Coutances
De Wikimanche
Coutances est une commune du département de la Manche. Elle a rang de sous-préfecture, est le siège de l'évêché catholique, ainsi que celui de la Cour d'Assises de la Manche.
L'ancienne commune de Saint-Nicolas-de-Coutances fusionne avec Coutances le 1er mars 1965 (arrêté du 11 février 1965).
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Coordonnées géographiques de la mairie ![]() 49° 2' 51.25" N, 1° 26' 43.54" W (OSM) | ||||||||||
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Arrondissement | Coutances (chef-lieu) | ||||||||||
Canton | Coutances (bureau centralisateur) | ||||||||||
Ancien canton | Coutances (chef-lieu) | ||||||||||
Intercommunalité | CC Coutances Mer et Bocage (siège) | ||||||||||
Gentilé | Coutançais(es) | ||||||||||
Population | 8 380 hab. (2020) | ||||||||||
Superficie | 12,51 km² | ||||||||||
Densité | 670 hab./km2 | ||||||||||
Altitude | 12 m (mini) - 150 m (maxi) | ||||||||||
Code postal | 50200 | ||||||||||
N° INSEE | 50147 | ||||||||||
Maire | Jean-Dominique Bourdin | ||||||||||
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Géographie
Coutances est implantée sur un éperon rocheux cerné par les vallées de la Soulles, du Prépont ou ruisseau de Guerney et du Bulsar dans un paysage de bocage.
Armes
D'azur à trois piliers d'argent mis en pal au chef de gueules chargé d'un léopard d'or. Les trois colonnes de style grec sont le symbole de la constance, de la solidité que l'on retrouve dans la devise de Coutances semper et ubique fideles[1]
Étymologie
- Constantia (nom de l'Empereur Constance Chlore Coutances (étymologie).
Histoire
Antiquité
Dès le début du 1er siècle de notre ère, la cité gallo-romaine de Cosedia, qui devient par la suite Constancia, est en relation commerciale avec le monde méditerranéen. Elle reçoit en nombre les fines céramiques d’Arezzo et les amphores vinaires d’Italie. Un peu plus tard, elle utilisera les produits potiers du sud de la Gaule. A partir du IIe siècle, Coutances semble décliner et la zone d’habitat se rétrécit notablement.
Une grande voie romaine relie Coriallum (Cherbourg) à Condate (Rennes), en passant par Cosedia.
Coutances est ensuite intégrée dans la division administrative de la Deuxième Lyonnaise, puis du Littus saxonicum lors des raids saxons du IIIe siècle.
Vers 430, l'évêque Éreptiole (premier évêque de Coutances) fait construire la première cathédrale de Coutances.
En 511, Leontianus, évêque de Coutances, assiste au concile d’Orléans. Lui succèdent Possessor, Lô et Romphaire. Les évêques, à cette époque dangereuse, n’exerçaient leur charge que très peu de temps. Saint Lô assiste au deuxième concile d’Orléans en 533, au troisième en 538 et au cinquième en 549.
La légende raconte que saint Lô aurait été nommé évêque à 12 ans, mais les historiens contestent cette hypothèse sans vraiment expliquer la légende. Saint Lô aurait pris possession pour le compte de son église de la baronnie de Briovère (future ville de Saint-Lô). Cependant, cet évêque de Coutances n’y a probablement jamais vécu, la ville lui étant interdite par le chaos qui y régnait.
Moyen Âge
Les premiers raids des Vikings ravagent le pays. La première « persécution » commence vers 836 et dure près de trente ans, la deuxième est quasi ininterrompue pendant 74 ans à partir de 875, date de la destruction de la cathédrale de Coutances.
Vers 1030, le successeur d’Herbert, Robert, évêque de Coutances, qui réside lui aussi à Saint-Lô entreprend de rebâtir la cathédrale. Il meurt en 1048. C’est Geoffroi de Montbray qui lui succède et achève son œuvre grâce aux dons qu’il récupère lors d’un voyage auprès des barons normands en Italie, en particulier Robert Guiscard.
Grâce à ces dons, il reconstruit un palais épiscopal et achète au duc Guillaume notamment la moitié de la ville de Coutances et des faubourgs. La dédicace de la cathédrale a lieu le 8 décembre 1056, en présence du duc Guillaume.
Guerres de Religion
Pendant les guerres de religion, en 1562, la cathédrale est pillée par les Huguenots et les statues qui ornaient les niches de la façade sont détruites.
17e et 18e siècles
Jean Eudes fonde un séminaire à Coutances en 1650.
Les toiles de Coutances (en lin, chanvre et étoupe) font la renommée et la fortune de la ville jusqu'en 1700, date à laquelle le marché de la toile est transféré à Cerisy-la-Salle et Marigny [2].
Durant l'Ancien régime, Coutances est la capitale du Cotentin, le siège de l'évêché, siège du présidial[3].
En 1790, la ville devient le chef-lieu du nouveau nouveau département. En 1795, Saint-Lô parvient à prendre ce titre [3].
Consulat et Premier empire (1799-1815)
Louis-Marie Duhamel, nommé maire en 1800 par le premier consul Napoléon Bonaparte. Ancien lieutenant général de police, il va essayer de moderniser et embellir la ville par des grands travaux d'urbanisme :
Il transforme l'ancienne église des Capucins en halle aux blés, aménage l'ancienne salle d'audience du siège présidial en salle de spectacle, rouvre le collège de Coutances et l'établit dans une nouvelle maison rue Saint-Maur [4]. Il aménage une promenade ombragée dans les jardins des anciens couvents à l'est de la ville [4]. Il crée une école pour les filles (à l'emplacement de l'actuel lycée Charles-François Lebrun) [4]. Il mène à son terme le projet de l'ancien régime d'une route contournant la ville pour éviter aux charrettes chargées de tangue d'y passer [4]. C'est la création des actuels boulevards de la Marne et d'Alsace-Lorraine [4].
Après dix ans d'abandon et de dégradations, une partie des voûtes de la cathédrale s'effondre, Duhamel va la restaurer et la conserver « pour l'exercice du culte et pour l'honneur des arts » [4].
Sous la Monarchie de Juillet (1830-1848)
Ville sans grandes activités économiques et ayant perdu sa dominance administrative, Coutances souffre sous l'Empire et la Restauration. Alors que Cherbourg, Saint-Lô et Avranches gagnent des habitants, Coutances en perd plus de 15 % entre 1831 et 1836, tombant de la deuxième à la quatrième place des plus grosses villes de la Manche. En 1836, Coutances est très dépendant des communes rurales proches, qui lui fournissent alimentation, matières premières, tout en l'enrichissant par l'achat d'une part de la production locale et la présence au marché du lundi. À l'inverse, la ville attire les habitants de l'arrondissement pour ses foires, ses écoles, et ses emplois [3].
La vitalité de ville est subordonnée à l'immigration car à cette date, Coutances compte moins de jeunes et plus de vieillards que le reste de la France, un taux de natalité particulièrement bas, inférieur au taux de mortalité. Une immigration plutôt féminine et une émigration franchement masculine engendre un nombre de femmes très supérieur à celui des hommes (16 points d'écart), un tiers de celles-ci étant seules, célibataires ou veuves. 45 % des Coutançais ne sont pas nés dans cette ville, mais de l'arrondissement pour les trois quant d'entre eux, 15 % du reste de la Manche et 62 habitants sont britanniques, justifiant un temple anglican. Les mariages sont rares avant vingt ans, fréquents vers trente ans [3].
Alors que 43,4 % de la population est active, le travail du lin, du chanvre et, dans une moindre mesure, du coton, emploie un quart des actifs recensés en 1836, notamment à la filature pour laquelle œuvrent 668 femmes et une demi douzaine de maîtres filandiers, tandis que 155 ouvriers tisserands travaillent pour une dizaine de fabricants de coutils (toiles de lin ou de coton) et de cotonnades. La production est vendue dans les campagnes environnantes et exportée en France et à l'étranger depuis l'important marché de Canisy. Le travail de peaux est également pourvoyeur de travail pour les parcheminiers, les mégissiers et les tanneurs. Aux quatre ateliers de reliures s'ajoutent dans la Grande-Rue les imprimeries d'ouvrages religieux de Jean-Vercingétorix Voisin et de Paul Tanquerey, éditant respectivement le Journal de Coutances et la Feuille coutançaise. On compte également de nombreux marchands de denrées alimentaires mais aussi des marchands de nouveautés comme la maison Trocmet sous l'enseigne « Au Père de famille », rue Saint-Nicolas. Les professions juridiques sont fortement représentées, de même que celles de la santé. 49 prêtres et 44 religieuses complètent la population, contre plus de trois cents ecclésiastiques avant la Révolution française, qui a vu partir définitivement Dominicains, Capucins et hospitaliers Augustins, alors que les Bénédictines de Notre-Dame des Anges reviennent plus de vingt ans après pour soigner à l'Hôtel-Dieu [3].
Les 110 notables pouvant élire les députés sont fonctionnaires, exercent une profession libérale ou vivent de leurs biens. Les grands propriétaires sont les familles Quesnel, Lepesant, Brohier de Littinière, Morel, Frémin-Dumesnil, Gourmont, Guérin d'Agon, l'ancien sous-préfet Antoine-François Paquet de Beauvais, le général baron Benjamin Houssin de Saint-Laurent, Pierre Leforestier de Mobecq, Louis Lecomte d'Ymouville... La petite bourgeoisie que composent ceux qui ne peuvent élire que les représentants communaux sont le double, avec une présence plus grande de commerçants (marchands de nouveautés, aubergistes, cabaretiers, épiciers...) mais aussi des fabricants de toile, des meuniers, des mégissiers [3]... En bas de l'échelle sociale, Coutances dénombre une cinquantaine de pauvres ainsi que 175 indigents à l'hospice des Augustines qui accueille aussi deux centaines d'enfants abandonnés, ceux-ci représentant alors près d'un nouveau-né sur quatre [3].
Une quinzaine de maîtres particuliers se chargent de l'éducation des enfants de bonne famille, trois pensionnats (les Augustines dans l'hospice-hôpital, les Dames de la Providence et un établissement laïc) accueillent chacun entre quinze et vingt jeunes filles. Les Dames de la Providence gèrent également depuis 1806 une école primaire communale pour trois cents filles, subventionnée par la ville. L'école communale pour les garçons est confiée en 1827 aux Frères des écoles chrétiennes, puis en 1831 aux sieurs Hélie et Molletn qui pratiquent la méthode mutuelle auprès de la cinquantaine d'élèves qu'ils reçoivent alors que les Frères conservent la préférence de la majorité des parents, avec 250 à 300 élèves dans leurs cours désormais privés. Pour le secondaire, les effectifs du collège communal fondent de 420 en 1823, quand il était plus important que le collège royal de Caen, à 150 en 1836. Entre-temps, le petit séminaire est créé en 1824 dans les locaux de l'ancien hôpital général par Pierre Dupont de Poursat, et la Révolution de 1830 a poussé vers la sortie plusieurs régents du collège favorables à Charles X ainsi que le principal, l'abbé Gilbert, remplacé de manière inédite par un laïque. Les deux établissements, en conflit ouvert, comptent ainsi en 1836 le même nombre d'élèves. Le Grand séminaire abrite, dans l'ancien couvent des dominicains, 160 séminaristes en 1836. Deux écoles communales de dessin existent également, l'une à vocation artistique pour les collégiens, l'autre à visée professionnelle pour les ouvriers [3].
La population la plus aisée se concentre au rez-de-chaussée et premier étage des immeubles du centre ville, dans les rues au Grand, au Rat, Saint-Martin, d'Yvetot, des Petites-Douves, des Cohües, la Basse-Rue, les places Milon et Nieulen, les rues de l’Évêché et du Perthuis-Trouard. Au-dessus, loge la classe modeste, plus particulièrement des hommes et femmes seules, tisserands ou fileuses. La rue Saint-Nicolas et la Grande-Rue forment l'artère commerçante principale de la ville, commerce qui s'affaire également dans le quartier des Halles et les rues de la Filanderie, Vesnard, Passemaire, et la place Montgargane. La rue Fontaine-Jouan au nord et la rue Saint-Pierre au sud marquent les prémices des faubourgs, habitées uniquement par les ouvriers, employés et petits boutiquiers alors que plus loin, la Rue des Piliers compte de nombreuses lessivières, la Rue du Pont-de-Soulles des travailleurs de peaux.[3].
Ainsi écrit Jean Quellien, « dès la Monarchie de Juillet, Coutances offre le type même de la sous-préfecture provinciale quelque peu figée dans le temps. Elle présente déjà tous les caractères de “la petite ville” que chantera Rémy de Gourmont à la veille de la Première Guerre mondiale »[3].
Second Empire
Sous le Second Empire et l'administration de Charles Brohier de Littinière, la ville rassemble 8 000 habitants sur 300 hectares l'habitat est très resserré. Elle tire sa richesse de l'artisant du textile, du cuir et des livres, avec deux imprimeurs, l’un religieux, l’autre laïque. Beaucoup de jeunes filles et des veuves issues des campagnes travaillent comme fileuses ou employées de maison [5]
De grands travaux publics sont entrepris dans la vague hygiéniste et haussmannienne : macadam dans les rues, éclairage au gaz, eau potable acheminée par des sources vers la place de la cathédrale puis redistribuée vers des bornes fontaines dans les quartiers. C'est aussi la période de construction du Grand séminaire de Coutances et l'aménagement en 1870,de la place du Parvis de la cathédrale après la destruction d’un hôtel particulier.
Le collège devient un lycée « impérial » en 1853 au prix de l'endettement de la Ville pour l'agrandir, créer des dortoirs, aménager les rues d’accès. Les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul créent une salle d’asile, ancêtre de l'école maternelle, pour les enfants de 2 à 7 ans.
Seconde Guerre mondiale
Les bombardements de juin 1944 sont meurtriers. Dans l'après-midi du 6, des bombes tombent sur le quartier de la gare et de l'hôpital. Dès 13 h 30, on constate deux immenses cratères près de la Petite-Vitesse, mais pas de victimes. « En soirée, une première vague de bombardiers lourds américains s'approche, opérant à au moins 3 000 mètres d'altitude. Deux passages d’un bombardement en tapis. Peu précis, il provoque des destructions assez importantes. Dans la nuit suivante, une seconde vague de chasseurs bombardiers anglais attaque la ville, volant bien plus bas. Lors de ce bombardement, on déplore 254 victimes, dont 235 Coutançais.
Dans la nuit du 13 au 14 juin, c'est l'ultime bombardement. L'aviation attaque le centre-ville avec des bombes incendiaires et les Allemands jettent des grenades, de l’essence ou des plaquettes incendiaires au phosphore pour activer la destruction de Coutances. Tout le centre-ville est en proie aux flammes [6]. Bilan à la fin de 1944 : « 350 morts, 612 maisons détruites, 1 300 endommagées ».
L'opération Cobra ayant déjà libéré Périers, les soldats allemands se replient et abandonnent la ville [7]. Les Américains de la 4e division blindée américaine pénètrent dans la ville le 28 juillet à 17 h 30. Coutances est libérée.
En août 1944, Coutances devient préfecture de la Manche en remplacement de Saint-Lô en grande partie détruite. L'intermède dure jusqu'en 1953.
Reconstruction
La ville est meurtrie par les bombardements, détruite au trois quarts, même si la cathédrale n'a pas été touchée. La préfecture s'installe provisoirement dans la cité (école normale d'institutrices). La première urgence pour la nouvelle municipalité est de reloger les sinistrés[8]. Des cités de baraques provisoires sont construites en périphérie du centre-ville.
La reconstruction de la ville est confiée à Louis Arretche, assisté de Roman Karasinsky. « À Coutances, petite cité pittoresque qui a eu le bonheur de conserver ses deux églises anciennes de part et d'autre de la cathédrale, l'urbaniste, M. Arretche, a surtout cherché un meilleur dessin des places, des vues plus simples et plus harmonieuses. » [9]. Elle commence en 1947 et dure vingt ans. La chapelle Saint-Vincent, la poissonnerie et la salle Marcel-Hélie sont les bâtiments emblématiques de cette nouvelle cité [10].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[11]. En 2020, la commune comptait 8 380 habitants.
Administration
Circonscriptions administratives avant la Révolution
Circonscriptions administratives depuis la Révolution
- District : Coutances (1790-1795).
- Arrondissement : Coutances (1800).
- Canton : Coutances (1790), Coutances (2015).
Les maires
La charge de maire de Coutances est instituée par un édit royal de 1692 [14].
Mairie
- Horaires d'ouverture
Jours | Matin | Après-midi | Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici) | ||
Lundi | 8 h 30 - 12 h | 13 h 30 - 17 h |
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Mardi | 8 h 30 - 12 h | 13 h 30 - 17 h | |||
Mercredi | 8 h 30 - 12 h | 13 h 30 - 17 h | |||
Jeudi | 8 h 30 - 12 h | 13 h 30 - 17 h | |||
Vendredi | 8 h 30 - 12 h | 13 h 30 - 17 h | |||
Samedi | - | - |
Religion
Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution
Patronage
- Dédicace des églises paroissiales : Notre-Dame (cathédrale), Saint-Pierre, Saint-Nicolas.
- Patron (présentation) : le prieur de l'Hôtel-Dieu, pour un de ses religieux (Saint-Pierre); le chapitre de Coutances (Saint-Nicolas).
- Fête patronale : ?
Circonscriptions ecclésiastiques actuelles
- Diocèse : Coutances et Avranches.
- Archidiaconé : Centre.
- Doyenné : Coutançais.
- Paroisse : Notre-Dame.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- Cathédrale Notre-Dame (13e), classée Monument historique (MH) : tour lanterne octogonale, vitraux (13e / 16e).
- Hôpital (Hôtel-Dieu, ancien couvent des Augustines) : clocher de l'ancienne église des Augustins, classé Monument historique (MH).
- Ancien couvent des Augustines (Espace Hugues de Morville actuel) chapelle des Augustines, 1885, bénédiction en 1887, architecte Pilorget
- Chapelle du lycée Lebrun (17e s.), inscrite au titre des monuments historiques (IMH) en 1946.
- Chapelle de la Roquelle (16e s.).
- Chapelle du Sacré-Cœur (1861) aujourd'hui école Jean-Paul II.
- Chapelle de la Mare (privée) fondée en 1235, restaurée au 19e siècle
- Centre hospitalier de CoutancesChapelle Notre-Dame-de-la-Victoire et salle des Religieuses Augustines (17e s.) (IMH).
- Chapelle Saint-Vincent classé patrimoine du 20e siècle
- Chapelle du séminaire, aujourd'hui centre d'accueil diocésain (construite en 1902)
- Église Saint-Nicolas (15e/16e), remaniée (17e/19e), désaffectée.
- Église Saint-Pierre (15e/16e), classée Monument historique (MH).
- Palais épiscopal de Coutances : façades et terrasses inscrits à l'Inventaire des monuments historiques (IMH).
Patrimoine civil
- Ancien aqueduc (13e s.), classé Monument historique (MH) : trois arches gothiques, piles à contreforts.
- Château de la Mare (19e s.) : en ruines.
- Gare ferroviaire
- Hôtel Tanquerey de La Montbrière, inscrit aux monuments historiques (IMH).
- Hôtel particulier, 18, rue Quesnel-Morinière : cage d'escalier et escalier à rampe de bois, inscrit aux monuments historiques (IMH).
- Hôtel de ville (1907), ancien hôtel de Cussy.
- Jardin des plantes : créé sous le Second Empire entre [1854] ouvert au public en 1855, grâce au legs de Jean-Jacques Quesnel-Morinière. Il est inscrit à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques (IMH) depuis 1992.
- Lycée Charles-François-Lebrun, ancienne maison des eudistes (18e s.) : façade de 19 maisons de eudistes, fronton grec
- Manoir de l'Écoulandrie (18e/19e s.).
- Manoir du Vaudon
- Manoirs de la Forerie (16e/17e s.).
- Ferme de la Porte
- Musée Quesnel-Morinière, dans l'ancien hôtel particulier de Jean-Jacques Quesnel-Morinière légué à la ville en 1853, avec son jardin (jardin public actuel)
- Palais de justice
- Parc médiéval de l'Évêquedit Parc l'Evêque
- Piscine de Coutances construite en 1969
- Poissonnerie (20e s.) IMH
- Salle Marcel-Hélie (Coutances) inaugurée en 1955,
- Ancienne sous-préfecture, inscrite à l'Inventaire des monuments historiques (IMH), 40, rue Quesnel-Morinière.
- Théâtre inauguré en 1965
- Tourelle, 2 rue Geoffroy-Herbert (IMH).
- Viaduc ferroviaire de la Soulles
Patrimoine naturel
- Rives de la Soulles.
- Chêne vert de Coutances.
Patrimoine mémoriel
- Cimetière Saint-Pierre.
- Monument aux morts de 1870, au jardin public, ancien socle de la statue en bronze de Tourville par Ernest Hulin
- Monument aux morts de 1914-1918, tableau se situant dans le hall de l’hôtel de ville
- Monument aux morts de 1914-1918 et de 1939-1945 en face de la gare
- Monument aux morts, civils et militaires, square Flandre-Dunkerque
- Statue de Charles-François Lebrun par Etex (1847)
- Statue de l'Amiral Tourville (1907) remplacée par la statue de Tourville (1952)
- Stèle 4th Armored Division en hommage à la 4e Division blindée américaine commandée par le major général John S. Wood, qui libéra Coutances le 28 juillet 1944[16]. square de la Croix-Quillard
- Statues à Coutances.
Autre
Personnalités liées à la commune
Naissances
par ordre chronologique
- Pierre Dubois (1255-1312), écrivain
- Guillaume II de Thieuville (1277-1345), évêque
- Jean Brohon (16e), médecin, astrologue
- Louis Leroy (1510-1577), historien, helléniste
- Richard Dinoth (?-v. 1590), historien calviniste
- François Feuardent (1539-1610), ecclésiastique, écrivain
- André Anguehard (1640-1710), docteur
- Pierre Lemerre (1644-1724), avocat et professeur
- Robert Bichue (1705-1789), peintre
- Guillaume Le Gentil (1725-1792), astronome
- Pierre Joseph Marie Bonté (1730 - 1806), médecin
- Jean Joseph Aimable Bonté (1735-1820), vicaire général du diocèse de Coutances et Avranches
- Léonor de Cussy (1736 -1794), ecclésiastique
- Jean-Baptiste Closet (1748-1820), vicaire général du diocèse de Coutances et Avranches
- Jérôme Costin (1759-1825), ecclésiastique
- Jean-Mathieu-Adrien Lhermitte (1766-1816), militaire
- Michel Louis Joseph Bonté (1766-1836), militaire
- Louis Pierre Charles Le Sauvage (1775-1858), architecte
- Paul Marie Letarouilly (1795-1855), architecte
- Émile Piton Durocqueray (1795- ), écrivain
- Édouard Grandin (1800-1864), personnalité politique
- Adolphe Tardif (1824-1890), archiviste et jurisconsulte
- Charles Chevalier (1844-1916), personnalité politique
- Charles Savary (1845-1889), homme politique
- Léon Adam (1846-), prêtre catholique et historien local
- Paul Gires (1873-1948), médecin, fondateur de l'École française de stomatologie
- Albert Chevalier (1874-1940), personnalité politique
- François Emanuelli (1882-1910), écrivain
- Jean Thézeloup (1885-1968), peintre
- Paul Jourdan (1887-1964), personnalité religieuse
- Joseph Toussaint (1889-1983), prêtre et écrivain
- Louis Le Mare (1891-1955), personnalité économique et culturelle
- Joseph Quesnel (1897-1931), peintre, écrivain
- Robert de Bréville (1899- ), déporté
- Georges Blaizot (1901-1974), libraire et éditeur
- Pierre Boitard (1903-1974), sportif
- Lycette Darsonval (1912-1996), danseuse classique
- Jean Bierra (1913-1945), déporté
- Yves Sillard (1936- ), ingénieur de l'Armement
- Colette Neuville (1937- ), militante économique
- Jean-Marie Vivier (1942- ), chanteur
- Jean Quellien (1946- ), historien, spécialiste de la Seconde guerre mondiale en Normandie
- Dominique Hervieu (1963- ), danseuse contemporaine
- Anabelle Hulaut (1970- ), artiste plasticienne
- Laurent Paumier (1973- ), coureur cycliste
- Elsa Catelin (1975- ), graveuse
- Yoann Gambillon (1978- ), footballeur
- Patrice Casrouge (1980- ), champion de motocross
- Thomas Vauvy (1985- ), footballeur
- Alexandre Henrard (1992- ), personnalité sportive
- Romane Enguehard (1999-), footballeuse
Décès
- Raoul (? - 1110), évêque
- Richard Ier de Brix (? -1131), évêque
- Hugues de Morville (? -1238) évêque
- Nicolas de Briroy (1526-1620), évêque
- Nicolas Bourgoing (? -1625), évêque
- Thomas Piquenet (1565-1651), écrivain
- Charles-François de Loménie de Brienne (1637-1720), personnalité religieuse
- Pierre Joseph Marie Bonté (1730-1806), médecin
- Jean Joseph Aimable Bonté (1735-1820), vicaire général du diocèse de Coutances et Avranches
- Charles Lacaille (1747-1809), bourreau
- Louis Pouret-Roquerie (1749-1813), homme politique
- Pierre Dupont de Poursat (1761-1835), évêque
- Thomas Bosvy (1762-1835), vicaire général du diocèse de Coutances et Avranches
- Antoine Pacquet-Beauvais (1764-1838), homme politique
- Luc Barthélémy Hamel (1771-1818), député
- Louis François Harel (v.1788-1875), vicaire général du diocèse de Coutances et Avranches
- Adèle Sébastien Minel (1789-1869), jardinier
- Louis Lebrec (1800-1868), vicaire général du diocèse de Coutances et Avranches
- Alphonse Lucas-Girardville (1802-1881), vicaire général du diocèse de Coutances et Avranches
- François Plaine (1815-1892), homme politique
- Jean-François Luce (1827-1883), personnalité politique
- Émile Damecour (1846-1940), député
- Jean-Louis Lepetit (1851-1929), vicaire général du diocèse de Coutances et Avranches
- Pierre-Marie Périer (1865-1937), vicaire général du diocèse de Coutances
- Louis Leridez (1874-1954), vicaire général du diocèse de Coutances
- Paul Jourdan (1887-1964), personnalité religieuse
- Pierre Jouault (1892-1977), homme politique
- Henri Guégan (1892-1944), personnalité économique et résistant
- Albert Angot (1919-2001), vicaire général du diocèse de Coutances
- Eugène Lecrosnier (1923-2013), vicaire général du diocèse de Coutances puis évêque de Belfort-Montbéliard
- Émile Harel (1929-2018), vicaire général du diocèse de Coutances
Autres
- Charles-François Lebrun (1739-1824), consul du temps de Napoléon Bonaparte, a étudié au collège et donné son nom au lycée local. Statue non loin de la cathédrale.
- Auguste Chapdelaine (1814-1856), prêtre assassiné en Chine, a servi dans la commune
- Remy de Gourmont (1858-1915), écrivain, a fait ses études dans la commune
- Henri Poincaré (1854-1912), grand mathématicien, relate dans son livre Science et méthode (chapitre 3) (1908) que l'une de ses découvertes s'est faite à Coutances. Alors enseignant à l'université de Caen, « où j'habitais alors, pour prendre part à une course géologique entreprise par l’École des mines. Les péripéties du voyage me firent oublier mes travaux mathématiques ; arrivés à Coutances, nous montâmes dans un omnibus pour je ne sais quelle promenade ; au moment où je mettais le pied sur le marchepied, l'idée me vint, sans que rien dans mes pensées antérieures parût m'y avoir préparé, que les transformations dont j'avais fait usage pour définir les fonctions fuchsiennes étaient identiques à celles de la géométrie non euclidienne ».[17]
- Alice Lemonnier (1891-1956), propriétaire du Grand hôtel de la Gare
- Régis Messac (1893-1945), écrivain, résistant, déporté [18]
- Félix Bouffay (1894-1942), chef de canton à la Gare, résistant FTP, fusillé
- Paul Robillard (1894-1942), agent SNCF, résistant, fusillé
- Paul Levert (1906-1982), abbé et astronome, secrétaire de l'évêché de Coutances
- Philibert Daireaux (1907-1944), résistant fusillé
- Yves Dubosq (1911-1942), résistant fusillé
- Fernand Charpentier (1913-1942), résistant FTP, fusillé
- Pierre Vibet (1920-1944), résistant mort en déportation
- André Lerond (1930-2018), footballeur international, a débuté à l'ES Coutances
- Stephen Chauvet (1885-1950), docteur-médecin, ethnographe
Politique
Économie
- Ateliers Aubert-Labansat, créés en 1890, transférés à Coutances en 2006
- Axel Location (location de matériel pour la construction)
- Cemex (béton)
- Citroën (concessionnaire automobile)
- Coutances Loisirs Diffusion gère le magasin Intersport
- Coutandis gère le centre Leclerc
- Elvia PCB (circuits imprimés)
- Ferme de la Guérie (viande de vaches normandes, lapins et porcs)
- Les Maisons du Cotentin
- Maisons d'Histoire (maçonnerie)
- Netto Décor Propreté (nettoyage industriel)
- OCEP (édition, imprimerie)
- Regnault SAS (poids lourds)
- SAS Pierre (peinture, vitrerie)
- Samp Industrie (équipement automobile)
- Les 7 vents
- Socopa Viandes (transformation de viandes), 530 salariés
- Una 50 (aide à domicile)
- Unither Normandy (produits pharmaceutiques), 140 salariés
- Anciennes entreprises
- La Compagnie des fromages
- Districo (Agrial) : fermé en 2014
- Girard (fabrique de moulins à café) : en activité au 19e
- Laiterie du Pont-de-Soulles (Coutances)
- SA Marcel Picot (métallerie), 160 salariés
- Siva (Société industrielle des vêtements Archivald) : atelier .
- Sovico
- Weitzner : garage automobile, boulevard Alsace-lorraine .
- Lebailly : garage automobile, boulevard Alsace-lorraine .
- Lecoulant : garage cycles, boulevard Alsace-lorraine .
- Tourgis : quincaillerie, rue Tourville .
- La COOP : épicerie, rue Tourville .
- René Mulot : électro-ménager, rue Saint-nicolas .
- Maison Vilquin : épicerie, rue Tancrède .
- Maison Morel : charcuterie, rue Tancrède .
- Maison Guernier : charcuterie, rue Saint-nicolas .
- Maison Soimier : pâtisserie, boulangerie, rue Saint-nicolas .
- Karcher : photographe, rue Saint-nicolas .
- Maison Moulin : épicerie, rue Geoffroy de Montbray .
- Elle & Lui, maison Brision : habillement, rue Geoffroy de Montbray .
- Emile Hennequin : café restaurant, rue du lycée .
- Yvette Sécher : salon de coiffure femmes, rue du lycée .
- Deméyer : salon de coiffure femmes, rue maréchal Foch .
- Maison Bourget : droguerie, peinture, rue du lycée .
- Maison Audouard : boucherie, charcuterie, rue du lycée .
- Maison Amourette : habillement, fourrures, place de la poissonnerie .
- Maison Fontenay : pâtisserie, boulangerie, rue Maréchal Joffre .
- Maison Hélie-Dujardin : ciergerie, rue Saint-nicolas .
- Maison Laisney : ameublement, rue Saint-nicolas .
- Maison Jeffriot : salon de coiffure hommes, rue Tancrède .
- L'Univers : bar, brasserie, place du Parvis .
- Entreprise Robert Perina : maçonnerie, rue du Clos du Puits .
- Maison Lerendu : chaussures, rue Saint-nicolas .
- Maison Simonin : auto-école, rue maréchal Foch .
- Usine à gaz
Transports
Liaisons ferroviaires
- Ligne Caen-Rennes (TER Basse-Normandie).
- Gare SNCF : rénovée en 2007 pour un coût de 1,32 millions d'euros. Le financement de ce chantier a été pris en charge pour moitié par la région Basse-Normandie.
Liaisons routières
- Lignes Manéo
- Ligne 53 : Ligne estivale de la Côte des Isles au Coutançais (juillet-août)
- Ligne 54 : Ligne estivale du Coutançais au Granvillais par la côte (juillet-août)
Cosibus
Navettes en service depuis le 3 septembre 2018[19].
Culture
Équipements
- Musée Quesnel-Morinière
- Médiathèque de Coutances
- Théâtre de Coutances
- Salle Marcel-Hélie
- Centre d'animation Les Unelles
- Cinéma Le Long-CourT
Événements
- Jazz sous les pommiers, festival de jazz
- Le Manchot bulleur, festival de bande dessinée
- Carnaval lycéens coutançais, carnaval
- Festival du dahlia et des jardins, créé en 1996
Associations culturelles
- Amicale culturelle européenne
- La Canterie du Rey, chorale mixte
- Cercle de généalogie et d'histoire locale de Coutances et du Cotentin
- Université inter-âges Coutances
- Mini Bac, club de modélisme naval
Coutances dans les arts
Au cinéma, Coutances apparaît comme décor dans Darling (2007). La ville est évoquée dans Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau (1975) à travers le personnage de Martin Coutances, interprété par Yves Montand.
Coutances est le titre d'une chanson de Dick Annegarn, sorti dans l'album Mireille (1975), repris dans la bande-originale du film La Science des rêves de Michel Gondry (2006).
Enseignement
- Maison familiale rurale de Coutances
- Centre de formation d'apprentis en bâtiment (CFA Bâtiment)
Collèges
- Collège Germain, rebaptisé collège Jean-Paul-II (privé)
- Collège Guérard (privé) devenu école-collège-lycée Jean-Paul-II
- Collège Jacques-Prévert
Lycées
- Lycée Germain, rebaptisé lycée Jean-Paul-II (privé)
- Lycée Charles-François Lebrun (général)
- Lycée Thomas-Pesquet (professionnel), né de la fusion des lycées La Roquelle et Les Sapins
- Lycée agricole et horticole (de la 4e au BTS)
Écoles
- École Les Claires-Fontaines
- École Jules-Verne
- École Les Tanneries
- École du Pont-de-Soulles
Jumelages
- Coutances-Ochsenfurt (Allemagne)
- Coutances-La Pocatière (Canada)
- Coutances-Troïna (Sicile, Italie)
- Coutances-Ilkley (Angleterre)
- Coutances-Saint-Ouen (Jersey)
- Coutances-Nicorps-Daireaux (Argentine)
Sports
- Athlétisme : BA Coutances
- Badminton
- Baseball : Vikings Baseball Club (1992-2002)
- Basket-ball : SM Coutances
- Cyclisme : Avant-garde Orval-Coutances
- Équitation : Poney-club la Galaisière
- Escrime : Cercle d'escrime des 3 masques
- Football : ES Coutances
- Gymnastique : Saint-Michel de Coutances (salle Émilie Lepennec)
- Handball : SAEL Coutances
- Judo : Coutances Judo
- Karaté : Karaté club coutançais
- Natation : Club Nautique Coutances
- Rugby : RCP Coutances
- Squash : Squash coutançais
- Tennis : Tennis club de Coutances
- Tennis de Table : Jeanne d'Arc Coutances Tennis de Table
- Tir à l'arc : Archers de La Rose au Bouais
- Volley-ball : Sporting club coutançais
- VTT : Békanabou'
- Water-polo : Club nautique Coutances (mis en sommeil)
Hommages
- Un bateau commandé par Truckline Ferries puis exploité par Brittany Ferries porte le nom de la ville : le Coutances.
- Le Coutances, cargo de type liberty ship.
Bibliographie
- Voir l'article détaillé Bibliographie de Coutances.
Notes et références
- ↑ armorial communal de la Manche, esquisse provisoire in société d'archéologie et d'histoire de la Manche, publications multigraphiées, fascicule 71, 1987, archives départementales de la Manche 3 PER 4/71
- ↑ Véronique Goulle, « L'industrie de la toile », Trésor des archives. Huit siècles d'histoire de Coutances, Cahier du musée Quesnel-Morinière, 2011, pp.16-18.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 3,7 3,8 et 3,9 Jean Quellien, « Coutances en 1836 », Annales de Normandie, 36e année n°3, 1986, pp. 253-278. (lire en ligne).
- ↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 et 4,5 « Coutances au temps du Premier empire. Du plan médiéval vers la cité moderne », exposition du musée Quesnel-Morinière, 2021-2022.
- ↑ V. Goulle, Coutances sous le Second Empire, éditions du Cghlcc, 2016.
- ↑ Notice d’après Patrick Fissot, enseignant et historien à Coutances.
- ↑ Celia Chebbah, « Il y a soixante-seize ans, Coutances était libérée », Ouest-France, 28 juillet 2020.
- ↑ Joël Masson, « A Coutances, en 1950 — La Geste de Geoffroy de Montbray ou petite chronique d'un grand mystère », Annales de Normandie, 47e année n°3, 1997, p 265-304. Lire en ligne
- ↑ André Chastel, « VII. - Les murs sont-ils bons ? », Le Monde, 26 juin 1947.
- ↑ F. Laty, « Focus La Reconstruction Coutances & coutançais », Ville et pays d'art et d'histoire du coutançais, 2019 (voir en ligne)
- ↑ Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ 14,0 et 14,1 Georges Mortain, Les bourgeois de Coutances à l'hôtel de ville, Coutances, 1933 p.30
- ↑ 15,0 et 15,1 René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 170
- ↑ Monument commémoratif Coutances
- ↑ Cédric Villani, La meilleure et la pire des erreurs de Poincaré page 7(lire en ligne)
- ↑ Régis Messac, Coutances à l'heure allemande, Paris, Éditions ex nihilo, 2018
- ↑ « Les Coutançais découvrent leur Cosibus », Ouest-France, 3 septembre 2018.
Articles connexes
- Diocèse de Coutances et Avranches
- Le Pou qui grimpe
- Sous-préfecture de Coutances
- Tourisme et Culture en Pays de Coutances
Liens externes
- Voir l'article sur Coutances dans Rodovid, wiki d'études généalogiques.
- Site officiel