Musée Quesnel-Morinière
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Le musée Quesnel-Morinière est un musée d'art de la Manche, situé à Coutances [1].
Il est situé dans un hôtel particulier légué par Jean-Jacques Quesnel-Morinière (1765-1852).
Histoire
À l'origine, un hôtel particulier
En 1823, Jean-Jacques Quesnel achète l'hôtel particulier et son parc ayant appartenu à Antoine Le Poupinel de Quettreville, ancien conseiller du roi qui, en 1675, avait acquis la demeure construite par la famille Rihouey [2].
À sa mort, il lègue à la ville de Coutances la maison et son jardin à condition qu'ils servent à un établissement d'utilité publique. Par délibération du 24 août 1868, Basile Quesnel convainc la municipalité de créer un Musée de tableaux, statues et objets d’art, qui ouvre au public en 1877. Le parc deviendra le jardin public de Coutances.
La Société académique du Cotentin fournit les premières collections au musée qui ouvre au public en 1877 [3]. En 1886, Léon Quesnel, fils de Basile, réalise le premier catalogue [1].
Projet d'un musée
En 1840, Léopold Quenault devient maire de la ville de Coutances. Il envisage alors de créer un musée dans l’ancien hôtel de ville. Il est soutenu par plusieurs artistes qui souhaitent exposer leurs œuvres d’art dans une salle. Une exposition y aura lieu en 1852. Avant même l'acquisition de l'édifice par la ville de Coutances, l'idée de transformer l'hôtel particulier en musée émerge d'abord de certains peintres locaux, comme Colas, artiste-peintre d'histoire à Gouville. Cependant il faudra attendre encore quelques années avant que le projet n'aboutisse. Lors du congrès de l’Association normande en 1865, durant laquelle se tient un musée éphémère, Basile Quesnel, artiste local, continue d’évoquer la création d’un musée. Le maire accepte de mettre à disposition l’hôtel Quesnel-Morinière et d’y créer un musée en août 1868. Cette décision est officialisée en juillet 1869.
La Société académique du Cotentin est créée au début de l’année 1872. Elle se doit de concevoir et d’organiser le futur musée de la ville de Coutances. La Société écrit également au ministre des beaux-arts pour solliciter des dons ou des dépôts de l’État. Grâce à ses initiatives, la municipalité décide, le 16 décembre 1872 , que le salon et la grande salle de l’hôtel Quesnel-Morinière serviront de futures salles d’exposition. Pendant les années qui suivent, la Société continue d’enrichir ses collections destinées au musée.
Le 21 juin 1875, sous décision du conseil municipal, le musée est officiellement créé. Il porte dorénavant la dénomination « musée de la ville de Coutances ». Cependant la guerre et la chute de l'Empire ralentissent son développement pendant les premières années de sa création.
L'ouverture au public officielle a lieu le 1er juillet 1877. L’année suivante, on restaure le salon Bichue et on commence une campagne de fabrication de cadres pour les tableaux, Léon Alfred Quesnel endosse le rôle de surveillant du musée, et devient officieusement le premier conservateur. Il rédige notamment le premier catalogue du musée, celui-ci est publié le 23 mai 1885. En 1880, le musée s’agrandit de trois puis cinq salles.
Pendant le Seconde Guerre mondiale, la ville de Coutances est détruite à 65 % par deux vagues de bombardements, dans les nuits du 6 au 7 juin et du 13 au 14 juin 1944. Le musée est aussi impacté, certaines parties des collections sont endommagées voire détruites, en particulier les armes et la collection de pièces de monnaie.
En 1987, l’hôtel est renommé musée Quesnel-Morinière par décision municipale en hommage à Jean-Jacques Quesnel-Morinière [4].
Collections
Le musée abrite des collections variées, essentiellement constituées de peintures, d'arts graphiques et de sculptures. La collection de céramiques normandes du docteur Stephen Chauvet (les poteries traditionnelles de Néhou, Saussemesnil et Vindefontaine) est léguée en 1969 par Jacqueline Gallouin-Chauvet, sa fille, complétée par un legs en 1984 [1]. Une salle est consacrée à l'art moderne et contemporain.
Le musée expose également des œuvres liées à l'amiral Jean Lhermitte et un grand portrait de prince Lebrun [1]. Il possède un important fonds du sculpteur coutançais Ernest Hulin et du mouvement artistique coutançais du "Pou qui Grimpe" (œuvres de Joseph Quesnel, René Jouenne, Jean Thézeloup, Georges Laisney et des artistes qui gravitaient autour de ce mouvement).
Origines des collections
Les collections sont d’abord constituées d’œuvres déposées par la ville de Coutances, qu’elle possède et qui sont alors conservées à la mairie. C’est le cas du buste en bronze dit « d’Hadrien » qui entre au musée en 1876.
Les membres de la Société académique du Cotentin vont aussi solliciter leurs réseaux de collectionneurs dans l’espoir d’obtenir des dons ou des prêts. Au printemps 1872, le maire et un député écrivent au ministre de l’Intérieur pour demander des réserves du Louvre. Cet appel est appuyé par la Société académique du Cotentin, sept tableaux sont alors déposés au musée dont Marine, Le retour de la pêche, de Joseph Vernet. Après 1875, le Société reçoit de nombreux dons de gravures et de peintures, tel que le tableau Paysage, par Watelet.
Le musée reçoit de nombreux legs notamment de la fille de l’amiral L’Hermitte, qui lègue cinq tableaux à la ville de Coutances par testament.
En 1879, la ville acquiert une partie du musée Dolley, suite au décès du collectionneur qui avait donné son nom à ce musée. La ville réussit donc à prendre un certain nombre d’objets archéologiques. En 1882, le musée achète plusieurs tableaux comme le Portrait de dame noble, d’Asselin.
Bien que tardive, la création du musée s’inscrit dans l’élan de création de musées dans les villes de province. Fortement soutenu par l’État tout au long du XIXe siècle, et particulièrement sous le Second Empire, le musée de Coutances est à l’image de ces musées de province qui se veulent encyclopédiques, réunissant des collections de beaux-arts, d’antiquités, de sciences et d’histoire naturelle. Commencé sous le Second Empire, l’envoi d’œuvres d’art par l’État aux musées suit une démarche pédagogique qui se poursuit sous la Troisième République. En 1886, ce sont quinze tableaux qui sont déposés par l'État.
Ces collections sont complétées par un fond normand qui comprend un ensemble exceptionnel des céramiques du Cotentin, don du Dr Stephen Chauvet.
Le Musée aujourd'hui
- La grande galerie
La grande galerie est consacrée au XIXe siècle, un des siècles majeurs de la transition en peinture. À cette époque, les peintres recherchent la reconnaissance de leurs pairs et des acheteurs lors des salons de peintures. Dans la galerie on retrouve des sculptures d’Ernest Hulin qui côtoient des portraits représentant des personnalités locales. Le portrait est un sujet iconographique de l’art occidental qui a pour but la représentation de l’individu.
Dans cette salle, on peut notamment observer deux types de portraits : d’une part, le Portrait de Charles-François Lebrun, par Robert Lefèvre, qui s’inscrit dans la tradition des portraits en pied des personnages importants de l’Empire de Napoléon Ier, considérés comme néoclassiques. En effet, Lebrun est le troisième consul de l’Empire. Ce portrait d’apparat montre cette personnalité avec tous ses signes de richesse et d’importance militaire (médailles, légion d’honneur, abondances de broderies, chapeau à plume d’autruche, décor très riche).
D’autre part, La Madeleine repentie, de George-Achille Fould, s’inscrit dans les représentations picturales de personnages bibliques. Marie-Madeleine, prostituée libérée par le Christ dans l’histoire biblique, est le premier témoin de la résurrection de Jésus Christ. Le plan de face et de pied humanise ce personnage, les vêtements et accessoires que porte Madeleine rappellent ses origines orientales. Cet orientalisme rappelle l’intérêt croissant des artistes du XIXe siècle pour les cultures du Maghreb ou turques, comme le fait Jean-Auguste Ingres dans un décor fantasmé dans Le Bain turc. Ce portrait s’inscrit donc dans son temps, tout en mettant en lumière l’histoire chrétienne, puisque la source de lumière dans l’œuvre émane de l’apparition du Christ. Cette lumière horizontale du Christ transcende la verticalité de l’œuvre et souligne la délivrance de Madeleine.
- L'enfilade
L’enfilade, aussi appelé Salon Bichue, donne à contempler des œuvres de Robert Bichue et de Joseph Vernet datant du XVIIIe siècle comprenant des boiseries et des décors peints par Robert Bichue. Dans cette salle est disposée une maquette d’une forteresse bien connue. Après la chute de la Bastille en 1789, l’entrepreneur chargé de sa démolition, Pierre François Palloy (1755-1835), forme le projet de faire exécuter des maquettes de la forteresse et de les faire parvenir à chaque département. Le 15 juin 1790, il signe un contrat avec un dénommé Houet pour la fabrication des bastilles, le cahier des charges exige une dimension de « 4 pieds 4 pouces sur 4 pieds ». L’envoi commence en octobre de la même année. L’exemplaire de la Manche, dont Coutances était alors le chef-lieu, a été recueilli sans ses accessoires, par le musée à une date inconnue.
On peut y observer Le portrait du juge attribué à Hyacinthe Rigaud, l’austérité du tableau donné par ce fond monochrome et sombre, renvoie à la fonction du personnage représenté. Hyacinthe Rigaud est peintre portraitiste de l’Ancien Régime, qui a réalisé notamment le Portrait de Louis XIV en costume de sacre. Peintre officiel du pouvoir royal, Rigaud est décoré de nombreux prix, comme le Prix de Rome en 1682.
- Troisième salle
La troisième salle, réservée au XVIIe siècle, présente des œuvres des écoles flamandes, italiennes et françaises. On peut y observer notamment une œuvre de Simon Vouet, Le Christ au jardin des oliviers, datant de 1640. Simon Vouet est un artiste peintre représentant du mouvement baroque du XVIIe siècle, il est d’ailleurs nommé le premier peintre du Roi par Louis XIII. Le courant artistique baroque naît en Europe à la fin du XVIIe siècle et perdure pendant tout le XVIIIe siècle, et a pour principales représentations iconographiques l’expression de la Passion, avec des compositions picturales aux couleurs chaudes. Dans ce tableau, Jésus est représenté en position de prière dans le jardin du mont des Oliviers, trois de ses disciples, Jean, Pierre et Jacques le Majeur qui l’accompagnent sont endormis en bas de la composition. Un ange, tenant le crucifix qui rappelle le destin futur du Christ, figure au-dessus du Christ priant. Cette œuvre fait partie d’un ensemble de quatre tableaux qui pourrait provenir de l’oratoire des appartements de Saint-Germain-en-Laye.
- Cabinet des arts graphiques
Le cabinet des arts graphiques permet de consulter 60 œuvres de la collection de gravures et dessins du musée, parmi les 1 500 biens d’arts graphiques. On peut y observer notamment plusieurs œuvres de Charles Léandre, un artiste du XIXe siècle, qui est l’un des caricaturistes les plus incisifs de la presse de l’époque. Il est aussi affichiste comme nous pouvons le voir à travers une lithographie datant de 1904. La lune rousse est une affiche publicitaire pour un cabaret parisien du 18e arrondissement portant le même nom. On y reconnait un personnage de Joseph Prudhomme créé par le caricaturiste Henry Bonaventure Monnier (1799-1877), vêtu d'un frac face à une femme jeune assise sur une table, on l’on peut y apercevoir une carafe et des verres. En haut se trouve une personnification de la lune avec un visage féminin à la chevelure rousse.
- Salle d’art moderne et contemporain
La salle d’art moderne et contemporain présente des toiles d’Alain Fournier, de François Énault, ou encore du mouvement artistique « Le Pou qui grimpe ». Ce mouvement artistique local coutançais, fondé en 1915 avait pour souhait de valoriser et renouveler l’art populaire et faire connaître la ville de Coutances, à travers l’histoire et les traditions populaires locales avec un ton humoristique. Le Pou qui grimpe : Jouenne, Quesnel et Thézeloup, de René Jouenne, réalisé vers 1920, est un témoignage d’amitié entre les différents acteurs de ce mouvement artistique. Jouenne peint une mise en scène presque théâtrale avec un rideau à la grecque tiré par deux personnages et faisant apparaître un troisième qui se tient en révérence, comme nous remerciant d’avoir été spectateur de leur esthétique commune. En effet, trois années plus tard s'ensuit le décès de René Jouenne.
- Le fond normand
Le fond normand est aménagé en deux salles, comportant un ensemble de céramiques normandes, des objets issus de fouilles archéologiques, ainsi que des sculptures religieuses.
Les expositions temporaires (depuis 1987)
Année | Exposition | Année | Exposition | Année | Exposition |
---|---|---|---|---|---|
1987 | La Cathédrale au travers des collections du musée | 2007 | Jean Lhermitte | 2018 | Les animaux sous la patte |
Gipsy's memories | Daniel Humair | D'Hadrien à Bob | |||
Edmond-Marie Poullain | 2008 | Charles Léandre, "Un véritable humaniste" | 2019 | François Enault, Peintre et conteur normand | |
1988 | Carte blanche à | Le feu, les mains | Akos Sazbo | ||
1989 | Gilles Rousvaal | Le musée fête la Cathédrale | Vent de la Chine, Exposition d'Artistes CHinois | ||
La Révolution à Coutances et dans sa région | 2009 | Le jazz, la liberté - Schadeberg | Continent Extérieur, Graziani | ||
1992 | Gilbert Dupuis | Vaches | Francine Mayran, Peindre la mémoire - Réveiller les consciences | ||
Le son de la terre | Yvonne Guégan, Itinéraires du peintre | Cheminement, Sophie Dumont | |||
1993 | Giorgio Morandi, Luigi Ghirri | Frédéric Faye | Images de guerre - Paroles de paix | ||
Livres - objets - écritures - Sylvie Caty | 2010 | Eclecktik | Biscaïno, Le retour de l'enfant Trouvé | ||
David Lewis | Terres et mer en Normandie - Soulas | 2020 | Jan Voss | ||
1994 | Marie-Geneviève Havel | Jardins divers | Marie Hugo | ||
1944-1994 | 2011 | Trésors des archives | Cécile Bouvarel, Eclats de lumière | ||
Philippe Godderidge | Leb - Jazz in colors | Christian Malon, Normands : Gestes, portraits et paysages | |||
1995 | Les estivales en Normandie, Hommage à Alain Fournier | 2012 | Guillaume Desgranges | Les femmes sortent de leur réserve | |
Philippe Amiel | Jazz sous les pommiers s'affiche au MQM | 2021 | Edouard Caupeil, Chassés de la Lumière | ||
Esteban Royo | Sleeping eyes | Aequilibrium | |||
1996 | Autour de Simon Vouet | Jacques Pasquier, Anthologie | Terre de mémoire | ||
Guy Le Querrec - Jazz comme une image | Bonobos, Jean-Philippe Burnel | Retour au musée, Sylvain Perier - SP38 | |||
Daniel Derouet | 2013 | État des lieux - Zafia Lipecka | Coutances au temps du Premier Empire | ||
1997 | Lumière et transparence | Aqua joue l'art | Faire Surface | ||
Domaines appropriés | 2014 | D'un conflit à l'autre, les artistes du musée | 2022 | Ma Tse Lin, Bouddhas | |
1998 | Charles Gauthier | Terre de Culture, Bernard Clarisse | 300 gr. Pas plus ! | ||
Piquet - Déclinaisons | 2015 | 70 combats pour la liberté | Christian Malon, Normands : Gestes, portraits et paysages | ||
1999 | Alfred Manessier | Janladrou | 2023 | Cyrill Perrot, Macadam Heroes | |
Edouard Caupeil, l'état de mes pieds | Le musée fête l'harmonie | Histoires Naturelles | |||
Charles Picart - Ledoux Paysages | Collages - B. Vimoud | Les femmes sortent de leur réserve | |||
Aurochs, le retour | 2016 | Alain Fournier, réalité poétique | |||
2000 | Manuela Marques | D'arbres en arbres | |||
Picasso / Prévert / Villers | Lumières et matières | ||||
Couleur d'Italie | 2017 | Tal Coat, Peintures et Dessins 1940 - 1952 | |||
2001 | Le musée à cœur ouvert | Mémoires vives et Hommes debout, Bruce Clarke | |||
Danièle Massu-Marie | Nord - Sud 1968 - 1975 Vietnam | ||||
Peinture d'émail de Limoges à Ligugé | 2018 | Anna Mark | |||
2002 | Cornélius | Les animaux sous la patte | |||
Savignac sous les pommiers | D'Hadrien à Bob | ||||
2003 | Un musée, 10 illustrations | 2019 | François Enault, Peintre et conteur normand | ||
Georges Laisney, de Coutances à Port-Saïd, en passant par l'Angleterre | Akos Sazbo | ||||
2004 | Yves Picquet, le vent seul | Vent de la Chine, Exposition d'Artistes Chinois | |||
En passant par 44 ... | Continent Extérieur, Graziani | ||||
Voyages - Rivages | Francine Mayran, Peindre la mémoire - Réveiller les consciences | ||||
2005 | Sept fables au pays de l'envie | Cheminement, Sophie Dumont | |||
Raoul Dufy - La mer | Images de guerre - Paroles de paix | ||||
Will Menter | Biscaïno, Le retour de l'enfant Trouvé | ||||
2006 | Bernard Louvel | 2018 | Anna Mark |
- 2024 : Archi'moderne, la Reconstruction à Coutances
Publications
Titres | Édition | Année
de parution |
Nombre de
Pages |
---|---|---|---|
Édouard Caupeim - L'état de mes pieds | Ed. MQM | 1999 | 47 |
Bernard Vimond - Collages | Ed. MQM | 2005 | 24 |
David Lewis - Paysages | Ed. MQM | 1993 | 24 |
Gérard Venturelli - La Nuit transfigurée | Ed. MQM | 1990 | 16 |
Jean Wagner - La Jazzophilie picturale de Jean Berthier | Ed. MQM | 8 | |
Marie-Geneviève Havel - Œuvres Gravées, Œuvres rêvées | Ed. MQM | 1993 | 26 |
Danièle Fauvel | Ed. MQM | 1990 | 16 |
Jacques Pasquier | Ed. MQM | 2012 | 48 |
Gilbert Dupuis - Peinture à la feuille | Ed. MQM | 1992 | 56 |
Les Machines singulières de Pierre Andrès | Ed. MQM | 1991 | 8 |
Frédéric Faye - Présences | Ed. MQM | 2009 | 24 |
Autour de Simon Vouet | Ed. MQM &
Musée de Tessé |
1996 | 132 |
Giorgio Morandi - Luigi Ghirri | Ed. MQM | 1993 | 56 |
Séra - Terre de mémoire | Ed. MQM | 2021 | 36 |
Le Petit Journal - Couleurs d'Italie | Ed. MQM | 2000 | 12 |
Dessins sans dessin - 12 artistes de Stockholm | Ed. MQM | 2010 | 5 |
Zofia Lipecka - Projet Treblinka | Ed. MQM | 2013 | 32 |
Chaminade - Rétrospectives | Ed. MQM | 1989 | 20 |
Friefrich Brütsch - Sculpture | Ed. MQM | 1985 | 12 |
Céramiques normandes du musée de Coutances
- Collection du Dr Stephen Chauvet |
Ed. MQM | 1987 | 16 |
Manuela Marques | Ed. MQM | 2000 | 40 |
[Eklektik] | Ed. MQM | 2010 | 40 |
Janladrou - Les champs de signe | Ed. MQM | 2015 | 42 |
Bonobos Picturae | Ed. MQM | 2012 | 32 |
Le Capitaine Bravoure, Jean Lhermitte 1766-1826 | Ed. MQM | 2007 | 22 |
Sophie Deballe - marches et limites | Ed. MQM | 2005 | 32 |
Charles Gauthier | Ed. MQM | 1998 | 40 |
Fréquentation
Année | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 |
Visiteurs | 4 724 | 4 922 | 9 504 | 4 413 | 6 375 | 7 887 | 10 954 | 8 834 | 8 678 | 6 747 | 5 473 |
Année | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 |
Visiteurs | 6 026 | 6 539 | 8 287 | 6 161 | 5 990 | 6 016 | 3 708 | 3 672 | 7 129 | 6 686
(en cours) |
Source : « Fréquentation des musées », Ministère de la Culture, data.culture.gouv.fr
Administration
- Adresse
2, rue Quesnel-Morinière
50200 Coutances
Tél. 02 33 07 07 88
Courriel : musee@ville-coutances.fr
- Horaires d'ouverture
Du mardi au samedi de 14 h à 18 h (Le dimanche en juillet et août)
Le jeudi : 12 h-18 h
- Tarifs
Exposition temporaire : gratuite
Exposition permanente : gratuite
Bibliographie
- Christiane Daireaux, « L’hôtel Le Poupinel. L’histoire d’un émigré et de sa famille : les Poupinel », Viridovix, n° 7, 1989
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 « Notice n°M0680 », base Museo (musées), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture (voir en ligne).
- ↑ Marc Andersson et Véronique Goulle, « Quesnel-Morinière, un illustre Coutançais », Ouest-France, 20 janvier 2022.
- ↑ F. Laty, P. Mouillard, Parcours de Coutances, éd. PAHC, Coutances, 2017
- ↑ Archives Municipales de la ville de Coutances.