Accraventer
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accraventer, agravanter (dial.), v. t., briser, rompre, accabler, affaisser, ployer sous un fardeau, une charge.
Répartition géographique
Cherbourg, Valognes, Saint-Lô, Mortain, Normandie selon les sources.
Attestations écrites
- Dans les glossaires et dictionnaires
- accraventer, agravanter, 1843, Cherbourg, Valognes, Saint-Lô : briser, rompre, etc. comme ci-dessus [1].
- agraventé, 1911, canton de Percy : « faible, estropié, en parlant par exemple d'un jeune veau, d'un agneau, d'un porc qui ne peut se lever du devant ou du derrière, qui marche sur les jointures, boulets, genoux » [5].
Attestations orales
Pas encore d'attestation orale.
Étymologie
- « du latin aggravare » [1]
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 Jérôme-Frédéric Perrette-Lamarche, « Extrait d'un dictionnaire du vieux langage, ou patois des habitants des campagnes des arrondissements de Cherbourg, Valognes et Saint-Lô », dans Mémoires de la société royale académique de Cherbourg, 1843, p. 127 (lire en ligne).
- ↑ Édélestand et Alfred Duméril, Dictionnaire du patois normand, Caen, 1849, p. 5. (lire en ligne)
- ↑ Louis du Bois, Glossaire du patois normand, augmenté des deux tiers, et publié par M. Julien Travers.- Caen : Typographie A. Hardel, 1856. (lire en ligne)
- ↑ Henri Moisy, Dictionnaire de patois normand, Caen, 1887, p. 6. (lire en ligne)
- ↑ R.-G. de Beaucoudrey, Le langage normand au début du XXe siècle noté sur place dans le canton de Percy (Manche), Paris, Picard, 1911.