
- câuffe, (dial.) n.f., ajonc. Attestation orale : 1970 Bretteville. Mot apparenté par le sens : bouais-jan.
- cha, (fr. reg.), pr. dém., ça ou cela [26]. Emploi particulier : cha r'ed by coum c'est d'na, « c'est bien comme ça » : 1970, Tourlaville [3].
- châgner, (fr.reg.), v. tr. et/ou v. int., se bagarrer et autres sens.
- champlure, (fr. reg. ?), n.f., chantepleure, robinet en bois du tonneau. Attestation orale : 1970 Bretteville.
- chartrie, (fr. reg.), n.f., charretterie, hangar pour les charrettes. Attestation orale : non daté Bretteville. Attestation écrite : quërtrie [5].
- chasse, voir Cache.
- cherrue, querrue [6] (fr. reg.), n.f.,charrue. Attestation orale : 1970 Bretteville, ne pas confondre avec tchéru. Attestation écrite : quërue ou quiéru [5]
- chevrette, (fr. rég.), n. f., crevette grise.
- chie, (dial. ?), n.m., chien [5]. quien, tchi ou tchien[26]. Attestation orale : transcription francisée, tchi 1970 (Tourlaville).
- chimenè (fr. reg.), n. m. [29] chimné[5], n. m., petit pain ou gâteau fait avec de la fleur de farine , gâteau au lait [6] . De l'ancien français cheminel ou simenel.
- chorchi, (dial.) n. m.[30] — CHORCHYI, sorcier[31] — CHORCHIE[5]. Attestation orale : cheurchi, rebouteux, guérisseur 1970 (Tourlaville, Caen).
- churé, (fr. reg.), n. m., [5], (dial., fr. reg.), curé. Attestation orale : tchuré, 1970 (Tourlaville).
- cide, (fr. reg.), n. m., cidre[1]. Attestation orale : 1970 (Tourlaville) : on va bère un coup d'cide. Y aurait il eu un éternel jeu de mot entre « pomme à cide » et « pomme acide » ?
- clapioter, (fr. reg. dial.) v. t., mourir [16]. Attestation orale : clapoter 1970 ([ [Tourlaville]]).
- cléfer, (fr. rég. et dial.), v. intr., fermer à clef.
- clenche ou clenque, (dial., fr. rég.), poignée de porte.
- clencher ou clenquer, (dial., fr. rég.), v. intr. ou tr., actionner la clenche ou la poignée de porte.
- cliche, clich ou cllich, (fr. rég. ?) n. f., diarrhée, colique ou dysenterie.
- clopoing, (fr. reg.), n. m., tourteau.
- co, (fr. reg.), n. m., coq. Attestation orale : 1970 (Tourlaville) avoir des mollets de co, avoir les jambes exagéremment maigres. On disait aussi avoir les pattes à mon s'rin (mon serin).
- comprenure ou coumpréneure, (fr. reg.), n. f. [32], (fr. reg. ?), n. f., intelligence. Attestation orale : 1970 (Tourlaville).
- cotil, (fr. reg.), n. m. (le l ne se prononce pas) : coteau, terrain en pente. Attestation orale : Bretteville 1970. Attestation écrite : Côtis-Capel.
- couaée, (fr. reg) n. f., multitude [16]. Attestation orale : couée, grande quantité 1970 (Tourlaville, Cherbourg).
- cœuru , voir tchéru.
- couté, couoté ou coutet, (fr. reg.) n. m., couteau. Attestation orale : Bretteville 1970
- cottin, (dial., fr. rg.), n. m. cabane à destination des animaux, et autres sens
- couchie, (dial.) v. tr., coucher [5]. Attestation orale : expression « va couchi mal au vent' » (va te coucher [toi qui a] mal au ventre. Manière peu aimable d'envoyer quelqu'un sur les roses. 1970 (Tourlaville).
- [en] coutile, (fr. reg.), n. f., se dit d'un pantalon noir à rayures blanches. Attestation orale : 1970 (Bretteville).
- crabe à laine, (fr. rég.), loc. n., étrille ou dromie.
- crachinage, (fr. reg.), n. m. [5], crachin 1881 (Val de Saire). Pas encore d'attestation orale.
- créti, (dial. ?), adj, transi de froid. Pas encore de source.
- cricouis, (fr reg.), n. m. toujours au pluriel. Nourriture imaginaire qu'on propose aux enfants affamés.
- crotchi (fr. reg.), adj., recroquevillé, voûté, courbé, replié sur lui-même (en forme de croc) en parlant de quelqu'un (attestation à Bretteville). Dormir crochu, dormir en chien de fusil, Tourlaville (1970). Mot apparenté : (se) croquie, v. int.
- custo, (fr. reg. dial.) n. m., sacristain.
D
- dabeu, (dial. fr. reg.), n. m., grand vilain chapeau à larges bords [7]. Attestation orale : chapeau, terme méprisant, 1970 (Tourlaville, Cherbourg). Le protal a un sacré dabeu.
- dalot, (dial. ?), n. m., bord d'un chemin. Pas encore de source. Ne semble pas particulièrement régional, cf. Wikipédia. Mot apparenté : dalle, n. f., rigole : 1988 Manche [26].
- débouêtis, (dial., fr. reg.), n. m., "avoir du débouêtis", débiter de l'ouvrage (Birette, p. 125 [6]).
- décapelo : se détacher, à la manière d'une cape qu'on dégrafe [6]. Ce verbe existe en français dans le milieu maritime avec la forme décapeler. Voir aussi capeler. Attestation orale : 1970 Tourlaville décapeler, entendu à propos d'un vélo dont la chaîne a sauté [3].
- déchâfre, (dial., fr. reg), adj. qui use vite ses habits (Birette, p. 108[6]). Attestation orale : 1970 Bretteville [3], qui abîme tout [33]. Sens 2 : gourmand (?!) [5]
- défoui, (fr. reg. ?), v. tr., arracher des patates Attestation orale : non daté, Bretteville. Voir aussi foui. Attestation écrite : Magène [34].
- dégobilli, (fr. reg.), v. tr., vomir. Ne semble pas particulièrement régional, cf. Wiktionnaire.
- dégruelli , (dial.), v. intr., (se) dégruelli : (se) rouler par terre (Birette, p. xxx[6]). Fleury signale dégreulaé (donc a priori le même mot), avec le sens de se rouler par terre en se caressant à la manière des chats [7]. [?!] — 1970 Bretteville dégreuller, roter.
- dégué ou dégua, (dial ?), adj. repu, voir : guédaé. Attestation orale : 1970 Bretteville. Pas encore de source écrite.
- démento (se), (dial. ?), v. int., s'arranger, se dépatouiller, se débrouiller. Attestation orale : 1970 Bretteville. Romdahl signale s'démento, s'inquiéter, se fourrer dans les affaires d'autrui [5]. Fleury : se démentaé, se mettre dans l'esprit de faire une chose, entreprendre une affaire [7].
- démulo (dial.), v. tr. : sortir de sa timidité, pas encore de source. démulae [7][35], faire cesser la bouderie, au figuré : décider à reprendre ses fonctions.
- déripette, (fr. rég. et dial.), n. f., diarrhée.
- dévoulant : se dit de quelqu'un de mauvaise volonté. Attestation orale : non datée Cherbourg, Bretteville. Pas encore d'attestation écrite. Dévouloir semble être du français désuet : cesser de vouloir[36]. Il est donc difficile de savoir si dévoulant est propre à un parler manchois.
- doche, doque ou dogue, (dial.), n. f., plante à fleurs sauvage Rumex crispus.
- déouinseler, déouinselaer ou déouincillounaier, (dial., fr. rég.), v. tr., disjoindre, séparer et autres sens.
- digonner (fr. rég. ?) v. t., DIGOUNAER remuer le feu avec un fer pour le faire repartir[37] — Attestation orale : digoner tripoter nerveusement quelque chose 1970 (Tourlaville)
- dolures, doleures, (dial ?), n. f., copeaux enlevés avec la doloire ou avec la varlope [5]. Attestation orale : 2020 Cherbourg. Proche dans le sens de dolure[38], tiré du vocabulaire de la mégisserie : partie de la peau que les mégissiers retirent au doloir dans le processus de fabrication des gants. D'où on trouve une étymologie plausible : du latin dolo, de l’indo-européen commun del (« diviser ») qui donne aussi dolium (« jarre ») ou doleo (« souffrir »)[39].
- dré, (dial., fr. rg.), 1) adj., droit[5]. 2) adv. dans l'expression tout dré[5] Attestation orale : 1970 (Tourlaville).
- drôlu, (fr. reg.), adj., bizarre, dont le comportement laisse présager de troubles mentaux [40]. Att. orale Bretteville, Cherbourg, 2020.
- dror, (fr. reg.), adv., dehors [16]. Attestation orale : 1970 (Tourlaville)
E
- éblaquer, ébllaquie ou éblaqui, ébiatchi, (dial., fr. reg.), v. t. écraser, écraser entre ses doigts.
- ébrai, ébré ou hébré, (dial., fr. reg.), n.m., grand cri.
- écllipets, écllipaées, (dial ?), n.f ou n.m., éclaboussures. voir Éclipo.
- éclipo, (dial. ?), v. tr., éclabousser ou jeter violemment à la figure.
- écouche ou écoutche, (dial. ?), n. f., instrument servant à retourner les galettes. Attestation orale : 1970 Bretteville. Pas encore de source écrite.
- égaluer, (fr. rég. et dial.), v. tr., éblouir.
- égohëne, (dial.), n. f., égoïne. Voir aussi zigoine.
- élugie, éluger, (dial ?), v. tr., énerver, ennuyer, troubler.
- émoqui, émoquie, émoóquie ou émotchi, (dial ?), v. tr; ranimer le feu en remuant les charbons, et autres sens.
- enquérauder, (dial ?), v. tr., ensorceler. enquérâodaer[41]. Attestation écrite : enquéraudeurs[42]
- équiche : bois pour tresser, "tiller" les paniers. Attestation orale : 1970 Bretteville
- étralaer (s') (fr. rég. dial.), v. int., s'avachir ou tomber 2020 non localisé [16]. Attestation orale : s'étraller 1970 (Tourlaville).
- engnié, engnier, (fr.reg.), v. tr., ennuyer, gêner [5]. Attestation orale : Il est ennié d'être trop bi ! vers 2020] Cherbourg.
- épluchette, (fr. rég.), n. f., reste de volaille sur un os et autres sens.
- ergent, (fr. reg), argent [6]
- erno, éreinté, qu'on ne peut faire avancer [5], affaibli, complètement, usé, fatigué Attestation orale : 1970 Bretteville. De l'ancien français erné, ou errené, (Birette, p. 126[6]). Moisy signale erné ou arné[1] : éreinté, excédé de fatigue.
- esbignie [5], esbigner (s') (fr. rég. dial.) v. int., s'évader, s'esquiver [5]. Attestation orale : 1970, (Tourlaville).
- etchurfer, etchurfo, (dial ?), v. tr., éclabousser [6]. Voir aussi éclipo.
- étercelet, (dial ?), n. m., épervier. Attestation orale : 1970 Bretteville. Attestation écrite : non datée, non localisée, épervier ou faucon crécerelle [43] ou oiseau de proie (falco nisus : épervier) 1886 (Hague) [7].
- étiboquie, étibotchi, synonyme d'émotchi, agacer, tourmenter, exciter (Romdhal p.36 [5]) ; se provoquer comme avec un bâton (Birette, p. 87[6]). Il le rattache au bas-latin stipottum, petit bâton, latin stipes ; étiboquer : agacer comme avec un étibot (Du Bois [44]). Donc, mot apparenté étibot : petit éclat de bois ou arbre rabougri [44]. Attestation orale : 1970 Bretteville.
- étrain, mot signifiant certainement partout « paille ». Indiqué comme étant lié au pressoir. Attestation orale : 1970 Bretteville. Birette (p. 147 [6]), Du Bois [44], Moisy [1] et le Hericher [45] signalent : étrain, paille, du latin stramen.
- évalinguie, (dial. ?), v. tr., faire tourner, lancer. Mot peut-être aussi employé pour désigner une sorte de manège. Attestation orale : 1970 Cherbourg, Bretteville. Attestation écrite : Du Bois [44] signale : évalinguer jeter, lancer, dérivé de élinguer ; Fleury [7] évalynguiei, jeter, lancer au loin ; Romdahl : évalinguie, jeter, lancer. Birette, (p. 87[6]), projeter au loin.
- évolo, démarrer, lancer (une moto par exemple). Attestation orale : 1970 Bretteville. Attestation écrite : Birette (p. 84[6]) sonner (les cloches). Expression « J'alons évolo la crémillie ! » (je vais sonner les cloches à la crémaillère) : pour reprocher délicatement la rareté de ses visites à quelqu'un qu'on estime.
F
- falle, n.f., gosier, estomac ou partie comprise entre la peau et la chemise sur la poitrine d'une personne [6], ou poitrine, décolleté ? fal : gorge, jabot d'un oiseau [5]. Attestation orale : 1970 (Tourlaville), trancription francisée fale, dans le sens de gorge. 1970 Bretteville même sens, partie haute de la poitrine ou gosier.
- fao, (fr. reg.), n.f., faux en tant qu'instrument aratoire . Pas encore de source.
- faôqué, (dial ?), n. m., croc-en jambe [5]. Fâoquet (?) (prononcez fâotché), grosse faucille épaisse pour couper l'herbe ou bout de bois en V servant d'élingue (lance-pierres). Attestation orale : 1970, Bretteville. Du Bois [44] signale : fauquet ou fauchet sorte de serpe, du latin, falx, et aussi : croc en jambe qui fait porter à faux le pied de l'adversaire et le fait tomber comme d'un coup de fauchet. Fleury [7] : faouquet, croc en jambes, et aussi faouquiei, couper l'herbe avec une faux ou se mettre dans les jambes de quelqu'un de manière à le faire tomber, ainsi que faouqueux, faucheur ou grande araignée. Pour faouqueux, Attestation orale : faucheux, araignée à grandes pattes, commune dans les maisons, ainsi que martinet l'oiseau migrateur qui a des ailes en forme de lames de faux. En résumé, une grande famille de mots apparentés, qu'il va falloir débrouiller.
- fâuquie (dial.) v. tr., faucher [6].
- fé (dial.), n.f. ou n. m., foi, fer, fois ou foie.
- feanflue (dial., fr. reg.), n.f., berlue (Birette, p. 112[6]) du bas latin famfaluca, petite bulle.
- fénoque, (fr. rég. dial.) n. f. débris de foin et autres sens.
- feun, (fr.reg.), adj., fin, intelligent : « Elle n'est pas bi feune ! ». Pas encore de source.
- feuve, (fr.reg.), n.f., fève. Pas encore de source.
- fisset, (fr. reg.), n. m. 1) fils, jeune garçon 2) traverse légère dans une clôture à claire-voie [7][3].
- flie, (dial. fr. rég.), n. f. et parfois n. m., patelle.
- flip (fr. rég. dial.) n. m., boisson composée d'un mélange de cidre, de sucre et d'eau de vie 1881, 1927 (Val de Saire) [5] — fllipe 1886 (Hague) [7][46]. Attestation orale : 1970 (Val de Saire). La recette de Théo Capelle sur le site de Magène.
- foui (fr. rég. dial.) v. t., fouir, retourner la terre [16]. Attestation orale : expression tu r'viens d'foui ? (tu débarques ? Tu arrives dans une conversation sans en connaître le début ? Tu n'es pas au courant ?), 1970 (Tourlaville).
- foumé, (dial ?), adj; (?), fermé. Attestation orale : non datée Cherbourg.
- fourque ou fouorque [47][6], (fr. reg.), n. f., fourche.
- fourrière, synonyme de canchère dans le Coutançais.
- frelampes : vêtements de piètre qualité ou hors du temps, pas à la mode, et autres sens.
- frénique, (dial. ?), adj., se dit d'un cheval ou d'une jument excité(e), nerveux/nerveuse, frénétique en somme. Attestation orale : non datée, Bretteville. Attestation écrite : animal dont il faut se méfier [48].
- freula, (dial., fr. reg.), frottée, volée de coups. (Birette, p. 104 [6]). Attestation orale : freulo, battu (à vérifier), 1970 Bretteville [3][49].
- freulie : vagabond, rôdeur [5]. Attestation orale : 1970 Bretteville dans le sens de « habillé n'importe comment ».
G
- gâche (fr. rég. dial.) n. f., pain en forme de galette et autres sens.
- gafa, voir gaffer.
- gaffaer, voir gaffer.
- gaffée, voir gaffer.
- gaffer (dial.) v.t., sens variable allant de mordiller ou mordre, jusqu'à mordre à arracher le morceau.
- gafo, voir gaffer.
- gamb, voir gambe.
- gambe (fr. rég. dial.) n. f., jambe.
- gambette, voir gambe
- gaumbe, voir gambe
- ganache, tête. Attestation orale : Bretteville. Ne semble pas particulièrement régional. Voir aussi nache et nachu.
- gardin (fr. rég. dial.) n. m., jardin.
- gatte (fr. rég. dial.) n. f. marelle (jeu) et autres sens.
- gavion, (fr. reg.), n. m. gorge ou gosier.
- gerce, brebis, jeune brebis ou vieille brebis [sic].
- gerche, voir gerce.
- gerque, voir gerce.
- gerse, voir gerce.
- giette ou glette, (dial.), n. f.?, Attestation orale : 1970 Bretteville 1) glaires s'écoulant du vagin d'une vache en période de chaleur. Maintenant appelées glaires des chaleurs (glaire → glette ?)[50]. Encore incertain. 2) graine. Attestation écrite : gelée de viande (Birette, p. 35[6]). Si Birette écrit gllete c'est qu'il a entendu guiette (cf. graphie Barflleu pour Barfieu). Aucune trace dans les cinq autres glossaires actuellement relevés, mais comme ils datent tous de la fin du XIXe siècle, on peut craindre que ce soit dû à l'extrême pruderie de l'époque. Note : il existe un terrain nommé Les Glettes à Bretteville, ce qui pourrait confirmer le sens de graine. Y a-t-il deux mots différentes ?
- gimer, (fr. reg. ?), v. tr., gémir et autres sens.
- godonner, voir godouno.
- godono, voir godouno.
- godounaer, voir godouno.
- godouno (fr. reg. ?), v. tr., murmurer, maugréer, jurer.
- go'glu, goglu, (fr. reg. ?), adj., fier. Attestation orale : 1970 Bretteville. Attestation écrite : hautain et vantard (de l'ancien français quoquelu) (Birette, p. 139[6]) ; Magène[51] signale goglu (prétentieux).
- goubelin, (dial., fr. reg.), n. m., sorte de revenant ou d'esprit follet, plus espiègle que malveillant.
- goubeliner, voir goubelin.
- goubliner, voir goubelin.
- goublin ou goub'lin, voir goubelin.
- goublyn, voir goubelin.
- goul, voir goule.
- goule (fr. reg.) n. f., figure, visage, ou bouche ou encore gueule.
- gravage, (fr. reg.), n. m., aller à gravage : récupérer les débris sur la grève et autres sens.
- grichaer, voir grichu.
- griche, voir grichu.
- gricher, voir grichu.
- grichet, voir grichu.
- gricheux, voir grichu.
- grichu, (dial.), adj., peu aimable et autres sens.
- grichir, voir grichu.
- grinchet, voir grichu.
- grune, (dial. et fr. rég.), n. f., bas fond, fond rocheux.
- guetie, voir guetter.
- guetter, (fr. reg.), v. tr., 1) regarder ou parfois simplement guetter comme en français. 2) Observer
- guetti, voir guetter.
H
- hanoche, (fr. reg.) n. f., 1) loupe sur un arbre — 2) branche émondée — 3) tige du chou
- hébré, (fr. reg. dial.), n.m., voir ébrai.
- herche, (fr. reg.), n.f., herse [52].
- herque, voir gerce.
- horsain ou horzin. (fr. reg.), n. m., personne étrangère au pays.
I
- incomprenable (dial. fr. reg.), adj., incompréhensible.
- innochent, (fr. reg.) adj., stupide, idiot, ou tout simplement innocent.
- invecti (dial.), adj., dissipé, indocile.
- itou, (fr. reg.) adv. aussi. Attestation orale : 1970 Tourlaville [3][53]
J
- jerche, voir gerce.
- joe, (dial.), n. f., joue [54][6]
- joré, (dial. ?), adj., habillé (surtout dans un sens négatif : mal joré) [5]. « T'es drôlement joré » [3].
- josto, (dial. ?) v. intr., plaisanter [5], jouer, faire des gestes, se bagarrer ? Barbey d'Aurevilly [26] joster (plaisanter, s'amuser) ; Magène [55] signale jostaer (jouer, plaisanter), josterie (jeu amusement) et jostous (joyeux) ; Birette (p. 115[6]) josto (badiner) ; Du Bois[44] joster (jouer, folâtrer, plaisanter, du latin jocus : jeu) ; Le Héricher [45] jocer, joster (s'amuser, niaiser) ; Moisy [1] joster (jouter, lutter, folâtrer) ; Fleury [7] jostaë (plaisanter) et jöte (joute) Attestation orale : 1970 Bretteville
- juquie[5], jutié : juché, perché, Attestation orale : 1970 Bretteville.
- jutieu, juqueu, juquou 1970 Geffosses, Millières : poulailler, pas encore de source. Seulement jutieu à Bretteville. Attestation orale : 1970.
L
- la-boustole (dial., fr. reg.) n. f., montre (Birette, signalé dans l'index avec cette étrange graphie à la page 88 mais on ne l'y trouve pas[6]) . Attestation orale : 1970 Bretteville en un seul mot.
- lochie [5] ou locher, (dial.), v. tr., secouer un arbre, abattre des fruits avec une gaule, vaciller, menacer de tomber. lochaer [56]. Mot apparenté : lochepotter 1970 Tourlaville se dit d'un mauvais assemblage [3] et aussi lochepotaer, secouer [57]. Mentions écrites : à lochepotte pour « à profusion » [58], lochepoto, agiter [6]
M
- maigrache, (fr. reg.) adj., décharné [16]. Dans la littérature 2005 [59] — Attestation orale : maigrelet 1970 (Tourlaville).
- mâove, (dial.) n. f., mouette [16]. Dans la littérature : La Mâove[60] — NEIRE MÂOVE, (mouette noire) nom d'une Goélette construite en 1991-1992, à Barneville-Carteret.
- marâte ou marâtre, (dial.), adj., cruel. Attestation écrite : (marate), non datée, non localisée, Magène [61]. Attestation orale : (marâtre), 1970 Bretteville.
- mél [5], (dial. ?), n. m., merle, Attestation orale : 1970 Bretteville.
- menterie, (fr. reg.) n. f., mensonge [16] ; mentes (même sens) (Birette, p. 113[6]) Attestation orale : 1970 (Tourlaville) (menterie).
- mielle, (dial., fr. reg.), grèves plates, sèches et mobiles.
- minchi, (dial.) adj., usé, abîmé [16] ou mettre en petits morceaux [6]. Attestation orale :1970 Bretteville. Attestation orale : seulement dans l'expression minchi brésilli, complétement cassé. 1970 (Tourlaville). Verbe minchir/minchiyi ?
- minoto, (dial ?), v. tr., beaucoup travailler avec ses mains pour ramasser les patates, Attestation orale : 1970 Bretteville. Mot apparenté par le sens patroulie (s'), v. int., travailler avec ses mains, se donner beaucoup de peine [5].
- un miot ou mio [5] (dial., fr. rg.) loc. adverbiale, un peu. Attestation écrite : 1954 Val de Saire Maurice-Charles Renard, L’Inconnu des îles, Librairie des Champs-Élysées, 1954, chapitre II [62]. Attestation orale : 1970 Tourlaville [3]
- mitan (fr. reg.), n. m. 1) milieu, comme en français, dans ce sens n'est donc pas régional. 2) moité [5]. Pas encore d'attestation orale.
- muchi, muchier ou muchie [5], (dial ?), v. tr., cacher. Attestation écrite : Magène [63][6]. Musser figure toujours dans les dictionnaires, mais n'est plus employé.
- monnetien, (dial.), n. m., grande cagette. Attestation orale : 1965 Bretteville
- moque, (fr. rég.) n.f., bol ou tasse en terre cuite pour boire le cidre [16]. MOC [5] Attestation orale : 1970 (Val de Saire).
- moulino, (fr. reg.), v. tr., remuer toujours. Rohmdal [5], mélanger ; Birette, (tourner dans la tête comme dans un moulin) (p. 97[6]) — Attestation orale : 1970 Bretteville. Certes, l'infinitif en "O" fleure bon le Val de Saire, mais on peut se demander s'il ne s'agit pas tout simplement du français mouliner, à vérifier.
- mucre, (fr. rég.), adj., moite, humide, moisi et autres sens.
N
- nache, (fr. rég.) n. f., tête. Attestation orale : 1970 (Tourlaville). Expression avoir de la nache, être intelligent. Attestation écrite : Magène [64]. Très étrange, le mot est connu du CNTRL mais signifie fesse. On se demande bien où les normands avaient la tête…
- nachu, (fr. rég.) adj. Attestation orale : intelligent ou têtu suivant le contexte 1970 (Tourlaville). Même remarque que pour nache, fessu. Attestation orale : 1970 (Bretteville]]) seulement têtu à Bretteville. Mais aussi : qui a un gros nez [6].
- naser : fouiner, mettre son nez partout. pas encore de source.
- nei, adj., noir [6].
- niouf, (dial. ?) n. m., tarare (machine agricole de tri permettant de séparer le grain des autres résidus lors du vannage), van. Attestation orale : 1970, Bretteville.
- no, (dial.), pron. perso., nous, on [5]. Attestation orale et écrite : 1895
- « Mais quaund o s'fach', la vilaine,
Et qu'no z-entend de tcheu nous
La gross' vouaix de la siraine,
No z'en a quasiment poû. » [65].
- « Mais quaund o s'fach', la vilaine,
- [sommaire]
O
- œil-de-brebis, voir flie
- ordures, (fr. reg.), n. f., toujours au pluriel (?), mauvaises herbes. Pas encore de source.
P
- paé ?, (dial ?), v. tr., balayer [5]. Attestation orale : non datée, Tocqueville, locution, n'est-ce pas ?
- palette, (fr. reg.) n. f., incisive [16]. Attestation orale : 1970 (Tourlaville, Bretteville, Rouen).
- paoû, (fr. reg.) n. f., peur [26] — POU [5] 1881 Val de Saire — Attestation orale : expression dis-y té qu'a pas pou (dis-lui, toi qui n'as pas peur), 1970 (Tourlaville).
- pani, (fr. reg.), n. m, panier [23], Attestation orale : 1970 Bretteville
- petiot, (fr. reg.) n. f., petit enfant [16]. Attestation orale : 1970 (Tourlaville).
- pé [5], (dial.) 1) n. f., peau. 2) n. m. pois ou haricot. 3) n. m. poids. pês, (dial.), n. m., pois Attestation orale : Bretteville [6]
- piant, n.m., plant (piant d'chou) Attestation orale : Bretteville.
- pie [5], (dial. fr., reg.), n.m., pied (à pi, à pied). Attestation orale : non datée (Bretteville).
- pliche : (dial.) n.f., mauvaise herbe : dolo la plich doler la pliche = enlever une mince couche de terre avec les mauvaises herbes qu'elle contient[66]. Attestation orale : 1970, Bretteville, grosse touffe d'herbe.
- paquetot, (fr. reg. et dial.), n. m, paquet de choux Attestation orale : Bretteville
- patrasser (fr. reg.), v.tr., tomber bruyamment. Attestation écrite : 1856 Normandie [27]. Attestation orale 1970 Tourlaville, Bretteville [3].
- patrouiller, patrouillie , patroulie, (dial., fr. reg.), 1) v. tr. travailler avec ses mains, se donner beaucoup de peine [5] — 2) v. int., (se) patrouillie, (se) souiller. « se patrouillie de brouet » : se souiller de boue, (Birette, p. 90[6]).Attestation orale : 2020 Cherbourg.
- pêisson, (fr. reg), n.m., poisson [6]. Attestation orale : 1970 (Tourlaville) appel du pêcheur et marchand de poisson ambulant (appelé Caruso ou Tapana) qui vendait dans sa camionnette : « Faut-y du peisson d'la rade, des coques des calicocos » etc. suivant ce qu'il avait péché, phrases criées depuis la fenêtre de son « estafette ». Il y en aurait beaucoup à raconter sur Caruso…
- père, (fr. reg), n.f., poire [5][6].
- périe, (fr. reg.), n. m., poirier [6] Attestation orale : Bretteville. au coupè de sen périe : au comble de ses vœux.
- perque, , n. f., (Architecture) poutre de gloire.
- piausso, (dial. fr.reg.), v. intr., s'arracher les poils, se battre (Birette, p. 88[6]). Attestation orale : 1970 Bretteville v. tr., éplucher, enlever la peau.
- picot, (fr. rég.) , n. m., dindon.
- piffonner, (dial. fr.reg.), v. tr., Attestation orale : 1970. Bretteville un peu comme pilonner, écraser qqch. (des pommes par ex.) avec un bâton. Attestation écrite : Le Héricher [45] signale à l'entrée pif : Granville Chausey remuer les cendres de soude après combustion du varech, et aussi piffoneur bruleur de soude et de plantes marines. Il est possible qu'en voyageant de Granville à Bretteville (distance colossale) le mot ait changé de sens.
- potille, pootille, (dial ?), n.f., gros poteau en pierre (souvent en granit), qui supporte une barrière gardant l'entrée d'un champ ou d'une maison à la campagne [6]. Attestation orale : 1970 Bretteville.
- poué (à Bretteville) ou pouré (Val de Saire), (dial ?), n. m., poireau. Pas encore d'attestation écrite.
- pouéréto, (dial. fr.reg.), n. m., de la saleté (Birette, p. 86[6]). Attestation orale : 1970 Bretteville, v. tr., poireauter.
- poume [5][67], (dial.), n. f., pomme. Pas encore d'attestation orale.
- poumi (dial ?), n. m., pommier, Attestation orale : 1970, Bretteville. Attestation écrite : poumie [5].
- pouque, (fr. reg.), n. f., sac et autres sens.
- prêchi ou prêchie, (fr. reg.) v. tr., parler.
- preune, (fr. reg.), n.f., prune [5] Attestation orale : 2015 - 2020 Bretteville.
- prinseu, (dial. ?), n.m., pressoir [5]. Attestation orale : 2015, Bretteville.
- proment, (dial.), adv. : probablement. Pas encore de source.
- purer : couler, dégoutter [5][68][6]. Dépurer a le même sens mais est français selon le CNRTL.
Q
- quenaille, (fr. reg.) n. m.?, 1) (souvent au pluriel) : enfant. Bas latin canalia = petits chiens (Birette, p. 77[6]) — Quenâle[69] . 2) dent, dérivé de quenotte [70], mot normand selon Larousse. Attestation orale : 1970 Bretteville (dent).
- qu'min, (fr. reg.), n.m. chemin.
- qu'minsol, voir caminsole.
- quène (fr. reg. dial.) n. m., chêne [5][6] 1881 Val de Saire. Attestation orale : devant la statue de Duquesne : c'est Duquesne ? non, c'est du bronze 1970 (Rouen).
- quéru, vigoureux [6], voir tchéru.
- quérue, charrue.
- quéton, (fr. rég. et dial.), n. m., âne.
- quevà [26], n. m., cheval. Attestation orale : transcription francisée : kva 1970 (Tourlaville). Serait caractéristique de la ligne Joret : kva au nord, ch'va au sud. Pas encore de source sur ce dernier point.
R
- rabécôôs (fr. rg. dial.) n. m.?, objections, difficultés minutieuses de quelqu'un qui ne veut pas tomber d'accord (Birette, p. 106[6]). Attestation orale : 1970 Bretteville, rabais, remise.
- rache, (fr. rg. dial.), n. f., hache. Attestation orale : expression : tête de rache, têtu, qui a la tête dure comme le fer d'une hache 1970 (Tourlaville). Pas encore d'attestation écrite.
- rafsillie v. tr., fureter avec un léger bruit d'objets (Birette, p. 88 [6]).
- ragaiti, (fr. rg. dial.), v. tr., Attestation écrite : remettre en gaîté (Birette, p. 121[6]) Attestation orale : 1970 Bretteville, un peu de meilleure humeur, un peu plus gai.
- ran, (dial. fr. reg.), n. m., buccin (coquillage) — bélier. Et autres sens.
- rarasse, (dial.), n. f., grande caisse pour les plants de chou. Attestation orale : 1970 Bretteville.
- raterri, (fr. rg. dial.), v. tr., Attestation écrite : revenir à la maison (par analogie avec la barque qui se rapproche de la terre) (Birette, p. xxx[6]) — Sû la mé, Et pourront-i-ratterri ?.
- rareng, (fr. reg.), n. m., hareng. « Toute la poutchi sent le rareng ! », pour parler des hommes politiques corrompus par exemple.
- raté, (fr. reg.), n.m. rateau. Pas encore de source.
- ravé, (dial.), v. t. : ratissoir. Pas encore de source.
- ravaudo, tourmenter l'esprit. Ancien français ravau, perche (Birette, p. xxx[6]). Attestation orale : 1970 Bretteville, 1) faucher, nettoyer un terrain. 2) rêver.
- ravelo, passer un coup de râteau. Attestation orale : 1970 Bretteville. Pas encore de source écrite.
- rébecto,biner des pois, (Birette, p. 126[6]). Attestation orale : 1970 Bretteville, émietter la terre.
- rebouquie, (fr. rg. dial.), v. tr., Attestation écrite : r'bouquie ne vouloir plus, être rassasié de quelque chose (Romdhal p.57[5]) — rebouquie, rassasié (Birette, p. 116[6]). Attestation orale : 1975 Bretteville, en conséquence, ne pas finir son assiette.
- récopi, (fr. rg. dial.), adj. Attestation écrite : tout ressemblant. Ancien français escopir, cracher (latin exspuere). Norois skopa ? (Birette, p. 108[6]). Pas encore d'attestation orale.
- recroc ou r'cro, (dial.) n. m.?, de l'ancien français racroc ou recroc, renouvellement d'une solennité joyeuse, surtout d'un repas de noce, Gilles de Gouberville cité par Birette, (p. 150[6]).
- recta, pile à l'heure. Attestation orale : 1970 Bretteville. Bien que cité par Birette p.86 [6], ne semble pas particulièrement régional.
- rectouno, synonyme de rogatouno ? À vérifier. Pas encore de source écrite
- rëd, très, extrêmement [5]. Attestation orale : « rëd bi com chad'na » (très bien comme ça), non daté, non localisé — « cha red bi coum ch'est d'na » 1970 (non localisé).
- redot, (fr. rég. dial) n. m., cadet d'une famille [16]. Attestation orale : « r'do » 1970 (Tourlaville, Calvados). « p'tit r'do » : petit dernier, en insistant sur l'écart d'âge entre les enfants Attestation orale : 1970 Bretteville, Tourlaville.
- réchi, (dial ?), n. m. (?), galétière. Attestation orale : 1975 Bretteville. Pas encore d'attestation écrite.
- récopi, hérité. Attestation orale : 1970 Bretteville. Cité par Birette [6].
- rempoono, rengorger. Attestation orale : 1970 Bretteville. Pas encore d'attestation écrite.
- rënar [5], (dial.), n. m., vomissement. Attestation écrite : renard ou queue de renard [72] même sens, mais en argot parisien. Attestation orale : renard 2010 (Lyon) ! Ne semble donc pas régional malgré l'entrée dans un glossaire consacré au Val de Saire.
- rérichon, (fr. reg.), n. m., hérisson. hérichoun [73]
- rie, rien [5] « Rie du tchi » (rien du tout)
- riri ou riries [74], (dial.), n.m. ou n.f., rires qui n'en finissent pas. Attestation orale : 1970 Tourlaville, entendu d'une dame qui témoignait de son enfance, années 1920-1930 dans l'expression : faire monter le riri, provoquer des rires en simulant soi-même un fou-rire.
- ritouno, Attestation écrite : fréquentatif de « rire » (Birette, p. 79[6]). Attestation orale : 1970 Bretteville, ricaner.
- rogatouner ou rogatonner, (dial.), v. tr., râler [75], gronder [6] Attestation orale : 1970 Bretteville
- roguu, (fr. reg. dial.), adj., fort, puissant, solide [16] — Attestation orale : rodju, fort, dans tous les sens du terme 1970 (Tourlaville).
- ronches, (fr. reg.), n.f., ronces. Attestation écrite : lieu-dit Hamel ès Ronches à Gonneville. Attestation orale : non datée, non localisée.
- rorvet (dial.) n. m. : orvet, pas encore de source.
- rouèflle, (dial. ?), n.f. (?) Attestation écrite : carapace que les crustacés abandonnent quand ils muent (Birette, p. 34[6]). Attestation orale : 1970 Bretteville, mue de vipère ?.
- rove, houe. Attestation orale : non datée, Bretteville (et sans doute ailleurs)
- rot, (dial.), n. m., bruit du ressac [76]. Attestation écrite : nom d'un café au Becquet : « Le rot d'la mé ».
- rouno : faire expressément (expressivement ?) savoir son mécontentement. Attestation orale : 1970 Bretteville. Pas encore d'attestation écrite
- roumiouno, (dial. ?), v. tr., marmonner (Birette, p. 88[6]). Voir rouno.
S
- seu, (fr. reg.), n.f., soif (ex : j'ai seu), Attestation orale : 1970, Tourlaville. Attestation écrite : 1) adj. seul. 2) n. f., sœur, boune seu : bonne sœur. — soif[5].
- seu, (dial ?), n. m. (?), sureau, pas encore de source.
- siâo, (fr. reg., dial.) n. m., seau[16]. Attestation orale : sio, 1970 (Tourlaville).
- siotées, (fr. reg., dial.) n. m., grandes quantités, en particulier pour la pluie, à siotâs [6]. Attestation orale : 1970 (Tourlaville), 2020 (Cherbourg).
- sinot, (dial.), n.m. : grand vase le plus souvent en terre cuite.
- sôtico ou saotico, (dial.), n. m, crevette grise, et autres sens.
T
- tantôt, (fr. rég.), adv., bientôt; dans l'après-midi.
- tchéru, cœuru ou queuru, (dial. fr. reg.), adj., fort, costaud, baraqué, résistant, et autres sens.
- t'cheu ou tcheu, (fr. reg.), préposition, chez. Attestation écrite : Tcheu Wiki. Attestation orale : vin don tcheu mé (viens donc chez moi). 1970 (Tourlaville).
- tchu, (fr. reg.), n. m., selon le contexte : cul, cuir ou cuve [77][6]. Le tchu de l'an, la fin de l'année.
- tchuré, n.m., curé [6].
- tchuzène, (dial. fr. reg.) , n. f., cuisine.
- teuré, (fr. reg.), n. m., taureau [5][6] Attestation orale : Bretteville, 20e siècle). tauret ou teuré[26].
- teurgoule, (fr.reg.) n.f. spécialité culinaire.
- ticle, (fr. rég. ? et dial.), n. m., bouilloire fermée.
- tière, (dial. ?), n. f., chaise. Attestation orale : 1970, Bretteville. Attestation écrite : Quere[5]. tierre ou tiere[6] : espace de terrain mesuré par un tierre. On donne ce nom à une chaîne munie d'un paisson (pieu) pour fixer les bestiaux dans les champs. quer corde ou chaîne munie d'un pieu et qui sert à attacher les bestiaux dans les champs[5].
- tiller, (dial. ?), v. tr., tresser, l'osier, le chanvre [6], pour en faire des paniers, par exemple. Attestation orale : 1965 Bretteville.
- titi, (dial.), n. m. coq multicolore — tie-tie, n. f. petite poule naine d'espèce Bantam appelée aussi réminette ou babet[78].
- toile, (fr. rég. et dial.), n. f., serpillière.
- toiler, (fr. rég. et dial.), v. intr., passer la serpillière.
- touorpino, tituber (Birette, p. 89[6]) — tourpino, aller de travers. Voir travéquie.
- touzo, touzer (dial.) v. t., tondre [5] 1881 (Val de Saire) — Voir patronymes Bitouzé, Lebitouzé, Letouzé — Attestation orale : uniquement au participe passé : coiffé 1970 (Tourlaville). ben, te v'la bi touzé (moqueur). Touzard : coiffeur. Attestation orale : Cherbourg 1970 « J'vais chez touzard ». touser[26].
- trachi (fr. rég. dial.) v. t., aller chercher [16]. TRACHIE, chercher [5] Attestation orale : d'tchi qu'tu traches ? (qu'est-ce que tu cherches ?) 1970 (Tourlaville, Bretteville). Locution : trachi sa vie, mendier [16].
- travéquie (fr. rég. dial.) v. t., aller de place en place (Birette, p. 88[6]). Attestation orale : 1970 Bretteville aller de travers ?. Synonyme ou quasi-synonyme de tourpino.
- trélu (fr. rég. dial.) n. m., tremblement nerveux [16], de crainte [6]. Attestation orale : dans l'expression avoir le trélu, avoir le cafard. Ça m'fout l'trélu. 1970 (Tourlaville, Cherbourg).
- trémaine, (fr. reg.), n.f., trèfle des prés [26][6][79], Attestation orale : Bretteville, 20e siècle. « [...} tu me diras si la tremaine des Marettes et des Cavas fait quelques progrès ... » [80] ; « [...] s'il pouvait venir à faire un temps favorable pour que la tremaine repousserait [sic] » [81]
- trépi : trépied
- tressino : tressaillir (Birette, p. 124[6]). Attestation orale : 1970 Bretteville trembler.
- treulo : péter (gaz). Attestation orale : 1970 Bretteville. Pas encore de source écrite.
- treûle (fr. rég. dial.) n. m ou n. f., péteux, péteuse (onomatopée) (Birette, p. 90[6]). Pas encore d'attestation orale. Vûule treule : vieille femme.
- trisser, trissaer, courir vite. Attestation orale : 1970 Tourlaville, faut s'trisser : il faut s'en aller en courant, il faut fuir.[3][82]
- truble : (moyen français ou dialectal) bêche ou filet de pêche en forme de poche, attaché à une perche [83]. Bêche dont la partie supérieure est en bois (Val de Saire) [5][6][84]
V
- vatro, (dial., fr. reg.) Attestation écrite : adj., crotté copieusement. Origine germanique (Birette, p. 130[6]). Attestation orale : 1970 Bretteville, v. tr. salir, tremper, mouiller.
- vaque, (fr.reg.) n.f., vache. Attestation écrite : vac [5]. Attestation orale : transcription francisée vak 1970, (Tourlaville).
- vaucruer, (fr.reg.) v. tr., 1856, Normandie, faire cuire à demi des substances qui restent presque crues [44], de vau déformation de mau- et de cruer (« cuire ») [85]. Attestation orale : 1965 Cherbourg, sens inconnu.
- vêe, voir [6].
- ver, adv., vraiment, c'est vrai [5] « Ah ver ! j'pense ès mat'lots » [86]. vère[26], adv. oui.
- vërjé, vergée, n.f., mesure de quarante perches carrées [5]. Attestation orale : non datée, Bretteville, il faut cinq vergées pour faire un hectare [3]. Ce qui nous met la vergée à 2 000 m2 et la perche carrée à 50 m2 et donc la perche à environ 7,10 m : très exactement ce que nous apprend Wikipédia sur la perche d'arpent [87] ! On peut légitimement applaudir la qualité du témoignage oral.
- véture, n.f., voiture [5][88].
- viaje (fr. rég. dial.) n. m., voyage [5] 1881 (Val de Saire). Chanson Sû la mé Alfred Rossel :
- Quaund jé sis sus lé rivâge,
Byin traunquille, êt-ous coume mei ?
j'pense à ceux qui sount en viâge,
En viâge oû louen, su la mé,
En viâge, oû louen,
En viâge, oû louen, su la mé !
- Quaund jé sis sus lé rivâge,
- vignot, brelin. Attestation orale : 1970 Bretteville Tourlaville. Cité par Birette [6].
- vingue, (dial.), n. f., vigne[5]. 1881 (Val de Saire). Signe qu'il y avait encore de la vigne en Normandie à ce moment. Pas d'attestation orale pour le moment, ce qui parait assez logique.
- vipo (dial. ?), Attestation écrite : faire entendre un cri perçant. On dit vipo ou vimpo. (Birette, p. 113[6]). Attestation orale : 1970 Bretteville, chanter faux.
- viquet (fr. rég. dial.) n. m., partie d'une porte à deux battants superposés, dont on peut ouvrir le haut (le viquet), pour aérer en laissant le bas fermé pour que les poules ne rentrent pas dans la maison. VIQUÉ[5]. Revue : Le Petit viquet.
Autres définitions : 1) guichet, petite porte amovible [26]. 2) viquet du confessionnal, le prêtre fait coulisser une trappe qui lui permet de voir la personne venue se confesser ou l'isole d'une deuxième personne qui attend son tour [89]. 3) Le viquet du tonneau. Une trappe dans le tonneau permet de le nettoyer plus facilement, cette tâche était réservée à des enfants ou des personnes minces qui s'introduisaient dans le tonneau par cette trappe [89].
- vouaix, n.f., voix (« la grosse vouaix de la sirène ») [90]
- vouéchie, Attestation écrite : laver, de l'ancien français waschier , laver (Birette, p. 124[6]). Attestation orale : 1970 Bretteville se laver ou remuer.
- vré : varech. Pas encore de source.
Z
Expressions et proverbes
- à la boulevue, approximativement, au pif. Ne semble pas régional [91], même si cité par Fleury [7].
- avoir le tat : avoir des courbatures
- bi'n'aise, être bi'n'aise, se sentir bien. Attestation orale : 1970 Tourlaville.
- bi taté, durement éprouvé par une maladie.
- cha réd bi coume ch'est d'na ou rëd bi com chad'na : c'est bien comme ça. Attestation orale : 1970 Tourlaville.
- red bi couchi : c'est bien fait (pour ta gueule)
- c'est'y qu'tu prêches ou qu't'a l'menton qui t'grelotte ? (qui trelotte ?), (est-ce que tu parles ou est-ce que ton menton tremble ?). Tu n'as rien d'intéressant à dire ? Attestation orale : 1976 Tourlaville.
- émotchi la merde, chercher querelle, provoquer.
- en p'lant d'z'œufs
en pelant des œufs (faire quelque chose en épluchant des œufs) faire quelque chose en cachette ou dicrètement. Attestation orale : 1970 Tourlaville. - être fourre d'oué, être en sucre. Pas encore de source.
- fi de tâopin !, fi d'toto, prétendument fils de pute (douteux) [16], fils de chasseur de taupe (douteux). Attestation orale : 1970 (Tourlaville).
- goutu comme des mollets d'bochu
(ironique et surréaliste, littéralement : bon à manger comme les mollets d'un bossu, ou éventuellement les mollets d'un rouge-gorge) se dit de quelque chose qui est bon à manger. Attestation orale : 1970 (Tourlaville). - paé ? : À la fin des phrases : n'est-ce pas ? Attestation orale : non daté, Tocqueville
- pas d'débéti (n'avoir) : pas de bon sens, deux pieds dans le même sabot.
- patates à la craque, pommes de terre cuites à l'eau avec leur peau [92] Attestation orale : 1970 Tourlaville.
- péni-péno ou péni-pénant, en marchant tout doucement (Birette, p. 102 [6]). Attestation orale : 1970 Bretteville se dit d'une personne qui marche lentement, qui a du mal à marcher.. Cité par Birette [6]. Voir : tapana
- pio d'seu : assoiffé.
- Rougie du sei met la mare à sé
Rougie du matin met la mare au quemin.
(Ciel rouge le soir met la mare à sec
Ciel rouge le matin met la mare au chemin.) Attestation orale : 1970 (Cotentin). - sentir ou puer la boche, sentir mauvais. On aurait pu imaginer à tort que l'expression date de l'occupation, il n'en est rien. Boche est attesté en 1886 : odeur insupportable [7].
- y'a d'tché qu'oppose, ma fei d'Du,
(Il y a quelque chose qui coince / qui ne marche pas, ma foi en Dieu). Attestation orale : 1970 (Cotentin). - souple comme un rêle, Attestation orale : 1970 Bretteville, pas encore de source.
- uus d'gode (avei des), avoir des yeux de tacaud (poisson) : avoir l'air bête, avoir des yeux de merlan frit. Attestation orale : 1970 (Tourlaville).
- véparé ? : n'est-ce pas vrai ?
Peut-être aussi
- Les noms des repas ont été transitoirement du registre du français régional, ou peut-être seulement différent en zone urbaine et à la campagne :
- déjeuner, repas du matin. Logique : on y casse le jeûne (de la nuit).
- dîner, repas du milieu de journée. Logique : le repas diurne.
- souper, repas du soir. Logique encore puisqu'on y mange la soupe.
Attestation orale : 1960 (Tourlaville) quand un invité à diner est arrivé à midi.
- bat-la-crache Attestation orale : 1970 Tourlaville. À rapprocher de bat-la-boe cité par Magène ?[93]. incapable, fainéant.
- bouaille (fr. rég. ?) n. f., entrailles[94], pas signalé comme régional — Attestation orale : bwaille boyau 1970 (Tourlaville).
- ça se tire (???), toucher à sa fin. Souvent utilisé sous forme interrogative. [Ne semble pas particulièrement manchot, ni normand…]
- creux : aller au creux, aller au fossé.
- déguingandé adj. dégingandé (sans "u").
- faucheux, martinet (l'oiseau migrateur, proche de l'hirondelle) qui a effectivement les ailes en forme de lame de faux. Peut-être seulement une expression familiale, pas trouvé d'attestation écrite. Attestation orale : 1970 (Tourlaville).
- rédimer, économiser drastiquement. Pas trouvé d'attestation écrite. Attestation orale : 1970 se rédimer (Tourlaville).
- Tapana, (onomatopée, vulgaire) n.pr. 1970 Tourlaville[3] surnom, pas forcément méprisant, donné aux personnes qui boitent (au moins trois personnes connues pour l'attestation orale signalée). Censé reproduire le bruit de la démarche du boiteux, probablement à cause de la canne, qui impose une mesure de valse à trois temps : ta-pa-na. Utilisé dans une blague que plus personne n'oserait raconter aujourd'hui :
- « Au carnaval de Granville, Tapana s'était déguisé en sucette avec un bâton dans l't'chu. [Mais il boitait si fort qu'] il a assommé tout le monde [autour de lui] ». La blague était raconté très vite pour que les enfants ne comprennent pas : raté. Mot apparenté par le sens : billart, métonymie (Normandie), boiteux (ainsi dénommé à cause du bâton dont il s'aide pour marcher) [1].
- tataouin (fr. reg.) n. m., baby-foot. Attestation orale : 1960-1970, Cotentin. Attestation écrite dans Ouest France[95]. Ce n'est manifestemment pas du patois, mis il semble que ce soit bien très localisé. Recherches encore à mener.
- tchure ou tchillie (fr. reg.) n. f., cuiller. Attestation orale : 1970 (Tourlaville). Attestation écrite : cullie[5], prononcer cuillie.
- vra (fr. reg.) n. m., c'est un petit poisson, mais on ne sait plus lequel. Possiblement n'importe quel petit poisson récemment pêché. Pas trouvé d'attestation écrite. Attestation orale : tante Dédée mange au [petit] déjeuner un gros gras vra frit 1970 (Tourlaville). On appréciera l'allitération, peut-être moins le fait que tante Dédée disposait le vra sur une tartine beurrée et trempait le tout dans son café. On trouve aussi : à vra, loc. adv., en masse[5].
- zipette (fr. reg.) n. f., élingue, lance-pierre. Argot. Pas trouvé d'attestation écrite. Attestation orale : 1970 (Tourlaville). Ailleurs zipette est connu pour désigner la cocaïne !
Noum de c'meune de la Maunche, en patouê
- Barfleur : Barflleu[96]. Il faut comprendre Barfieu.
- Barneville : Bân'vil
- Carteret : Cartré
- Beaumont-Hague : Biâomount-Ĥague
- Blanchelande : Bllaunch'launde
- Bricquebec : Bricbé
- Carentan : Quérente
- Carteret : Cartré
- Cherbourg : Chidbourg 1861 (Cherbourg) [97] ; Chilbouor 1881 (Val de Saire) [5] — Tchidbouorg
- Coutances : Couotaunches
- Cosqueville : Coqu'vil[5]
- Créances : Créianches
- Hémevez : Rhomevâ
- Jobourg : Jobouo
- La Haye-du-Puits : La Rhaye du Pii
- Marchésieux : Marchuus
- Maupertus : Pertus
- Millières : Milliires
- Montbray : Mountbray
- Mont-Saint-Michel : Mount-Saint-Michi
- Portbail : Pourbas
- Périers : Prii
- Sainte-Mère-Église : Saint'-Mère
- Saint-Vigor-des-Mont : Saint-Vigor-des-Mount
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Liens internes
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Notes et références
- ↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 et 1,28 Henri Moisy, Dictionnaire de patois normand, Caen, 1887. (lire en ligne).
- ↑ Magène (lire en ligne).
- ↑ 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 3,17 3,18 3,19 3,20 3,21 et 3,22 Témoignage personnel d'un contributeur à Wikimanche
- ↑ 4,0 4,1 4,2 et 4,3 Magène (lire en ligne).
- ↑ 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 5,15 5,16 5,17 5,18 5,19 5,20 5,21 5,22 5,23 5,24 5,25 5,26 5,27 5,28 5,29 5,30 5,31 5,32 5,33 5,34 5,35 5,36 5,37 5,38 5,39 5,40 5,41 5,42 5,43 5,44 5,45 5,46 5,47 5,48 5,49 5,50 5,51 5,52 5,53 5,54 5,55 5,56 5,57 5,58 5,59 5,60 5,61 5,62 5,63 5,64 5,65 5,66 5,67 5,68 5,69 5,70 5,71 5,72 5,73 5,74 5,75 5,76 5,77 5,78 5,79 5,80 5,81 5,82 5,83 5,84 et 5,85 Axel Romdahl, Glossaire du patois du Val de Saire (Manche) suivi de remarques grammaticales, Linköping, 1881.
- ↑ 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 6,11 6,12 6,13 6,14 6,15 6,16 6,17 6,18 6,19 6,20 6,21 6,22 6,23 6,24 6,25 6,26 6,27 6,28 6,29 6,30 6,31 6,32 6,33 6,34 6,35 6,36 6,37 6,38 6,39 6,40 6,41 6,42 6,43 6,44 6,45 6,46 6,47 6,48 6,49 6,50 6,51 6,52 6,53 6,54 6,55 6,56 6,57 6,58 6,59 6,60 6,61 6,62 6,63 6,64 6,65 6,66 6,67 6,68 6,69 6,70 6,71 6,72 6,73 6,74 6,75 6,76 6,77 6,78 6,79 6,80 6,81 6,82 et 6,83 Charles Birette, Dialecte et légendes du Val de Saire, Paris, 1927.
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- ↑ Édouard Le Héricher, Normandie scandinave ou glossaire des éléments scandinaves du patois normand, Avranches, 1861.