Dictionnaire manchois/A
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Dictionnaire manchois/A |
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Cette page est une entrée du dictionnaire manchois contenant 684 mots. |
A
- a ou ad, (dial.), adj. démonstratif , ce. Exemples : à matin, ce matin, à souèr, ce soir [1].
Ab
- abaîndon, (dial?), n. m., abandon.
- abaîndouna, (dial.) v. tr., voir abaîndon. Mot apparenté.
- abaîndouno, (dial.) v. tr., voir abaîndon. Mot apparenté.
- abaissetaée, n.f., voir abès, mot apparenté.
- abajos, (dial?), n. f., bajoues d'un porc ou d'un sanglier.
- abanon, (dial?), n. m., libre usage et parcours des biens communaux et autre sens.
- abat, (dial?), n. m., pluie qui tombe dru.
- abatte, (dial?), v. tr., abattre, faire tomber et autres sens.
- abat-vent, n.m., 1) Petit toit placé au-dessus d'une porte ou d'une fenêtre comme protection contre le vent. 2) Toit en général [3][4]. Même si cité dans des glossaires de parlers locaux, le mot n'est pas régional.
- à bédas, en grosse quantité [1].
- abeillants, (dial.), n. m?.
- abel, habile. Génie (probablement dans le Saint-Lois) [5].
- abéliser, charmer, mettre aux anges [5].
- abès, (dial.), n. f., assiette en terre cuite.
- abesonner, mettre un poids sur quelque chose ou sur quelqu'un; presser un objet en mettant des poids dessus [6].
- abernaudir (s'), (fr. reg.), v. int. s'assombrir, (rare).
- abet, (dial.), n. f., amorce pour la pêche.
- abiâosie (s'), (dial.), v. int., s'améliorer, en parlant du temps.
- abiatilles, (dial.), n. f., membres de volaille, enlevés et cuits à part.
- abiénissant, (dial.) adj., remède ou breuvage abiénissant, produisant des nausées et un tel malaise qu'on pense en mourir. Se dit particulièrement de liquides très fades.
- abiennage, (fr. reg.), n. m., action d'abienner.
- abianer, abienner, (fr.), v. tr., améliorer ce qui est défectueux (terme d'agriculture). « abienner du grain » : le nettoyer de ses impuretés [7]. C'est un mot français. Autres sens : mener à bien, arranger, améliorer. 2) travailler à mettre du bois en morceaux pour le chauffage [1].
- abiliotai, (dial.), v. tr., pelotonner.
- abîma, (dial.), v. tr., abîmer
- abînme, n.f., abîme [8]. la grande abînme. Une seule source inhabituelle trouvée…
- abivaler, jeter quelques choses en bas [5].
- ablioques, (dial.), n. f. plur., bois de pressoir.
- ablioq'tages, voir ablioques.
- abllativo, (fr. reg.), n. m., tas confus.
- aboli, (dial.), v. tr., détruire complètement et autres sens.
- abônda, (dial.), v. int., avoir trop mangé et autres sens.
- abord, (dial. et fr. reg.), n. m., rencontre [9]. eun tchyin d'abord, un bâtard, issu d'une rencontre inopportune [9]. fleurs d'abord, fleurs sauvages, champêtres, pas dignes d'être cultivées [9]. les abords de, les alentours de, l'espace proche de [9].
- abordaer, (dial. et fr. reg.), v. tr., aborder.
- aboulō, (dial.), v. tr., renvoyer en roulant.
- aboundaé, adj., rassasié, en parlant des animaux [13].
- à-bouon, (dial?), adj.?, bon, agréablement, en parlant des odeurs [9] Un exemple d'usage serait indispensable, non ???.
- abouonhoumaer, mettre les gerbes (de céréales) en bouonhoumes (voir ce mot) [13].
- abouta, (dial.), v. tr., finir et autres sens.
- abre, (dial.), n. m., arbre.
- abrélingue, n.f., complication. ch'est tout eune abrélingue, c'est bien compliqué [13].
- abrenuntio, (latin), interjection, « j'y renonce ».
- abreuveux, (dial.), n. m., abreuvoir.
- abrier, (dial.), v. t., abriter.
- ãbrikolo, voir embricoler.
- abro, (dial.), n. m., 1) petit arbre enduit de glu pour prendre des oiseaux. 2) arbrisseau.
- absolu, (fr. rg.), adj., le jeudi absolu est le jeudi saint parce que, ce jour-là, l'Église donne l'absolution générale à tous les fidèles [3]. La locution jeudi absolu est employée partout en France [14].
- abûsa, (dial.), v. t., 1) amuser, retenir quelqu'un [3][11], lui faire perdre son temps [9]. 2) « Abuser » une fille : la séduire [9]. 3) v. pr., perdre son temps en chemin, muser [3]. 4) rôder de cabaret en cabaret et par extension, s'enivrer [15]. 5) tromper [9].
- abutitioun, voir abouta, mot apparenté [16][9].
- abyinaer, améliorer. abyinaer eun âbre, émonder les branches et le petit boués d'un arbre pour le mettre prêt à débiter [13].
Ac
- acahuchi (s'), (dial.), v. int., se retirer comme dans une huche (se dit surtout d'un ménage irrégulier) [19].
- acaissaer, (dial.), v. tr., capituler.
- acaliatrer (s'), (dial.), v. int., se mettre au lit.
- acalmîn, (dial.), n. f., accalmie.
- acalminaer (s') (dial.), voir acalmîn, mot apparenté.
- acauntaer, (dial.), v. tr ou intr. : 1) pencher en avant. 2) accompagner.
- acanchie, (dial.), v. intr., réussir [20], arriver à point, avoir bonne chance [21][10]. On dit aussi il a du hasard; il est bien tombé [22].
- acanté, (dial.), locution adverbiale., à côté. Peut aussi s'écrire « quand et » ou « quant et » [3] (est-ce la bonne source ?) Source à repréciser. mettre sur l'cant ou à cant, sur le petit côté, sur le haut sens [23] On dit en français contemporain, poser à champ.
- acater, (dial.), v. tr., acheter.
- acatounaer (s'), se blottir [13][9]. « Emmitouffler, protéger (à la façon d'un chat), mettre au chaud » [9].
- acâuchie (s'), (dial ?), v. int., se mettre avec ? Attestation orale : 20e siècle, Bretteville, « Y s'est acâuchi d'une bonne femme » [24]. Magène signale s'acachi : se rassembler. Dans l'Orne, acauchier signifie "appeler, causer à" [22].
- accabassa, (dial.), v. tr. ou int., 1) abaisser complètement, accabler sous le poids [3][9]. 2) écraser, procurer une grande tristesse [18], charger moralement [9], aplatir jusqu'au plus bas, écraser. Abominer, noircir quelqu'un [19].
- accabassáĕ, voir accabassa.
- accabotáĕr, voir acabotaer.
- accarer, mettre dans un coin [1].
- accastillage, n.m., outillage nécessaire à un travail [13].
- accastilli (s'), se munir de tout ce qui est nécessaire à un travail, s'équiper. Voir griyi [13][9].
- acclasser, voir acclassiei.
- acclassiei, (dial.), v. tr., abattre, écraser, réduire aux abois [3].
- accãontáĕ, (dial.) v. tr. pencher.
- acclicotáĕ, (dial.), v. tr, coucher et envelopper soigneusement de tous les côtés [3].
- accotáe, (dial.), v. tr, entourer pour abriter.
- accllasáĕ, (dial.), v. tr., voir acclassiei
- accoinner, mettre dans le coin [1].
- accondire, (dial.), v. tr., conduire, escorter quelqu'un, en voiture et en servant de cocher, d'un endroit à un autre [19].
- accord, (fr. reg.), n. m., convention, harmonie [3]. On ne comprend pas bien la différence avec le mot en français.
- accostaer, accoster [9].
- accouennyi, acculer un animal dans un coin. accouennyi eune vaque pou l'enhédaer, acculer une vache dans un coin pour lui mettre une entrave [13].
- accoufler, s'accroupir [5].
- accouteume (à l'), loc. adv., à l'accoutumée [9].
- accoutuma, accoutumo, habitué (Mouchel).
- accouorci, se dit de substances solides ayant subi une trop forte fermentation, qui les désagrège [19].
- accóuegníei, (dial.), v. t., pousser dans un coin, acculer [3][11]. v. pr., se retirer dans un coin [3].
- accougni, voir accóuegníei.
- accoupllaer, accouplli, mettre ensemble, assortir par paire. I sount byin mal accoupllis, ils sont mal assortis [9]. Voir alotaer et couplle.
- à-cllai, loc. adv., clairement. Y vei à-cllai, y voir clair [9].
- aco, adv., encore [9].
- acolaer (s'), s'embrasser (Val de Saire) [9].
- accraventer, (dial.), v. tr., briser, rompre, accabler, affaisser, ployer sous un fardeau, une charge et autres sens.
- accreître (s'), s'agrandir (Mouchel).
- accroquilli, s'accroupir, se tapir [13].
- accroupioter (s'), (dial.), v. int., s'accroupir.
- accruche (dial.), n.f., femme qui accroche tous ses vêtements [25]. Voir achocre. Pas clair. Source à repréciser.
- acertinaer, assurer, certifier [9].
- achafariat, (dial.), n. m., mauvais événement.
- achaler, (dial.), v. t., fatiguer, ennuyer
- achâner, (fr. rég. et dial), v. tr. et intr. tomber et plusieurs autres sens.
- achée, (dial.), n. f., quinte de toux.
- achocre, (fr. rég. et dial.), adj. et n. m., maladroit.
- achouquetaé, adj., synonyme d'achuqui [13].
- ach'theure, adv., à cette heure-ci, maintenant, dorénavant [3][11]. Attestation orale : , Tourlaville, 1970.
- achuqui, (dial.), adj., abruti.
- acllapi, battre et serrer la terre, en parlant d'une averse. cha yacllapit la terre [13].
- acllasaée, adj., tassée, en parlant de la terre [13]. Voir acclassiei.
- aclater, (dial.), v. t., marque l'effet que produit une forte averse sur une terre nouvellement remuée, ou sur les blés dont l'épi commence à se former [6].
- aconissement, (dial.), n. m., bourdonnement d'oreille.
- acoquiner (s'), (dial.), v. pr., ce terme s'applique à une poule malade, qui a les ailes pendantes.
- à-coup, loc. adv., « tôt, en avance, avant l'heure » [9].
- à-court, d'à-court, loc. adv., « à angle trop brutal, trop brusquement, manquer de place pour manoeuvrer » 2) « manquer de, ne pas avoir suffisamment » [9].
- acquefaès, (dial.) n.m., cheval placé deuxième dans un attelage de quatre chevaux en file [12][11]. (Val de Saire)
- acras, n.m., état de ce qui (s') est écrasé. D's acras d'iâo : de fortes pluies [9].
- acrasaer, « écraser sous le poids d'une peine ». 2) Il acrase dé plleure : il pleut très fort au point d'écraser tout [9].
- acroboté, (dial.), adj., ramassé sur soi-même, comme un crabe tiré de l'eau, replié sur ses pattes [19].
- acroquevilli (s'), se recroqueviller, se ramasser sur soi-même. 2) s'accroupir [9].
Ad
- adátō, (dial.), v. tr., 1) renverser un objet, un vase, de manière que l'ouverture soit en bas [25], 2) poser sur les dents, en avant [20]. 3) mettre sens dessus sous. v. pr., s'appuyer le visage contre quelque chose [25] ; s'adentae au-dessus d'un bol : tourner son visage vers l'intérieur de ce bol [3]. Se pencher en avant [3] ou tomber en avant [10][3][25].
- adéman, n.m./adv., contraire d'amain, position qui ne convient pas pour effectuer un geste [9].
- adent, n.m., « saillie, avancée d'un corps (roche, bois), partie qui avance, qui dépasse (en formant un creux). » [9].
- adeugi, (dial.), v. tr., amincir sur l'épaisseur, spécialement sur les bords; par extension : diminuer, affaiblir [3][26].
- adoucir, assouplir le grain [28]. Est-ce vraiment du parler local ?
- ádōssō; (dial.), v. t., donner une surface bombée [12]. Au participe passé, voûté, adossé [11]. (Val de Saire)
- adouchissement, n.m., adoucissement (Valognes, Mouchel).
- adouna (s'), (dial.), v. int., 1) tomber juste, bien s'arranger. 2) s'habituer à la fréquentation d'une maison [3].
- adrèche, n.f., adresse [9].
- adreit, , (dial.), adj. adroit.
- adya, à dia, (dial.), interjection, cri pour faire aller le cheval à gauche [12] (pas particulièrement régional).
Ae
Af
- à-fait, loc. adv., complètement, totalement, correctement, parfaitement. Ta porte n'est paé froumaée à-fait, ta porte n'est pas bien fermée (Hague) [9].
- afaîtraint, participe présent, écœurant, avec un goût âcre [11] (Valognes).
- afeîtrain, voir afaîtraint.
- affainée (vouaix), (dial.), v. t. employé au p.p., voix avinée, brutale (Val de Saire, Valcanville) [29].
- affaire, n.f., responsabilité, domaine, ce qui regarde. être à s'n affaire, être tout à fait comblé, se trouver dans une situation qui apporte pleine satisfaction [9].
- affaires, n.f. plur., vêtements, outils de travail, etc. [9].
- affáoutráe, v. t., causer à l'estomac une sensation fade et douceâtre [3][16]
- affâutro, voir affáoutráe.
- affériandé, (dial.), v. t., affriander, rendre friand [19].
- affetir, rendre quelque chose souple et facile à employer [5].
- affilaé, adj., le temps est affilaé : le temps est clair et la température fraîche [9].
- affistoler, arranger, remonter une machine [5].
- affola, (fr. reg.), v. t., tourmenter, tracasser à l'excès. v. pr., s'agiter, se tourmenter [11] (Valognes).
- affouêchíei, (dial.), v. t., peser sur une chose de manière à l'aplatir [3].
- affouer, (fr. reg.), v. tr., exciter et autres sens.
- affouorqui, voir : affourcher.
- affouéssiei, voir affouêchíei.
- affourcher, (fr. reg.), v. tr., enfourcher.
- afforquer, voir affourcher.
- affouerquiei, voir affourcher.
- affraillouneux, (dial.), adj., frileux [26].
- affrêtyie; (dial.), n. f., chaudière avinée préparée pour la soupe (???) [26]. Cf. afaiter.
- affreusetaé, n.f., horreur, laideur (Hague) [9].
- affroc, voir affroquíei, mot apparenté.
- affronter, (fr. reg.), v. tr., séduire et/ou tromper.
- affroquier, voir affroquíei, mot apparenté.
- affroquíei (s') (de quelqu'un), (dial.), v. int., s'en faire un compagnon (péjoratif); fréquenter certaines personnes, prendre leurs goûts, leurs habitudes, s'en revêtir en quelque sorte comme d'un froc [3][25][10].
- affrotchi (s'), voir affroquíei [19].
- affrount, n.m., à l'affrount du vent, en plein vent (Val de Saire). À l'affrount, en pleine face [9].
- affrountaer, tromper. Eune baête affrountaée : une génisse qui a été saillie trop jeune sans le chercher (Hague) [9].
- affurer, se passionner pour quelque chose, aimer à la fureur [5].
- affût, être préparé, être disposé, être d'affût [5].
- affutiais, affutiaux, (fr. reg.), n. m. (toujours pluriel ?), instruments divers [11]. Se retrouve dans l'arrondissement de Bayeux ou dans le Berry [22]. Attestation orale : non datée, Cherbourg — 1970, Tourlaville [24]. Affutiaux n'est manifestement pas régional [30]. Affutiâos : « oripeaux, appareil vestimentaire de mauvais goût » (Hague) [31].
- afilauntaée, n.f., une (longue) suite de, une succession ininterrompue de. Synonyme : enfilauntaée (Hague) [9].
- à-fort, loc. adv., fort, fortement, beaucoup. Cha sent à-fort (Hague) [9].
- afourquie, voir affourcher.
- affranchisseux, (dial.), n. m., affranchisseur (désuet), celui dont le métier est de châtrer les animaux de la ferme : bœufs, hongres, peut-être aussi chapons, etc. [12].
- afrê~cisōe, voir : affranchisseux
- afrokíe, voir affroquíei.
- afroquie, voir affroquíei.
Ag
- aga, (dial.) interj., vois !.
- agasser, (fr. reg.), v. tr., crier après quelqu'un avec aigreur.
- agença, agenci, agenço, arranger, installer (Val de Saire) [9]. Attesté par Mouchel en Val de Saire.
- agenouillyi (s'), (dial.), v. int., s'agenouiller [11] (Valognes).
- aget, (dial.), n. m., 1) ce qu'on obtient de surcroît, augmentation, accroissement [25]. 2) espace de temps pour se refaire [15].
- agglo, (fr. rég.), n. m., bloc de béton manufacturé.
- agios, (dial.), n.m. plur., flatteries. faire des agios : adresser des flatteries outrées [3][25][26][35].
- agnie, (dial.), adv., aujourd'hui.
- agohée, (dial.), n. f., 1849, (arr. de Valognes et Bayeux), accueil bruyant [22]. — AGOHÉE ; GOHÉE, 1856, Normandie, accueil joyeux et bruyant [37].
- agoniser, (fr. reg.), v. tr., employé pour agonir.
- agravanter, voir accraventer.
- agrẽgyoc, voir agrignoches.
- agrignoches, (dial.), n. f. toujours pluriel, petites agaceries pour plaire [3][16] et mimiques amusantes destinées à se concilier l'amitié de quelqu'un [18].
- à-gros, loc. adv., beaucoup, en quantité [9].
- agui, n.m., noeud de chaise (Hague) [9].
- aguianneu, voir anguylanneuf.
- aguilanleu, voir anguylanneuf.
- aguilanneu, voir anguylanneuf.
- aguignettes, voir anguylanneuf.
- aguilãnes, voir anguylanneuf.
- agẅilãnö, voir anguylanneuf.
Ah
- ahannaě, (dial.), v. int., éprouver une grande fatigue au travail, de la difficulté à atteindre un but ou à obtenir un résultat [25]. Au figuré, avoir de la peine à prendre une décision [25].
- ahauntaé(e), adj., sédentaire (marit.). des colins ahauntaés, qui ne migrent pas (Hague) [9].
- ahauntaer (s'), se dit d'un animal qui se sédentarise (Hague) [9].
- aherdre, erdre, (dial.), v. int., s'attacher, être adhérent, en parlant d'une chose [25] Source à repréciser.
- ahottaer, Hague, mettre des pierres autour d'un casier ou à la base d'un filet que l'on tend à pied à marée basse. 2) cha ahotte, il pleut beaucoup [9].
- ahoudri, (dial.), adj., transi de froid. Voir aussi créti.
- ahoulaer (s'), se dit d'un poisson ou d'un coquillage qui se met (ou qui est) dans une houle. 2) se dit d'une personne qui ne sort pas de chez elle, qui se confine dans sa demeure (Hague) [9].
- ahsteur, voir ach'theure.
- ahsteû, voir ach'theure.
- ahubi (s'), la poule s'ahubit, se dit d'une poule qui a l'aspect piteux, malade, qui reste sur place et laisse pendre ses ailes (Hague) [9].
Ai
- aidyi, aider (Hague) [9].
- aïaûx, (dial.), interjection, à l'eau (exciter de la voix les bovins pour les faire boire) [11][12].
- aigrette, n.f., polémoine (Hague) [9].
- aigucheresse, (dial.), n. f., pierre à aiguiser [25].
- aiguchier, voir aigucheresse.
- aiguuchi, voir aigucheresse.
- aiguille, (fr. rég.), n. f. : orphie.
- aiguillette, voir aiguille.
- aigullíĕie, voir aigulle.
- aile d'ange, (fr. reg.), n. f., pholade commune (Montmartin, Bréville) [39].
- aileron, (dial.), n. m., aile de volaille dont on se sert pour nettoyer les tables [sic] (arr. de Valognes) [22].
Aj
Ak
- akuvé, (dial.), v. int?, se dit d'une poule qui se met à couver, quand le nid a été préparé avec des œufs [12].
Al
- aleure, (dial.), n. f., allure particulière d'un cheval, amble ou tölt suivant les sources.
- alipan, (fr. reg.), n. m., gifle, soufflet, coup de poing.
- alleluia, (fr. reg.), n. m., oxalis qui pousse dans le temps de Pâques. Employé aussi dans le Centre de la France, 1849, Normandie [22]. — 1856, Normandie [37].
- alóuĕgníei, voir alóuĕgne.
- alumelle, (dial.), n. f., lame d'instrument tranchant [20][3]. Ne semble ni dialectal ni régional [40].
Am
- amain, (dial. et fr.reg.), n. m et adv., d'un usage commode, à portée de main.
- amarrer, (fr. reg.), v. tr., arranger, mettre en ordre.
- ambliainqui, (dial.), v. tr., ternir, voiler, émousser [20].
- amignoner, voir amignonnement.
- amignonnement, (dial.), n. m., caresse. S'emploie dans l'expression faire des amignonnements (à quelqu'un) [27].
- amin (dial.), n. m. et adj., ami.
- amóuĕ, (dial.), n. m, amour.
- amóuĕllíei, (dial.), v. t. voir amouliante.
- amoucheláĕ, voir amouchelo.
- amoucheler, voir amouchelo.
- amouchelo, (dial., et fr. reg.), v. tr., : 1) amonceler. 2) vivre en concubinage.
- amouliante, (dial.), n. f., vache prête à vêler, amouillante [20].
- amunition (pain d').
An
- angulaneu, voir anguylanneuf.
- anguylanneuf, (dial.), n. f. toujours pluriel, étrennes [3][25].
- anguylanneu, voir anguylanneuf.
- anguy-l'an, voir anguylanneuf.
- anguy-l'an, (dial?), n. m?, 1) présent, cadeau du 1er de l'an, étrennes. 2) cri de joie poussé par les enfants la veille du jour de l'an [21].
- annoulière, voir annolyire.
- annolyire, (dial.), n. f., état d'une vache qui n'a pas conçu dans l'année et qui continue à donner du lait [6], vache vide [20].
- annoulyire, voir annolyire.
- anóuĕllíere, voir annolyire.
Ao
- ãongo, ardãont, (dial.), n. m., « jeudi aongo » : avant dernier jeudi avant le carnaval. « jeudi ardãont» : dernier jeudi avant le carnaval [3].
- aontãon, (dial.), n. m., l'année précédente
- aontiveille, (dial.) n. m., avant veille [3].
- aoré, (dial.), adj., mûr. Ne se dit que du blé qui se dore en mûrissant.
- aouteux, (dial.), n. m., moissonneur.
Ap
- apocrement, (dial.), n. m., remède externe [20].
- appointer, (dial.), v. tr., rendre pointu.
- apprechíei, (dial.), v. tr., approcher [3].
- apr'chie, voir apprechíei.
Aq
- aquainchii (s'), aller se fixer [43].
- aquiliette, (dial.), n. f., rebouteuse [20].
Ar
- arbradyi, arbragui, arbraquer, (dial.), v. tr., boutonner à nouveau sa culotte, 1943, Val de Saire [11]. Attestation orale : 1970, Tourlaville, rbraguetter[24].
- ardãont, voir Ãongo - Ardãont.
- arrache-doque, ou arrache-doche, (dial. et fr. reg.), n. m., outil pour arracher le rumex « àràꞓ dòk, àràꞓ dòꞓ, » [45]. Voir doche.
- arrangi, (dial.), v. tr., arranger [46]. Une seule attestation qui semble vague…
- arselet, (dial.), n. m., vairon, espèce de petits poissons, très communs dans les eaux douces et bien oxygénées, fréquemment utilisé comme appât pour la pêche au vif. (arr. de Valognes) [22].
- arsouille, (fr. reg.), n. m?, qui a des habitudes de débauche et de saleté (arr. de Valognes) [22]. Il s'agit en fait d'un mot français.
- arsouiller (s'), (fr. reg.), v. int., s'adonner à la boisson [27]. Il s'agit en fait d'un mot français.
As
- assent, (dial.), n. m., bon sens.
- asseurément, (dia.), assurément [47][48].
- à s't-heure, voir ach'theure.
- asteu, voir ach'theure.
At
- atchuler, (dial. et fr.reg.), v. tr., acculer, décharger une benne par l'arrière. Attestation écrite : Magène[51] Attestation orale : 1970 Bretteville. — 1970 Tourlaville ; effondrer volontairement [24].
- atchulouaire, (dial.), n. f., chaîne d'équipage de limon [11].
- atouhe, (dial.), n. m?, atour [20]. Pas trouvé dans le dictionnaire cité Source à repréciser.
- attíeiplláĕ, fournir des petits objets nécessaires [3].
- attíeipllage, chose de peu d'importance [3].
- attreizĕláĕ, (dial.), v. t. mettre du blé en tas de treize gerbes [3].
- attrousseler, (dial.), v. tr., donner un trousseau [25][38][53], attrousseláĕ[3].
Au
- auget, (dial.), n. m., coffre à laver : sorte de caisse dans laquelle s'agenouillaient les lavandières [27].
- aumailles, (fr.) n. f., bien que aumailles soit référencé par Moisy, il semble que le mot n'ait rien de régional[54].
- aumé, n.m., taureau castré, jeune bœuf qui va à la charrue ou au harnais. En général, bête à cornes (voir aumailles) [6]. Pluriel : aumias.
- auqui-ie (être), (dial.), adj., voir Áouquíei.
- auripiaux, (dial.), n. m., gonflement des glandes dans le voisinage des oreilles, oreillons (Avranchin) [55] (???).
- aute (dial. et fr. reg.), adj. , autre, 1856, Normandie [37]. — aôte, 1881, Val de Saire [10]. — aôte 1906, Valognes [46].
- autefeis, (dial.), adv, autrefois.
- autouhe, (dial.), adv., autour [20]. Pas trouvé dans le dictionnaire cité en source Source à repréciser.
Av
- avanger, suffire à faire quelque chose, à entretenir le travail d'une machine, d'un groupe d'ouvriers. « Nous n'avangerons que trop à manger nos munitions », fait dire Rabelais à Grandgousier [23].
- avei, (dial.), aux., avoir. Attestation orale : 2020 Bretteville (?)[24] Attestation écrite : Magène[51]. aveir, avoir, posséder [42].
- aveisinage, (dial.), n. m., voisinage [56].
- avers, (dial.), n. m., plur., animaux domestiques (boeufs, vaches, chevaux, cochons, mais plus particulièrement ce dernier animal) [21][25][20]. Singulier avé.
- aveur, aveure, av'heur, av'heure, (dial.), adv?, de bonne heure, avant l'heure (Manche) [21][22][25]. L'aveur ne doit rien au tardi.
- avironner, donner l'impulsion, mettre en mouvement une machine. Au figuré, exciter, stimuler [6]. Pronominal : s'élancer, prendre son élan.
- avoller, (dial.), v. tr. : mettre une cloche en branle.
- avorible, avoriblieu (lire avoriblle), (dial.), adj? 1) qui vient ou qui arrive de bonne heure [58], 2) précoce [59][37][20]. L'avorible n'emprunte rin oue tardi.
- avrillotáĕ, voir avriyòt.
- avriyòt (il), (dial.), v. intr., le temps est doux et il tombe de temps en temps des ondées de petite pluie [60].
Ay
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Bibliographie
Ordre chronologique
Ouvrages
- [1849 Duméril] Édélestand et Alfred Duméril, Dictionnaire du patois normand, Caen, (lire en ligne).
- [1856 Beaurepaire] Étienne de Robillard de Beaurepaire, Étude sur la poésie populaire en Normandie et spécialement dans l'Avranchin, Paris, Dumoulin, .
- [1856 Du Bois] Louis du Bois, Glossaire du patois normand : augmenté des deux tiers, et publié par M. Julien Travers, Caen, A. Hardel, , 440 p. (lire en ligne) (transcription).
- [1861 Le Héricher] Édouard Le Héricher, Normandie scandinave : glossaire des éléments scandinaves du patois normand, Avranches, Henry Tribouillard, libraire, , 124 p. (lire en ligne).
- [1862 Le Héricher] Édouard Le Héricher, Histoire et glossaire du normand de l'anglais et de la langue francaise : d'après la méthode historique, naturelle et étymologique, t. Premier, Avranches, Aubry, , 489 p. (lire en ligne).
- [1870 Métivier] Georges Métivier, Dictionnaire franco-normand ou recueil des mots particuliers au dialecte de Guernesey, Londres / Édimbourg, Williams and Norgate, (lire en ligne).
- [1897 Le Boullenger] François Le Boullenger, Glossaire du patois normand dérivé des langues scandinaves (Avranchin et Mont-Saint-Michel) : Notes diverses (de l'orthographe et de la prononciation), remarques sur le patois de la Hague, (lire en ligne).
- [1872 Tollemer] Alexandre Tollemer, Journal manuscrit d'un sire de Gouberville et du Mesnil-au-Val, gentilhomme campagnard, au Cotentin, de 1553 à 1562, vol. 1 (étude publiée dans le Journal de Valognes du 17 février 1870 au 20 mars 1872 / par A. T.), Valognes, impr. de G. Martin, , 841 p. (lire en ligne).
- [1879 Le Héricher] Édouard Le Héricher, Histoire de deux préfixes à travers le vieux français et les patois, Avranches, Letreguilly fils, , 64 p..
- [1881 Romdahl] Axel Romdahl, Glossaire du patois du Val de Saire (Manche) : suivi de remarques grammaticales, Linköping, (lire en ligne).
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- [1974 Marie] Éric Marie, Le langage maritime à Saint-Germain-des-Vaux et Auderville (Pointe de la Hague) (étude linguistique et ethnographique), Saint-Lô, coll. « Parlers et traditions populaires de Normandie », .
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- [1980 Lelièvre] Viviane Lelièvre, Recherches sur le parler local de Gratot (Manche) (mémoire présenté en vue de l'obtention de la maîtrise de lettres modernes sous la direction de René Lepelley), .
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- [2016 Magène-UPNC] Magène et Université populaire normande du Coutançais, Trésor de la langue normande, Dictionnaire français/normand, t. 2 tomes, Éditions Eurocibles, .
- [2022 Coupey] Alain Coupey, 1914-1918. La guerre de ma grand-mère, t. 2, Ornans, .
Articles ou chapitres
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- [1843 Lamarche] Jérôme-Frédéric Perrette-Lamarche, « Extrait d'un dictionnaire du vieux langage, ou patois des habitants des campagnes des arrondissements de Cherbourg, Valognes et Saint-Lô », Mémoires de la société royale académique de Cherbourg, , pp. 125-157 (lire en ligne).
- [1851 Lamarche] Jérôme-Frédéric Perrette-Lamarche, « Extrait d'un dictionnaire du vieux langage, ou patois des habitants des campagnes des arrondissements de Cherbourg, Valognes et Saint-Lô », Notices, mémoires et documents publiés par la Société d'agriculture, d'archéologie et d'histoire naturelle du département de la Manche, , pp. 87-110 (lire en ligne).
- [1882 Le Joly-Sénoville] Charles Le Joly-Sénoville, « Le patois parlé dans la presqu'île du Cotentin », Mémoires de la Société archéologique, artistique, littéraire et scientifique de l'arrondissement de Valognes, t. II (1880-1881), , pp. 139-183 (lire en ligne).
- [1882 Derbois] Prosper Derbois, « Choisnerie normande. Étude sur les mots : choîne, simenet, garreau, conuets, fallue, etc. », Notices, Mém., Doc. ... Soc. d'Archéologie de la Manche, , pp. 50-61.
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- [1886 Patois femme] Patois femme, « Patois d'une femme de Saint-Brice-sous-Avranches », Revue de l'Avranchin, , p. 540 (lire en ligne).
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- [1890 Le Héricher] Édouard Le Héricher, « Sobriquets avranchins des corps de métier », Revue de l'Avranchin : bulletin, (lire en ligne).
- [1894 Berthelot] F. Berthelot, « Notes sur quelques patois d'Ille-et-Vilaine et du Sud de la Manche », Annales de Bretagne, 1894-1895, pp. 82-105.
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- [1912 Toullec] Lucien Toullec, « Quelques locutions, expressions, dictons et proverbes normands du nord de la Manche », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. XIX, , pp. 187-200 (lire en ligne).
- [1942 Toullec] Lucien Toullec, « Quelques locutions, expressions, dictons et proverbes normands du nord de la Manche », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. XXIII, , pp. 147-157 (lire en ligne).
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Presse
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- [LPM6] La Presse de la Manche, 17 septembre 2023.
- [LPM5] La Presse de la Manche, 24 septembre 2023.
- [LPM4] La Presse de la Manche, 1er octobre 2023.
- [LPM3] La Presse de la Manche, 8 octobre 2023.
- [LPM2] La Presse de la Manche, 15 octobre 2023.
- [LPM1] La Presse de la Manche, 22 octobre 2023.
- [LPM] La Presse de la Manche, 29 octobre 2023.
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- [LPM-1] La Presse de la Manche, 12 novembre 2023.
- [LPM-2] La Presse de la Manche, 19 novembre 2023.
- [LPM-3] La Presse de la Manche, 26 novembre 2023.
- [LPM-4] La Presse de la Manche, 3 décembre 2023.
- [LPM-5] La Presse de la Manche, 10 décembre 2023.
- [LPM-6] La Presse de la Manche, 17 décembre 2023.
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 [1997-12 Porée-Cléraux] M. Porée et B. Cléraux, « Glossaire du parler normand de la région de La Haye-Pesnel », Le Viquet, no 118, noël 1997, pp. 54-71.
- ↑ Lemesle 1923
- ↑ 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 3,17 3,18 3,19 3,20 3,21 3,22 3,23 3,24 3,25 3,26 3,27 3,28 3,29 3,30 3,31 3,32 3,33 3,34 3,35 3,36 3,37 3,38 3,39 3,40 3,41 3,42 3,43 3,44 3,45 3,46 3,47 3,48 3,49 3,50 3,51 3,52 3,53 3,54 3,55 3,56 3,57 3,58 3,59 3,60 3,61 3,62 3,63 3,64 3,65 3,66 3,67 3,68 3,69 3,70 3,71 3,72 3,73 3,74 3,75 3,76 3,77 3,78 3,79 3,80 3,81 3,82 3,83 3,84 3,85 3,86 3,87 3,88 3,89 3,90 3,91 3,92 3,93 3,94 3,95 3,96 3,97 3,98 et 3,99 Fleury 1886
- ↑ Marie 2012
- ↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 5,6 et 5,7 Glossaire envoyé par M. Houël à M. Lamarche.
- ↑ 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 et 6,5 Jérôme-Frédéric Perrette-Lamarche, « Extrait d'un dictionnaire du vieux langage, ou patois des habitants des campagnes des arrondissements de Cherbourg, Valognes et Saint-Lô », dans Notices, mémoires et documents publiés par la Société d'agriculture, d'archéologie et d'histoire naturelle du département de la Manche, 1851 (lire en ligne).
- ↑ Le Boullenger 1871
- ↑ Revue de l'Avranchin, 1888.
- ↑ 9,00 9,01 9,02 9,03 9,04 9,05 9,06 9,07 9,08 9,09 9,10 9,11 9,12 9,13 9,14 9,15 9,16 9,17 9,18 9,19 9,20 9,21 9,22 9,23 9,24 9,25 9,26 9,27 9,28 9,29 9,30 9,31 9,32 9,33 9,34 9,35 9,36 9,37 9,38 9,39 9,40 9,41 9,42 9,43 9,44 9,45 9,46 9,47 9,48 9,49 9,50 et 9,51 Éric Marie, Dictionnaire normand-français, d'après un inventaire des usages du Cotentin, éd. Orep, 2012.
- ↑ 10,00 10,01 10,02 10,03 10,04 10,05 10,06 10,07 10,08 10,09 10,10 10,11 10,12 10,13 10,14 10,15 10,16 10,17 10,18 10,19 10,20 10,21 10,22 10,23 10,24 10,25 10,26 10,27 10,28 10,29 10,30 10,31 et 10,32 Axel Romdahl, Glossaire du patois du Val de Saire (Manche) suivi de remarques grammaticales, Linköping, 1881. (lire en ligne)
- ↑ 11,00 11,01 11,02 11,03 11,04 11,05 11,06 11,07 11,08 11,09 11,10 11,11 11,12 11,13 11,14 11,15 11,16 11,17 11,18 11,19 11,20 11,21 11,22 11,23 11,24 11,25 11,26 11,27 11,28 11,29 et 11,30 Alfred Mouchel, Glossaire et expressions du patois normand des régions de Valognes et de Quettehou (Manche), Avranches, 1942-1943.
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- ↑ 22,00 22,01 22,02 22,03 22,04 22,05 22,06 22,07 22,08 22,09 22,10 22,11 22,12 22,13 22,14 22,15 22,16 22,17 22,18 22,19 et 22,20 Édélestand et Alfred Duméril, Dictionnaire du patois normand, Caen, 1849.
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- ↑ 24,0 24,1 24,2 24,3 et 24,4 Témoignage personnel d'au moins un contributeur de Wikimanche.
- ↑ 25,00 25,01 25,02 25,03 25,04 25,05 25,06 25,07 25,08 25,09 25,10 25,11 25,12 25,13 25,14 25,15 25,16 25,17 25,18 25,19 25,20 25,21 25,22 25,23 25,24 25,25 25,26 25,27 25,28 25,29 25,30 et 25,31 [1897 Le Boullenger] François Le Boullenger, Glossaire du patois normand dérivé des langues scandinaves (Avranchin et Mont-Saint-Michel) : Notes diverses (de l'orthographe et de la prononciation), remarques sur le patois de la Hague, (lire en ligne).
- ↑ 26,0 26,1 26,2 26,3 et 26,4 Lepêqueux, manuscrit de 1892.
- ↑ 27,00 27,01 27,02 27,03 27,04 27,05 27,06 27,07 27,08 27,09 27,10 27,11 27,12 27,13 27,14 et 27,15 René Lepelley, Dictionnaire du français régional de Normandie, éd. Bonneton, 1993.
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- ↑ René Lepelley, Mots & parlures du Cotentin et autres lieux de Normandie, Cherbourg, Isoète 2008.
Liens internes
- Galerie d'images
- Dialectologie de la Manche, nombreux articles.
- Aide sur la base des sources de référencement
Liens externes
- Wikipedia en normand
- L'enseignement du normand dans le Nord-Cotentin : Étude des pratiques et des attitudes linguistiques, Christine Pic-Gillard, Université de la Réunion
- Magène : site de ressources sur la langue normande
- Lexilogos : bibliographie et dictionnaires normands en ligne
- « Choses normandes », Oû Pyid des Phares, site internet à explorer