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Liste de mots ou expressions

A

  • abajos, (dial?), n. f., bajoues d'un porc ou d'un sanglier.
  • abanon, (dial?), n. m., libre usage et parcours des biens communaux et autre sens.
  • abat, (dial?), n. m., pluie qui tombe dru.
  • abat-vent, n.m., petit toit placé au-dessus d'une porte ou d'une fenêtre comme protection contre le vent. 2) Toit en général [1][2]. Même si cité dans des glossaires de parlers locaux, le mot n'est pas régional.
  • abès, (dial.), n. f., assiette en terre cuite
  • abernaudir (s') , (fr. reg.), v. int. s'assombrir, (rare).
  • abet, (dial.), n. f., amorce pour la pêche.
  • abëti, (dial.), v. tr. Voir abet, mot apparenté.
  • abiâosie (s'), (dial.), v. int., s'améliorer, en parlant du temps.
  • abiatilles, (dial.), n. f., membres de volaille, enlevés et cuits à part.
  • abiénissant, (dial.) adj., remède ou breuvage abiénissant, produisant des nausées et un tel malaise qu'on pense en mourir. Se dit particulièrement de liquides très fades.
  • abiennage, (fr. reg.), n. m., action d'abienner.
  • abienner, (fr.), v. tr., améliorer ce qui est défectueux (terme d'agriculture). « abienner du grain » : le nettoyer de ses impuretés [3]. C'est un mot français.
  • abîma, (dial.), v. tr., abîmer
  • ablioques, (dial.), n. f. plur., bois de pressoir.
  • abo, abot, (dial.), n. m., entrave pour les chevaux.
  • abord, (dial. et fr. reg.), n. m., rencontre [2]. eun tchyin d'abord, un bâtard, issu d'une rencontre inopportune [2]. fleurs d'abord, fleurs sauvages, champêtres, pas dignes d'être cultivées [2]. les abords de, les alentours de, l'espace proche de [2].
  • abordaer, (dial. et fr. reg.), v. tr., aborder.
  • aboulō, (dial.), v. tr., renvoyer en roulant.
  • à-bouon, (dial?), adj.?, bon, agréablement, en parlant des odeurs [2] Un exemple d'usage serait indispensable, non ???.
  • abre, (dial.), n. m., arbre.
  • abrenuntio, (latin), interjection, « j'y renonce ».
  • abrias, (dial.), n.m., lieu où l'on s'abrite voir abrier (mot apparenté).
  • abrier, (dial.), v. t., abriter.
  • abro, (dial.), n. m., 1) petit arbre enduit de glu pour prendre des oiseaux. 2) arbrisseau.
  • absolu, (fr. rg.), adj., le jeudi absolu est le jeudi saint parce que, ce jour-là, l'Église donne l'absolution générale à tous les fidèles [1]. La locution jeudi absolu est employée partout en France [7].
  • abûsa, (dial.), v. t., 1) amuser, retenir quelqu'un [1][5], lui faire perdre son temps [2]. 2) « Abuser » une fille : la séduire [2]. 3) v. pr., perdre son temps en chemin, muser [1]. 4) rôder de cabaret en cabaret et par extension, s'enivrer [8]. 5) tromper [2].
  • abuti, (dial.), v. tr et v.int., aboutir, se réaliser (Hague) [2]. Voir abouta.
  • acabotaer, (dial.), v. tr., faire des cabots, des petits tas de foin [2].
  • acahuchi (s'), (dial.), v. int., se retirer comme dans une huche (se dit surtout d'un ménage irrégulier) [11].
  • acaliatrer (s'), (dial.), v. int., se mettre au lit.
  • acanchie, (dial.), v. intr., réussir [12], arriver à point, avoir bonne chance [13][4]. On dit aussi il a du hasard; il est bien tombé [14].
  • acanté, (dial.), locution adverbiale., à côté. Peut aussi s'écrire « quand et » ou « quant et » [1] (est-ce la bonne source ?) Source à repréciser.
  • acat, (dial.), n. m., achat. Voir acater, mot apparenté.
  • acater, (dial.), v. tr., acheter.
  • acâuchie (s'), (dial ?), v. int., se mettre avec ? Attestation orale : 20e siècle, Bretteville, « Y s'est acâuchi d'une bonne femme » [15]. Magène signale s'acachi : se rassembler. Dans l'Orne, acauchier signifie "appeler, causer à" [14].
  • accabassa, (dial.), v. tr. ou int., 1) abaisser complètement, accabler sous le poids [1][2]. 2) écraser, procurer une grande tristesse [10], charger moralement [2], aplatir jusqu'au plus bas, écraser. Abominer, noircir quelqu'un [11].
  • acclassiei, (dial.), v. tr., abattre, écraser, réduire aux abois [1].
  • acclicotáĕ, (dial.), v. tr, coucher et envelopper soigneusement de tous les côtés [1].
  • accotáe, (dial.), v. tr, entourer pour abriter.
  • accondire, (dial.), v. tr., conduire, escorter quelqu'un, en voiture et en servant de cocher, d'un endroit à un autre [11].
  • accord, (fr. reg.), n. m., convention, harmonie [1]. On ne comprend pas bien la différence avec le mot en français.
  • accoter, (fr. reg. ou dial.), v. tr., s'appuyer pour se protéger ou se reposer [11].
  • accouer (ákwè), (dial.), v. tr., accouver, faire couver en préparant un nid et des œufs. [6].
  • accraventer, (dial.), v. tr., briser, rompre, accabler, affaisser, ployer sous un fardeau, une charge et autres sens.
  • accruche (dial.), n.f., femme qui accroche tous ses vêtements [3]. Voir achocre. Pas clair. Source à repréciser.
  • achaler, (dial.), v. t., fatiguer, ennuyer
  • achée, (dial.), n. f., quinte de toux.
  • achocre, (fr. rég. et dial.), adj. et n. m., maladroit.
  • acoquiner (s'), (dial.), v. pr., ce terme s'applique à une poule malade, qui a les ailes pendantes.
  • acouer, (dial.), v. tr., attacher à la queue (arrondissement de Valognes) [14].
  • acquefaès, (dial.) n.m., cheval placé deuxième dans un attelage de quatre chevaux en file [6][5]. (Val de Saire)
  • acroboté, (dial.), adj., ramassé sur soi-même, comme un crabe tiré de l'eau, replié sur ses pattes [11].
  • actiouna, (dial.), v.t., tourmenter, presser, activer [4][5]. (Val de Saire)
  • adátō, adentáe, adentō (dial.), v. tr., 1) renverser un objet, un vase, de manière que l'ouverture soit en bas [3], 2) poser sur les dents, en avant [12]. 3) mettre sens dessus sous. v. pr., s'appuyer le visage contre quelque chose [3] ; s'adentae au-dessus d'un bol : tourner son visage vers l'intérieur de ce bol [1]. Se pencher en avant [1] ou tomber en avant [4][1][3].
  • adeugi, (dial.), v. tr., amincir sur l'épaisseur, spécialement sur les bords; par extension : diminuer. 2) affaiblir [1][16].
  • adlaïsi, (dial.), adj., inoccupé, fainéant [4].
  • ad'maen, (dial.), loc., à demain [5] (Valognes).
  • adon, adoun, (dial.), n. m., chance, hasard [12][5].
  • adonner (s'), (dial.), v. int., se réfugier [17].
  • adoremus, (dial.) n. m?, courbettes, révérences [1].
  • adoucir, assouplir le grain [18].
  • ádōs(s)ō; (dial.), v. t., donner une surface bombée [6]. Au participe passé, voûté, adossé [5]. (Val de Saire)
  • adouna (s'), adounáe , adouno, (dial.), v. int., tomber juste, bien s'arranger. 2) s'habituer à la fréquentation d'une maison [1].
  • adrèchi (s'), (dial.), v. int., s'adresser [5] (Valognes).
  • adreit, adré, adret, (dial.), adj. adroit.
  • adya, à dia, (dial.), interjection, cri pour faire aller le cheval à gauche [6] (pas particulièrement régional).
  • aéra, aéro, (dial.), v. t., aérer [5] (Val de Saire).
  • aféta; aféto, (dial.), v. t., préparer une marmite avant de s'en servir [5] (Val de Saire). Cf. afrétie.
  • affabi, (dial.), p.p., abattu, découragé [5] (Valognes).
  • (vouaix) affainée, affaïnae (dial.), v. t. employé au p.p.), voix avinée, brutale (Val de Saire, Valcanville) [19].
  • affaláe (s'), (dial.), v. int., se laisser glisser dans un trou, un précipice [1].
  • affautrai, (dial), v. tr., affadir [12]. affáoutráe, affâutro, v.t., causer à l'estomac une sensation fade et douceâtre [1][9]. afaîtraint, afeîtrain, p. présent, écoeurant, avec un goût âcre [5] (Valognes).
  • afaiter, afêtáe, affaiter, (dial.), v. t., mettre en fête [3][1]. V. pr., se mettre en habit de fête [3][1].
  • affináe, (dial.), v. t., tromper quelqu'un en se montrant plus spirituel, plus fin que lui [1].
  • afflubáe, (dial.), v. t., envelopper d'une draperie [1].
  • affola, (dial.), v. t., tourmenter, tracasser à l'excès. v. pr., s'agiter, se tourmenter [5] (Valognes).
  • affouêchíei, affouéssiei, (dial.), v. t., peser sur une chose de manière à l'aplatir [1].
  • affouilli, (dial.), adj. animé par le jeu [8].
  • affraillouneux, (dial.), adj., frileux [16].
  • afrê~cisōe (affranchisseux), (fr. rég.), n. m., châtreur [6].
  • affrêtyie; (dial.), n. f., chaudière avinée préparée pour la soupe (???) [16]. Cf. afaiter.
  • affroc; (dial.), n. m., celui dont on s'"affroque" [1][3].
  • affroquíei (s') ; afrokíe (de quelqu'un), (dial.), v. int., s'en faire un compagnon (péjoratif); fréquenter certaines personnes, prendre leurs goûts, leurs habitudes, s'en revêtir en quelque sorte comme d'un froc [1][3][4].
  • affronter, (fr. reg.), v. tr., séduire et/ou tromper.
  • affroquier, (dial.), v. int., hanter, fréquenter certaines personnes, prendre leurs goûts, leurs habitudes, s'en revêtir en quelque sorte comme d'un froc. Se prend toujours en mauvaise part [3].
  • affûta (s'), affûto, (dial.), v. int., s'arranger [5] (Val de Saire).
  • affutiais, affutiaux, (fr. reg.), n. m. (toujours pluriel ?), instruments divers [5]. Se retrouve dans l'arrondissement de Bayeux ou dans le Berry [14]. Attestation orale : non datée, Cherbourg1970, Tourlaville [15]. Affutiaux n'est manifestement pas régional [20]
  • afréda (d'), (dial.), loc. adv., brusquement, avec agitation (sans source) [21].
  • afroquie (s'), (dial.), v. int., fréquenter, se charger de [4].
  • aga, (dial.) interj., vois !.
  • agasser, (fr. reg.), v. tr., crier après quelqu'un avec aigreur.
  • âge, n. f., âge [9][10]. j'étions d'eune âge, nous avions le même âge [10]. (???).
  • agenouillyi (s'), (dial.), v. int., s'agenouiller [5] (Valognes).
  • âgiei, (dial.), v. tr., émanciper, donner l'âge de la majorité [1][3].
  • aget, ajet, (dial.), n. m., 1) ce qu'on obtient de surcroît, augmentation, accroissement [3]. 2) espace de temps pour se refaire [8].
  • agglo, (fr. rég.), n. m., bloc de béton manufacturé.
  • agios, (dial.), n.m. plur., flatteries. faire des agios : adresser des flatteries outrées [1][3][16].
  • agiota, agioto, (dial.), v. tr, flatter à l'excès [5] (Val de Saire).
  • agiotoûx, (dial.), adj., flatteur [5] (Val de Saire).
  • agnie, (dial.), adv., aujourd'hui.
  • agnier, agniet, anhet, anhel, ang'let, (dial.), n.m., agneau [3][5].
  • agobáe, (dial.), v.t., gober quelque chose qu'on vous jette [1].
  • agobille, (dial. ou fr. reg.), n. m., objets sans valeur et plusieurs autres sens.
  • agonin, (dial.), n.f., agonie [10].
  • agoniser, (fr. reg.), v. tr., employé pour agonir.
  • agouetáe, agoueto, agoûta, agoûto, (dial.), v. tr., donner du goût, assaisonner [1][9][5].
  • agraundi, (dial.), v. tr., agrandir, rechercher des terres nouvelles [10].
  • agrava, agravo, (dial.), v. tr., aggraver [5] (Val de Saire).
  • agrèe, (dial.), v. tr., agréer [1][16].
  • agrẽgyoc, agrignoches, (dial.), n. f. toujours pluriel, petites agaceries pour plaire [1][9] et mimiques amusantes destinées à se concilier l'amitié de quelqu'un [10].
  • agripáe, (dial.), v. tr., accrocher avec des griffes [1].
  • agẅilãnö, ogẅinànö, angulaneu, (dial.), n. f. toujours pluriel, étrennes [1][3].
  • agva, ag'vae, ag'vé, agvo, aj'vae, aq'vae, aqvō (dial.), v. tr., achever [5][1][4][23].
  • ahan, (dial.), n. m., douleur physique, ordinairement de courte durée [3][1].
  • ahannaě, enhannaě, (dial.), v. int., éprouver une grande fatigue au travail, de la difficulté à atteindre un but ou à obtenir un résultat [3]. Au figuré, avoir de la peine à prendre une décision [3].
  • aherdre, erdre, v. int., s'attacher, être adhérent, en parlant d'une chose [3].
  • ahie, (dial.), interjection, cri pour faire avancer le cheval qui tire une voiture [6].
  • ahoc, (dial.), n. m., ce qui arrête, accroc [1][3].
  • ahokíe; ahoquiei, ahoquier, (dial.), v. tr., accrocher, attacher [3][12]. ahoquer, attacher un cheval avec un abot [6].
  • aoní (ahonir), (dial.), v.t., déshonorer [4].
  • ahoudri, (dial.), adj., transi de froid. Voir aussi créti.
  • ai, (dial.), n. m., air [1].
  • à iau, aïaûx, yiaûx, ayou, ayü,(dial.), interjection, à l'eau (exciter de la voix les bovins pour les faire boire) [5][6].
  • (s'en) aider, (dial.), v. int., se faire obéir (de quelqu'un) [17].
  • aigucheresse, (dial.), n. f., pierre à aiguiser [3].
  • aiguchier, (dial.), v. tr., aiguiser [3].
  • aile d'ange, (fr. reg.), n. f., pholade commune (Montmartin, Bréville) [24].
  • aileron, (dial.), n. m., aile de volaille dont on se sert pour nettoyer les tables (???) (arr. de Valognes) [14].
  • aire, (fr. reg.), n. f., sol d'une pièce [17].
  • akanté, avec toi [4], voir acan, mot apparenté.
  • akuvé, (dial.), v. int?, se dit d'une poule qui se met à couver, quand le nid a été préparé avec des œufs [6].
  • alatrai, (dial.), v. tr., apaiser [12].
  • alige, (dial.), adj., allégé, déchargé [12].
  • ãlikòto, (dial.), v. tr., passer le licou [6].
  • alipan, (fr. reg.), n. m., gifle, soufflet, coup de poing.
  • alumelle, (dial.), n. f., lame d'instrument tranchant [12].
  • amain, (dial. et fr.reg.), n. m et adv., d'un usage commode, à portée de main.
  • amarrer, (fr. reg.), v. tr., arranger, mettre en ordre.
  • ambitieux, (fr. reg.), adj. ou n.m., orgueilleux, entêté [17].
  • ambliainqui, (dial.), v. tr., ternir, voiler, émousser [12].
  • amené, (dial.), adj., très ivre [17].
  • amêri, (dial.), 1) v. tr., préparer, 2) n. f? terre difficile à préparer [12].
  • amignonnement, (dial.), n. m., caresse. S'emploie dans l'expression faire des amignonnements (à quelqu'un) [17].
  • amigraner, (dial.), v. tr., bouillir à petits bouillons [14].
  • amin (dial.), n. m. et adj., ami.
  • aminti, (dial.), v. tr. et n. f., amitié [12].
  • amont, (dial.), prép., contre [17].
  • amouchelo, (dial., et fr. reg.), v. tr., : 1) amonceler. 2) vivre en concubinage.
  • amouhe, (dial.), n. m?, amour [12].
  • amouliante, (dial.), n. f., vache prête à vêler, amouillante [12].
  • añâ, agneaux [18].
  • ânette, (dial.), n. f., ânesse [17].
  • anglette, (dial.), n.f., étrille [17].
  • anguy-l'an, anguylanneu, anguylanneuf, (dial?), n. m?, 1) présent, cadeau du 1er de l'an, étrennes. 2) cri de joie poussé par les enfants la veille du jour de l'an [13].
  • an-hodai, (dial.), v. tr., entraver [12].
  • anichi, (dial.), v. tr., cacher, envelopper [12], emmitoufler [17]. Voir aussi muchi.
  • ânon, (dial.), n.m., églefin [17].
  • anoulire, (dial.), n. f., vache vide [12].
  • aoré, (dial.), adj., mûr. Ne se dit que du blé qui se dore en mûrissant.
  • aouě, (dial.), n. m., 1) désir ardent [3]. 2) mois d'août [3].
  • aouetaë, (dial.), v. tr. ou int., faire la moisson [3].
  • aouetage, (dial.), n. m., action d'aouetaë [3], autrement dit : moisson.
  • aperchevé, (dial.), v. tr., apercevoir [12].
  • aplié-és, (dial.), n. m?, harnais [12].
  • apô, (dial.), n. m., chagrin [12].
  • apocrement, (dial.), n. m., remède externe [12].
  • appias, (dial.), n. m., appui, soutien [3].
  • appier, (dial.), v. tr., appuyer ,soutenir [3].
  • aquer, (dial.), v. intr., étouffer, suffoquer (Manche) [14].
  • aquiliette, (dial.), n. f., rebouteuse [12].
  • àràꞓ dòk', àràꞓ dòꞓ, (dial. et fr. reg.), n. m., « arrache-doque, arrache-doche » outil pour arracher le rumex [25]. Voir doche.
  • arbradyi, arbragui, arbraquer, (dial.), v. tr., boutonner à nouveau sa culotte, 1943, Val de Saire [5]. Attestation orale : 1970, Tourlaville, rbraguetter, rebraguetter.
  • ardwéz, n.f., ardoise [18].
  • argagne, argaigne, (dial.), adj., acariâtre, de mauvaise humeur [12], grognon [14].
  • arguigner, (dial.), v. tr., faire crier un enfant, le rendre argaigne (Manche) [14].
  • arpenser, (dial.), v. tr., repenser [26].
  • arrangi, (dial.), v. tr., arranger [27].
  • arselet, (dial.), n. m., vairon, espèce de petits poissons, très communs dans les eaux douces et bien oxygénées, fréquemment utilisé comme appât pour la pêche au vif. (arr. de Valognes) [14].
  • arsouille, (fr. reg.), n. m?, qui a des habitudes de débauche et de saleté (arr. de Valognes). Apocope de Garsouille. [14].
  • arsouiller (s'), (fr. reg.), v. int., s'adonner à la boisson [17].
  • asèrer, soigner les chevaux [18].
  • assanssai, (dial.), v. tr., ordonner, ranger, agencer [12].
  • assassin, (dial.), n. m., assassinat (Manche) [14].
  • assan, assen, (dial.), n. m., raison, état mental ordinaire [12], jugement, bon sens [17], suite dans les idées, dans la manière d'agir [3].
  • assemblée, (fr. reg.), n. f., fête locale [17].
  • assérant, (dial.), n. m., soir [3].
  • asseurément, (dia.), assurément [28].
  • assigi, (dial.), v. tr., calmer [12].
  • asubyí, (dial.), v. int., s'affubler [4].
  • atchu, (dial.), n. m., 1) petit coin sans issue, 2) décliquetage d'un banneau [5]. (Val de Saire).
  • atchuler, (dial. et fr.reg.), v. tr., acculer, décharger une benne par l'arrière. Attestation écrite : Magène[29] Attestation orale : 1970 Bretteville. — 1970 Tourlaville ; effondrer volontairement [15].
  • atchulouaire, (dial.), n. f., chaîne d'équipage de limon [5].
  • ãtené, n.m., poulains d'un an [18].
  • atie, aatie, ahatie, (dial.), n. f., haine, aversion [3]. Avoir l'atie sur quelqu'un.
  • atouhe, (dial.), n. m?, atour [12].
  • atra, (dial.), adv., à travers. Tout atra, entièrement (Manche) [14].
  • attédier, (dial.), v. tr, fatiguer, importuner [3].
  • attrousseler, (dial.), v. tr., donner un trousseau [3][23][30], attrousseláĕ[1].
  • aoumalles, aomales, aomailles, aomaly, aumailles, (dial.), n. f., ensemble des bovins ou bestiaux (bœufs, vaches, moutons, porcs). Normandie [14][4][1][31][9][6] - à Guernesey ne se dit que pour les « grandes bêtes à cornes » [32]. Du latin animalia. Bien que aumailles soit référencé par Moisy, il semble que le mot n'ait rien de régional[33].
  • auget, (dial.), n. m., coffre à laver : sorte de caisse dans laquelle s'agenouillaient les lavandières [17]. Entendu à Tourlaville dans les années 1970 dans un autre sens… Mais on a oublié lequel.
  • auque, (dial.), n. f?, entaille [12].
  • (être) auqui-ie, (dial.), participe passé ?, être suffoqué, engoué [12].
  • auripiaux, (dial.), n. m., déformation de auripeaux [sic], gonflement des glandes dans le voisinage des oreilles, oreillons (Avranchin) [34] (???).
  • autouhe, (dial.), adv., autour [12].
  • avaindre, (dial.), v. tr., atteindre [12].
  • avei, (dial.), aux., avoir. Attestation orale : 2020 Bretteville (?)[15] Attestation écrite : Magène[29]. aveir, avoir, posséder [32].
  • aveindre, (dial.), v. tr., atteindre [17].
  • aveisinage, (dial.), n. m., voisinage [35].
  • avena, (dial.), n. f., paille d'avoine (arr. de Mortain) [14].
  • averlant, (dial.), adj., lourdaud, rustre, brutal [13][14]. Allemand Haverling.
  • aver, avers, (dial.), n. m., plur., animaux domestiques (boeufs, vaches, chevaux, cochons, mais plus particulièrement ce dernier animal) [13][3][12]. Singulier avé.
  • aveur, av'heure, (dial.), adv?, de bonne heure, avant l'heure (Manche) [13][14][3]. L'aveur ne doit rien au tardi.
  • aviser ou avisi, (dial.), v. tr., 1) voir [36], 2) apercevoir [3][1]. 3) V. pron., se souvenir [1][5].
  • avolé, (dial.) adj?, étranger au pays, à l'endroit, venant d'où on ne sait [13].
  • avoler, (dial.), v.t., lancer contre [17].
  • avorible, avoriblieu, (dial.), adj? 1) qui vient ou qui arrive de bonne heure [3], 2) précoce [37][22][12]. L'avorible n'emprunte rin oue tardi.
  • (il) avriyòt, (dial.), v. intr., le temps est doux et il tombe de temps en temps des ondées de petite pluie [38].
  • ayer, (dial.), n.m., meuble composé d'ais, ou étagères, en usage dans la plupart des maisons de campagne, où l'on place la vaisselle et divers ustensiles, cruches, chaudrons, etc., dont on se sert à chaque instant [3].

}}

[sommaire]

B

  • babet, (dial.), n.m., coq de petite race [17]. Fémin babette, poule de petite race.
  • babinous, (dial.), n. m., dévidoir, comme on dit ailleurs bobineux. (arr. de Saint-Lô) [14].
  • babouine, (dial.), n.f., femme bavarde et médisante [17].
  • babouins, (dial.), n. m., écrouelles [34].
  • bacouette, (dial.), n.f., femme bavarde et médisante [17].
  • bacouetter, (dial. et fr. reg.) v. tr., bavarder. Attestation écrite : Magène signale bacouette (baratin). Attestation orale : non datée, non localisée, transmise via Facebook.
  • bacul, (dial.), n. m., crapoussin, homme dont le derrière est peu élevé (arr. de Saint-Lô) [14]. Voir aussi bāsentchuláĕ. Attestation orale : 1970, Cherbourg, bas-trou (transmis via Facebook).
  • badjer, baguer les cercles de bois des tonneaux avec de l'osier [18].
  • baffe, soufflet, tape [14][5]. Se trouve toujours dans le français courant, bien que cité dans un glossaire patoisant, ne paraît pas du tout régional.
  • bagoulo, (dial. et fr. reg.), v. tr., bavarder.
  • baiter, (dial.), v. tr., garnir des hameçons d'appâts pour la pêche [17]. Voir Abet mot apparenté.
  • balaiterné, objet usé en général (Avranches). Peut-être contraction de balai erné [39].
  • balas, (dial.), n. f., commère (arr. de Saint-Lô) [14].
  • balé, (dial.), n. m., genêt [40].
  • baliette, (dial.), n.f., petit balais, balayette (arr. de Valognes) [14].
  • baligan, (dial.), n.m., pieuvre [17]. Signalé comme étant connu seulement dans le Calvados mais le trou Baligan se trouve bien dans la Manche …
  • ballie, (dial.), v. tr., donner.
  • ballière, (dial.), n.f., paillasse de balle d'avoine [17].
  • se bamberner (ou baumbernaer), (dial.), v. int., se balancer [2] à gauche et à droite [15]. Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. Voir aussi se dandino.
  • banki, (dial.), adj., se dit de deux personnes dont les bans de mariage sont en cours de publication [3].
  • banneau, (dial. et fr. reg.), n. m., tombereau [22], voiture à bascule entourée de planches servant au transport des matériaux.
  • bannie, (fr. reg.), n. f., enchère publique.
  • banon, (dial.), n.m., libre usage et parcours des biens communaux et autres sens.
  • baoube, baube, (dial.), adj., engourdi par le froid, s'emploie pour exprimer un froid extrême aux doigts des mains [13][3].
  • baquer, (dial.), v. tr., plier, céder (arr. de Valognes) [14].
  • barbacro, (fr. reg.), n. m., 1) moustaches relevées en crochet, barbe à crocs. 2) Se dit aussi de l'individu lui-même qui porte ce genre de moustaches. 3) Également nom délibérément tiré du parler normand pour un vin du Piémont italien.
  • barbouillie, (dial.), n. f?, barbouillée [41].
  • barquou, (dial.), n. m., pêcheur. Les barquous du Becquet, de Barfieu …
  • barrer, (fr. rég. et dial.), v. tr., fermer (la porte à clef).
  • barretée, (dial.), n.f., mesure de contenance pour les grains d'une valeur de 50 litres [17]. Signalé comme employé dans toute la Normandie.
  • barricot, (dial.), n.m., ventre [17].
  • barryire, barir, (fr.reg. et dial.) n.f., barrière. Attestation écrite : Magène [42] et Lelièvre [18]. Attestation orale : pas encore sourcé.
  • bartous, (dial.), n. m., ribaud, tapageur (arr. de Saint-Lô) [14].
  • bas-age, (dial.), n. m., minorité (arr. de Valognes) [14].
  • bāsentchuláĕ, (dial.), adj, qui a les jambes courtes, qui a le tchu bas [1]. Voir aussi bacul.
  • basse, (dial.), n.f., servante [3].
  • bastille, (dial.), n.f., basque d'un habit (arr. de Valognes) [14].
  • bastilli, bastillyi, (dial.), adj. et v. t., bien fermé, barricadé [5][15], fermer toutes les portes (et les fenêtres) à double tour; barricader (Hague) [2]. Ou embastilli [43]. Attestation orale : 1970 Bretteville pour bastilli.
  • batchu, (dial.), n.m., morceau de bois (sorte de gros bâton) d'environ 80 cm de longueur, ordinairement garni de crocs ou d'anneaux en fer à ses extrémités. C'est dans le harnachement, une sorte d'arc-boutant aux extrémités duquel viennent s'attacher les traits du cheval, et dont la longueur maintient, entre les dits traits, un écartement suffisant pour ne blesser ni même incommoder ledit cheval. Il s'agit du trait d'union entre le cheval et la charrue ou la herse qu'il met en mouvement [3][16][5][6][2]. Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. On dit bascul dans l'Orne.
  • baté, (fr. reg.), n.m., bateau.
  • bateau, (dial.), n.m., bréchet d'une volaille [17]. Signalé comme employé dans toute la Normandie.
  • batilleux, (dial.), adj., se dit d'un homme qui aime à se battre, qui cherche querelle à tout le monde [3].
  • batrî, (dial.), n. f?, petite enclume dont on se sert pour bat' la faô [38]. Attestation orale : 1970 Bretteville.
  • battaisson, (dial.), n. f., inclinaison qui donne de la solidité aux bâtiments [22] (arr. de Valognes) [14]. On peut supposer que cette étrange définition désigne le fruit d'un mur : diminution de l'épaisseur qu'on donne à un mur au fur et à mesure qu'on s'élève [44].
  • battée, (dial.), n.f., baquet ou récipient à deux anses que l'on met sous une gouttière pour recueillir l'eau de pluie [17].
  • batterie, (dial.), n.f., battage des céréales, s'emploie surtout en parlant du sarrasin [17].
  • baube, (dial.), adj., engourdi [12]. Voir ébaubi.
  • bava, baver, bavo, (dial.), v. int., discourir à perte de vue [32], baver [5]. Baver ne semble pas du tout régional…
  • bavère, (dial.), adj., bavard [9].
  • bavét, (dial.), n. f., 1) femme bavarde [4], 2) extrême bord d'un liquide [1], 3) écume constituée le plus souvent en partie par du sable sec surnageant un moment encore lorsque la mer commence à remonter [2], 4) bord de l'eau à la marée montante [2]. Ou bavrèt, 1) poche de peau qui pend sous la gorge des taureaux [6], 2) petite pièce de toile qu'on attache au cou d'un enfant et par extension, petite pièce carrée d'un tablier de femme s'attachant sous la poitrine [3][5]. Attestation orale : 1970 Bretteville.
  • bavolét, (dial), n. f., coiffure en dentelle à ailes pendantes ou femme qui porte cette coiffure [4]. Bavolet, (fr.), n. m., coiffe en dentelle. Bavolette (fr. reg.), n. f., femme qui porte cette coiffure [14].
  • bavoki, bavoquier, (dial.), v. tr., produire un fil irrégulier quant à la grosseur et à la netteté [4][3].
  • bavouillet, (dial.), n. m., petit bavard [5].
  • bavoûx, (dial.), n. m., bavard [5]. 2) buccin (Hague, Cherbourg, Fermanville) [24].
  • bav'rette, (dial.), n.f., petit morceau de toile qu'on place sur la poitrine des petits enfants, et, par extension, partie la plus haute et la plus étroite du tablier d'une femme [3].
  • , (dial.), n. m., 1) bec [45][2]. 2) bouche en parlant d'une personne [2] O pinche le bé, elle fait la moue (Hague) [2]. Attestation orale : 1970 Bretteville pour bec — 1970, Tourlaville, avoir le bec chucri : apprécier les sucreries, et pincer du bec faire la moue.
  • béchouetter, (dial.), v. tr., embrasser [17].
  • becquette, (dial.), n.f., petites pinces coupantes. S'emploie essentiellement au pluriel [17].
  • bedat, (fr. rég. et dial.), n. m., homme de peu, imbécile, sot, lourdaud.
  • bédangous, (dial.), n. m., bègue (Manche) [14].
  • bédanguer, bedenguie, bedenguiei, bedondyi, bedonqui, (dial.), v. int., bégayer (Manche) [13][14][12], parler trop vite et indistinctement, bégayer [5][1][4]. Les sources sont à reconsidérer, on ne sait trop qui a écrit quoi et où, ce qui est embarrassant, non ?
  • bedole, bedote, (dial.), n.m., sot, niais [17].
  • bedondyioux, (dial.), n. m., celui qui parle avec difficulté (Val de Saire) [5].
  • bedot, (fr. reg.), n. m., dernier né d'une couvée, moins fort que les autres [2] et par conséquent plus gauche (Manche) [14]. Seul la deuxième partie de cette définition aurait été retenue par Fleury [1], Lepelley [6] et Romdahl [4]. Fait penser au p'tit r'dot. Attestation orale : 1970, Bretteville, Tourlaville [15]. On dit aussi bézot.
  • bedou, (dial.), n. m., blaireau (arrondissement d'Avranches) [14].
  • bégaud, (fr. reg.), n. m., 1) tige de bois qui supporte le grasset. 2) Adj. (bégao, bégaod, bégaoud, bégâut) : individu qui reste figé, nigaud, maladroit, niais, sot [14][1][3][9][5][6].
  • bégu, (dial.), adj., Truite bégüe, 1) truite saumonée (arr. de Valognes) [14]. 2) dont les dents inférieures ou supérieures dépassent les autres [1].
  • béguer, (dial.), v. int., bégayer (arr. de Valognes) [14]. Aussi béguiei [1], bégyi [4]. Sains béguiir : sans hésiter (Val de Saire) [6].
  • béhazard, (dial.), adv., certainement (arr. de Valognes) [14].
  • beillée, (dial.), n. f., ventrée (arr. de Mortain) [14].
  • béjuel, (dial.), adv., en sens inverse [14][1].
  • bellement, (fr. reg.), adv., bien, aisément, grandement [22][32]. Attestation orale : Cherbourg 2020 [15]. Quoi que cité dans les glossaire, ne semble pas du tout régional [46].
  • bélo, (dial.), n. m?, lumière de lampe, terme pour enfant [12].
  • beloce, (dial.), n.f., prune sauvage [17].
  • belocier, (dial.), n.m;, prunier sauvage [17].
  • belot, (dial.), n.m., pain plus petit qu'un pain ordinaire [1].
  • bène, (dial.), n. f?, ruche (arr. d'Avranches) [14].
  • bénèque ou bonnette (?) [47], (dial.), n. f?, oie sauvage (arr. de Valognes) [14][21]. Sens 2 (plur.) : petits mollusques de mer généralement disposés en ligne droite sur les morceaux de bois [1]. Sens 3 (plur.) : pièces du licou d'un bœuf qui l'empêchent de voir [1]. Embenêquiei : mettre des bénêques [1].
  • bénoni, (dial.), n. m., benjamin, enfant préféré.
  • bërc ou berque, (dial.) n. f., mauvaise brebis — vieille brebis.
  • beire ou baire, (fr. rég. et dial.), n. m. cidre. — (fr. rég. dial.), v. tr. boire.
  • berdailler, (dial.), v. tr., faire du bruit en remuant des objets [17].
  • berdanser, (dial.), v. tr., ne pas être d'aplomb. S'emploie essentiellement en parlant d'un meuble [17].
  • berland, (dial.), n.m., buccin [17].
  • bernacle, (fr.), n.f., espèce de palmipède (arr. de Valognes) [14]. C'est un mot français… Non référencé par Éliane Lecocq.
  • bernard-l'hermite, (fr.), n. m., crustacé parasite qui se loge dans une coquille univalve [14]. Cité pour l'arr. de Valognes mais ne semble pas du tout régional … Appelé cornibuchaut à Réville [45].
  • berne (fr.), n. m., berge, talus, ou bord relevé d'un chemin, d'un fossé [32], bord d'un chemin non empierré ou balançoire [1], bas-côté d'une route [17]. Ne semble pas être régional.
  • (se) bernaé, (dial.), v. int., se balancer (indique seulement le mouvement de la balançoire) [1]. berner, marcher sur le bord de la berne [5].
  • bernicle, (dial.), n. f., corruption du mot bernique (arr. de Valognes) [14], voir bernique.
  • bernique, (dial. et fr. rég.), n. f. et parfois n. m., patelle, flie.
  • berno ou bernaer, (dial. et fr. reg. ?), v. tr.[48], renverser, chavirer, aller dans l'ornière dans la berne Attestation orale : pour berno 1970 Bretteville [15]. Sens 2 : marcher sur le bord de la berne (1943, Val de Saire) [5].
  • bernousé, (dial.), participe passé, enveloppé dans une mauvaise affaire, pris au piège [14][4].
  • béro, bérot, (fr. reg.), n. m., 1) bec d'une aiguière [14]; 2) petit canal pratiqué dans un goulot, qui sert à transvaser un liquide [1][6]; 3) dispositif de pressoir ajusté de façon à permettre la sortie du cidre nouveau [5].
  • besny, (dial.), n. m., escargot (arr. d'Avranches) [14].
  • bette de roqui, (dial.), loc. nom. f., perinereis cultrifera, une espèce de vers marin, (pointe de la Hague) [24]. Appelé aussi grosse bette.
  • bétron, (dial.), n. m., substance très salée et amère [1]
  • bétronné, (dial.), adj., perdu de sel ou de sucre, immangeable. Attestation orale : 1975, Bretteville [15]. bétronnae, bétronner, saler et poivrer fortement [3]. bétrounaé, trop salé [2].
  • bette, (dial.), n.f., betterave [17].
  • beûchon, (dial. et fr. rég), n. f., boisson. Voir aussi forbeûchon, mal qui en découle.
  • beudille (dial. ?), n.f., voyage long et chargé. Attestation orale : non datée Gonneville [15]. Pas encore d'attestation écrite. Peut-être vrai mot patoisant, n'est pas référencé dans la synthèse de Lecocq.
  • beurrée, (dial.), n.f., tartine ou goûter [17].
  • bezot, (dial. et fr. reg.), n. m., voir bedot et redot.
  • bianchet, (dial.), n.m., corset qui était autrefois blanc (arr. de Valognes) [14].
  • bibet, (dial. et fr. reg.), n. m., 1) moucheron, 2) cousin, c'est à dire tipule, un gros moustique inoffensif qui ne pique pas.
  • biche, (dial.), n.f., grande roussette [17].
  • bichette, (fr. rég.), n. f., filet à crevettes.
  • bidette d'allure, (dial. et fr. reg.?), n.f., jument de selle [17].
  • bieinseur, (dial.), adv., assurément [41].
  • bière, (dial.), n. f., fantôme, revenant qui avait été couché dans une bière (métonymie, arr. de Valognes) [14].
  • bijude, (fr. reg. et dial.), n. f. : mauvaise cabane.
  • bilamen, (dial.), adv., apparemment (arr. de Saint-Lô) [14]. Voir aussi benamen.
  • bille-à-lait, (dial. et fr. reg. ?), n. f., bidon de 20 litres pour la collecte du lait [17].
  • billot (dial. ?), n. m., 1) sorte de cageot à patates. Attestation orale : 1970, Bretteville [15]. 2) Attestation écrite : morceau de sucre (???)[49]. 3) Grumeau de farine agglutinée, nœud dans la pâte [1][2]. 4) Tronc d'arbre, coupé à 50 cm (donc un billot comme en français) tenant lieu de siège et placé près de l'âtre.
  • bingo, bingot ou bingue, (dial. et fr. reg.), n. m., grand coffre de bois pour enfermer de la farine et autres sens.
  • binguet, (dial.), n. m? 1) boisseau en paille, 2) nichoir (arr. de Valognes) [14].
  • binot, (dial.), n. m., javelle de sarrasin [17].
  • binotte, (dial.), n. f., gerbe, tas de foin [17].
  • bique (fr.) n. f., chèvre [50]. Attestation orale : 1970, (Tourlaville). Répertorié par Magène, le mot n'aurait pourtant rien de régional selon le CNRTL[51] ! Bich, (dial.) [4], Biquette [32]. Non référencé par Lecocq.
  • bisa (dial ?), n. m?, [4] ou bissa [32], bissac, sac à deux bouts ouvert en long par le milieu [3]. Attestation orale : 1970 Bretteville [15].
  • bisadjue (dial. et fr. reg.), n. f. Attestation orale : 1970 (Tourlaville) [15] gouge à profil en "V", pour la menuiserie. Également appelé grain d'orge. Attestation écrite : bisaigûe, non daté, Normandie, ne semble pas régional dans ce cas, et désigne un autre outil cette fois pour la charpente[52]. Mot apparenté bisaidju Attestation orale : 1970 (Tourlaville)[15], dans l'expression en bisaidju : en biais, en sifflet, en queue de billard, toujours à propos d'un angle, en référence au "V" de la bisadjue.
  • biscouen, (dial.), adv., de travers, en biais [1]. On trouve bisacoin dans l'Orne pour "en zigzag", ou bicacoin.
  • biscuit à soupe, (fr. reg.), locution, pain cuit de façon à être très dur et que l'on casse en morceaux dans la soupe [17].
  • biski, bisquer, bist'chi, bistye, (dial.), v. int?, être vexé sans le faire paraître [14][4][5].
  • bissaquie, (dial.), n. f., ce que peut contenir un bissa [3].
  • biter bito, (dial.), v. tr., se toucher, en parlant des billes, des palets [4]. Juste toucher dans l'arrondissement de Vire [14].
  • blairie, (dial.), n. f?, champ couvert de sa moisson, de son blé (arr. de Valognes) [14].
  • blanc, blyào, (dial.), n. m., ancienne monnaie [1] qui valait cinq deniers [14]. Six blancs = deux sous et demi.
  • blanc-gelée, (fr. reg.), n.f., gelée blanche [17].
  • blanc-geler, (fr. reg.), v. tr., geler blanc [17].
  • blèque, bllèque, bllique, bliète, blyèk, (dial.), adj., blet, blette, à demi pourri, en parlant des fruits [1][4][5][14]. bliêque, blet (fruit) [12].
  • bleste, blette, bliête, bliète, blyèt, bllête, (dial.), n. f. 1) motte de terre [14][4][1][6] petite motte [53], 2) espèce de tourbe qu'au moyen de la houe on tire des terres de landes et qui, après avoir été séchée au soleil, donne un excellent chauffage pour l'hiver [3][12].
  • blé, blet, (dial.), n. m., image (arr. d'Avranches et Saint-Sauveur-le-Vicomte) [14][12].
  • blessé, (dial.), adj., hernieux [40].
  • bletter, (dial.), v. int., ne plus remuer (arr. de Valognes) [14].
  • bleuner, (dial.), v. tr., traîner, perdre son temps [17].
  • bliétet, plur. bliétiaoux', (dial.), n. m?, petite motte de terre [3]. Voir bleste
  • blikier, bliqui, bliquier, (dial.), v. int., cligner les yeux par suite d'infirmité dans l'organe de la vue [3].
  • blioqué, (dial.), n. m., billot [12].
  • blochi, (dial.), v. tr., remuer, agiter [12].
  • blœ̄z, (dial.), adj., féminin de "bleu" [40].
  • blond, (fr. reg.) adj., de couleur claire. S'emploie en parlant de la robe d'une vache. Quand cette robe présente plusieurs teintes, les termes qui les désignent sont juxtaposés dans l'ordre d'importance [17].
  • boche, (dial.), n. f., ulcère malin puant [3]; "sentir ou puer la boche : exhaler une très mauvaise odeur. Odeur insupportable [1][3]. 2) bosse, grosseur dans le dos ou sur la poitrine d'une personne, causée soit par un vice de conformation, soit par un accident, enflure résultant d'une contusion, etc. [3].
  • bochiě ou bochier, (dial.), v. tr., bossuer, faire ou causer des bosses à des objets en les laissant tomber [3].
  • bloquet, (dial.), n.m., morceau de bois court et d'une certaine grosseur servant à divers usages, et notamment à haguier (hacher) les ajoncs et les branches de gaot destinés à la cuisine [3].
  • boeu (dial?), n. m., [9][5] ou beu, bö [4][6], (fr. reg.) n.m., bœuf . Ne semble pas particulièrement régional, entendu récemment dans le lyonnais : côte de beu.
  • bois de corde, (dial?) n. m., bois de chauffage [17].
  • boisette, (dial?), n. f.?, petit bois pour allumer du feu [17].
  • (se) boissonner, (dial?), v. int., s'adonner à la boisson [17].
  • bolaée (fr. rég. dial.) n. f., contenu d'une moque de cidre [50]. Attestation orale : bolée, 1970, (Val de Saire).
  • bôn, bone, (dial.), n. m?, tout objet qui sert à bander les yeux [1], carapaçon en cuir qui couvre la tête d'une bête méchante et qui l'empêche de voir [5][6]. Bône-bône : colin-maillard [14].
  • bônâ, bônae, bônai, bôner, bono, (dial.), v. tr., s'envelopper la tête, se couvrir les yeux [14][4][12][1], couvrir les yeux d'un bovin [5][6].
  • bon gras, n.m., gros cochon de 130-140 kg [18].
  • bonhomme de blé (français et pas spécifique à la Manche mais employé depuis un certain temps) : « En Normandie, les agriculteurs avaient l'habitude de planter verticalement sur le sol, quatre javelles de céréales, les épis vers le haut. Ils les couvraient avec une javelle renversée qui les protégeait de la pluie. Ils appelaient cet ensemble un bonhomme. Ces bonhommes restaient quelques jours sur le champ, jusqu'à ce que la paille soit bien sèche. Ces javelles étaient ensuite rentrées et tassées sous un hangar en attendant d'être battues. » [55]. Attestation écrite : 1916, Gonneville : « Avec le vent et la pluie, les bonhommes de blé vont sûrement traverser et certains tomber. » [56][55].
  • bont'chula, bont'chulo, bountchulae, (dial.), v. int?, sauter, culbuter par choc du postérieur [1][5]. Attestation orale : 1975 Bretteville [15].
  • boquet, (dial.), n.m., bouquet, faisceau de fleurs liées ensemble [3].
  • boski, bosquer, bosquier, (dial.), v. tr., pousser, serrer de près [14].
  • boté, (dial.), n. m?, collier de la fauxQu'est-ce que c'est ? [38].
  • bott'lou, (dial.), n. m., botteleur [57].
  • bouailles, boualles, bouâlles, bruěilles, (dial. et fr. rg.), n.f. plur., entrailles, boyaux (péjoratif) [1][3][5]. Voir aussi ébouailler, faire sortir ou enlever les boyaux du ventre. Attestation orale : 1970, Bretteville, Tourlaville [15]. [58], pas signalé comme régional ?
  • bouais-jan, bwē jã , (dial.), n. m?, ajonc [40].
  • boucan, (dial.), n. f., noise, querelle bruyante [14][4][1]. Viendrait du grec (!)
  • bouder, (dial.), v. tr., renoncer à une chose qu'on avait entreprise, parce qu'on se reconnaît incapable de la faire (arr. de Valognes) [14].
  • boudgi, bougui, boudju, (dial.), adj., repu ou serré dans ses vêtements, arrondi par la tension, la plénitude. Avoir le ventre bougui ou bouju c'est l'avoir plein et tendu. Bouju est aussi synonyme de ventru [32]. Boudgi, Attestation orale : 1970, Cherbourg, Bretteville [15]. boudju, seulement entendu pour repu, Attestation orale : 1970, Tourlaville, J’chus boudju, djédé. Prononciation du titre dans sa version originale Écouter [15].
  • bouë, (dial.), n.m., faisceau de menues branches destiné à fouetter les enfants malicieux, ou, du moins, à leur inspirer la crainte du châtiment [3].
  • bouéegoule, (dial.), n. m., butor, nigaud, sot [3]. Modèle:Att. o. « Marie-bouigoule »,nom propre, féminin, surnom de la corne de brume située quelque part sur le terreplein des Mielles. 1970, Tourlaville. Il s'agit probablement de « la gross' vouaix de la siraine » chantée par Alfred Rossel. Mais est-ce le même mot ?
  • bouéju, (dial.), adj., qualifie un tonneau ventru (Val de Saire) [38].
  • bouësson, (dial.), n.m., 1) poignée de foin ou de paille pour nettoyer [3], 2) tortis, chiffonner Pas clair (???) [12]. 3) Bouësson à guichon, poignée de chiffons pour laver la vaisselle. Se dit d'une personne habillée sans goût, dont les vêtements sont chiffonnés.
  • bouessonnaě, (dial.), v. tr., nettoyer, frotter avec un bouësson [3].
  • bouëssonneresse, (dial.), n. f., servante qui frotte, qui nettoie avec un bouësson [3].
  • bouéteure, bouetture, (dial.), n.f., 1) nourriture, vivres, aliments [3], 2) breuvage pour veaux [12]. Faire sa bouetture, se pourvoir de vivres et les préparer pour son usage.
  • bouge, (dial.), n. f?, partie la plus bombée d'un tonneau [38]. "Prendre du bouge", prendre du ventre.
  • bougon, (dial.), n. m., bouture [12].
  • bougue, (dial.), n. f?, 1) "lieu sablonneux au bord de la mer, dont le sable est mouvant, bougues de Quinéville, bougues de Ravenoville, bougues d'Audouville, entre la Hague et les Vez" [59]. 2) bois fléchi qui retient le cou du bœuf sous le joug [38]. 3) arc de cercle, légère courbure sur un rivage [38].
  • bouguette, (dial.), n. f., 1) traverse de bois arquée qui retient le carcan du porc [38]. 2) bourse, porte-monnaie [60] ?
  • bouiner, (dial, et fr. reg.), v. tr. 1) s’affairer plus ou moins nonchalamment. 2) décliner, diminuer [12].
  • boujaron, (dial.), n. m., bourgeron, courte blouse de toile que portent les ouvriers, les soldats, pour certains travaux. [45].
  • boujou (dial. et fr. reg.), interjection, bonjour ou salut. Locution : Boujou ça va t'y ? (bonjour, comment va ?). Attestation orale : 1970, Tourlaville [15].
  • boûlard, (dial.), n.m., forme patoise de "bouleau" [3].
  • boulu, (dial.), adj., mal coiffé, échevelé, ou avec des cheveux crêpus Attestation orale : 1975 Bretteville [15]. Pas référencé dans la synthèse de Lecocq.
  • bouquet (fr.), n. m., crevette. bouquet de Cosqueville, espèce de crevette. Voir aussi demoiselles de Cherbourg. Ne semble être ni dialectal ni régional.
  • boueur, bour, boure, bourre, (dial.), n.f., cane, femelle du canard [3][12].
  • bouon, (dial.) adj., bon [26]. Féminin bouonne.
  • boueuraux, bourot, bourrot, (dial.), n.m., petit d'une bourre, caneton [3][12].
  • bourrotaě, (dial.), v. intr., marcher doucement en se balançant à la manière des bourrots [3].
  • boustollaě, (dial.), v. int?, faire le métier de [3].
  • boustolihe, boustollier, (dial.), n.m., homme dont la spécialité est l'élevage et le commerce des animaux de l'espèce bovine [3][12].
  • bottier, (dial.), n.m., cultivateur qui fabrique et vend son cidre au tonneau [3].
  • brag ou brê, (dial.), v. tr., pantalon [4].
  • braguier, (dial.), v. tr., mettre à la braguette, c'est-à-dire donner, pour la première fois, des braies (culottes) à un petit garçon [3].
  • brailler, brala, brâlaé, bralo, (dial.), v. intr., 1) crier, pour une vache. Par opposition au taureau. On peut également employer ce verbe pour un âne [9][6]. 2) : pleurer d'une manière bruyante, crier, bêler [1][3][9][5].
  • braillot, brâlo, (dial.), n.m., cri poussé par les vaches, veaux, brebis et enfants [9] ?
  • braines, breines, (dial.), n.f. toujours pluriel., culottes, pantalon [5].
  • brainla, brainler, brainlo, (dial.), v. tr., secouer par saccades [5]. Voir locher.
  • braire, (fr.), v. int., crier à la façon des ânes. Plus souvent : crier, pleurer à la façon des enfants [1]. Même si référencé dans un glossaire de patois, n'est manifestement pas dialectal, ni régional avec ces sens. Par contre on disait ça me fait braire dans les années 1970 : traduit vulgairement « ça me fait chier » (pas trouvé de meilleure traduction, désolé). À vérifier.
  • bralar, (dial.), adj. ou n. m., braillard [4].
  • bran, (dial.), n.m., air, chanson [1]. Sens 2 : son, excrément [1].
  • brak, braque, (dial. et fr. reg.), adj., vif, emporté. Qui a un ton bref et cassant [4][9][5][1]. Attestation orale : 1970, Tourlaville, Caen, Rouen.
  • brã~k, brãk, brainque, branque, breanque, (dial.), n.f., branche [1][4][5][9].
  • brakdar, braque-dare, (dial.), n.f., petit gilet [4].
  • brainquage, branquage, (dial.), n.m., branchage [5].
  • braintyiu, brancu, (dial.), adj., qui a beaucoup de branches [5].
  • bran, (dial.), n. m., son (de blé) [13].
  • branchir, (dial.), 1) v. int., se développer en branches [61].
  • braennes, brane, brannes, brön, (dial.), n.f. plur., mamelles [4][1][5][6]. Fleury ajoute : tentacules de la pieuvre [1].
  • brané, (dial.), adj., qui a des rousseurs sur la figure [13].
  • brankar, brancard, (dial?), n. m., grande balance servant à peser les objets lourds [1].
  • brase, brâsi, (dial.), n.f., braise [5].
  • brâu, (dial.), n. m., air de musique [12].
  • bravae, (dial.), v. int?, braver, réussir, avoir du succès, exceller [1].
  • brébi, brebys, brobi, (dial.), n. f., 1) brebis de 4 ou 5 ans [1][5][6]. 2) : partie du pressoir sur lequel s'appuie le "mouton" pour presser sur l'"émoue" les pommes déjà écrasées dans le "chandelier" [1].
  • brebion, brébya, (dial.), n. m., gros pouce aplati des moutons [3][6].
  • brébion, (dial.), n.m., insecte qui attaque les animaux de l'espèce ovine [3].
  • brebis, brebiette, n.f., coquillage trivia arctica communément appelé grain de café rose, (Saint-Léonard) [24].
  • bredala, bredale, (dial.), n. m?, lait caillé. bredalae, bredalé, participe passé, se dit du lait mal caillé [1].
  • brédagyi, bredanguer, bredangyiei, brédenguié, brédondyi, bredongui, (dial.), v. tr. bégayer, bredouiller [1][4][9][5]. Voir Bédanguer.
  • brediller, brédilliei, (dial.), v. int., parler trop vite, peu distinctement. Voir Bédanguer.
  • brèk, brèque, (dial.), n. f., 1) brèche, trou dans une haie, ouverture à un mur, vide à un taillantPas clair (?) [3][1][9][5]. 2) passage en plan incliné qui permet aux voitures de descendre d'une route sur un rivage [6]. 3) Entrée, particulièrement entrée d'un clos. Attestation orale : 1970 Bretteville.
  • brélét, brélèt, brélette, (dial.), n. f., 1) mauvais cheval, rosse qui refuse de porter les trai (?) … (texte manquant) [4][9][5][6]. 2) Par métaphore, personne détestable [9][5]. 3) Terme injurieux, impuissant [12]. Personne ou animal sauvage, vaurien Attestation orale : 1970 Bretteville.
  • brelin ou brelyn, (dial. et fr. reg.), n. m., bigorneau (coquillage Littorina littorea). Attestation écrite : 1886 Hague [1] 1943 Valognes [5]. Attestation orale : 1970 (Tourlaville), seulement entendu dans la formule : ça vaut pas un brelin (ça ne vaut rien) [15]. Synonyme : vignot. brelin noir, littorina littorea (Urville, Cherbourg) [24]. brelin plat, gibbula magus (Barfleur) [24]. brelin blanc, Nucella lapillus [24].
  • brelue, (dial.), n. f., berlue [1]. Voir aussi éberlué.
  • brénet, brenette, (dial.), n. f., 1) résidus des grains de blé; son de deuxième qualité qu'on ajoute à la "boiture" et qu'on donne à manger aux porcs [6]. 2) brenette : éphélide, tache de rousseur (Avranchin) [34]
  • brésiller, (dial.), v. t., réduire en petits morceaux, démettre, briser les membres, mettre en pièces, écraser, pulvériser.
  • bretuquer, bretuqui, (dial.), v. int., se dit de quelqu'un qui ne bredouille pas tout à fait, mais qui a la langue pâteuse, du fait d'avoir un peu bu Source ?.
  • breûla, breûler, breûlo, (dial.), v. tr., assujettir l'essieu au tombereau [5].
  • breulaee, breulée, brûlaee, freulaee, (dial.), n. f., volée de coups [1]. Rappelle "branlée".
  • breulle, breuille, bruille, (dial.), n.f., duvet des petits oiseaux [1], pendant les premiers jours de leur naissance, ajoute Lamache [13].
  • breuvailler, breuvaîllyi, breuvalliei, brévallie, (dial.), v. tr., boire à plusieurs reprises des boissons de mauvaise qualité, parfois jusqu'à l'ivresse; boire sans soif [5][3][9].
  • breux, (dial.), n.m., levier qui fixe l'essieu à la charrette ou au tombereauPas clair [1].
  • briage, (dial.), n.f., menue branche [3]
  • bricole, (dial.), n. f., 1) sangle et courroie d'un cheval (Val de Saire, en ce sens n'est pas du tout régional) [5]. 2), au plur., bretelles (Hague) [1]. Attestation orale : 1970 Bretteville.
  • bri, brie, (dial.), n.f., pancréas du porc [6].
  • bri, brit, (dial.), n. m., bruit, querelle [4][1][5].
  • bricolins, brikolẽ, (dial.), n.m. plur., jeunes pousses que les choux coupés donnent au printemps [5][4]. Fleury précise : rejetons de choux appelés "choualle" [1].
  • brid, bride, (fr.) n.f., courroie de cuirs avec un mors, deux anneaux de chaque côté et des œillères [6]. C'est un mot français.
  • bridõ, bridon, (fr.) n.m., courroie de cuir avec seulement un anneau de chaque côté [6]. Bridon est un mot français.
  • brie, (dial.), n.f., "brois", instrument qui sert à broyer les tiges de lin pour en tirer les parties textiles [3][1]. Crécelle [1].
  • brié, brier, (dial.), v. tr., broyer [4].
  • brièr, (dial.), n. f., bruyère [4].
  • brigand, (dial.), n. m., hanneton [13].
  • brillaint, (dial.), adj., brillant (Valognes) [5].
  • brillyi, (dial.), v. intr. briller avec éclat [5].
  • brignoter, brynotae, (dial.), v. tr., grignoter, manger brin à brin [1].
  • brẽbalo', brimbaler, (dial.), v. tr., traîner ça et là [4]. Rappelle bringuebaler.
  • brin, brino, bryn, (dial.), n.m., 1) brin. 2) s'emploie avec la négation pour la renforcer [1]. brin en tout, point du tout [12].
  • brindi-e, (dial.), n. m? et/ou n. f?, bœuf ou vache rayé de bandes brunes [12].
  • bringe, brynge, (dial.), n.f., 1) tige mince, baguette [1], petite branche [22]. 2) brẽj, brîndi, brînge, brîngi, brîngie : grandes taches brunes ou rousses, striées, de la robe d'une vache [5][6].
  • brîsi-mînchi, brisé-minci, (dial.), loc., participe passé, brisé, sans espoir de réparation [5]. Voir minchi brésilli.
  • bristonnae, bristonner, (dial.), v. tr., faire courir un bruit, répandre une certaine nouvelle avec réserve (Hague) [3].
  • briyai, (dial.), v. tr., façonner [12].
  • bro, broe, (dial.), n. f?, substance très noire [5][6].
  • brocör, brocheure, (dial?), n. f?, écume [4]???? Pas clair. Il semble qu'il y ait des confusions.
  • brocton, brokto, (dial.), n.m., jeune veau de deux ans, qui ne pousse pas bien [5][6].
  • broe, brooe ou broue (dial.), n.f., 1) écume [40] des vagues et embruns, mousse pétillante d'une boisson, mousse sur le lait [5][9][12][4][62], 2) salive écumeuse ou bave que jettent certain animaux [1][3], 3) mousse qui se forme sur un liquide agité [3] : Il avait la broe à la goule, comme un quien fou [32]. Attestation orale : non datée, entendue vers 2020 pour l'écume de la confiture à Bretteville de la bouche d'un Cherbourgeois. Entendu aussi à Bretteville dans les années 1970 [15].
  • broae, brouae, brouer, (dial.), v. intr?, écumer (Hague) [1][3].
  • bronchi, (dial?), v. tr?, broncher, écumer [5]? Pas clair (???).
  • bronchique, (dial.), n. f., bronchite [5].
  • brok, broque, (dial.), n. f., broche [6].
  • broquette, (dial.), n. f., 1) petite broche 2) membre viril d'un enfant [1]
  • brosquin, brosquyn, (dial.), n. m., brodequin [1]
  • broe, brôst, (dial.), n. m., jeunes pousses de landes ou d'ajoncs pilées pour la nourriture des chevaux [3].
  • brotar, brôtard, (dial.), n. m., veau de deux ans environ qui commence à brouter dans les clos [5][6]. broutard, Attestation orale : 1975 Bretteville [15].
  • brôta, brôtae, brôter, brôto, (dial.), v. tr., brouter [3][13][1][5][6], manger quelque chose de croustillant [1]. Attestation orale : brouto 1975 [Bretteville]] [15].
  • brouasse, (dial.), n. f., brume humide, brouillard épais (Hague) [3].
  • brouasser, brousser, (dial.), v. int., s'emploie lorsqu'il tombe de la brume humide (3e pers. donc (y brousse)) [3][12].
  • brou-brou, (dial.), loc., 1) travail fait trop vite donc mal fait. Attestation orale : 1970, 1975 Bretteville [15]. 2) Femme non méticuleuse dans son travail trop vite fait [5]. Au masculin, brouste-brouste.
  • brouet, (dial.), n. m., bouillie très liquide (dans ce cas n'est pas régional), et par extension, passage boueux d'un chemin dans lequel le pied enfonce [1][9].
  • brouillas, (dial.), n.m. toujours pluriel., brouillards (Hague) [3]
  • brouine, (dial.), n. f., bruine, pluie très fine [3]. Brouinae, Brouiner, v. intr., pleuvoir [1][3]. Voir aussi broussin.
  • brouir, (dial.), v. int?, être brûlé par le soleil ou, plus souvent, par le froid [1].
  • broussin, (dial.), n.m., petite pluie fine [5].
  • broussu, (dial.), adj., 1) d'un abord difficile, revêche, peu aimable, bourru [12][2]. Attestation orale : 1965-2020 Cherbourg [15], 1975 Bretteville. 2) Dont le poil est hirsute et dense [2]. Non référencé par Lecocq. Est-on broussu à cause du broussin ?
  • broustaoudae, broustauder, (dial.), v. int?, travailler à la hâte [3].
  • bruelles, (dial.), n. f. plur., autre forme de bouaille [3], vêtements en loques [1]. Voir aussi ébrueller.
  • brûla, brûlae, brulaînt (dial.), participe présent, brûlo (dial.), v. tr., brûler [5][1]
  • brûlaee, brûlée, (dial.), n. f., rossée, autrement dit branlée [1]. Voir breulée.
  • brûlin, brûlins, brûlyn, (dial.), adj. 1) brûlé [1], 2) parcelles d'ajoncs épineux qui brûlent l'été [5]
  • bruma~, bruman, brumant, (dial.), n.m., nouveau marié [13][1][4][12]. Du norois brudman, garçon d'honneur [38]. Patronymes Brument et Lebruman.
  • broe, brun, (dial.), n.f., bru, fiancée [4][1][12].
  • brun, brune, bröm, (dial.), n. f?, brume [1][4].
  • brüsaly, (dial.), n. f., broussaille.
  • brusqui, brustyi, (dial.), v. tr., brusquer (Montfarville) [5].
  • bruta, (dial.), adj., brutal [4].
  • bucaille, (dial.), n. f., épais fourré [3].
  • bûcains, (dial.), n. m., ceux qui habitent le bocage (Valognes) [3].
  • bûcher, (dial?), n. m., 1) boîte où l'on dépose le bois à brûler [5], 2) coffre en bois dans lequel on taille les copeaux [6].
  • bûchi, buci, bucyi, (dial.), v. tr., 1) travailler dur, 2) frapper à grands coups [5][4][6].
  • bucsin, (dial.), n. m., basson [5].
  • bue, (dial.), n. f?, lit des ruisseaux qui bordent les prés [9].
  • buelyn, bûlin, (dial.), n. m., boulin, trou pratiqué dans un mur pour poser un échafaudage [1], vrille pour percer des trous [5]. A priori un trou de boulin est aussi une niche de pigeonnier.
  • buant', buha, buhant, buheau, (dial.), n. m., 1) brouillard qui apparaît sur la mer (Hague) [1][3], 2) léger brouillard du matin ou du soir sur les vallées (Val de Saire) [9].
  • bûeillier, (dial.), v. tr?, pousser des beuglements (espèce bovine et aumailles) [3].
  • buha, buhain, buhot, buo, (dial.), n. m., corne de bœuf dans laquelle les faucheurs mettent leur pierre à aiguiser [13][4][1][5][6].
  • buiner, (dial.), v. tr., s'emploie pour les fonctions reproductrices du lapin [5][6].
  • bulleter, (dial. fr. reg.), v. tr., Attestation orale : 2020, Cherbourg, battre très vite, en parlant du cœur [15]. Attestation écrite : buleta, buletae, buletaer, bulleta, bulleto, bulto, haleter [1][5][6][63].
  • buleté, bulté, (dial.), n. m., quantité de son que donne un sac de grain [4].
  • bûeillier, buelliei, bullier, bulyi, (dial.), v. int?, 1) beugler (cri du taureau) [3][6]. Attestation orale : beugui 1975 Bretteville. 2) pleurer bruyamment, en parlant des enfants [1]. Rappelle le mot bull, taureau en anglais.
  • bûllieus, bûllieuse, bulyo, bulyioux, (dial.), 1) n. m., au masculin, taureau braillard, "beuglard". 2) n. f., au féminin, vache qui devient taurelière (vache qui demande souvent le taureau, et peine à se reproduire, suite à des kystes se développant sur les follicules ovariens.) [5][6].
  • bùné, n.m., bonnet féminin [18]. bùné cùtãȼê, bonnet simple en mousseline [18].
  • buênette, bûnette, (dial.), n. f., fauvette [1][9][5][10]. Voir l'expression tchérer des bûnettes.
  • bun' quêne, bunequêne, (dial.), n. m., hanneton [1]. bœuf de quêne? pas clair.
  • buquetae, buqueter, (dial.), v. tr., ramasser des bûchettes [1].
  • bukyèt, buquette, butiette, (dial.), n. f., bûchette, petits fragments de bois recueillis dans les forêts [5][6][1].
  • bura, bûrae, burée, burrae, (dial.), n. f., beurrée ou tartine au beurre [4][5]
  • buré, buret, burret à cochon, (dial. ?), n. m., porcherie [1][5], là où on enferme les cochons. Attestation orale : 1970 Bretteville [15][4]. buret, toit à porcs [32]. Autre sens : mue des oiseaux et des poules [13][12]. Les poules ne pondent pas quand o font leur buray ? s'agit il vraiment du même mot ?.
  • burgailler, burgalyi, (dial.), v. tr., s'emploie à propos d'une vache qui attaque ses compagnes [6].
  • burgue, burgi [?], (dial.), adj., brutal [5].

Lecocq

  • bûrré, bûrro, (dial.), adj., couvert de boue [19].
  • burrit, (dial.), n. m., acheteur de beurre [5].
  • busard, (dial.), n. m., individu qui muse [1].
  • buser, busae, (dial.), v. int?, muser, perdre son temps à des riens [1]. Voir busoquer.
  • busoque, (dial.), n. f., branchette (Hague) [3].
  • busoquer, (dial., fr. reg.) v. tr., remuer des branchettes ou être occupé à des travaux sans utilité.
  • busqué, bustyi, busqui, (dial.), n? m?, nez busqué, arqué [5].
  • butaîlleux (prononcé butalyo ?), butaîlloux, ou buttoux, (dial.), n. m., taureau nerveux qui frappe la terre avec ses cornes [6][5].
  • butel, (dial), n. f., bouteille (Millières) [40]. Pas d'attestation orale, sauf peut-être botel, 1970, Tourlaville.
  • butée, (dial.), n. f., montagne rapide qui oblige de buter au haut d'une côte? pas clair. Sur la route de Cherbourg à Valognes, grosse pierre que l'on appelait (appelle ?) pierre butée [14].
  • buter, butae, buto, (dial.), v. tr., heurter, arrêter comme si l'on était au but [14][5][1][4].
  • butière (prononcé butyè), (dial.), n. f., bande de terrain non labourée à chaque extrémité du champ [6]. Attestation toponymique : Les butières, nom d'un terrain à Bretteville.
  • butillon, (dial.), n. m., panier haut et étroit, qui a la forme d'une bouteille [14].
  • buyī, (dial.), n. f., bouillie (Millières) [40].
  • bwunet, (dial.), n. m?, fauvette [40].

}}

[sommaire]

C

 * ca,  (dial.), n. m., chat [4]. Il n'y a pas de cédille, prononcer ka, ne pas commettre de confusion avec cha (voir plus loin). Le féminin est catte. 2) espèce de vers marins nephtys hombergii, appelée plus couramment gravette blanche, servant d'appât pour la pêche.  (Diélette) [24]. 3) autre espèce de vers marin : ophelia bicornis' (Urville, Gatteville) [24]. 4) petite patelle (pointe de la Hague) [24].
  • cabaner, (fr. reg. dial.), v. int., chavirer [50]. Du français cabaner, chavirer en parlant d'un navire, une embarcation renversée, quille en l'air, pouvant servir d'abri, de cabane [65]. Attestation orale : tomber. j'm'é cabané à vélo (je suis tombé en vélo) 1970 (Tourlaville). cambouéner, même sens, probablement 2020, Bretteville (sans source).
  • cabochu, (fr. reg.), adj., entêté, Attestation orale : 1970 Bretteville Tourlaville [15], pas encore de source écrite. Lecocq signale aussi cabochard, qui n'est pourtant qu'un mot du dictionnaire français.
  • cachard, (dial.), n.m., 1) paresseux (arr. de Cherbourg) [13][14]. 2) qui se déplace avec peine, difficilement (se dit plus pour les animaux que pour les hommes) [13].
  • cache ou chasse, (fr. rég. et dial.), n. f., chemin creux. en cache, en chaleur [18].
  • cachi, cachier, (dial.), v. tr., chasser [13][12].
  • cadela, cadelae, v.t., traiter doucement [16][1]Pas clair (???).
  • cadet, (dial.), n.m., le derrière (employé sans article) [1].
  • cafetyire, (dial.), n. f., cafetière [5] (Valognes).
  • cafouin, cafyn, (dial.), n. m., café inférieur et faible [9][5][1].
  • cafrihe, cafrire, (dial.), adj?, petit, chétif [66][12].
  • cagnole, kanyòl, (dial.), n. f., nuque [1]. 2) coup violent [4].
  • cahyi, (dial.), n. m., cahier [5] (Valognes).
  • caïeu; (dial.), n. m., moule "caïeu d'Isigny" : nom des moules que l'on crie dans les rues à Cherbourg [1].
  • caille, (dial.), n. f., actinie (anémone de mer) [24].
  • caillé, (dial.), n. m., méduse (Granville, Agon) [24].
  • calée, (dial.), n. f., multitude, grand nombre (arr. de Valognes) [14][13].
  • calibaudeux, glaireux comme la bave du limaçon (Saint-Lô) [39].
  • caliborgnettes, (dial.), n. f. toujours pluriel, lunettes (arr. de Valognes) [14].
  • calicoco, (dial. et fr. reg.), n.m. buccin (coquillage).
  • calot, (dial.), n.m., 1) profit [1][67] ou fonds de réserve déposé à fond de cale [1]. 2) grosse bille servant de cible dans le jeu. Par analogie : œil, t'as beaux calots tu sais ? Attestation orale : 1970, Tourlaville.
  • calouer, (dial.), v. tr., jeter des pierres. Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. Attestation écrite : calouae Hague [1] Mots apparentés : callouets[68] ou caillouet[69], petits cailloux. pierrer[69], jeter des pierres à…
  • calun, (dial.), n.m., éclair de chaleur (arr. de Valognes) [14].
  • calvet, (dial.), n.m., haut de la tête, où l'on devient chauve (arr. de Valognes) [14].
  • camp, (dial.), n. m., division d'un clos [1][6]. dos du camp, ligne du milieu du clos la plus élevée [6]. raie du camp, partie la plus basse du clos [6]. Attestation toponymique : Les longs camps, nom d'un terrain à Bretteville.
  • campetit, (dial.), n. m., petit champ [3].
  • canchère ou queanchière, (dial.), n. f?, extrémité du champ labourée en travers, en dernier lieu [9][6][10]. Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. Le mot fourrière a le même sens dans le Coutançais [15].
  • canchüns, cãonchoun, caunchouns, (dial.), n. f., chansons [28][1][70].
  • cann'zou, (dial.), n. m., corsage [23].
  • caminsole ou qu'minsol[4], (dial ?), n. f. ou n. m?, camisole, vêtement en laine. Attestation orale : 1970 Bretteville [15].
  • campagne, (fr. reg.), n. f., plaine (arr. de Saint-Lô) [14].
  • canehotte, (dial.), n. f., oie sauvage (arr. de Valognes) [14].
  • canibotte' ou conibotte, (dial.), n. f., chévenotte, tige de chanvre (de cannabis, desséchées) [14][3][4][1][9][5][2]. Sec comme des canibottes ? Attestation orale : 1970 Bretteville [15].
  • canne ou kanne (à lait), (dial.), n. f., récipient en cuivre ou en laiton qui servait à transporter le lait.
  • cannepetière, (dial.), n. f., canne creuse dont les enfants se servent pour lancer bruyamment des balles de filasse (arr. de Valognes) [14].
  • cantai, (dial.), v. tr., pencher [12][41].
  • cantoueurnai, (dial.), v. tr., tourner [12].
  • câoche, caoche, cáouche, cauche, (fr.reg. et dial.), n. f., chaussure, chaussette ou bas de laine.
  • cāonche, (dial.), n. f., chance [1].
  • cáoucheure, (dial.), n. f., chaussure [1].
  • cáouchiei, (dial.), v. tr., chausser [1].
  • cáoudīeire, (dial.), n. f., chaudière [1].
  • cáoufáě, (dial.), v. tr., chauffer [1].
  • cáoux, (dial.), n. f.?, chaux [1].
  • caper, (dial.), v. int., se renfrogner, se cacher la tête comme sous une cape (arr. de Valognes) [14].
  • capeler, (dial. et fr. reg.) v. t., enfiler (un vêtement)[50], Normandie et Bretagne. — Attestation orale : revêtir un ciré 1970 (Tourlaville, Réville [45], une vareuse, des brées (culottes de toile cirée)). — 2023 Barfleur « Quant y fait fré, j'capelle un palto… En rvenant d'foui j'sie passé t'cheu l'vaisin pour bêre un récau (café allongé de calva ) no n'y veyer pas bi kié » (recueilli via Facebook).
    Mot apparenté : décapler Attestation orale : faire « sauter » la chaîne d'un vélo. 1970 (Tourlaville, Bretteville), se détacher à la manière d'une cape qu'on dégraffe [5].
  • capitula, (dial.), n.m., coquillage crepidula fornicata plus connu en français avec l'appellation crépiduleou berlingot de mer. Saint-Vaast-la-Hougue [24].
  • caponer, (dial.), v. int?, être lâche. Pas de source ?
  • capuchi, (dial.), v. tr., frapper [12], se battre [72].
  • capuchin, (dial.), n. m., capucin [12].
  • carabot, bossu [39]. Nom d'un restaurant à Cherbourg.
  • cardron, (dial.), n. m., chaudron. [9]. cáoudroun, même sens (Hague) [1].
  • cardrounette, (dial.), n. f.?, chardonneret [1].
  • care, kār, (dial.), n. f., bûche [40], bloc, morceau carré de bois (arr. de Saint-Lô) [14]. Voir carre.
  • caré, karé, (dial.), n. m., bûcher [40].
  • carráěe, charrée, autrement dit : eau passée au travers de la cendre qui sert à blanchir le linge. Hague, Fleury p.155[1].
  • carri, kâryi, (dial.), n. m., sac ouvert sur un côté ou morceau de toile quelconque [6]. Attestation orale : 1970 Bretteville pour "grand sac".
  • carique ou carrique, (fr.reg. ?) n.f., vêtement de pluie en plastique, ciré assez épais. Attestation orale : sans date, Bretteville, ou manteau de cuir [5]. carrick, semble indiquer que le mot n'est pas régional[73].
  • carrire, (dial.), n.f., carrière [12].
  • carte (fr. reg.) n. f., employé pour cartable. Personne n'allait à l'école avec un cartable dans les années 60-70, même les instituteurs utilisaient le mot carte. Attestation orale : 1970-2000 (Normandie).
  • cas, voir quas.
  • cassetihe, (dial.), n. m?, étui à aiguilles [12].
  • castis ou plutôt catis, (dial.), adj., câlin (arr. de Saint-Lô) [14].
  • cataud, catas, (dial.), adj?, faux, sournois (arr. de Valognes) [14], timide, honteux, caché, fourbe, traître, artificieux [13].
  • catchin, custos (chasse-chien) [12] ? Pas clair (???).
  • catère, (dial.), n. f?, nom, dans l'Avranchin, d'une maladie nerveuse qui conduit à l'épilepsie et à la folie [34]. On notera la profonde incompréhension du scripteur concernant l'épilepsie.
  • cathédrale, n.f., coquillage dont le nom est calliostoma zizyphinum, plus connu sous l'appellation Troque jujube (Granville, Agon) [24].
  • catonner, (dial.), v. int?, froncer le sourcil, baisser la tête, être de mauvaise humeur comme un chat (arr. de Valognes) [14].
  • catóuěllíei, (dial.), v. tr., chatouiller, Hague[1].
  • catouner, (dial., fr.reg.), v. tr. Faire des petits en parlant d'une chatte.
  • caûchi, (dial.), v. tr, 1) chausser. Voir aussi Cauche, 2) butter les pommes de terre, faire des mottes. Attestation orale : 1970, 1975, Bretteville [15]. Attestation écrite 1870, Guernesey caûchierPas de source ???.
  • cáoud, câud, kaw, (dial.), adj., chaud [1][9][45].

ED

  • câuffe, (dial.), n. f., ajonc. Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. Mot apparenté par le sens : bouais-jan. La jannière désigne « un champ d'ajonc ou genêt épineux que l'on appelle aussi vignot, vigne » [13].
  • caussé, (dial.), n. m?, partie creuse des plumes, étui [12] ? Pas clair.
  • célébral, (dial.), adj., cérébral [34].
  • cersifiées [37], cersifis [22][32], (dial.), n. m., salsifis.
  • cha, (fr. reg.), pr. dém., ça ou cela [69]. Emploi particulier : cha r'ed by coum c'est d'na, « c'est bien comme ça » : 1970, Tourlaville [15].
  • chabernau, (dial.), n. m., savetier (arr. de Valognes) [14].
  • chalette, (dial.), n. f?, pantoufle (arr. de Valognes) [14].
  • champelure, champlure, (fr. reg. ?), n. f., chantepleure, robinet en bois du tonneau [14]. Attestation orale : 1970 Bretteville [15].
  • chaolore, (dial.), n. f., fainéante, paresseuse, indolente, négligée dans ses vêtements (arr. de Cherbourg) [13][14].
  • chapelle, (dial.), n. f., Coquillage dont le nom savant est Ocenebra erinaceus, plus connu en français avec les appellations cormaillot ou murex perceur (Urville) [24].
  • charer, charrer, (dial.), v. int?, jaser, causer (arr. de Cherbourg) [13][14].
  • chartrie, (dial.), (fr. reg.), n. f., charretterie, hangar pour les charrettes. Attestation orale : non daté Bretteville [15]. Attestation écrite : quërtrie [4].
  • chas, (dial.), n. m?, « bouillon, le seul liquide que l'on bût chaud »Pas clair (???) (arr. de Valognes) [14].
  • chatoueurne, (dial.), n. f?, giffle [12].
  • chatte, (dial.), n. f., 1) vers marin appelé néréis en Français. Diélette [24]. 2) autre vers marin dont le nom savant est nephtys hombergii, connu en français avec l'appellation gravette blanche. Granville, et pointe de la Hague [24].
  • chaumer, battre le blé pour obtenir du glui [18].
  • chela, (dial.), pronom démonstratif, [22], chennla, chenna, cela [12][1](Quelle page ???). chëna [4].
  • chendre, (dial.), n. f., cendre [12].
  • chénechin, (dial.), pronom démonstratif, ceci [12].
  • chent, (dial.), adjectif numéral, cent [1][41].
  • cherfeu, (dial.), n. m., cerfeuil [12].
  • chérise, (dial.), n. f., cerise [12]
  • cherrue, querrue [9], quiérue, (dial.), n. f., charrue. Attestation orale : 1970 Bretteville [15], ne pas confondre avec tchéru. Attestation écrite : quërue ou quiéru [4], quiérue [14].
  • chevrette, (dial. et fr. rég.), n. f., crevette grisePas de source (???).
  • chiâ, (dial.), n. m., coquillage connu en français avec l'appellation mactre glauque Bricqueville [24].
  • chie, (dial. ?), n.m., chien [4]. quien, tchi ou tchien[69]. Attestation orale : transcription francisée, tchi 1970 (Tourlaville) [15].
  • chiez, (dial.), n. m., fléau (arr. d'Avranches) [14]Pas clair (???).
  • chignole, chonyol, (dial.), n. f., manivelle (arrondissement de Valognes) [14][74][53]. Attestation orale : pour chignole, uniquement dans le sens de chignole à vilebrequin par opposition à perceuse à main (chignole à manivelle). 1970, Tourlaville
  • chilée, (dial.), n. f., forte ondée [66], averse [12].
  • chimenè (fr. reg.), n. m. [75] chimné[4], n. m., petit pain ou gâteau fait avec de la fleur de farine , gâteau au lait [9]. Chemenai ou seminé, gâteau fait avec la fine fleur de froment, échaudé [13][12]. De l'ancien français cheminel ou simenel.
  • chiment, (dial.), n.m., ciment [1]Quelle page ???[12].
  • chimetire, (dial.), n.m., cimetière [12].
  • chin, chinq, (dial.), adjectif numéral, cinq [4][12].
  • chinceux', chinchoux, (dial.), adj., résistant, fibreux [12][66].
  • chinche, (dial.), n. m?, linge pour laver la vaisselle [12].
  • chinette, François [12] ??? Quoi ? Pas compris..
  • chinquante, (dial.), adjectif numéral, cinquante [4].
  • chipiauté, chipoté, chipotet, (dial.), n. m?, 1) sac à tabac, blague [4][66][22]. 2) soufflet de cheminée [22] [?]
  • chipoter, (fr.), v. tr., barguigner, marchander longtemps un objet, afin de l'obtenir à meilleur marché, disputer sur le prix [13]. Bien que cité dans un glossaire normand/français, il s'agit simplement d'un mot français.
  • chique, (dial.), n. f., 1)chiffon. 2) coup au visage (arr. de Saint-Lô) [14].
  • chirage, (dial.), n. m., cirage [12].
  • chiraine ou ché, (dial.), n. f. ou n. m?, 1) seraine ? Pas clair, 2) pot à beurre [66], pot à crème [12].
  • chire, (dial.), n. f., cire [12].
  • chisé, (dial.), n. m., ciseau [12].
  • chivire, (dial.), n. f., civière [12].
  • cho, (dial.), pronom démonstratif, cela [12].
  • choaine, choesne, choine, chouène, chouëne, (dial.), n. f?, pain blanc [13][66], pain blanc et d'élite [22], petit pain blanc et mollet [4], pain blanc, gâteau, et par extension une bonne chose quelconque [14]. Mouégi san chouaine l'premi : manger son pain blanc le premier (par gaspillage ou mauvaise gestion, pour se retrouver ensuite à manger du pain bis, se trouver dans une situation difficile). Attestation orale : pour l'expression en français à Cherbourg, v. 1960-1965.
  • chorchi, (dial.), n. m.[76]CHORCHYI, sorcier[77] CHORCHIE[4]. Attestation orale : cheurchi, rebouteux, guérisseur 1970 (Tourlaville, Caen).
  • chorne, n.f., contraction de chatourne, rude torgnole (près de Coutances) [39].
  • chouère, (dial.), n. f., marchande de choux sur le marché [37].
  • chuche, (dial.), n. m?, chèvrefeuille [66]. Voir aussi cherfeu.
  • chuchon, (dial.), n. m., actinie (anémone de mer, à Diélette) [24].
  • chue, (dial.), n. f., cigüe [12].
  • chuqué, chuquet, shuqué, (dial.), n. m?, petite souche [4], souche [12].
  • churet, (dial.), n. m., gredin (arr. de Valognes) [14].
  • churguét, churguette, (dial.), n. m. et/ou n. f., souricière [4].
  • chyn, (dial.), adv. ici [1] Quelle page ???. voir ichin.
  • cide, (dial. et fr. reg.), n. m., cidre [32]. Attestation orale : 1970 (Tourlaville) : on va bère un coup d'cide [15]. Y aurait il eu un éternel jeu de mot entre « pomme à cide » et « pomme acide » ? On trouve aussi « pur jus » à Gonneville [55].
  • cilieux, (dial.), n. m., coquille Saint-Jacques (Val de Saire) [24].
  • cinto, (dial.), n. m?, hyacinthe [12].
  • cirge, (dial.), n.m., cierge [26].
  • ȼivir, n.f., civière [18].
  • claire-vaie, (dial.), n. f., garde-corps en pierres de taille découpées à jour, sur une galerie (arr. de Valognes) [14].
  • clapioter, (fr. reg. dial.), v. int., mourir [50]. Attestation orale : clapoter 1970 (Tourlaville).
  • claque, (dial.), n. f?, digitale [12] S'agit-il de la plante ?.
  • cléfer, (fr. rég. et dial.), v. intr., fermer à clef.
  • clencher ou clenquer, (dial., fr. rég.), v. intr. ou tr., actionner la clenche ou la poignée de porte.
  • cliais, (dial.), n. m., fléau (arr. de Saint-Lô) [14].
  • cliche, clich ou cllich, (dial. et fr. rég.) n. f., diarrhée, colique ou dysenterie.
  • clierjon, (dial.), n. m?, éclaircie [12].
  • clinquier, (dial.), n. m, cheval qui fait la grimace? Pas clair [5].
  • cllinqui, cllinquiei, (dial.), v. int., cligner des yeux [1], clignoter [71].
  • clioucir, (dial.), v. tr., souffler (arr. de Saint-Lô) [14].
  • clos, (fr. reg.), n. m., pièce de terre, champ [14]. Prononcé kyo, comme dans Sû la mé.
  • c'mode, (dial.), n. f?, adj?, commode [79].
  • co, (dial.), n. m., coq. Attestation orale : 1970 (Tourlaville) avoir des mollets de co, avoir les jambes exagérément maigres [15]. On disait aussi avoir les pattes à mon s'rin (mon serin) [15].
  • cocote, (dial.), n. f., aphte des bestiaux, caractérisée par des tumeurs et ampoules semblables à de petits œufs, vulgairement cocos [34].
  • coemer, coesmer, (dial.), v. tr., fienter (bœufs et vaches) [13][14].
  • cœuru , (dial.), adj., voir tchéru.
  • cofiche, gofiche, (dial.), n. f., coquille Saint-Jacques (baie du Mont-Saint-Michel, Granville, Agon) [24]. Pour le sens d'ormeau, voir gofiche, goufiche, etc.
  • cofû-ûe, (dial.), adj., creux, creuse [12].
  • colin-femelle, colin-femmette, colin-fillette, colin-fumelle (dial.), loc., 1) homme minutieux, qui s'occupe de travaux de femmes [22], 2) homme qui imite les femmes [14]. Signalé par Birette.
  • comprenure, coumpréneure, comprenture, (dial. et fr. reg.), n. f. [80], (fr. reg. ?), n. f., intelligence. Attestation orale : 1970 (Tourlaville), comprenette [15].
  • conbrant, (dial.), n. m?, vacillation, mauvais équilibre [12].
  • coner, caûner, (dial.), v. tr., faire entendre un son fort, directement dans les oreilles? pas clair>/sup> [15][70].
  • congession ou conjection, (dial?), n. f., congestion [34].
  • cônibé, (dial.), n. m., coquillage dont le nom savant est Nucella lapillus, plus connu avec l'appellation bigorneau blanc (Annoville) [24].
  • coque, (dial et fr. reg.) n. f., 1) coquillage dont le nom savant est Nucella lapillus, plus connu avec l'appellation bigorneau blanc Hague [24]. 2) coque brune, amande de mer (Glycymeris glycymeris) Granville [24]. 3) coque rouge, même sens (Agon) [24]. 4) coque blanche, coque de banc, coque de sable, mactre solide (Spisula solida) à Granville, Annoville, Agon [24]. 5) coque de Genêts, coque rayée; coque commune (côte ouest de la Manche et Agon). 6) coque bleue, coque de vase, coque d'herbier, coque franche, palourde poulette respectivement dans la côte ouest de la Manche, à Barfleur et Agon. 5) coque à brênes, coque d'officier, palourde (Blainville, Agon). Voir aussi van (Barfleur, Saint-Vaast).
  • coquesne, (dial.), n. m?, petit érable (Valognes) [14]. Sauf erreur ne figure pas dans le glossaire cité ???
  • coquille, (dial.), n. f., coquillage dont le nom savant est Nucella lapillus, bigorneau blanc en français (Barfleur) [24].
  • corne, (dial.), n. f., coquillage dont le nom savant est dentalium dentalium (côte ouest de la Manche) [24].
  • corruai, (dial.), v. tr., corrompre, faillir? Pas clair [12].
  • coset, (dial.), n.m., ornement (arr; de Cherbourg) [14].
  • cosnettes, cônettes, (dial.), n. f., cornettes, espèce de pommes de terre [37].
  • coti-ie, (dial.), adj?, serré, pressé (pour une pomme, poire, un fruit) ? pas clair [12].
  • cotil, (fr. reg.), n. m. (le l ne se prononce pas) : coteau, terrain en pente. Attestation orale : Bretteville 1970 [15]. Attestation écrite : Côtis-Capel.
  • couaîs de cheveux, (dial.), n. m?, mèches de cheveux [12]. Possiblement le même mot que couaée/couée.
  • couâlion, (dial.), n. m?, nappe? pas clair, nappe sur la table ou nappe de pétrole ? [12].
  • coucou, (dial.), n. m., coquillage appelé buccin en français. (baie du Mont-Saint-Michel, Urville) [24]. Voir Calicoco (mot apparenté).
  • couêfe, (dial.), n. f., galette de froment [12].
  • couêpé-piaos, (dial.), n. m., copeau, copeaux [12].
  • couer, (dial.), v. tr., couver [14][81].
  • coueuri, (dial.), v. tr., courir [12].
  • couleu, (dial.), n.f., couleur [26].
  • coulous, (dial.), n. f?, écrouelles [34].
  • couchie, (dial.), v. tr., coucher [4]. Attestation orale : expression « va couchi mal au vent' » (va te coucher [toi qui a] mal au ventre). Manière peu aimable d'envoyer quelqu'un sur les roses. 1970 (Tourlaville) [15].
  • coueurgie, (dial.), n. f?, mèche de fouet [12].
  • coueurtaine, (dial.), n. f?, chaufferette [12].
  • couinai, (dial.), v. tr., pleurer bruyamment [12]. Semble être seulement une prononciation de couiner, avec l'accent du coin.
  • coulaine, couline, (dial.), n. f?, longue torche ou brandon en glui (paille de seigle), dont les villageois se servent pour s'éclairer la nuit dans les petits chemins et dans les champs [13], torche en paille [14][12]. Cité par Le Héricher [39].
  • (se) couler, (dial.), v. int?, s'embourber, s'enliser [15]Où ? Quand ?.
  • coulière, coulire, (dial.), n. f?, terrain où l'on coule, où l'on enfonce, fondrière [12][66].
  • counséquent, (dial.), adj., grand [5], important [5][67]. Déformation de conséquent, français.
  • coupassou, (dial.), adv., souvent [12].
  • coupé, (dial.), n. m?, sommet [12]? Sommet de quoi?..
  • [en] coutile, (dial. et fr. reg.), n. f., se dit d'un pantalon noir à rayures blanches. Attestation orale : 1970 (Bretteville) [15].
  • couturyire, kùturir (fr. reg.), n. f., couturière [23][18]. Ne s'agirait-il pas d'un mot français seulement prononcé avec l'accent du coin ?
  • ĉöva, cheval [82].
  • crachiner, (fr.), v. int., pleuvoir fin en crachant [12]. Manifestement un mot français [83]
  • craôlai, (dial.), v. tr., bercer [12].
  • craolle, (dial.), n. f?, bouillie faite avec de la farine d'avoine cuite au lait [13]. Voir aussi pouls.
  • cran, n.m., grosse lame de deux mètres munie de deux poignées. filer le bois au cran, travailler le bois avec cet outil [18].
  • crapoussin, n. m., petit crapaud [14]. Manifestement un mot français [84]
  • crassier, (dial.), n. m., vers marin dont le nom savant est Sabellaria alveolata, plus connu avec l'appellation hermelle (baie du Mont-Saint-Michel) [24]. Le terme crassier est passé en français pour désigner les récifs constitués d'hermelles, un peu à la manière des récifs coraliens[85].
  • creire ou crère, (fr. rég.), v. tr., croire. Attestation écrite : [4][86]. Attestation orale : non datée, non localisée, transmise via Facebook. Exemples : « Cré tu ? Créyez-vous? Faut crère » et même « Créyous ». Serait utilisé en Anjou. Attestation orale : pour "créyous" 2015-2020 Bretteville, Cherbourg.
  • crémillie, crémillée, krémilyi, (dial.), n. f., crémaillère [9][22][53].
  • créyanche, (dial.), n. f., croyance [12].
  • cricouis, (dial. et fr. reg.), n. m. toujours au pluriel. Nourriture imaginaire qu'on propose aux enfants affamés.
  • crignu-e, (dial.), adj., ayant la crinière épaisse [12].
  • crious, (dial.), n. m., crieur [87].
  • criquette, (dial.), n. f., dent (arr. de Valognes) [14].
  • croqui, crotchi, (fr. reg.), adj., recroquevillé, voûté, courbé [12], replié sur soi-même (en forme de croc) en parlant de quelqu'un (attestation à Bretteville). Dormir crochu, dormir en chien de fusil, Tourlaville, 1970. Mot apparenté : (se) croquie, v. int.
  • crouési, (dial.), adj., croisé [79].
  • croulans, (dial.), n. m. toujours pluriel, mares, fondrières (arr. de Saint-Lô) [14].
  • croupire, (dial.), n. f., croupière [12].
  • cryateure, cryature, (dial.), n. f., créature (jeune femme) [41]. Attestation écrite :  : « Heureusement une jolie cryature est venue me conduire » [88][55].
  • cuincheux, voir chinceux.
  • custo, (fr. reg. et dial.) n. m., sacristain.

}}

[sommaire]

D

* dabeu, (dial. et fr. reg.), n. m., grand vilain chapeau à larges bords [1]. « Dites dounc, l'amyn ! Quaond vot' dabeu f'ra des p'tiots, j'en r'tiens iun. » Attestation orale :  chapeau, terme méprisant, 1970 (Tourlaville, Cherbourg) [15]. Le protal a un sacré dabeu, mélange d'agot et de parler local : le proviseur (du lycée) a un chapeau très moche.
  • dacer, (dial.), v. tr., payer forcément, contre son gré [13][14].
  • dague, (dial.), n. f?, glaçon de gouttières [12].
  • dalot, (dial. ?), n. m., bord d'un chemin. Pas encore de source. Ne semble pas particulièrement régional, cf. Wikipédia. Mot apparenté : dalle, n. f., rigole : 1988 Manche [69]. Non référencé par Lecocq.
  • dam, (dial.), n. m?, abreuvoir [66].
  • damage, (dial.), n. m., dommage [28].
  • darre, (dial.), n. f., ventre [13], gros ventre [14]. Avoir la darre pleine, être repu ou être enceinte.
  • darselet, (dial.), n. m., petit dard (arr. de Valognes) [14].
  • daru, (dial.), adj., ventru [4].
  • daucuns, (dial.), pronom indéfini, quelques-uns [12]. "D'aucuns" est français.
  • dautons, (dial.), prep. et adv., avec [12].
  • daveu, (dial.), prep. et adv., avec [38].
  • débaltafriser, (dial.), v. tr., défaire, démonter (arr. de Valognes) [14].
  • débâochi, (dial.), adj., tourmenté, découragé [3][9][5], désemparé [67].
  • débê, débet, (dial.), n. m., dégel [14][12].
  • débétiller, (dial.), v. tr., dépêtrer, tirer d'une situation qui rendait bête [14]. Voir aussi l'expression pas d'débêtis.
  • débine, (dial.), n. f., ruine, position d'un homme qui doit plus qu'il ne possède (arr. de Valognes) [14]. tomber en débine.
  • débouêtis, (dial.), n. m., "avoir du débouêtis", débiter de l'ouvrage (Birette, p. 125 [9]).
  • débûchi, débuquer, débuquiei, (dial.), v. tr., sortir le bois du lieu où il a été coupé [3].
  • décapelo : (dial. et fr. reg.), v. tr., se détacher, à la manière d'une cape qu'on dégrafe [9]. Ce verbe existe en français dans le milieu maritime avec la forme décapeler. Voir aussi capeler. Attestation orale : 1970 Tourlaville décapeler, entendu à propos d'un vélo dont la chaîne a sauté [15].
  • déchaoler, tchaoler, (dial.), v. tr., 1) transporter d'un endroit dans un autre [13]. 2) médire, calomnier (arr. de Cherbourg) [13][14].
  • déchiboler, dchiboler, (dial.), v. tr., à peu près le même sens que déchaoler mais s'emploie plus pour les choses que pour les personnes [13][14].
  • décorce, (dial.), n. f?, dévoiement [12].
  • décrouer, (dial.), v. tr?, 1) descendre, tomber [22], 2) dénicher, faire sortir de son trou, dégager une voiture embourbée. 3) roter [90].
  • dédjeulo, (dial.), v. tr., dégueuler. Attestation orale : 1970 Bretteville.
  • déduit, (dial.), adj., malin, espiègle (en parlant d'un enfant) [13][14].
  • défi, (dial.), loc. adv., de suite [12].
  • défini, (dial.), v. tr., terminer, finir [4]. À la définitioun, à la fin ?
  • défoui, (dial.), v. tr., arracher des patates. Attestation orale : non daté, Bretteville [15]. Voir aussi foui. Attestation écrite : Magène [91].
  • dégan-nai, déganner, ou dégâno, (dial.), v. tr., contrefaire, imiter quelqu'un [14][4][22][9][12].
  • dégarillie, (dial.), adj?, qui n'a plus que sa carcasse ou ses murs, s'emploie pour un objet en panne, moteur, pendule [9][5], détraqué [71].
  • (se) dégaurhumer', se débarrasser la gorge des produits d'un mauvais rhume, en crachant (Avranches) [39].
  • dégraboliser, dégrabolisie, (dial.), v. tr., 1) médire de quelqu'un [14][22], 2) dégrader (une muraille par ex.) [4]. Cité par Birette.
  • dégraviner, (dial.), v. tr., dégrader une muraille, en faire tomber le sable, le gravier [14].
  • dégreulli , dégrueulli, (dial.), 1) v. intr., (se) dégreulli : (se) rouler par terre (Birette, p. xxx[9][12]). Fleury signale dégreulaé (donc a priori le même mot), avec le sens de se rouler par terre en se caressant à la manière des chats [1]. 2) 1970 Bretteville dégreuller, roter. En effet dégrûlla, dégrûllo, dégrûlyi : digérér en faisant le bruit caractéristique des aliments dans l'intestin (Val de Saire, Valognes) [5].
  • dégué ou dégua, (dial.), adj. repu, voir : guédaé. Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. Pas encore de source écrite.
  • déhé, (dial.), n. m., défaut [12].
  • délî, délayer [18].
  • démayn, déman, (dial.), adv., voir amain, (mot apparenté).
  • démence, (dial.), n. f., décrépitude des objets [14].
  • demené, (dial.), n. m., ménage villageois, besogne, soins qu'entraîne la tenue de ce ménage, particulièrement dans une grande ferme [13][14].
  • démento (se), (dial.), v. int., 1) s'arranger, se dépatouiller, se débrouiller. Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. 2) Romdahl signale s'démento, s'inquiéter, se fourrer dans les affaires d'autrui [4]. 3) Fleury et Lejoly : se démentaé, se mettre dans l'esprit de faire une chose, entreprendre une affaire [1][12]. Duméril : se tourmenter, se travailler l'esprit [14].
  • demoiselle, (fr. reg.), n. f., 1) demoiselles de Cherbourg, crevettes. Voir aussi bouquet de Cosqueville. 2) petite mesure d'eau-de vie [14].
  • démulo (dial.), v. tr. : 1) sortir de sa timidité, pas encore de source. démulae [1][92], 2) faire cesser la bouderie, au figuré : décider à reprendre ses fonctions.
  • (il) dépêl, (dial.), v. int., il pleut à verse [38].
  • dépoter, (fr.), v. tr., transporter le cidre d'un tonneau dans un autre [14]. Ne semble pas particulièrement régional.
  • dépouilli, (dial.), v. tr., nettoyer un champ, enlever les ronces. Attestation orale : 20e siècle Bretteville.
  • deravine, (dial.), n. f., pluie qui fait des ravines [8].
  • déri, (dial.), adv., en dérive (arr. de Coutances) [14].
  • déripette, (fr. rég. et dial.), n. f., diarrhée.
  • derlinguer, (dial.), v. tr. faire du bruit [14].
  • dérompre, dérumpre, (dial.), v. tr., sans cesser, sans interruption [13], discontinuer [14]. "Il n'a pas dérumpu de parler".
  • désengnier, (dial.), v. tr., désennuyer [3].
  • (à) désens, (dial.), loc. adv?, à l'envers, en sens contraire [12].
  • detenir, (dial.), v. tr., médire de quelqu'un, ou mal parler, tenir de méchants propos sur le compte d'une personne [13].
  • detourber, (dial.), v. tr, déranger, détourner quelqu'un de son travail [13].
  • detteuses, (dial.), n. f. toujours pluriel, fruits abattus par le vent [14].
  • devãȼir, n.f., tablier que les fermiers mettent pour soigner les cochons et faire la cuisine [18].
  • dévada, (dial.), n. f?, grande quantité de liquide, de sang, de lait, de cidre, ou autre [12].
  • dévaruble, (dial.), adj?, qui use et déchire tout [14] Voir aussi déchâfre.
  • dévarublieu, (dial.), adj. prodigue [12].
  • devé, (dial.), v. tr., devoir [12].
  • dévoulant : se dit de quelqu'un de mauvaise volonté [2]. Attestation orale : non datée Cherbourg, Bretteville [15]. Dévouloir semble être du français désuet : cesser de vouloir[93]. Il est donc difficile de savoir si dévoulant est propre à un parler manchois. Non référencé par Lecocq.
  • dévrousse, voir virousse ou cliche (dial.), n. f?, [34]Définition ?.
  • digonner (dial. et fr. rég.), v. t., DIGOUNAER remuer le feu avec un fer pour le faire repartir[94] — Attestation orale : digoner tripoter nerveusement quelque chose 1970 (Tourlaville).
  • diolovert, (dial.), n. m., faiseur de mariages (arr. de Coutances) [14].
  • djitu, (dial.), n. m?, gosier [40].
  • doche, doque ou dogue, (dial.), n. f., plante à fleurs sauvage dont le nom savant est Rumex crispus.
  • dolures, doleures, (dial ? fr. reg. ?), n. f., copeaux enlevés avec la doloire ou avec la varlope [4]. Attestation orale : 2020 Cherbourg [15]. Proche dans le sens de dolure[95], tiré du vocabulaire de la mégisserie : partie de la peau que les mégissiers retirent au doloir dans le processus de fabrication des gants. D'où on trouve une étymologie plausible : du latin dolo, de l’indo-européen commun del (« diviser ») qui donne aussi dolium (« jarre ») ou doleo (« souffrir »)[96]. Voir aussi l'expression : dolo la plich doler la pliche = enlever une mince couche de terre avec les mauvaises herbes qu'elle contient [53]. La aussi il s'agit d'enlever la surface de quelque chose.
  • douchai, (dial.), v. int., boîter [12].
  • douceron, n. m., coquillage dont le nom savant est anomia ephippium, connu en fraçais avec les appellations pelure d'oignon, éclair ou estufette (Granville) [24]. 2) autre coquillage Spisula solida (mactre solide) (Granville, Donville) [24].
  • douhe, (dial.), n. f?, lavoir [12].
  • douvelle, n.f., douelle (planche de bois qui fait le tour du tonneau) [18].
  • d'pis, (dial.), prep. ou adv., depuis [41].
  • drapé, (dial.), n. m., couche en tissu [97], lange [3]. Aussi drapiaus, drapiaux [9][31].
  • dré, (dial., fr. rg.), 1) adj., droit[4]. 2) adv. dans l'expression tout dré[4] Attestation orale : 1970 (Tourlaville) [15].
  • drécher, (dial.), v. tr., dresser.
  • dréni, (dial.), n. m. et adj., dernier [12]. féminin drégnîr' [26].
  • dròdji, droguet [18].
  • dropisie, (dial.), n. f., hydropisie [34]. Voir aussi intropisie.
  • , (dial.), adj., dur [35].
  • dûcha, (dial.), n. f?, mauvais bouillon [12].

}}

[sommaire]

E

* ébarre, (dial.), n. f., cri (arr. de Valognes). N'est presque jamais employé qu'avec le verbe faire et signifie alors "rembarrer"Pas de source ???.
  • ébaubir, (dial.), v. tr., paralyser par le froid (Cotentin) [99].
  • ebêluer, (dial.), v. tr., éblouir [13][14].
  • éberlué, (fr.) adj., qui a la breulue, troublé, assoti [5]. Ne semble pas régional.
  • ébésoui, (dial.), adj., surpris [12].
  • ébiétoux, éblêteux, (dial.), n. m., émottoir [12][14].
  • éblaquer, ébllaquie ou éblaqui, ébiatchi, (dial.), v. t., 1) écraser. 2) écraser entre ses doigts.
  • eblêter, ébliêtai, (dial.), v. tr., émotter [14][12].
  • éboudiner, (dial.), v. tr., « faire sortir les boudins du corps » [14]? pas clair..
  • ébrailli (s'), (dial.), v. int., (s') écrier [41].
  • ébrotae, ébroter, ébroto, (dial.), v. tr., enlever le bord comme en broutant [1], ébrécher [14][4][13].
  • ébrueller, ébruelliei, ébrûlyi, (dial.), v. tr., mettre en pièces, déchirer [1], éventré [5].
  • écáoudráě, (dial.), v. tr., échauder [1], Hague.
  • écáoufáě, (dial.), v. tr., échauffer [1], Hague.
  • écáoufeure, (dial.), n. f., échauffure [1].
  • écapai, échapper.
  • écauchette, (dial.), n. f., casse-noix (arr. de Saint-Lô) [14].
  • échauffure, (dial.), n. f., pleurésie [14].
  • écherpiller, (dial.), v. tr., 1) trancher, couper en morceaux, mettre en pièces [14]. 2) ravager, voler (rare) [13].
  • éclipo, (dial.), v. tr., éclabousser ou jeter violemment à la figure.
  • écou, (dial.), n. f? ou interj?, attention [12]? Pas clair..
  • écouche, écoueuche, écoutche, (dial.), n. f., instrument servant à retourner les galettes (de sarrasin) [12][18]. Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. ékwuɛ (« En réalité l'écouche est une sorte de grand couteau à lame non tranchante en fer épais ou en bois, qui servait jadis à [tiļi l kêãbr] 'tiller le chanvre', et accessoirement à tourner les galettes » [6].
  • ecouffle, (fr.), n.f., cerf-volant [14][99]. Il s'agit manifestement du mot français écoufle : même sens.
  • écoute-s'il-pleut, (fr. reg.), loc., nom méprisant donné aux moulins dont le courant a besoin d'être grossi par les pluies (arr. de Valognes) [14]. Attestation toponymique : ruisseau, rue et festival à Valognes.
  • écrelle, (dial.), n. f., petit crustacé qui vit dans l'eau douce (Valognes) [14].
  • écume, (dial.), n. f., pot-au-feu [40].
  • éduchir, (dial.), v. tr., affiler (affuter), (arr. de Coutances) [14].
  • efabi, effabi, (dial.), adj., pâle, défait, tremblant, déconcerté, voire effronté? Pas clair. [13][14][4][22][9]. De l'islandais fabis, sot, grossier ?
  • efenai, (dial.), v. tr., disperser. Terre éfenaie, dont les morceaux sont éparpillés [12].
  • effant, (dial.), n. m., enfant [28].
  • efforbir, (dial.), v. int?, devenir fort, cesser d'être fourbu (arr. de Valognes) [14].
  • effralai, (dial.), adj?, négligé, en désordre [12].
  • efochi, (dial.), v. tr., effaroucher [12].
  • egachi, (dial.), v. tr., signaler, désigner [12].
  • égaluer, (fr. rég. et dial.), v. tr., éblouir.
  • eglavé, (dial.), adj?, mort de faim [14].
  • égohinai, (dial.), v. tr., égorger [12][14] ou frapper avec une égoïne? Pas clair..
  • éguchi, égûchyi, (dial.), v. tr., aiguiser [12][38].
  • église, (dial.), n. f., 1) coquillage dont le nom savant est calliostoma zizyphinum' (Blainville, Nord-Cotentin) [24]. 2) Autre coquillage dont le nom savant est Ocenebra erinaceus, plus connu sous l'appellation murex perceur (Saint-Vaast-la-Hougue) [24].
  • égrediner, (dial.) v. int., vivre en avare [3]. Voir gredin.
  • élavar, (dial.), n. m?,.1) petite digue qui élève le niveau de l'eau [14], 2) déversoir [12].
  • elêzi, (dial.), v. tr., élargir [12].
  • élidai, (dial.), v. tr., 1) glisser, 2) porter à faux [12].
  • éligner, (dial.), v. tr., élaguer (arr. de Valognes) [14].
  • ãbrikolo, embricoler, (dial.), v. tr., 1) mettre une bricole [6], 2) sangler un boun, un cheval pour l'empêcher d'atteindre les pommes aux branches [5].
  • élingue, (fr. reg.)n n. f., fronde [14][12].
  • elouêssement, (dial.), n. m., ébranlement [12].
  • embouillasser, mettre de la boue détrempée sur le faîte d'une maison [18].
  • embricoler, (dial.), v. tr., mettre la bricole à une vache [14].
  • émolâté, (dial.), adj., blessé [40].
  • empaturer, (dial.), v. tr., entraver un animal (souvent une vache) par une corde attachée à deux de ses pattes [38].
  • émugué, (dial.), n. m., fente du jupon pour poche [12].
  • encaboter, (dial.), v. tr., retourner (le foin, la trémaine) quand le dessus est sec pour que le dessous puisse sécher à son tour. Attestation écrite :  : « Ce matin il fait beau, je vais avec Hortense tourner la trémaine pour l'encaboter cet après-midi » [100][55].
  • enco, (dial.), adv., encore [26].
  • encrêpi, (dial.), adj., « invétéré ou calleux » (arr. de Valognes) [14]Pas clair ???.
  • encrouai, (dial.), v. tr., suspendre [12].
  • enfle, enfleume, (dial.), n. f?, enflure [34].
  • enganner, (dial.), v. tr., tromper [99].
  • engnié, engnier, (dial.), v. tr., ennuyer, gêner [4]. Attestation orale : Il est ennié d'être trop bi ! vers 2020, Cherbourg [15].
  • enheudé,, (dial.), adj. lié avec des heudes (arr. de Valognes) [14].
  • enquérauder, (dial ?), v. tr., ensorceler. enquérâodaer[13][14][101]. Attestation écrite : enquéraudeurs[102].
  • enquerrer, (dial.), v. tr., attacher un cheval, une vache, à un pieu fiché dans le sol afin de limiter ses mouvements [13]. Voir querre.
  • entonner, remplir les boyaux du porc de sang, sel poivre [18].
  • entonneur, entonnoyer, (dial.), n. m?, entonnoir ? [103].
  • envier, (dial.), v. tr., envoyer. "j'vous renvie par not'basse le livre de Moussu Flieury" [8].
  • epé, (dial.), n. f?, pic-vert [12].
  • épêglé, épingler [18].
  • épéquevinaer, (dial.), v. tr., 1) réfléchir, examiner soigneusement avant de se décider [1][9]. 2) discuter [104] ?
  • éperri (s') : sens à définir. Cité par Birette.
  • épiauter, (dial.), v. tr., dépouiller quelque chose de sa peau, dépiauter [66].
  • epileure, (dial.), n. f?, broussailles [12].
  • epinoche, (dial.), n. f., chantepleure, fausset [99].
  • épliétai, (dial.), v. tr., hâter [12].
  • épuȼer, éplucher la laine [18].
  • équelettes, (dial.), n. f. toujours pluriel, petites échelles dont les barreaux dépassent les traverses, que l'on met de champ sur les chevaux pour y suspendre des bottes de foin ou de paille (arr. de Valognes) [14].
  • ecquené, equené, equêni, (dial.), adj?, 1) affamé, avoir avoir une faim canine [13][14]. 2) faible par défaut d'appétit [12].
  • équerboto, (dial.), v. tr., éparpiller de petites choses [14], éparpiller les charbons [4], farfouiller [12].
  • équerdai, (dial.), v. tr., 1) gratter, 2) disperser [12]. 3) faire équerder, faire enrager [14].
  • equête, (dial.), n. f?, éboulis [12].
  • équiche : (dial.), n. f., bois pour tresser, "tiller" les paniers. Attestation orale : 1970 Bretteville.
  • équipoller, (dial.), v. tr., compenser, faire deux parts égales (arr. de Valognes) [14].
  • éracer, (dial.), v. tr., arracher (arr. de Coutances) [14].
  • ercher, (dial.), v. tr., herser [53].
  • erdre, (dial.), v. tr., griller, rôtir (arr. de Valognes) [14].
  • ergent, (dial.), n. m., argent [9].
  • ergouême, (dial.), adj., rassasié [12].
  • erjuer, (dial.), v. tr., contrarier, ennuyer, fatiguer [13][14][12], enrager [87].
  • erlevâ, (dial.), n. f?, relevée, après-midi [53].
  • erno, (dial.), adj., 1) éreinté [14][4][78], 2) qu'on ne peut faire avancer [4], 3) affaibli, complètement, usé [78], fatigué. Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. De l'ancien français erné, ou errené, (Birette, p. 126[9]). Moisy signale erné ou arné[32] : éreinté, excédé de fatigue. Une plume ernée, émoussée [78].
  • eru, voir gliéru, lyeru.
  • esbignie [4], esbigner (s') (fr. rég. dial.) v. int., s'évader, s'esquiver [4]. Attestation orale : 1970, (Tourlaville). Il existe avec ce sens dans les patois des environs de Paris [14].
  • escachette, (dial.), n.f., casse-noix (arr. de Saint-Lô) [14].
  • escarbotter ou équerbotter, (dial.), v. tr., éparpiller [99].
  • escouer, (dial.), v. tr., secouer [99].
  • escouvette, (dial.), n. f., petit balai [99].
  • esiquié, (dial.), adj., mince, chétif (arr. de Valognes) [14].
  • essavai, (dial.), v. tr., irriter la peau par le frottement [12].
  • esselo, (dial.), n. f., cahot [12].
  • essui, (dial.), n. m., serviette [14].
  • estamper, (dial.), v. tr., broyer, écraser (arr. d'Avranches) [14].
  • esto, (dial.), n. m?, initiative [12].
  • coup d' estramachon, (dial.), n. m., mauvais coup donné sur la tête ou le visage [5]. estramachounaé, assassiné [104] ?
  • estrif, (dial.), n. m?, dispute [99].
  • etamins, (dial.), n. m?, squelette [12].
  • étaudi, (dial.), v. tr., étourdir [12], assommer [14].
  • étayer, amincir des lattes avec une plane, outil formé d'une lame tranchante et de deux poignées [18].
  • étȼipaj, n.m., équipage [18].
  • etchu, (dial.), n. m., écu [27].
  • etchurfer, etchurfo, (dial.), v. tr., éclabousser [9][12]. Voir aussi éclipo.
  • étercelet, tiercelet, (dial.), n. m., épervier. Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. Attestation écrite : non datée, non localisée, épervier ou faucon crécerelle [105] ou oiseau de proie (falco nisus : épervier) 1886 (Hague) [1][5].
  • éteurdre, (dial.), v. tr., pétrir, tordre (arr. de Valognes) [14].
  • , étibotchi, (dial.), v. tr., 1) synonyme d'émotchi, agacer [12], 2) tourmenter, exciter [14] (Romdhal p.36 [4]) ; 3) se provoquer comme avec un bâton (Birette, p. 87[9]). Il le rattache au bas-latin stipottum, petit bâton, latin stipes ; 4) étiboquer : agacer comme avec un étibot (Du Bois [22]). Donc, mot apparenté étibot : petit éclat de bois ou arbre rabougri [22]. Attestation orale : 1970 Bretteville [15].
  • etigo, (dial.), n. m., bout de bois, saillie, picot [12]. À rapprocher d'étibot, voir étiboquie.
  • étincette : sens à définir [40].
  • éto, (dial.), n. m., éteule [53]. étau, chaume [14].
  • etongle à fouet, (dial.), n. m., manche de fouet [12].
  • étrain, étrin, (dial.), n. m., mot signifiant certainement partout « paille ». Prononcé "étran" à Bretteville, indiqué comme étant lié au pressoir (grande ou longue étreinte plutôt ?). Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. Lepelley [53], Birette (p. 147 [9]), Du Bois [22], Moisy [32], Le Héricher [106], Duméril [14] et Lejoly signalent : étrain, paille. Du latin stramen.
  • étralaer (s') (fr. rég. et dial.), v. int., s'étaler [14], s'avachir ou tomber 2020 non localisé [50]. Attestation orale : s'étraller 1970 (Tourlaville).
  • étrequillons, (dial.), n. m., petits jets [81].
  • étreuler, (dial.), v. tr., jeter sans ordre, en monceau (arr. de Valognes) [14].
  • étrili, (dial.), v. tr., déchirer [12].
  • étriqui, (dial.), v. tr., traire complètement [12].
  • étriver, (dial.), v. tr., quereller [78], plaisanter, vexer [12], disputer, et par la suite marchander [14].
  • étrivo : (dial.), v. int., Éprouver un violent dépit jusqu'à être comme hors de soi; éprouver une vive contrariété[4] Romdahl p. 37.
  • évalinguer, évalinguie, (dial.), v. tr., faire tourner, lancer [14], lancer avec une fronde [12]. Mot peut-être aussi employé pour désigner une sorte de manège. Attestation orale : 1970 Cherbourg, Bretteville [15]. Attestation écrite : Du Bois [22] signale : évalinguer jeter, lancer, dérivé de élinguer ; Fleury [1] évalynguiei, jeter, lancer au loin ; Romdahl p.37[4] : évalinguie, jeter, lancer. Birette, (p. 87[9]), projeter au loin.
  • évarer, (dial.), v. tr., effrayer, faire peur, faire fuir [13][14].
  • évimpillon, évinpillon, évipillon, (dial.), n. m., goupillon [14][4][22]
  • évolo, (dial.), v. int., s'élancer [12], démarrer, lancer (une moto par exemple). Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. Attestation écrite : Birette (p. 84[9]) sonner (les cloches). Expression « J'alons évolo la crémillie ! » (je vais sonner les cloches à la crémaillère) : pour reprocher délicatement la rareté de ses visites à quelqu'un qu'on estime.
  • évralae, (dial.), v. tr., ouvrir une large brèche dans les murs de terre élevés entre les clos; aplanir le terrain Fleury p. 214[1]. Hague.
  • évraqui, évratchi, (dial.), v. tr., faire une plaie, écorcher [12]. Att.o 1970 Bretteville [15]. évrasquier, arracher en déchirant [14].
  • exposition, (dial.), n. f., danger auquel on s'expose (arr. de Valognes) [14].
  • eyihe, (dial.), n. m., vaisselier [12].

}}

[sommaire]

F

  • faisaunche-valei,(dial.), loc., exploitation d'une ferme [5][79][67].
  • falemêque, (dial.), n .f., flammèche [12].
  • falle, (dial.), n. f., gorge, estomac, jabot.
  • falu, (dial.), adj., voir falle, mot apparenté.
  • falue, (dial.), n. f., galette très lourde [14].
  • fan, (dial.), n. m., foin (rare) [38].
  • fâné, (dial.), n. m?, adj?, fainéant. Gros fâné Attestation orale : Cherbourg 2020 [15].
  • fâo, (dial.), n. f., faux en tant qu'instrument aratoire [53]. "Le même terme désigne également la lame dont les différentes parties portent les mêmes noms qu'en français [38]. Attestation orale : 1970 Bretteville [15].
  • faouqueux, (dial.), n. m., 1) faucheur, personne qui fauche. 2) Grande araignée dont le nom savant est opilion, mieux connue sous le nom vernaculaire de « faucheurs », « faucheux » ou « faucheuses ». 3) Martinet, oiseau migrateur qui a des ailes en forme de lames de faux.
  • faouquiei, (dial.), v. tr., couper l'herbe avec une faux ou se mettre dans les jambes de quelqu'un de manière à le faire tomber[1]. Voir faouqueux, mot apparenté.
  • faraud, (fr.), adj., élégant mais ne se prend qu'en mauvaise part [14]. Bien que figurant dans le glossaire cité en source, il s'agit tout simplement d'un mot français.
  • fauquet, (dial.), n. m. 1) croc-en-jambe. 2) faucille ou serpe.
  • fautoiset, (dial.), n. m., émouchet (arr. d'Avranches) [14].
  • favas, (dial.), n. f?, tiges sèches de fèves [13][14].
  • , (dial.), n. f. ou n. m., foi, fer, fois ou foie.
  • fenêque, (dial.), n. f. vétille [12].
  • fêt, (dial.), n. m., toit, faîte, faîtière [14].
  • fêtre, (dial.), n. m., panaris [14][22][4][9]. Attestation écrite : « Ici, nos nouvelles sont assez bonnes, sauf maman qui est restée d'un fétre à un doigt voilà trois semaines et qui la fait bien souffrir » [107][55].
  • fanflu, feanflue (dial.), n. f., berlue (Duméril [14], Birette, p. 112[9], Romdahl [4]), fascination, éblouissement passager [13], du bas latin famfaluca, petite bulle.
  • féablement, fiablement, (dial.), adv., loyalement [99].
  • feun, (dial.), adj., fin, intelligent : « Elle n'est pas bi feune ! ». Pas encore de source.
  • feuve, (dial.), n. f., fève. Pas encore de source ?.
  • fiâ, (dial.), n.m., coquillage connu en français avec l'appellation mactre glauque (Granville, Chausey) [24].
  • fiauté, (dial.), v. tr., se fier, se reposer sur les promesses de quelqu'un, sur sa foi. S'emploie presque toujours négativement [13].
  • fichant, (dial.), adj., extrêmement contrariant [14].
  • fidji, figé, en parlant de la graisse, par exemple [18].
  • fieuve, (dial.), n. f., fièvre [34]. "Fieuve mutueuse", voir mutueuse. "Fieuve célébrale", voir célébral.
  • fifote, filfote, (dial.), n. f., molusque dont le nom savant est aplysia punctata, plus connu avec l'appealtion lièvre de mer. (Saint-Vaast-la-Hougue) [24].
  • (noix de) filebert, (dial.), n. m., aveline [14].
  • finain, (dial.), adj., fini [15].
  • finer, (dial.), v. tr., trouver [14].
  • fiquer, attacher [18].
  • fiqui, (dial.), v. tr., introduire [12].
  • fisé [4], fisset, (fr. reg.), n. m. 1) fils, jeune garçon 2) enfant [12]. 3) barreau de barrière, traverse légère dans une clôture à claire-voie [14][12][1][15].
  • fistoupe, (dial.), n. f., étoffe grossière, faite de laine et d'étoupe [99].
  • flème, (dial.), n. f., timidité, poltronnerie [34].
  • fliais, (dial.), n. m., fléau (instrument) [13].
  • flicu, (dial.), n. m?, farine [12].
  • flie, (dial. fr. rég.), n. f. et parfois n. m., patelle.
  • floquer, (dial.), v. int?, 1) bruit que fait un liquide quand on l'agite dans un vase fermé, et quand ce vase n'est pas plein. 2) bruit des pieds dans une chaussure trop large (onomatopée) [13]. 3) faiblir (Valognes) [14].
  • flume, (dial.), n. f., excrétion salivaire, pituite, flegme [13].
  • flux, fluxes, (dial.), n. f., espèce de pommes de terre [37].
  • flyeu, (dial.), n. f., farine [38].
  • fnẽ, (dial.), n. m., fenil [40].
  • fnēt, (dial.), n. f., fenêtre [82].
  • foncée, fonsa, (dial.), n. f., gestation, portée d'une femelle [22], portée d'un animal qui met bas [14][4]. Forcée ou forchée : même sens [13]. Attestation écrite : 1916 Gonneville : « J'ai une foncée de sept lapins qui ont quinze jours. » [55].
  • fonceur, (dial.), n. f., fond ou terrain creux [61].
  • fongue, (dial.), n. f., fange (Saint-Lô) [14].
  • forbeuchon, (dial.), n. f., maladie d'inflammation à la jambe aggravée par la boisson [4][9][12].
  • fosso, fôssot, (dial.), n. m., bouchon en bois sur un tonneau [15], petite bonde pour boucher le trou d'un tonneau (Val de Saire, Valognes) [5]. Attestation orale : 1970 Bretteville [15].
  • fouaîe, (dial.), n. f., quantité [12].
  • fouée, (dial.), n. f?, feu vif de broussailles, d'ajoncs et même de paille, de courte durée [3], incendie [14][9][4][5][6]. fouaée, flambée [60], feu vif [43].
  • foueuné, (dial.), n. m., fourneau [12].
  • foueunette, (dial.), n. f., fourneau de cheminée [12].
  • fouhe, (dial.), n. m., four [12].
  • fouheune, (dial.), n. f., instrument pour pêcher les anguilles [12].
  • foui (fr. rég. dial.) v. t., fouir, retourner la terre [50]. Attestation orale : expression tu r'viens d'foui ? (tu débarques ? Tu arrives dans une conversation sans en connaître le début ? Tu n'es pas au courant ?), 1970 (Tourlaville).
  • foumé, (dial.), adj., (?), fermé. Attestation orale : non datée Cherbourg. [15]
  • four, (dial.), n. m., bouche (arr. de Valognes) [14].
  • fourré, fourro, (dial.), adj., se dit d'un fruit trop mûr (particulièrement d'une poire) [14][15].
  • fork, fourque, fouorque, fuark, fuerk, fuork, fùrk, fuurk, fwark, fwerk, fwork, fwourk, fwurk [109][9][45][53], (fr. reg.), n. f. ,fourche. ??? Sources à repréciser.
  • fourquet, (dial.), n.m., entrejambe (arr. de Valognes).
  • fourquette, fourtchette, fworkyet, fourchette [53]. Attestation toponymique : La Fourquette, lieu-dit de Théville. ??? Sources à repréciser.
  • fourrière, (dial.), n. f., synonyme de canchère dans le Coutançais : extrémité du champ labourée en travers, en dernier lieu.
  • frâlin, (dial.), n. m?, brindille [12].
  • frappeur à devant, aide du forgeron [18].
  • fré, (dial.), n. m. ou adj., froid [12].
  • frelampes, (dial.), n, f vêtements de piètre qualité ou hors du temps, pas à la mode, et autres sens.
  • frémẽ, (dial.), n. f?, fourmi [40].
  • frénique, (dial. ?), adj., se dit d'un cheval ou d'une jument excité(e), nerveux/nerveuse, frénétique en somme. Attestation orale : non datée, Bretteville [15]. Attestation écrite : animal dont il faut se méfier [110].
  • fréssouaîe, (dial.), n. f., fille légère [12].
  • freula, (dial.), n. f?, frottée, volée de coups. (Birette, p. 104 [9]). Attestation orale : freula, 1970 Bretteville [15][111]. freuler, rosser [3], se battre [6], se battre avec un voyou [5].
  • freûles, (dial.), n. f. toujours pluriel, grandes feuilles et tiges de pomme de terre, de panais, de fèves; fanes [1][5].
  • freulie, frölyi, (dial?), n. m?, vagabond, rôdeur [4][1][5][6]. Attestation orale : 1970 Bretteville dans le sens de « habillé n'importe comment » [15].
  • fricot, n.m., festin, bonne chère [14][3][4], repas [90]. Bien que cité dans de nombreux glossaires normand, il s'agit d'un mot français.
  • fricoter, faire bonne chère [14][3]. Bien que cité dans de nombreux glossaires normand, il s'agit d'un mot français.
  • fringuer, (dial.), v. int., sautiller [99].
  • frino, frinot, (dial.), n. m., garçon meunier [14], porte farine [12].
  • friolet, (dial.), n. m., petit haricot en grain (arr. de Saint-Lô) [14].
  • fraux, frôe, fros, (dial.), n. f., sciure de bois [13][14][12].
  • frouage, (dial.), adj. farouche [12].
  • (se) frouler, (dial.), v. int., se réchauffer avec ses bras [45].
  • fru, frue, (dial.), adj., vigoureux, vigoureuse [12].
  • fumèl, (dial.), n. f. ou adj. femelle [45].
  • fumelly, (dial.), n. m., coureur de jupons [1][6][36].
  • fumer (dial.), v. int., être vexé, rager (arr. de Valognes) [14].
  • fwôraj, (dial.), n. m., fourrage, herbe considérée comme aliment du bétail [38].
  • fyétã, n.m., flétan [18].
  • fyòe, farine [18]. fyòe d's'razẽ, farine de sarrasin.

}}

[sommaire]

G

  • gabelou, n.m., douanier [14]. Il s'agit d'un mot français, bien que cité dans un glossaire normand.
  • gabuso, (dial.), v. tr., gâcher ? (témoignage personnel) Pas de source ??? en français gabuser, tromper, mal user ou mal abuser [39].
  • gachard, (dial.), adj., malpropre (arr. de Saint-Lô) [14].
  • gaffer (dial.) v. t., sens variable allant de mordiller ou mordre, jusqu'à mordre à arracher le morceau.
  • gagier, (dial.), v. tr., parier (arr. de Valognes) [14].
  • galafre, (dial.), n. m., glouton, goinfre, gros mangeur [13][14].
  • galé, (dial.), n. m., gravier [40].
  • galeter, (dial.), v. int?, trembler de froid [78][12].
  • galfourquié, (dial.), n. m., celui qui a des jambes longues et menues [78].
  • galir, (dial.), v. tr., jeter les faisceaux ou ou binots de sarrasin sous le fléau des batteurs à mesure qu'ils battent le blé [13][14].
  • galotter, (dial.), v. tr., carillonner (arr. de Saint-Lô) [14].
  • gālẅé, (dial.), v. tr., loucher [40].
  • gambe (fr. rég. dial.) n. f., jambe.
  • ganache, mâchoire inférieure d'un bovin, partie antérieure de la tête chez les animaux, et par mépris, visage humain [9][5][6]. Attestation orale : Bretteville dans le sens de "tête", "visage" [15]. Ne semble pas particulièrement régional. Voir aussi nache et nachu.
  • gar, (dial.), adj?, à l'œil louche [78]Pas clair ???, louche [12].
  • gardin (fr. rég. et dial.), n. m., jardin.
  • garsonnière, (dial.), n. f., fille trop libre, qui imite ou aime trop les garçons (arr. de Saint-Lô) [14].
  • gase, gasuet, voir gauvèche [39].
  • gâtire, (dial.),, n. f., terre labourée [12].
  • gauchêne, faux-chêne, érable (acer campestre) [39].
  • gaufrêne, faux-frêne, viorne lantane [39].
  • gaudiver, gauliver, homme à moitié ivre, homme d'une faible ou fausse ivresse (Avranches) [39].
  • gaulo, (dial.), n. f., petite gaule [13].
  • gauloré, se dit d'un manger grossier fait de pain ou de farine dans du lait caillé (Avranchin) [39].
  • gauvèche, la fausse vesce (normand vèche), désigne différentes vesces sauvages comme le vicia cracca, vicia sepium, ers velu [39].
  • gavelle, (dial.), n. f., javelle, brassées de blés, de seigle, d’avoine fauchées, qui demeurent à sécher sur le sol avant d’en faire des gerbes.[53].
  • gavion, (fr. reg.), n. m. gorge ou gosier. Semble être un mot français[112].
  • gavlo, (dial.), n. m., sorte de râtelier en bois pour ramasser le blé [53].
  • gavloteu, (dial.), n. m., ouvrier armé d'une faux [53]. Voir aussi faouqueux .
  • gazouilli, (dial.), v. tr., gâter un travail [3][1], gâcher [97].
  • génotte, carum bulbocastanum, terre-noix [39].
  • genser, (dial.), v. int., se déranger, mettre de côté (arr. de Valognes) [14]. Voir jansai.
  • gerce, (dial.), n. f., 1) brebis, 2) jeune brebis, 3) vieille brebis [sic].
  • giette ou glette, gllet, (dial.), n. m.?, Attestation orale : 1970 Bretteville [15] 1) glaires s'écoulant du vagin d'une vache en période de chaleur. Maintenant appelées glaires des chaleurs (glaireglette ?)[113][5]. 2) substance visqueuse et flasque, bouillon de cuisson d'un poisson refroidi formant une gelée [2]. 3) graine. Attestation écrite : gelée de viande [1] et Birette, p. 35 [9]. Si Birette écrit gllete c'est qu'il a entendu guiette (cf. graphie Barflleu pour Barfieu). Aucune trace dans les cinq autres glossaires actuellement relevés, mais comme ils datent tous de la fin du XIXe siècle, on peut craindre que ce soit dû à l'extrême pruderie de l'époque. Note : il existe un terrain nommé Les Glettes à Bretteville, ce qui pourrait confirmer le sens de graine. Y a-t-il deux mots différentes ?
  • gliéruhe, (dial.), n. m., lierre [12]. Voir aussi lyeru, yéru.
  • (du) gingin', (dial.), n. m., jugeotte, bon sens. Bretteville, Équeurdreville, Valognes [5]. avoir du gingin, être un esprit inventif, ingénieux [5]. Attestation orale : avoir du gingin, 1970, Tourlaville.
  • gnet, gnieu, (dial.), n. m., œuf qu'on laisse dans le nid [78][14].
  • godan, (dial.), n. m., guêpier (arr. de Valognes) [14]. donner dans le godan.
  • godouno, (dial.), v. tr., murmurer, maugréer, jurer.
  • gode, (dial.), n. f., tacaud (poisson).
  • goder, (fr. reg.), v. int., faire des plis, mal tomber en parlant d'un vêtement. ça gode. Godailler, Attestation orale : 1970, Tourlaville, ça godaille. Ne semble pas régional [114]
  • go'glu, goglu, goguelu (fr. reg. ?), adj., 1) fier. Attestation orale : 1970, Bretteville [15]. Attestation écrite : hautain et vantard (de l'ancien français quoquelu) (Birette, p. 139[9]) ; Magène[115] signale goglu (prétentieux). 3) Piquot indique : railleur, ricaneur [78]. En français, « qui est fort gras », « gros réjoui », « rieur ridicule » [39].
  • goguille, (dial.), n. f., coquillage plus connu sous l'appellation murex perceur de son nom savant : Ocenebra erinaceus (Gatteville) [24].
  • gòhã, gohan, (dial.), n. m., sorte de poterie [27], « récipient en terre rond et ventru, surmonté d'une anse fixe. On s'en servait principalement pour porter de la soupe aux travailleurs qui ne quittaient pas les champs pour venir manger à la maison, lorsque les champs étaient situés loin de la ferme. C'est aussi dans ce récipient que l'on transportait les tripes que l'on pouvait, sans les transvaser, tenir chaud dans la cheminée. On s'en servait encore pour conserver la graisse à soupe. Avant la guerre de 1914, les enfants qui voulaient ramasser quelque argent passaient dans les fermes avec un [gòhã] rempli d'eau bénite dont ils aspergeaient choses et gens » [6]. Connu seulement dans le nord de la Manche (son aire d'extension va jusqu'à Saint-Sauveur-le-Vicomte [12]) selon René Lepelley [6], usité en Avranchin selon une autre source [78]. Cohaon pour Fleury [1].
  • gondolai, (dial.), v. tr., gauchir [12].
  • gondolé, (dial.), adj., bossué [78] Ne semble pas du tout régional.
  • gorgette, gorgière, (dial.), n. f., ensemble de rubans fixés à une coiffure (bonnet ou coiffe) et permettant de l'attacher sous le menton [18][116].
  • gorju, (dial.), adj. qui a de la gorge [15]. Attestation orale : 1970 Bretteville. Un taureau est gorju lorsqu'il a la gorge pendante [38]. Patronyme Legorju. Voir aussi falu.
  • gosse, (dial.), n. f., mensonge innocent, pour rire (arr. de Valognes) [14].
  • gouaper, (dial.), v. tr., plaisanter (arr. de Valognes) [14].
  • goubelin, (dial., et fr. reg.), n. m., sorte de revenant ou d'esprit follet, plus espiègle que malveillant.
  • gouéland, gwélã, (dial.), n. m., goéland, oiseau vorace. Un gourmand est traité de gwélã [45]. Attestation orale : goéland, 1970, Tourlaville.
  • goufigue, (dial.), n. f., ormeau, oreille de mer. (Diélette, pointe de la Hague),
  • goufiche, (dial.), n. f., ormeau, oreille de mer. « Albert et Jean avaient 20 goufichs, Charles Pinabel 50, Hortense et Eugénie Pinabel 8. » [117].
  • goufique, (dial.), n. f., ormeau, oreille de mer. (Urville, Cherbourg),
  • gouin, (dial.), n. m., pou [78].
  • goule (fr. reg.) n. f., figure, visage, ou bouche ou encore gueule.
  • goulée, (fr.), n.f., bouchée ou rasade [15]. C'est un mot français !
  • goulias, (dial.), n. m., mauvais plaisant, farceur, jovial [13][14].
  • gouspin, (dial.), n. m., gamin, petit polisson (arr. de Valognes) [14].
  • goutrangle, goutrongle, (dial.), n. m., frisson, malaise subit, inconnu [78][12].
  • goutte, (dial.), n. f., calvados, eau-de-vie [38].
  • graces, (fr.), n. f., plur., amabilités, coquetteries [14]. Même dans ce sens c'est un mot français.
  • gracier, (dial.), v. tr., remercier, rendre grâces (arr. de Valognes) [14].
  • gradille, (dial.), n. f., oseille (arr. de Saint-Lô) [14].
  • gradillier, (dial.), n. m., groseiller non épineux (arr. de Valognes) [14].
  • graînd, (dial.), adj., grand(e) [35].
  • gran, (dial.), n.m., grain [53].
  • graisset, grâssé, grasset, (dial.), n.m., lampe en fer dont on se sert dans les campagnes [13][14], lampe [12].
  • grand valet, (fr. rg.), loc., plus important des employés de la ferme.Pas de source ?
  • gratoux, (dia.l), n. m., grattoir [12].
  • gratter, (dial.), v. t., 1) prendre [14]. 2) Tricher à l’aide de gratte lors d’un examen (Argot) (Vendée, Bretagne, Normandie, Île-de-France).
  • gravage, (dial. et fr. reg.), n. m., aller à gravage : récupérer les débris sur la grève et autres sens.
  • gravataire, (dial.), n. m., impotent [5] (Valognes).
  • gravaoux, (dial.), n. m. plur., grosses pierres et gravois ordinairement baignés par un filet d'eau [1].
  • gravé, gravō, (dial.), adj., grêlé, marqué de petite vérole [14][1][4].
  • gravouet, (dial.), n. m., petits cailloux, graviers [5] (Valognes).
  • grédin, (dial.), n. m. et adj., radin.
  • greffa, greffo, (dial.), v. t., greffer [5] (Val de Saire).
  • greffier de juge de paix, (fr. reg.), loc. chat en colère [6].
  • grège, (dial.), n. f., affinoir, instrument au travers duquel on fait passer le lin ou le chanvre pour l’affiner. (arr. de Saint-Lô) [14].
  • gregi, (dial.), adj., froncé [1].
  • gréjola, grigeoler, (dial.), v. int., grelotter [5].
  • gréjole, (dial.), n. m?, qui a tout le temps froid [15], celui qui grelotte souvent [5] (Valognes). Attestation orale : 1965 Cherbourg.
  • grèle, (dial.), n. f., personne tombée d'une position brillante dans le malheur (arr. de Valognes) [14].
  • gréni, (dial.), n. m., grenier, en particulier grenier à foin, fenil [40].
  • faire le grézù, mélanger des jaunes d'œufs dans un bol avec du beurre [18].
  • gribiche, n.f., vieille femme méchante dont on fait peur aux enfants (arr. de Valognes) [14]. Semble être un mot français.
  • grijù ou grimù, n.m., peigne de fer utilisé pour nettoyer le blé [18].
  • griller, grili, (dial.), v. tr., glisser [14][12], mais en râclant, car un bruit naturel a plusieurs nuances [78]Pas clair ???.
  • grilyain, (dial.), adj., glissant. Se dit du foin mûr [38].
  • grimai, (dial.), v. tr., griffer [12].
  • grinet, (dial.), n. m., petit grain, petit morceau [15].
  • grisard, grizar, jeune goéland [45]. Semble français.
  • gromenchier ou groumanchier, (dial.), v. tr, grommeler, grogner [13][14].
  • gros-diable, n.m., rôti de porc [18].
  • gros marron, (fr. reg.), loc., huître plate (côte ouest de la Manche) [24].
  • grou, (dial?), n. m., eau sale et épaisse des ruisseaux des rues ou des basses cours des fermes, composée de détritus de végétaux, d'animaux, mêlés avec du gravier [13], eau fétide, bourbeuse [22], fangeuse [4]. Purin, eau sale et puante [14][12].
  • groucer, (dial.), v. tr., remuer légèrement (arr. de Cherbourg) [14].
  • groué, (dial.), n. m., gravier [12].
  • grouer, (dial.), v.tr., égrainer, faire sortir le grain, les graines de leur balle, de leur capsule, de leur gousse ou cosse [13][14].
  • groulonner, (dial.), v. tr., renâcler (arr. de Saint-Lô) [14].
  • grousser, (dial.), v. tr., murmurer, gronder [99].
  • gruji, nettoyer le blé [18].
  • grune, (dial. et fr. rég.), n. f., bas fond, fond rocheux.
  • guay, (dial.), n. m., geai [13].
  • guédé, (dial. et fr. rég.), adj., 1) repu, 2) rempli.
  • guédolle, (dial.), n. f., femme de mauvaise vie [78].
  • guenipe, (dial.), n. f., vilaine femme (arr. de Saint-Lô) [14].
  • guermenter, (dial.), v. int. et v. t., 1) quereller [78]. 2) se lamenter, se préoccuper, se mêler, tourmenter [14].
  • guêtruer ou guaytruer, (dial.), v. tr., gazouiller [14], s'essayer à prononcer des mots. Se dit d'un enfant qui commence à parler, et également des oiseaux en cage, lorsqu'ils parlent [13].
  • guetter, (fr. reg.), v. tr., 1) regarder ou parfois simplement guetter comme en français. 2) observer
  • guetti, voir guetter.
  • guibolles, (fr.), n. f., jambes [78]. Plusieurs fois cité dans des glossaires de patois, ce mot est pourtant compris partout depuis longtemps.
  • guiche, (dial.), n. f., jambe [12].
  • guichon, (dial.), n. m., godet à boire, en terre [78][12].
  • guigner, guigni, guignier, (dial.), v. tr., lancer [12] violemment, par ex. une pierre [14][78].
  • guignoch(e), (dial.), n. f., louche [4]
  • guillemuchette, (dial.), n. f., jeu de cache-cache [8]. Voir aussi quermuchette.

}}

[sommaire]

H

  • habignot, (dial.), n. m., jeune cochon maigre [99].
  • haguie, (dial.), v. tr., détruire, briser [4], hacher [12].
  • hai ou haisé, (dial.), n. m., 1) partie inférieure d'une porte coupée en deux parties [13][14]. 2) barrière en clayonnage que l'on substitue, pendant le jour, à la porte d'une maison, d'une grange, d'une étable, pour empêcher les bestiaux, et plus particulièrement les volailles d'entrer [13].
  • haisier, (dial.), n. m., ridelle (arr. d'Avranches) [14].
  • haithie [?], haïtie, (dial.), n. f., omelette [4].
  • haitier, hétihe, lire hastier, (dial.), n. m., poêle à frire [78][12], petite poêle dont on se sert pour faire la galette [14].
  • halecroc, (dial.), n. m., foëne (harpon) [99].
  • halêzi, (dial.), v. tr., haleter [12].
  • halipre, halître, (dial.), n. m., 1) grand air sec qui gâte la peau [14] ; 2) gerçure aux lèvres, occasionnées par le hâle ou le froid [13][14], gerçure [12], 3) demi-écorchement de la peau [78],.
  • halo, (dial.), n. m., caractère [12].
  • ham, (dial.), n. m., hameau [14]. Le Ham près Montebourg.
  • hambouiner, (dial.), v. tr., traîner la jambe (arr. de Valognes) [14].
  • hanebé, hanebec, (dial.), n. m., moucheron, moustique, cousin [12][66][78].
  • hanne, (dial.), n. f., vieille bête, misérable [12]. Au pluriel, culottes [14].
  • hannoner, (dial?), v. tr., parler en s'arrêtant et se reprenant à chaque instant, peut-être comme un âne (arr. de Valognes) [14].
  • hanoche, (dial.) n. f., 1) loupe sur un arbre — 2) branche émondée — 3) tige du chou.
  • hanon, (dial.), n. m., 1) coquillage connu avec l'appellation anomie pelure d(oignon, de son nom savant : anomia ephippium (Granville) [24].2 ) vénus ou praire (de Regnéville à Geffosses) [24].
  • harée ou harrée, (dial.), n. f., grain de pluie, pluie par averses, forte ondée [13].
  • haricotage, (dial.), n. m., marchandage [30] ?
  • hariquoter, (dial.), v. tr., tracasser, marchander outre mesure, disputer [22].
  • haricothie, haricotie, (dial.), n. m., qui marchande, taquin [4]. haricotier : de la même famille que l'hurluberlu, paltoquet et voyou. Le "haricotier" est l'agioteur rustique de la foire. Jeune encore, il achète quelques moutons maigres et fraîchement tondus, auxquels il fait paître talus et rigoles en les traînant de fore en foire. Un léger bénéfice encourage ses débuts. Son négoce prend peu à peu de l'extension. Il aborde les bovins, fort du secret dont on use pour faire enfler la mamelle des vaches, faisant ainsi ressortir artificiellement des qualités laitières inexistantes. Sujette à plus de tares et à de plus secrètes maladies qu'aucun autre animal, la vache fait la richesse du "haricotier", habile à découvrir les défauts et au besoin les inventer lorsqu'il est acheteur, et dissimuler les vices -mêmes les plus apparents- quand il est vendeur. La plupart de ces malhonnêtes commerçants se renferment sur les marchés aux vaches. ... Pourtant, s'il est bien un domaine où le haricotier est roi, c'est bien dans le commerce du cheval, animal duquel les tares sont les plus faciles à dissimuler. [118]
  • harin, (dial.), n. m., petit cheval, cheval très maigre [13], mauvais cheval [14][78][12].
  • harousse, (dial.), n. f., femme de mœurs légères [78][12]. 2) mauvaise jument [14]
  • hatelet, (dial.), n. m., morceau de côte de lard à la broche [99][14].
  • hâtilles, (dial.), n. f?, boudin et tranches de porc [99].
  • havet, (dial.), n. m?, 1) espèce d'ondine dont on se sert pour faire peur aux enfants pour les empêcher d'approcher de l'eau [14][4][22]. (Val de Saire et arrondissement de Valognes). 2) croc [99].
  • hazi, hasier, hazier, (dial.), n. m., atome, objet très petit [78]. (dial.), adj?, 2) affaibli, chétif [12], maigre, chétif [14].
  • hèche, (dial.), n. f., abri en paille pour casser des pierres [12]Pas clair ???.
  • hecter, (dial.), v. tr., bégayer (arr. de Saint-Lô) [14].
  • héguir, (dial.), v. tr., haïr (arr. d'Avranches) [14].
  • hênu, (dial.), n. m., maladie à laquelle sont sujets les oiseaux en cage, dans le lierre des arbres, dans les masures, notamment les geais [13], qui les fait tourner sur eux-mêmes, comme s'ils avaient des convulsions épileptiques [14].
  • hênuer, (dial.), v. tr., tergiverser, balancer, être indécis [13][14].
  • herassier, herclassier, (dial.), n. m., homme de mauvaise foi, chicanier (Mortain) [61].
  • herche, (fr. reg.), n. f., herse [119].
  • hérie, (dial.), n. f., série [12].
  • hermoner, hermono, hermouno, (dial.), v. tr., remuer, tracasser, se fatiguer, être toujours en mouvement [13][14][12], remuer sans cesse [4], remuer à tort et à travers [22].
  • herper, (dial.), v. int., s'attacher, s'accrocher [99].
  • herpies, (dial.), n. m?, poil frisé sur la nuque [78].
  • herquelot, (dial.), adj., petit, faible (arr. de Valognes) [14].
  • heurque, huer, hur, (dial.), n. m., pointe de terre contre laquelle les vagues viennent se briser en mugissant [14]. La partie la plus avancée dans la mer de la falaise de Jobourg s'appelle Le Grand Huer.
  • hi de corps, (dial.), loc., effort avec un han [78], de toutes ses forces [12].
  • himer, (dial.), v. tr., pleurer, pleurnicher [13][14]. Voir gimer.
  • hiord, iord, (dial.), adj., sale [14][78][12], dégoûtant. Voir aussi ord.
  • hitre, (dial.), n. f., huître plate (Barfleur) [24].
  • hoguilanne, (dial.), n. m?, cadeaux qui se font la veille du jour de l'An (Saint-Lô) [14].
  • hoqueton, (dial.), n. m., crible [78].
  • horde, (dial.), adj., répugnant [12].
  • hordé, étable à porcs [12].
  • horsain ou horzin. (fr. reg.), n. m., personne étrangère au pays.
  • houdri, (dial.), adj., pourri par l'humidité [12].
  • houhou, (dial.), n. m., tristesse, d'après un soupir profond, se dit des animaux : "cette poule fait le houhou" [78].
  • houin-ine, (dial.), n. m., criant (cheval vicieux) [12].
  • houinai, (dial.), v. tr., crier [12].
  • houlin, (dial.), n. m., crabe, araignée de mer [78].
  • houme, (dial.), n. m., homme [1].
  • houzaie, houzet, (dial.), n. f?, fille légère [78][12].
  • hove, houve, (prononcer rôve), (fr. reg. ?), n. f., houe. Attestation orale : non datée, Bretteville (et sans doute ailleurs) [15].
  • huissi, (dial.), n. m., huissier [87]
  • hunaud, (dial.), adj?, boudeur [78].

}}

[sommaire]

I

  • iâo, io, (dial.), n. f., eau [26].
  • ilo, ila, (dial.) adv., là ou là-bas.
  • in (haim), (dial.), n.m?, hameçon [12] Pas clair ???.
  • inc'mode, (dial.), adj. incommode, peu aimable, antipathique [15]Pas de source ???.
  • inde, (dial.), adj?, teint jaunâtre [78][12].
  • intropisie, (dial.), n. f., voir dropisiePas de source ???.
  • invecti (dial.), adj., dissipé, espiègle, indocile, éveillé, malinPas de source ???.
  • ir/zãñī, (dial.), n. f?, araignée [40].
  • isiqui, (dial.), adj, amaigri [78].
  • islet, (dial.), n. m., pâté de maisons, entouré de rues de tous côtés (arr. de Valognes) [14].
  • ité, (dial.), adj. et pronom, tel [78][12].
  • ixe, (dial. et fr. reg.), n. f., support en forme d'ixe, qui supporte le bois à brûler que l'on scie (chevalet) (arr. de Valognes) [14].
  • iyi, (dial.), adv., hier [12].
  • iyou, (dial.), adv., où [12].
  • iziqui, iziquie, (dial.), adj., desséché(e) [12].

}}

[sommaire]

J

  • jaen, jaon, (dial.), adj., jaune [40].
  • jaf, jaffe, giffe ou jiffe, (dial.), n. f., 1) soufflet [13][14][40]. 2) jouePas de source ???.
  • jannière, (dial.), n. f. champ d'ajonc ou genêt épineux que l'on appelle aussi vignot, vigne [14].
  • janot, (dial.), adj?, n.m., imbécile, nigaud (arr. de Valognes) [14].
  • jansai, jencer ou gencer, (dial.), 1) v. tr; mettre une chose de côté, 2) v. int., se ranger ("gence-toi", range-toi) [78]. 3) v. int., Se déranger [12].
  • janvii, (dial.), n. m., janvier [120].
  • jarnicoton, (fr.), interjection, jurement usité dans l'arr. de Valognes [14]. Même si ce mot est cité dans un glossaire de parler local, c'est pourtant du français.
  • jaucouer, couper la queue d'un cheval (Avranches) [39].
  • jauneu, (dial.), adj. et n. m., couleur jaune [12].
  • javoter, (dial.), v. tr., jaser, caqueter, babiller [13].
  • jercir, (dial.), v. t., sarcler (arr. de Coutances) [14].
  • jilée, (dial.), v. t., eau jaillissante (Avranchin) [66].
  • jingard-Martin, (dial.), loc., l'un portant l'autre [78].
  • jinquet, (dial.), n. m., coup de vent [78].
  • joe, (dial.), n. f., joue.
  • jojo, (dial.), n. m. ou n. f., cheval [14], jument (terme enfantin) [12].
  • jonfai, jonfer, jonfler, (dial.), v. tr., ronfler [13][78], souffler fort [12].
  • joré, (dial. ?), adj., habillé (surtout dans un sens négatif : mal joré).
  • joster, (dial.) v. tr., jouer, plaisanter, et jouter.
  • josteux, (dial.), adj., plaisant, voir joster.
  • jutieu, juqueu, juquou, (dial.), n. m., 1970 Geffosses, Millières : poulailler, ou plutôt perchoir [1][6]. Seulement jutieu à Bretteville. Attestation orale : 1970 Prononciation du titre dans sa version originale Écouter [15]. Se prononcerait jutieux dans l'arr. de Valognes et juqueux dans le Val de Saire [5]. Sens 2 : lit. À Gratot, le jùké est une « pièce de bois similaire au joug, reposant sur les épaules en épousant leur forme » [18].
  • jva, (dial.), n. m., cheval [82][18] ou grosse patelle (Hague) [24]. Pluriel jvâo, chevaux [38] ou ĉövā [82].
  • jẅi, (dial.), adj?, avare [40].

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[sommaire]

K

  • kaȼù, n.m., conducteur de chevaux [18].
  • kaire, keire, (dial.), 1) n. f., chaise [13][78][12]. 2) v. tr., kaire, tomber, choir, voir quaire.
  • kanzù, corsage [18].
  • kaodrõ, (dial.), n. m., chaudron (Millières) [40].
  • kaokswuri, kōvswori, (dial.), n. f?, chauve-souris (Pont-Hébert) [40].
  • kaozo, (dial.), v. tr., chauler, mettre de la chaux et du vitriol (ou uniquement du vitriol) dans de l'eau de chaudePas clair ??? pour arroser le tas de gran [53].
  • kapuchi, (dial.), v. tr., frapper [38].
  • kardrȭ, kardrõ (œ̄), ꞓàrdrõ', cardroun, (dial.), n. m., chardon [25][1].
  • kaši, (dial.), v. tr?, mener [40].
  • kaỹne, (dial.), n. f., chaîne [1].
  • kenot ou knot, (dial.), n. m., petit chien [13].
  • kétiller', kétilli, (dial.), v. tr., battre avec une branche [78], corriger [12].
  • knale, knasson, (dial.),, n. m., petit enfant (pris en mauvaise part) [12].
  • kohue ou cohue, (dial.), onomatopée, [78]Pas clair ???, coqueluche [12].
  • kõõdir, (dial.), v. tr., mener [40].
  • kopain, (dial.), n. m., coupant, fil de la lame (d'une faux par ex.) [38].
  • kròetô, croûtons [18].
  • kùr, n.m., rangée de glui [18].
  • kùré, abats de porc [18].
  • kùvrù, n.m., couvreur [18].
  • kwéi, (dial.), v. tr., courir [40].
  • kyãõb, (dial.), v. tr., flamme [40].
  • kyūté, (dial.), v. tr., flûter [40]Dans quel sens ???.
  • kzette ou quezette, (dial.), n. f., rameau de buis ou de laurier, se dit spécialement du rameau lors de la fête des Rameaux [78][12]. Voir xettes.

}}

[sommaire]

L

  • labite, labiter, (dial.), v. int., se lamenter, se plaindre [13][14]. Ne s'emploie qu'à la 3e pers. du singulier.
  • la-boustole (dial., fr. reg.) n. f., montre (Birette, signalé dans l'index avec cette étrange graphie à la page 88 mais on ne l'y trouve pas[9]) . Attestation orale : 1970 Bretteville en un seul mot [15].
  • lâchie, (dial.), n. f., averse Pas de sourcce ???.
  • laireure (lire l'aireure), (dial.), n. f?, seconde façon d'arer la terre [78].
  • laitron, létron, (dial? ou fr?), n. m., plante de la famille des flosculeuses, dont les lapins domestiques sont très friands [13]. Probablement l'équivalent de laiteron en français, autrement dit : un genre de pissenlit.
  • landier, languet, (dial.), n. m., chenêt de cuisine [99][14].
  • landon, (dial.), n. m., corde pendante ou traînante, et plus particulièrement guide des chevaux d'un harnois [13][14], longue guide pour les attelages de bœufs et de chevaux [78][12].
  • landorer, (dial.), v. tr., lambiner (arr. de Valognes) [14].
  • lanfâe, lanfais, lanfois, (dial.), n. m?, filasse de lin épurée par le peignage [13][14][23].
  • lanlère, (dial.), n. m?, double mouvement de va et vient, et demi-meule de pressoir à laquelle on imprime ce mouvement [78]. Rappelle "va te faire lanlaire", "va te faire foutre".
  • lanré, (dial.), adv., là, en cet endroit [12][97].
  • laôder, (dial.), v. tr., traîner [41]Dans quel sens ???.
  • laquais, (dial.), n. m?, suites, restes [78][12].
  • lard, (dial.), n. m., viande de porc, porc entier, qu'il soit vivant ou tué mais plutôt dans cette dernière acception [1]. A Jersey, le lard est un cochon mort [122]. Attestation écrite : 1917 Gonneville [55].
  • large goule, (dial.), loc., coquillage dont le nom est trivia europaea (pointe de la Hague). Ce nom savant est synonyme de trivia arctica [24].
  • larigáou, (dial.), n. m., larynx (Hague) [123]. beire à tire-larigáou perrette ou à tillarigáou, boire à tire-larigot (perrette signifiant trachée-artère).
  • lâssa, lâsso, adj., lassé (s'emploie pour la terre [38] mais aussi pour les hommes).
  • lasse, n.f., lanière de cuir qui maintient le pied du cheval lors du parage [18]. On dit aussi bricole.
  • lauder, (dial.), v. tr., agir lentement [78].
  • lavchino, lavechiner, lav'tchino, (dial.), v. tr., laver mal [14], ou peu, ou des objets de peu de valeur [22], laver la vaisselle [4][12].
  • lāyzār, (dial.), n. m., lézard [40]. Semble seulement être du français ?
  • lédjum, légume [18].
  • lendrait, (dial.), adv., là, à cet endroit (arr. de Valognes) [14].
  • lē sî, lē syã, (dial.), pronom démonstratif, ceux [40].
  • létrõ, (dial? fr?), laiteron [40]. Voir laitron, autrement dit : un genre de pissenlit, semble donc être une prononciation locale d'un mot français. 2) poulain de deux mois [18].
  • letti, (dial.), n. f., laiterie [40].
  • (faire) leureur, (dial.), n. m?, dernier labour pour l'orge [12].
  • li, lihe, (dial.), pronom personnel, lui [12].
  • liage, n.m., couverture en chaume [13], couverture en paille que l'on lie [14]. 2) tous les bâtiments d'une ferme qui se touchent ou sont très rapprochés les uns des autres [13].
  • lianne, (dial.), n. f., glane [14]Dans quel sens ???.
  • libodeux, libodoux, (dial.), adj., visqueux, gluant, gras, difficile à saisir [13][15].
  • lichoire, (dial.), n. m., loquacité, verbiage [13]. "Y ne manque pas de lichoire".
  • lièvre de mer, (fr.), locution nominale, m., mollusque dont le nom savant est aplysia punctata (côte ouest de la Manche) [24]. Sauf le respect qu'on doit à Lepelley, c'est du français.
  • ligan, (dial.), n. m., espace libre [78][12]. Le trou Baligan ?
  • ligurin, liguron, (dial.), adj., mince [12][78].
  • limace, (dial. et fr. reg.), n. f., mollusque dont le nom savant est aplysia punctata (Agon) [24]. limache à Urville.
  • lime, (dial.), n. m. ou n. f., fossé ordinaire rempli d'eau, et qui sert non seulement de séparation entre les propriétés, dans les endroits marécageux, mais encore à l'assèchement de ces propriétés [13]. Fossé plein d'eau, qui sert de borne, de limite (Cherbourg) [14].
  • limoni, n.m., cheval mis dans les limons ou brancards [18]. On dit que le cheval est en limons.
  • lion, (dial.), n. m., gland (Saint-Lô) [14].
  • lité, (dial.), adj., se dit du pain mal levé (Valognes) [14].
  • lipauder, (dial.), v. tr., manger en claquant des lèvres [78].
  • littrelofre, (dial.), n. m?, sobriquet de l'Allemand mangeur et gourmand [99]Pas clair ???.
  • (mettre à la) liure, attacher un tonneau sur un chariot [18].
  • locher, (dial.), v. tr., secouer un arbre, abattre des fruits avec une gaule, vaciller, menacer de tomber.
  • loceis, (dial.), n. f?, conversation ennuyeuse, bavardage [10][3][1][9], langage [36] ?
  • loder, (dial.), v. tr., 1) être en mauvaises affaires [99]. 2) mal faire une besogne (Avranches) [99]. 3) lodai, remuer lentement [12]. 4) mouillé, trempé, inondé [13].
  • lolo, (dial.), n. m?, n. f?, femme ou homme mou et dolent [78].
  • lòri, laurier [18].
  • lourpidon, (dial.), n. m?, femme malpropre [99].
  • lousse, (dial.), n. f., 1) vesse (pet inodore) [5] 2) mensonge, plaisanterie [14][1][3]. 3) louche ou lousse, cuiller à pot, cuiller à potage [13][14].
  • loussaer, lousser, (dial.), v. tr., 1) souffler [14], 2) lâcher des vents [90].
  • lugan, (dial.), n. m., traînard (arr. de Coutances) [14].
  • luquerne, lutierne, (dial.), n. f., 1) lucarne [3][9][5], 2) poste de télévision [43].
  • lẅo, (dial.), n. m., espèce de liseron [40].
  • lyēru, (dial.), n. m., lierre [40].
  • lyiv, (dial.), n. m., lièvre [40].

}}

[sommaire]

M

  • mâcâle, (dial.), n. f., mangeaille [12].
  • magène, (dial.), loc. adverbiale., sans doute, j'imagine, tu parles, absolument ! [124].
  • magnire, (dial.), n. f., espèces [41]
  • mail, (dial.), n. m., gros maillet avec lequel on enfonce des pieux en terre [38].
  • maillocher, battre violemment le grain [18].
  • maillot, (dial.), n. m., petit maillet [38].
  • maintinuai, (dial.), v. tr., continuer [12].
  • makrè, (dial.), n. m., maquereau [45].
  • maigrache, (fr. reg.) adj., décharné [50]. Dans la littérature 2005 [125] — Attestation orale : maigrelet 1970 (Tourlaville). Cité à de multiples reprises comme de vocabulaire régional, on peut quand même en douter.
  • mainquin, maintien, (dial.), n. m., 1) pain, moitié orge et moitié froment (arr. de Cherbourg) [13]. 2) ou maitia, cidre mêlé d'une moitié d'eau (arr. de Valognes) [14]. 3) mitoyen [13]. Confus ???
  • maire, (dial.), n. f., tache naturelle sur la peau [14].
  • maître, (fr.), n. m., titre honorifique donné aux fermiers [14]. Attestation écrite : archives de l'état civil de Gonneville, 19e siècle. Clairement un mot et un usage français.
  • male ou masle, (dial.), n. m?, fumier [13][78][12]. À Avranches, mèlée Pas clair ???. Du latin margila [38].
  • malement, (fr.) adv., mal, méchamment (arr. de Coutances) [14]. Manifestement un mot français, non ?
  • malière, (dial.), n. f., 1) fosse à fumier [126], 2) tas de fumier [38]. Mot apparenté : Lemâlier : patronyme, homme qui s'occupe du fumier ou qui le transporteSource ???.
  • malon, mallon, (dial.), n. m., croûte ou escarre [14] qui se forme sur la peau lorsqu'une plaie, un ulcère, se sèche [13][78].
  • mallonner, (dial.), v. tr., faire des mallons : « Elle a eu un érésipèle [sic] à la tête. Elle en avait déjà eu un il y a quelques années. Cela a mallonné un peu partout sur la figure. Il faut attendre que les mallons sortent. » [127][55].
  • manchon, n.m., pied d'une civière servant à l'abattage du cochon [18].
  • mané, (dial.), n. m., manoir [12].
  • manigant, manigaunt, (dial.), adj., habile, adroit de ses mains, qui travaille bien [2]. Attestation orale : 20e siècle. Bretteville, Équeurdreville [15]. Non référencé par Lecocq.
  • mansaire ou mansère, (dial.), adj., déguenillé (arr. de Cherbourg) [13][14], mal vêtu, négligé dans ses habits.
  • marâte ou marâtre, (dial.), adj., cruel. Attestation écrite : (marate), non datée, non localisée, Magène [129]. Attestation orale : (marâtre), 1970 Bretteville [15]. Non référencé par Lecocq.
  • marga, (dial.), n. m., travailleur du port [15]. Attestation orale : Cherbourg 1970.
  • margane, (dial.), n. f., sèche (arr. de Coutances) [14].
  • margonde, (dial.), n. f., grosse méduse (baie du Mont-Saint-Michel) [24].
  • margotte, (dial.), n. f. marcotte [37].
  • margoulette, n. f., bouche qui margouille (arr. de Valognes) [14]Pas clair ???.
  • margouline, (dial.), n. f., bonnet (arr. de Valognes) [14].
  • marque-à-la-vielle, (dial.), locution nominale f., arc-en-ciel (arr. de Coutances) [14].
  • marté, (dial.), n. m., marteau [38].
  • mašša, (dial.), n. m., maréchal [40]Maréchal-ferrant ?.
  • massais, massée, massées, (dial.), n. f., mélange d'argile et de foin dont on se sert pour bâtir après l'avoir longtemps massé (arr. de Cherbourg) [14], torchis [13][12].
  • 'mâtina, (dial.), n. f., matinée [53].
  • mauture, (dial.), adj., malin, espiègle (arr. de Cherbourg) [13][14], d'une probité suspecte quand il s'agit d'un homme fait.
  • mayer, (dial.), v. tr. marier [23].
  • méchchchina, médicinal [12].Trois fois ch ???
  • mèche, (dial.), n. f., rien, point du tout [12]. "J'n'en ai mèche", pas du tout [99].
  • méhaigner, (dial.), v. tr., mutiler, blesser, causer un méhain [99].
  • méhani, (dial.), n. m?, mal important [12].
  • mél, (dial.), n. m., merle.
  • mêli, (dial.), n. m., néflier [12].
  • melle, (dial.), n. m., anneau [12].
  • mèlée, (dial.), n. m., fumier (Avranches) [78]. Voir male.
  • mêlo, (dial.), n. m., boisson mêlée d'eau-de-vie et de cassis [8]. (mêlé, mot argotique connu dans la région parisienne au moins au 19e siècle).
  • mēnaji, (dial.), n. m?, adj?, avare [40].
  • ménom, (dial.), n. m., surnom (arr. de Saint-Lô) [14].
  • menterie, (fr. reg.) n. f., mensonge [50] ; mentes (même sens) (Birette, p. 113[9]) Attestation orale : 1970, (Tourlaville), (menterie) [15].
  • menuise, (dial.), n. f., petit plomb (arr. de Valognes) [14].
  • merchin, (dial.), n. m., médecin [12].
  • meset, (dial.), n. m?, adj? ladre, lépreux. À Villedieu, ruelle ès Meseaux [99].
  • méshui ou maishuy, (dial.), adv. dorénavant, désormais, tantôt, actuellement, présentement [13].
  • méršẽ, méššẽ, (dial.), n. m., médecin [40].
  • messional, (dial.), adj., qui se tient ou se juge pendant les vacations qui avaient lieu autrefois au temps de la moisson (arr. de Saint-Lô) [14].
  • mettre des œufs au miroir, retourner les œufs de chaque côté avec l'écousse [18].
  • meû, (dial.), adj., mûri [12].
  • meulette, (dial.), n. f?, 1) estomac humain, "partie de l'œsophage où les aliment achèvent d'être moulus" [78]. 2) mulette, gésier des oiseaux [14]. 3) Estomac de porc [5]. Peser/En avoir gros sur la meulette, avoir le ventre bien rempli [15].
  • mêzement, mêzi, (dial.), adv., dorénavant [12].
  • mielle, (dial., et fr. reg.), grèves plates, sèches et mobiles.
  • migaut, migôc, migoe, (dial.), n. m., 1) réserve de pommes [103][11], lieu où l'on conserve les pommes et les poires pendant l'hiver [13]. 2) monceau, amas [13].
  • migoë, (dial.), n. f?, pommes à couteau [11].
  • milloraine, (dial.), n. f., fantôme très dangereux à rencontrer (arr. de Valognes) [14].
  • miche, (dial.), adj., mince [12].
  • minchie, (dial.) v. tr., mettre en petits morceaux.
  • minoto, (dial ?), v. tr., beaucoup travailler avec ses mains pour ramasser les patates, Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. Mot apparenté par le sens patroulie (s'), v. int., travailler avec ses mains, se donner beaucoup de peine [4].
  • minsère, (dial.), n. f., misère [5][6].
  • minserio, (dial.), v. tr., faire des misères, rendre malheureux, faire souffrir [15]. Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. Voir aussi misérier.
  • minyit, (dial.), n. m., minuit [130].
  • mio, (dial., fr. reg.), 1) n. m., miette. 2) un mio, loc. adv., un peu.
  • miolaie, (dial.), n. f?, mélange de mie de pain et d'un liquide quelconque [12].
  • miotiné, (dial., fr. reg.), voir mio.
  • miséhiyai, misérier quelqu'un, (dial.), v. tr., lui faire des misères [78], le maltraiter [12]. Dans l'Avranchin, misérer est neutre et signifie "être dans la misère" [78].
  • mitan (fr. reg.), n. m., 1) milieu [12], comme en français, dans ce sens n'est donc pas régional. 2) moitié [14][4]. Attestation orale : 2020 Cherbourg [15]. À mitan.
  • mitounée, (dial.), n. f., panade [1]. mitounaé, mitonné [71] ?
  • mitrer, (dial.), v. tr., salir le visage, imiter les taches noires du visage des boulangers appelés mitrons [78]. 2) masquer [12]. Voir aussi talbot, tache noire.
  • moisson ou mouisson, (dial.), n. m., moineau (Valognes) [14][13].
  • moitier, (fr. reg.), n. m., une autre forme de moutier, église [38]. Les Moitiers d'Allonne.
  • molais, molé, mollettes, (dial.), n. m? ou n. f?, pince à feu [12], formée de deux tiges molles [78].
  • mollir, (fr?), v. tr. diminuer (arr. de Valognes) [14]. Le blé a molli. Semble être un mot français.
  • monsieur, moussieu, (fr. reg.), n. m., cochon. « Un monsieur de Tréauville » (arr. de Cherbourg) [14]. Attestation orale : pour monsieur 1965 Cherbourg [15]moussu, 1970, Tourlaville..
  • moque, (fr. rég.) n.f., bol ou tasse en terre cuite pour boire le cidre.
  • môquet, (dial.), n. m., lumignon (arr. de Coutances) [14].
  • morfiler, mortfiler, (dial.), v. tr., 1) déchoir, décliner (arr. de Valognes) [14], 2) filer en se mourant [78]Pas clair ???, 3) diminuer, baisser de prix [12].
  • morsé, (dial.), n. m., morceau [38].
  • mortchu, (dial.), adj., mortifié [12].
  • mottin, (dial.), n. m., pain [14].
  • mouai, (dial.), v. tr., remuer, mouvoir [12].
  • mouène, (dial.), v. tr., moine [124].
  • mouerie, mouorie, (dial.), n. f., grand nombre de personnes en agitation, foule [1][10]. 2) beaucoup [104] ?
  • moueurie, (dial.), v. int., mourir [12].
  • mouffle, (fr.), n. m., gros gant fourré sans autre doigt que le pouce, dont on se sert pour couper les broussailles (arr. de Valognes) [14]. Ne semble pas du tout régional.
  • mougeous de gens, (dial.), locution nominale m., ce terme s'applique à divers petits gastéropodes sans valeur (Agon, Blainville) [24].
  • 'mouillette, n.f., longue tige à laquelle le forgeron attache un chiffon qui mouille le charbon de houille [18].
  • moule, (dial.), adj., molle, pas courageuse. "La moule !" (employé à Bretteville à propos d'une jument, v. 1970).
  • moule boudeuse, (dial.), locution nominale f., moule commune ? (Saint-Vaast) [24].
  • moulin, (dial.), n. m., moule trop petite pour être mangée (Barfleur) [24].
  • mouliner, moulino, (fr. reg.), v. tr., remuer toujours [14]. Rohmdal [4], mélanger ; Birette, (tourner dans la tête comme dans un moulin) (p. 97[9]) ; Fleury , moul~ynáĕ (tourner sans cesse, tourner comme un moulin) — Attestation orale : 1970 Bretteville [15].
  • mouliniaire, (dial.), n. m., celui qui fait ou répare les moulins à blé [78][12]. En Avranchin, moulaire [78].
  • mouret, (dial.), n. m., fruit de l'airelle myrtille, petit arbuste qui croît dans les bois. 2) fruits de la ronce (mûres) [13]. 2) fumière (Coutances). iau de mouret [14].
  • mourmaud, (dial.), n. m., songe creux, morose [14].
  • mousquetaire, (fr. reg.), n. m., pain de six livres ayant souvent la forme du chapeau de d'Artagnan, le célèbre mousquetaire [116].
  • moussu, (dial.), n. m., 1) monsieur, désigne le personnage important d'une commune [8]. 2) cochon. Voir monsieur, moussieu.
  • moutaie, (dial.), n. f., touffe d'herbe [12].
  • moute, (dial.), n. f., quantité quelconque de blé qu'on apporte au moulin [12].
  • mouton, (dial.), n. m., 1) coquillage dont le nom savant est trivia europaea (Saint-Jean-le-Thomas) [24]. 2) vénus ou praire (Gouville et au nord) [24].
  • mouver, remuer [18].
  • mouvettes, mùvèt (dial.), n. f., cuillers creuses comme celles en métal [6], enfant sans cesse en mouvement [1], pédales [71], genre de longues spatules [18].
  • moyok'min, moriok'min, (dial.), n. m., marrube blanc, plante herbacée du genre Marrubium, de la famille des Lamiaceae.[131].
  • , (dial.), n. m. 1) mur, muraille [12]. Attestations toponymiques : Le Clos à Mûs (clozamu), terrain situé à Bretteville. La chasse des Clos à Mûs, qui relie le Vauclair à la Ruette et au hameau Besnard. 2) cage où l'on met es volailles à engraisser [4].
  • muš, (dial.), n. f?, gifle [40].
  • muchie (dial.), v. tr., (dial., fr. reg.), v. tr., cacher.
  • mukri, (dial.), adj., avare [40].
  • mulai, mulo, (dial.), v. t., 1) bouder [13][4][12], 2) faire la mine, garder rancune. Ce mot s'applique aussi aux plantes, aux arbres que l'on transplante et qui sont longtemps à reprendre [13].
  • mutueuse, (dial.), n. f., muqueuse [34].

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[sommaire]

N

  • nache, (dial. et fr. rég.) n. f., tête. Attestation orale : 1970 (Tourlaville). Expression avoir de la nache, être intelligent. Attestation écrite : Magène [132]. Très étrange, le mot est connu du CNRTL mais signifie fesse. On se demande bien où les normands avaient la tête…
  • nachier, (dial.), v. tr., priser du tabac [78].
  • nachu, (fr. rég.) adj., 1) Attestation orale : intelligent ou têtu suivant le contexte 1970 (Tourlaville). Même remarque que pour nache, fessu. Attestation orale : 1970 (Bretteville]]) seulement têtu à Bretteville [15]. 2) qui a un gros nez [9].
  • nan, nin, (dial.), adv., non, nenni [12].
  • naqueter, nacqueter, (dial.), v. tr., claquer des dents, trembler de froid (arr. de Cherbourg) [13][14].
  • nâsa, naser, nâza, (dial.), v. tr., fouiner, mettre son nez partout, se mêler des affaires d'autrui [5].
  • natre, (dial.), adj., méchant, cruel, brutal, sanguinaire, insensible [12][66][78].
  • naturé, (dial.), adj., sensible, humain [12].
  • nau, (dial.), n. m., caniveau [12].
  • navyâ, navets (légumes) [18].
  • nerchibot, (dial.), adj., noir ou brun de figure, naturellement ou accidentellement, ou qui a la figure sale [13].
  • néret, (dial.), n. m. et adj. petit corps noirPas clair ???, ou employé comme adjectif, un peu noir (arr. de Cherbourg) [13][14].
  • niaffe, (dial.), n. m., épithète injurieuse que l'on donne aux cordonniers, et qui ne s'applique ordinairement qu'aux individus de ce métier qui sont malhabiles [13].
  • nichet, (fr?), n. m., œuf qu'on laisse dans le nid (Avranches) [78]. Semble être un mot français.
  • nio, niau, (dial.), n. m. et adj?, niais [14], timide, nonchalant, sans énergie, sans activité de corps ou d'esprit [13]. niotte pour une femme.
  • niot, (dial.), n. m. œuf qu'on laisse dans le nid d'une poule pour l'y faire revenir pondre [13].
  • niouf, (dial. ?), n. m., 1) tarare (machine agricole de tri permettant de séparer le grain des autres résidus lors du vannage), 2) van. Attestation orale : 1970, Bretteville [15]. Non référencé par Lecocq.
  • niquetou, niquet, (dial.), adj., délicat [14][124], difficile, en particulier pour la nourriture. Attestation orale : 2020 Cherbourg [15]. Féminin niquetouse [15].
  • nitou ou enetou, (dial.), adv?, non plus [12].
  • nivellie, (dial.), n. f., futilité [12].
  • no, (dial.), pron. perso., nous, on [4][12]. Attestation orale et écrite : 1895
« Mais quaund o s'fach', la vilaine,
Et qu'no z-entend de tcheu nous
La gross' vouaix de la siraine,
No z'en a quasiment poû. » [133].
  • noche, (dial. et fr. reg.), n. f., voir neuche.
  • nonmance, nommance, (dial.), n. f., baptême d'un enfant, où on lui donne son nom [13][14].
  • noué, nwé, nwi, (dial.), n. f., noix ou noisette [4][1][5][40] ou Noël. Attestation toponymique : Les clos Noué à Bretteville. Les plus grosses noix seraient dites de "filbē", les grosses "nwi gaol" ou "nwi gaog", les très grosses étant même des "šarnō" ou même des "šarlō" [40].
  • nouerie, (dial.), v. tr., nourrir [12].
  • noueulioux, noueuliu, (dial.), n. m., nœuds [12].
  • nouhe, noueures, (dial.), n. f?, noeud [12].
  • nyit, (dial.), n. f., nuit [134].

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[sommaire]

O

  • o, (dial.), prép., à, avec [13].
  • oāge, oyāge, (dial.), n. m., orage [131].
  • obiche, (dial.), n. f., adresse, finesse [13] esprit, habileté [78], raison [12].
  • ogõ, onguent. ogõ d'pi, vernis passé sur le sabot du cheval [18].
  • ohi, (dial.), n. m?, vice, défaut [12].
  • oiger, (dial.), v. t., aller (région d'Avranches) [14].
  • olière, (dial.), n. f., oreille [12].
  • olivette, (dial.), n. f., coquillage plus connu sous l'appellation pétoncle blanc, dont un des noms savants est chlamys opercularis' (Granville) [24].
  • ondon, (dial.), n. m., andain, c'est à dire rangée régulière d'herbe fauchée [38].
  • ordures, (fr. reg.), n. f., toujours au pluriel (?), mauvaises herbes dans les jardins ou les récoltes [5]. « L'an passé, on n'en avait pas trouvé [135], alors on avait mis du guano, ça n'a servi qu'à faire pousser les ordures. » [136][55].
  • ord, (dial.), adj., sale. "les ordes bêtes" : les bêtes venimeuses. voir aussi hiord [99].
  • orillière, (dial.), n. f., perce-oreille [13].
  • oripias ou ouiepas, (dial.), n. f. plur., maladie d'oreille, causée par une fluxion des glandes parotides (arr. de Cherbourg) [13][14].
  • ormier, (fr. reg.), n. m., ormeau (Granville, Agon, Côtes-d’Armor) [24].
  • orfenté, orphanté, (dial.), 1) n. m., homme inconnu, d'apparence suspecte. 2) adj., orfenté décrépi, usé [12][66]. Dans l'Avranchin, orphanté, ou mieux, refenté, se dit d'un vase fêlé, spécialement à Granville [66][78].
  • oro, (dial.), n. f?, intelligence, patience, savoir-faire [1][43].
  • orouais, (dial.), n. m. hurlements [12].
  • osi, n.m., osier [18].
  • otou, (dial.), prep., avec [13].
  • ouivette, (dial.), n. f., jeune fille étourdie, peut-être élégante à l'origine (arr. de Cherbourg) [13][14].

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[sommaire]

P

  • paé, , po, (dial.), adv., non [40]. Attestation orale : paé non datée, Tocqueville, locution, n'est-ce pas ?.
  • paer[14], paé ?[4], (dial.), v. tr., balayer (arr. de Cherbourg) .
  • paicre, (dial.), adj., aigre (arr. d'Avranches) [14].
  • pairaer, pairer, (dial.), v. tr., 1) égaliser [12], 2) arranger [10][30].
  • paji, n.f., poignée de glui [18].
  • paletot, (fr. reg.), palletot n. m., manteau, veste longue [14]. Certes c'est un mot français, mais semble-t-il avec un sens légèrement différent, et surtout un usage massif, tardif et quasi exclusif à la place de manteau. Attestation orale : 1970 Tourlaville2023 Barfleur : « quant y fait fré, j'capelle un palto. » (recueilli via Facebook) [15]. Pour la petite histoire le mot est identique en russe (Пальто - palto) avec le même sens. Tout ce petit monde dérive d'un mot français attesté au XIVe siècle[137], lui-même peut-être issu du latin pallium [14].
  • palisie, (dial.), n.f., paralysie [34].
  • palman, (dial.), n. m., pan; de la longueur de la main (canton des Pieux) [14].
  • palourde, (dial.), n. f., coquillage plus connu sous le nom de mactre glauque, et donc différent de la palourde ! (Agon) [24]. Terme remplacé dans les années 60 par yame.
  • paner, coaguler (pour le sang) [18].
  • pannet, (dial.), n. m., bât (arr. de Saint-Lô) [14].
  • paôser, (dial.), v. tr., poser [35].
  • paoû, (dial.) n. f., peur.
  • papin, (dial.), n. m., bouillie de froment [78][12].
  • paquetot, (fr. reg. et dial.), n. m, paquet de choux Attestation orale : Bretteville [15].
  • parai, (dial.), v. tr., délivrer une femelle en gésine [12]. 2) fermenté [12].
  • paré, (dial.), n. f?, muraille, paroi [12].
  • paré, paret, (dial.), adj., ne s'emploie que pour exprimer que du cidre est bon à boire, qu'il a assez de fût, qu'il est piquant dans le goût [13].
  • pareure, (dial.), n. f., placenta [12].
  • parienne, (dial.), adj., pareille [12].
  • pasnage, (dial.), n. m., droit de paisson dans une forêt de chênes. À Valognes, un quartier s'appelait Le Pasnage [14].
  • pasret, (dial.), n. m., marche d'escalier [14].
  • patar, (fr.), pièce de deux sous, pour frapper la galoche [99]Pas clair.
  • patnot (patenôtres), (dial.), n. f., empreintes laissées par des chevaux dans les caches [6].
  • patrasse, (dial.), n. f., chute [12].
  • patrailler, patrouiller, patrouillie , patroulie, (dial., fr. reg.), 1) v. tr. travailler avec ses mains, se donner beaucoup de peine [13][14][4] — 2) v. int., (se) patrouillie, (se) souiller. « se patrouillie de brouet » : se souiller de boue, (Birette, p. 90[9]).Attestation orale : 2020 Cherbourg.
  • patroueulieu, (dial.), n. m., linge à essuyer le four [12].
  • paturiaôs, (dial.), n. m., mauvais chemin en sillons [12].
  • pavat, (dial.), n. m. cheval de trait auquel on a mis un collier à paves [13].
  • pave, (dial.), n. f., iris à fleurs jaunes, qui vient sur le bord des ruisseaux, des étangs, et dont les feuilles sont séchées à l'ombre, après avoir été coupées vertes, servent à une multitude d'usages dans les campagnes, tels qu'à rempailler les chaises, à faire des liens, à couvrir des cabanes, des loges pour des animaux, des nattes grossières, des colliers aux chevaux de trait, qui portent, à cause de cela, le nom de pavats [13]. Iris d'eau avec lequel on pave les rues à certaines fêtes, si ce n'est une forme de pavot [78][12].
  • paveille, (dial.), n. f?, joncs, iris et roseaux des marais (Avranchin) [78].
  • [4], (dial.) 1) n. f., peau. 2) n. m. pois ou haricot. 3) n. m. poids. pês, (dial.), n. m., pois Attestation orale : Bretteville [15][9]
  • pêisson, (dial.), n. m., 1) poisson [9] peissoun, même sens [1]. 2) partie comestible d'une noix [61]. Attestation orale : 1970 (Tourlaville) [15] appel du pêcheur et marchand de poisson ambulant (appelé Caruso ou Tapana) qui vendait dans sa camionnette : « Faut-y du peisson d'la rade, des coques des calicocos » etc. suivant ce qu'il avait péché, phrases criées depuis la fenêtre de son « estafette ».
  • pekvéky, (dial.), adj?, tête-bêchePas de source ???</ref>.
  • pékyi, (dial.), v. tr., pêcher [45]. Il est comme les congres, il se laisse pékyi par la goule [45].
  • pèl, pêle (dial.), n. f., récipient en cuivre [15], sorte de chaudron sans anse qui sert à faire de la bouillie [1], grande marmite. Attestation orale : 1970 Bretteville [15].
  • peleure, pleure, (dial.), n. f., vers marin mieux connu comme néréis (Urville, pointe de la Hague, Diélette, Saint-Martin-de-Bréhal) [24].
  • pêlo, (dial.), n. m., petit pois (terme de caresse pour enfant) [12].
  • pelouse, plouse, plouse de vase, (dial.), n. f., vers marin mieux connu comme néréis (Saint-Vaast, Fermanville, Barfleur) [24].
  • perceur, n.m., coquillage communément appelé murex perceur dont le nom savant est Ocenebra erinaceus (Agon, Blainville) [24].
  • ploure, (dial.), n. f., vers marin mieux connu comme néréis (Granville) [24].
  • plouse blanche, (dial.), n .f., vers marin mieux connu comme gravette blanche, de son nom savant nephtys hombergii (Barfleur) [24].
  • plure, (dial.), n. f., vers marin mieux connu comme néréis (Cherbourg, Fermanville) [24].
  • pénager, (dial.), v. tr., nourrir les bêtes [78].
  • (se) pénagi, (dial.), v. int., se ménager [12].
  • péqui, (dial.), v. tr., arrêter [12].
  • perchoux, (dial.), adj., oisif, immobile (arr. de Saint-Lô) [14].
  • percis, percye, (dial.), n. m. plur., grand dîner, fête que les cultivateurs donnent à ceux qui les ont aidés à faire la moisson [13].
  • percoule, (dial.), n. f., chaudière à moitié pleinePas très clair ??? [12][66].
  • père, (dial.), n. f., poire [4][9]. Attestation orale : 2023, Barfleur, « les loupiots du vêsin no za encou piqué des péres au gardin » (transmise via Facebook).
  • pérémonie, pérémounins, pérémounye, permonie, (dial.), n. f., pneumonie [22][1][12][66][34].
  • périe, (dial.), n. m., poirier [9] Attestation orale : Bretteville. « au coupè de sen périe » : au comble de ses vœux.
  • pèrkâ, n.m., chevrons de bois [18].
  • perque, (dial.), n. f., 1) (Architecture) poutre de gloire. 2) unité de mesure.
  • perrette, (dial.), n. f., trachée-artère [123].
  • pertus, (dial.), n. m., pertuis, trou [1].
  • pesas, (dial.), n. m., tiges sèches de pois (arr. de Cherbourg) [13][14][1].
  • pesou, (dial.), n. m., paysan (Cherbourg) [1].
  • pessouni, (dial.), n. m., poissonnier [12].
  • petoche, ptoche, (fr.), n. f., chandelle de résine [12] qui pète sans cesse en brûlant [1], mauvaise chandelle qui pétille [14]. Pétoche est un mot français, même dans le sens de bougie.
  • péton, (dial.), n. m., coquillage proche de la coquille saint-jacques, connu sous l'appellation pétoncle noir dont le nom savant est chlamys varia ou mimachlamys varia (Diélette, Urville, Cherbourg, Barfleur) [24].
  • pétoche, pétonge, (dial.), n. f., chlamys varia (pétoncle), de Granville à Agon) [24].
  • pétra, (dial.), n. m., 1) partie d'un pressoir [1]. 2) partie fourchue d'un pantalon [1].
  • pètre, (dial.), adj., paresseux [13][78][12], immobile comme une pierre [14], indolent, qui répugne à se mouvoir [13], qui se lève tard, opposé à pitroun [1].
  • patron-jacquet, pétron-jaqué, pétron-jaquet, (dial.), locution nominale m., point du jour [14][4][9], variante manifeste de potron-minet [138].
  • peufre ou peufrier, (dial.), n. m., marchand de vieilles hardes, de vieux meubles, de bric à brac, fripier [13][1]. 2) peufre, mauvaise étoffe, sans valeur [12].
  • peufrerie, (dial.), n. m., lieu où l'on vend de vieilles hardes, friperie [13].
  • peuliei, peuliere, (dial.), n. m? adj?, parasites, mal vêtus [1] Pas clair ???.
  • peulier, (dial.), N. m., homme de mauvaise mine, inconnu [78].
  • philomins, (dial.), n. f?, physionomie [12].
  • piant, (dial.), n. m., plant (piant d'chou) Attestation orale : Bretteville [15].
  • piaume, (dial.), n. f., pivoine (arr. de Valognes) [14].
  • piausso, piaoussàě (dial.), 1) v. intr., s'arracher les poils, se prendre aux cheveux, se battre (Birette, p. 88[9]) [1]. Attestation orale : v. tr., éplucher, enlever la peau 1970 Bretteville [15].
  • piȼãli, n.m., pissenlit [18].
  • picot, (fr. rég.) , n. m., dindon.
  • picouaîs, (dial.), n. m. pic [12]Dans quel sens ? oiseau ou pioche ???.
  • picouaisi, (dial.), v. tr., piocher [12].
  • pie [4], pyid, (dial.), n. m., pied (à pi, à pied). Attestation orale : non datée (Bretteville) [15]. Oû pyid des phares, association.
  • piêche, (dial.), adjectif indéfini, aucun [12].
  • pied-de-cheval, (fr. reg.), locution nominale m., huître de grande taille (côte ouest, Barfleur, Saint-Vaast) [24].
  • piffonner, pifounaer, (dial. fr.reg.), v. tr., Attestation orale : 1970. Bretteville [15], un peu comme pilonner, écraser qqch. [2] (des pommes par ex.) avec un bâton. Attestation écrite : Le Héricher [106] signale à l'entrée pif : Granville Chausey remuer les cendres de soude après combustion du varech, et aussi piffoneur bruleur de soude et de plantes marines. Il est possible qu'en voyageant de Granville à Bretteville (distance colossale) le mot ait changé de sens. Malaxer, mélanger avec la pifoune [2].
  • pifre, (dial.), n. m., gourmand, sale-mangeur [99].
  • pignoche, (dial.), n. f., fausset (arr. de Saint-Lô) [14]Pas clair ???. Voir épinoche.
  • pilèche, (dial.), n. m., gruau, grain pilé (arr. de Saint-Lô) [14].
  • pilette, (dial.), n. f., fleur de l'arum qui ressemble à un petit pilon [14].
  • pinche, (dial.), n. f., pince [12].
  • piqué, (dial.), n. m., mordant d'un outil coupant [38]. No mé un' myet' dé bèd dan l-buo por qué cha don' pu d-piqué à la pyêr (on met un peu de cidre dans le coffin pour que ça donne plus de mordant à la pierre (à aiguiser)).
  • pirette, pirotte, (dial.), n. f., femelle du dindon (Cherbourg) [13][14].
  • pisli, (dial.), n. m., moineau (Avranches) [14].
  • pisset, (dial.), n. m., actinie ou anémone de mer (Diélette) [24].
  • pisse-vinaigre, (dial.), n. f., mollusque connu sous l'appellation lièvre de mer, dont le nom savant est aplysia punctata (côte ouest de la Manche) [24].
  • pité, (dial.), adj., insensible [12].
  • piti, (dial.), n. f., pitié [12].
  • pitou, (dial.), n. m., putois [87].
  • pitron, (dial.), n. m., tripoteur [12].
  • pitrouner, (dial.), v. tr., manipuler, tripoter [1][12]. Attestation orale : 1975 Bretteville [15].
  • pitu, (dial.), n. m., vers de vase arénicole (Barfleur) [24].
  • pivolette, (dial.), n. f., papillon (canton des Pieux) [14].
  • pivouène, (dial.), n. f., pivoine [26].
  • planitre, (dial.), n. f., esplanade (arr. de Valognes) [14]. Le Planitre à Fermanville.
  • platine, (dial.), n. f., patène (arr. de Valognes) [14].
  • pl'ièche, (dial.), n. f., place [35]
  • plënitre, plleinitre [?], (dial.), n. f., place, esplanade [4].
  • plesse, (dial.), n. f., bois taillis, forêt (arr. de Mortain) [14].
  • pliche, (dial.) n.f., mauvaise herbe : dolo la plich doler la pliche = enlever une mince couche de terre avec les mauvaises herbes qu'elle contient [53]. Attestation écrite : « Nous avons pilé sur les pliches » [139][55][140]. Attestation orale : 1970, Bretteville, grosse touffe d'herbe. Aussi entendu dans un sens de graisse, gras du ventre, bourrelet (Cherbourg, 2020).
  • plouse à bé, (dial.), n. f., ver marin dont le nom savant est ophelia bicornis (Barfleur) [24].
  • plure, (dial.), n. f., ver marin dont le nom savant est ophelia bicornis (Diélette) [24].
  • poigne, (dial.), n. f., main (arr. de Valognes) [14].
  • poison, (dial.), n. m., terme injurieux (arr. de Valognes) [14].
  • pomerole, (dial.), n. f., primevère (arr. de Coutances) [14].
  • ponceux, (dial.), n. m., petit pressoir en plein air que l'on démonte lorsque les pommes sont pilées (arr. de Valognes) [14].
  • ponsai, (dial.), v. tr., serrer, presser [12].
  • poplexie, (dial.), n. f., apoplexie [34].
  • poquer, (dial.), v. tr., porter des fruits dans sa poche (arr. de Valognes) [14].
  • positions, (dial.), n. f., propriété, demeure, ferme [5], ferme [67].
  • potêtoux, (dial.), n. m., biberon [12].
  • potille, pootille, (dial.), n. f., gros poteau en pierre (souvent en granit), qui supporte une barrière gardant l'entrée d'un champ ou d'une maison à la campagne [9]. Attestation orale : 1970 Bretteville [15].
  • pottin, (dial.), n. m., moineau (Coutances) [14].
  • pou, (dial.), n. f., voir paoû, 1) peur, 2) montagne, 3) bouillie d'avoine ou de sarrasin à l'eau ou lait Pas de source et pas clair ???.
  • pouaîs, (dial.), n. m., nœud [12].
  • pouaissi, (dial.), v. tr., nouer [12].
  • poueulié, (dial.), n. m?, clavicule [12].
  • pouffiasse, (dial.), n. f., vessie [78]. 2) (injurieux) femme ivrognesse et de mauvaise vie [78]. Ce terme injurieux est employé dans toute la France.
  • pouillot, (dial.), n. m., brassière, corset (arr. de Saint-Lô) [14].
  • poure, (dial.), adj., pauvre [38]
  • pouéréto, (dial.), 1) n. m., de la saleté (Birette, p. 86[9]). Attestation orale : 1970 Bretteville [15], 2) v. tr., poireauter.
  • poueurqui, (dial.), adv., pourquoi [12].
  • poulet, (dial.), n. m., noyau (arr. de Saint-Lô) [14].
  • poulette, (fr.), n. f., ampoule (arr. de Valognes) [14]. Même avec ce sens, c'est un mot français.
  • pouls, (dial.), n. m. plur., bouillie d'avoine au lait (arr. de Saint-Lô), bouillie d'avoine à l'eau (arr. de Cherbourg), bouillie de sarrasin à l'eau [14]. Voir pou. Duméril dit l'inverse de Lamache, eau pour Saint-Lô et lait pour Cherbourg, erreur d'inattention ?
  • poume, (dial.), n. f., pomme. Pas encore d'attestation orale [4][141].
  • poumé, (dial.), n. m., mollet [12].
  • poumi (dial.), n. m., pommier, Attestation orale : 1970, Bretteville [15]. Attestation écrite : poumie [4].
  • poumon, (dial.), n. m., terre fangeuse (arr. de Valognes) [14].
  • pounette, (dial.), n. f., croupion [12].
  • poupiner, (dial.), v. tr., parer avec recherche, manier sans cesse comme un poupon (arr. de Valognes) [14].
  • pouquette, (dial.), n. f., poche, petite pouque [14].
  • praie', (dial.), n. f., vénus ou praire (Granville) [24].
  • praire, (dial.), n. f., amande de mer (Cherbourg) [24]. Il ne s'agit donc pas du mollusque couramment désigné sous le nom de praire (Venus verrucosa).
  • prê, (dial.),, n. m., prairie (terrain humide) [38].
  • prémi ou prémyi, (dial.), adj. premier [9][43].
  • priage, (dial.), n. m., fait de prier [116].
  • prier, v. t. ou int., faire part. S'emploie essentiellement à l'occasion d'un décès ou d'un enterrement. Cela consistait à aller de maison en maison afin de dire cette formule : "La famille X vous prie d'assister à l'enterrement de …" ou simplement : "La famille X vous prie de l'enterrement de …". Les hommes qui se chargeaient de cette tâche étaient des prieurs d'enterrement ou simplement des prieurs [116].
  • primerolle, (dial.), n. f., primevère (arr. de Valognes) [14].
  • probytaire, (dial.), n. m., presbytère [8].
  • promenolle, prumeniolle, prumrol, prunol, (dial.), n. f., primevère (arr. de Cherbourg ou Hague) [13][14][8][40].
  • proment, (dial.), adv. : probablement. Pas encore de source ???.
  • ptiot, (dial.), n. m. ou adj., voir petiot.
  • ptiotin, (dial.), n. m. ou adj., très petit [12].
  • ptiotiné, (dial.), n. m., tout petit enfant [12].
  • pucelage, (dial.), n. m., coquillage communément appelé grain de café rose, dont le nom savant est trivia europaea (côte ouest de la Manche, Hague, Cherbourg, Fermanville) [24].
  • pucher, puchet, puchi, puchie, (dial.) 1) v. tr., puiser, couler la lessive [12]. 2) n. m. vase en terre avec lequel on puise [14][4][27].
  • pùlinîr, n.f., poulinière [18].
  • purai, purer, (dial.), v. tr., couler, dégoutter [14][4][103][9][12]. Dépurer a le même sens mais est français selon le CNRTL. Anglais to pour, verser [14].
  • pureu, (dial.), n. m?, sueur [12].
  • putrique, (dial.), adj., putride. Fièvre putrique [34].
  • pwévr, poivre [18].
  • pwonyî, (dial.), n. f., poignée (d'une faux) [38].
  • pwūnel, (dial.), n. f., prunelle [40].
  • pyêr, (dial.), n. f., pierre à aiguiser (la faux) [38].
  • pyêro (la fâo), (dial.), v. tr., affiler la faux [38].

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[sommaire]

Q

  • quaire, (dial.), v. tr., tomber, choir (arr. de Cherbourg) [13][14]. Voir aussi kaire.
  • quairre, (dial.), n. f?, voir querre.
  • quas, (dial.), adj., fêlé; ne s'emploie que pour exprimer qu'un vase a le son d'un pot cassé [13]. Voir aussi cas.
  • quèe, (dial.), v. t., choir [1].
  • quẽnáěe, (dial.), n. f., chênaie [1].
  • quenaille, (dial. et fr. reg.) n. m.?, 1) (souvent au pluriel) : enfant [14]. Bas latin canalia = petits chiens (Birette, p. 77[9]) — Quenâle[142] . 2) dent, dérivé de quenotte [143], mot normand selon Larousse. Attestation orale : 1970 Bretteville (dent) [15]. « Je sais bien, mes jeunes quenailles, je sais bien » (fictivement à Brucheville) [144]
  • quène (dial. et fr. reg.) n. m., chêne [4][1][9] 1881 Val de Saire. Attestation orale : devant la statue de Duquesne : c'est Duquesne ? non, c'est du bronze 1970 (Rouen Ou Dieppe ? ).
  • quenelle, (dial.), n. f., chantepleure; peut-être le même mot que chignole (arr. de Coutances) [14].
  • quérêm, (dial.), n. p., Carême [130].
  • quérette, (dial.), n. f., charrette [14][1].
  • quérié, (dial.), v. tr., charrier [1].
  • quériot, (dial.), n. m., chariot [1].
  • quërmuchét, quermuchette, (dial.), n. m. ou n. f., cligne-musette[4]. Variété du jeu de cache-cache [145]. Voir aussi guillemuchette (Hague).
  • querne, (dial.), n. f., (mauvaise) chair [1].
  • quérо́uěgne, (dial.), n. f., charogne [1].
  • querpentīei, (dial.), n. m., charpentier [1].
  • querpie, (dial.), n. f., charpie [1].
  • quéré, querray, querré, (dial.), n. f., traces que laissent les charrettes qui ont la même voie (arr. de Cherbourg) [13][14].
  • querre, (dial.), n. f., cheval, et plus habituellement, vache attelée, dans un champ, à un pieu fiché dans le sol. Voir aussi quairre.
  • quéri ou kri, (dial.), v. tr., chercher [12].
  • querrier, (dial.), n. m., morceau de bœuf près de la queue (arr. de Cherbourg) [13][14].
  • quéru ou couerru, (dial. et fr. reg.), adj. vigoureux [9], robuste [12], fort, vigoureux, bien constitué; qui a cœur à l'ouvrage; qui supporte la fatigue s'en trop s'en ressentir; qui a beaucoup de cœur [13]. Voir tchéru.
  • quérue, (fr. reg.), n. f., charrue. quërru ou qierru [4] p. 56. Voir cherrue ou tȼaru [18].
  • quéton, (fr. rég. et dial.), n. m., âne.
  • quétiller, quétillie, (dial.), v. tr., battre, rosser [4], frapper [22].
  • quétines, (dial.), n. f. plur., pommes qui tombent les premières des pommiers [13].
  • queue-de-boeu(f), (dial.), n. f., actinie ou anémone de mer (Fermanville) [24].
  • quevà, quevat, [13][69], (fr. reg.), n. m., cheval. Attestation orale : transcription francisée : kva 1970 (Tourlaville) [15]. Serait caractéristique de la ligne Joret : kva au nord, ch'va au sud. Pas encore de source sur ce dernier point.
  • queveu, plur. quevés, (dial.), n. m., 1) cheveu 2) chevet de lit [13].
  • quilie [12], tchure ou tchillie (dial.), n. f., cuiller. Attestation orale : 1970 (Tourlaville). Attestation écrite : cullie[4], prononcer cuillie.
  • quilleboche, (dial.), n. f., bouchon, galine (arr. de Valognes) [14].
  • qu'minsol, (dial.), n. f., voir caminsole.
  • kmẽz, qu'minz, qu'mỹse, quemise, (dial.), n. f., chemise(s) [18][23][1].
  • quouane, (dial.), n. f., gazon (arr. de Saint-Lô) [14]

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[sommaire]

R

  • rabécôôs (dial.) n. m.?, objections, difficultés minutieuses de quelqu'un qui ne veut pas tomber d'accord (Birette, p. 106[9]). Attestation orale : 1970 Bretteville, rabais, remise [15]. rabécotaer, chercher querelle [146] ?
  • rabistoqui, (dial.), v. tr., raccommoder [12].
  • rabiyaj, (dial.), n. m., gravier [40].
  • rabuquer, rabuquiei, rabuquier, (dial.), v. tr., 1) remuer des bûchettes [3]. 2) tarabuster, faire du bruit, du tapage [13]. 3) frôler, embarrasser [12].
  • rachaîne, (dial.), n. f., racine [81].
  • rache, (fr. rg. et dial.), n. f., hache. Attestation orale : expression : tête de rache, têtu, qui a la tête dure comme le fer d'une hache 1970 (Tourlaville). Pas encore d'attestation écrite.
  • rachorni(e), (dial.), adj., imbécile, sot(te) [12].
  • rafaits, (dial.), n. m. plur., ramassis de choses de peu de valeur, particulièrement de viandes préparées de diverses manières, rogaton enfin [13].
  • rafsillie (dial.), v. tr., fureter avec un léger bruit d'objets (Birette, p. 88 [9]).
  • ragache, (fr. reg.), n. m. et adj. qui agace, menace, provoque [22], querelleur [4]. Ragachous, radoteur ? [43].
  • railliot, (dial.), n. m., râle [34].
  • ragaiti, (dial.), v. tr., Attestation écrite : remettre en gaîté (Birette, p. 121[9]) Attestation orale : 1970 Bretteville, un peu de meilleure humeur, un peu plus gai [15].
  • rains, (dial.), adj., rance [53].
  • raler, (dial. et fr. reg.), v. t., 1) ramener un objet vers soi à l'aide de ses mains. 2) tirer vers soi en général avec plus de force ou d'intensité que ce qui est nécessaire.
  • ramara, ramāré, ramaro, (dial.), v. tr., voir amarrer (mot apparenté).
  • ramender, (dial.), v. tr., amender [13].
  • ran, (dial. et fr. reg.), n. m., buccin (coquillage) — bélier. Et autres sens.
  • rance, ranse, (dial.), n. f., morceau allongé de blé, de pommes, etc. [12] sans doute une rangée, une disposition par rang [78].
  • randonner, randouiner, randoulie, randouiller, (dial.), v. tr., bouillir trop longtemps [13][14][4][15].
  • ransai, (dial.), v. tr., renverser [12].
  • raquillon, (dial.), n. m., intérieur d'une pomme ou d'une poire, partie d'un fruit qui n'offre plus guère que les pépins et leur enveloppe [13].
  • rarasse , (dial.), n. f., grande caisse pour les plants de chou, (vraisemblablement déformation du mot français harasse). Attestation orale : 1970 Bretteville [15].
  • rareng, (dial. et fr. reg.), n. m., hareng. « Toute la poutchi sent le rareng ! », pour parler des hommes politiques corrompus par exemple.
  • rasière, razière, (dial.), n. f., somme de trois boisseaux, à mesure rasée [78][12].
  • raté, (dial.), n. m., râteau. Pas encore de source.
  • raterri, (dial.), v. tr., Attestation écrite : revenir à la maison (par analogie avec la barque qui se rapproche de la terre) (Birette, p. 135[9]) — Sû la mé, Et pourront-i-ratterri ?.
  • rattroter, (dial.), v. tr., répéter les mêmes mots, les mêmes phrases, ressasser les mêmes idées, revenir constamment sur le même objet, comme un rat pris dans une ratière qui trotte toujours dans le même espace [13].
  • hàvè, ravé, (dial.), v. tr. : ratissoir ou instrument servant à décharger le fumier. Attestation orale : 1970 Bretteville [15][147]. Aussi appelé cro dans le Coutançais ? Pas encore de source.
  • rasensai, (dial.), v. tr., répéter, redire [12].
  • ratilion, (dial.), n. m., centre de pomme, de fruit [12].
  • rau, (dial.), n. m., bruit. Attestation orale : 1944 Bretteville « Y a un rau dans l'est ! » [15]. Voir rot.
  • ravaudo (dial.), v. tr., tourmenter l'esprit. Ancien français ravau, perche (Birette, p. xxx[9]). Attestation orale : 1970 Bretteville [15], 1) faucher, nettoyer un terrain. 2) rêver.
  • ravelo (dial.), v. tr., passer un coup de râteau. Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. Pas encore de source écrite.
  • ravenet, (dial.), n. m., havenet de l'Avranchin, espèce de filet [12][66][78].
  • raviller, (dial.), v. tr, diminuer, baisser le prix [13]. Voir aussi morfiler.
  • ravouer, (dial.), v. tr., remplir un trou, un fossé, avec de la terre ou de petits cailloux [13].
  • raye saillante, (dial.), locution nominale f., sorte de filet pour la pêche aux canards [148].
  • razeux, (dial.), n. m., rasoir [12].
  • rbroussâ, (dial.), adj?, rebroussée [38].
  • rébecto, (dial.), v. tr., biner des pois, (Birette, p. 126[9]), ameublir la terre entre les plants [37]. Attestation orale : 1970 Bretteville [15], émietter la terre.
  • rebouquer, rebouquie, rebouquier (fr. rg. et dial.), v. tr., Attestation écrite : r'bouquie ne vouloir plus, être rassasié de quelque chose ([4] Romdhal p.57) — rebouquie, rassasié (Birette, p. 116[9]) — rebouquier, rebrousser [13][14], renoncer, cesser [13]. Être rassasié [14]. Refuser, se rebuter, ne plus vouloir [12]. Attestation orale : 1975 Bretteville [15], en conséquence, ne pas finir son assiette.
  • se rebrankyiei, (dial.), v. int., se rattraper aux branches [1].
  • rechevé, (dial.), v. tr., recevoir [12].
  • recheu, (dial.), adj?, reçu [1].
  • réchi, (dial.), n. m?), galétière. Attestation orale : 1975 Bretteville [15]. Pas encore d'attestation écrite.
  • rêcli, reclier, (dial.), v. tr., ramasser des pommes [12], les restes abandonnés, une forme de râcler Pas clair ???; glanage appliqué aux fruits [78].
  • récopi, (dial.), adj., tout ressemblant. Ancien français escopir, cracher (latin exspuere). Norois skopa ? (Birette, p. 108[9]). Attestation orale : 1970 Bretteville dans le sens de "hérité" [15].
  • recroc ou r'cro, (dial.) n. m?, de l'ancien français racroc ou recroc, renouvellement d'une solennité joyeuse, surtout d'un repas de noce, Gilles de Gouberville cité par Birette, (p. 150[9]).
  • recta, pile à l'heure. Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. Bien que cité par Birette p.86 [9] et Fleury [1], ne semble pas particulièrement régional.
  • rectouno, (dial.), v. tr., synonyme de rogatouno ? À vérifier. Pas encore de source ???.
  • rëd, (dial.), adv., très, extrêmement [4]. Attestation orale : « rëd bi com chad'na » (très bien comme ça), non daté, non localisé — « cha red bi coum ch'est d'na » 1970 (non localisé) [15].
  • rédimer, (dial.), v. tr. ou int., économiser drastiquement, réduire fortement [3][5]. Attestation orale : 1970 se rédimer (Tourlaville).
  • redindai, (dial.), v. tr., rebondir [12].
  • redot, (fr. rég., et dial) n. m., cadet d'une famille et autres sens. Prononcé aussi reco dans l'Avranchin.
  • refenté, (dial.), adj., se dit d'un vase fêlé (Avranchin, Granville) [78].
  • réfer, (dial.), n. m., certificat [12].
  • refets, (dial.), n. m., compliments, éloges [78].
  • régrâ, (dial.), n. m., graminée fourragère vivace [38].
  • rêlai, (dial.), v. tr., rayer [12].
  • rêle, (dial.), n. f?, raie [12].
  • rémouler, (dial.), v. tr., remonter, en parlant du vent [15].
  • se rempòóno̧, (dial.), v. int., s'asseoir en prenant ses aises dans un fauteuil confortable [3][9]. Attestation orale : 1970 Cherbourg — 1970 Bretteville [15] dans le sens de se rengorger.
  • rënar (fr. reg. ?), n. m., vomissement [4]. Attestation écrite : renard ou queue de renard [149] même sens, mais en argot parisien. Attestation orale : renard 2010 (Lyon) [15]. Ne semble donc pas régional malgré l'entrée dans un glossaire consacré au Val de Saire.
  • renversai, (dial.), v. tr., vomir [12].
  • renverso l'fi, (dial.), locution verbale, passer la pierre à aiguiser dans le mauvais sens [38].
  • rérichon, (dial.), n. m., hérisson. hérichoun [150]
  • resant, (dial.), n. m?, buée et vapeur qui s'étend sur les prés et les champs dans les soirées sereines [61].
  • réser, (dial.), v. tr., tondre les herbes et les broussailles [61].
  • resté, (dial.), v. tr., habiter [40].
  • rétinti, (dial.), n. m?, bandage herniaire [12].
  • rfrédi, arfrédi, èrfrédi, (dial.), v. tr., refroidir [82].
  • rhokton, (dial.), n. m., grand crible dont le tour était en bois et le fond en peau d'âne percée régulièrement de trous nombreux et assez gros [53].
  • rhoktouno, (dial.), v. tr., passer au crible [53].
  • rie, (dial.), pronom indéfini, rien [4] « Rie du tchi » (rien du tout) ?
  • rimfe, rimfle, rinfle, (dial.), n. f?, croûte de lait, gourme [34].
  • riri ou riries [151], (dial.), n. m. ou n. f., rires qui n'en finissent pas. Attestation orale : 1970 Tourlaville [15], entendu d'une dame qui témoignait de son enfance, années 1920-1930 dans l'expression : faire monter le riri, provoquer des rires en simulant soi-même un fou-rire.
  • résipère, risipèle, (dial.), n. f?, érysipèle (infection de la peau)[34].
  • rhaimbr, (dial.), n. m., manche de la faux [38].
  • rigot, (dial.), n. m., vénus ou praire (de Bréhal à Annoville) [24].
  • ritouno, (dial.), v. tr., Attestation écrite : fréquentatif de « rire » (Birette, p. 79[9]). Attestation orale : 1970 Bretteville [15], ricaner.
  • rocâle, (dial.), n. f., rocaille. pêche à la rocâle.
  • roguu, (fr. reg. et dial.), adj., fort, puissant, solide [50] — Attestation orale : rodju, fort, dans tous les sens du terme 1970 (Tourlaville) [15].
  • romi, n.m., tranchée faite lors du filage du bois au cran [18].
  • rompu so, ivre [39].
  • ronche, (dial. et fr. reg.), n. f., ronce. Attestation écrite : lieu-dit Hamel ès Ronches à Gonneville. Attestation orale : non datée, non localisée [15].
  • rorvet (dial. ?) n. m. : orvet Pas encore de source ???.
  • rot, (dial.), n. m., 1) bruit du ressac [153]. Attestation écrite : nom d'un café au Becquet : « Le rot d'la mé ». 2) rôt : 1886, Hague, bruit confus de paroles, réunion d'un grand nombre de personnes qui parlent haut et avec animation (Fleury. p. 296 [1]). On dit maintenant cocktail party effect, ce qui est nettement moins compact [154].
  • rôton, (dial.), n. m., 1) trognon de chou, de pomme, de poire, etc. [13]. 2) tronc de chou [12].
  • rouèflle, (dial.), n. f., Attestation écrite : carapace que les crustacés abandonnent quand ils muent (Birette, p. 34[9]). Attestation orale : 1970 Bretteville, mue de vipère ? [15]. Jeter sa rouèfle, muer [78][12].
  • rouet, rwé, (dial.), n. m., poisson-lune (parce qu'il tourne toujours) [45].
  • roule, (dial.), n. m., passage de (par) l'île. Dans le quartier du Roule à Cherbourg, "la traversée de la rivière Divette était facilitée par plusieurs dédoublements qui forment encore aujourd'hui de petites îles. La principale se trouve au niveau de l'actuel Pont François 1er. C'est ce lieu-dit le Roule qui a donné son nom à la "montagne" (sic) qui le surplombe" [38].
  • rouleau, (dial.), n. m., vénus ou praire (Chausey) [24].
  • rouleresse, (dial.), n. f., vénus ou praire (Bréhal, Bricqueville) [24].
  • roumiouno, (dial.), v. tr., marmonner (Birette, p. 88[9]). Voir rouno.
  • rouno, (dial.), v. tr., faire expressément (expressivement ?) savoir son mécontentement. Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. Pas encore d'attestation écrite.
  • router, (dial.), v. tr., roter [61].
  • rpâsso, (dial.), v. tr., repassé, trop (mûr) [38].
  • rufle, (dial.), adj., vigoureux, fort, rustique [13].
  • rupé, (dial.), adj., bien rempli. Une assiette rupée [15].

}}

[sommaire]

S

  • sa, (dial.), n. m., sac [45].
  • , sas, plur. sès, (dial.), n. m?, crible [11][40]. Sing. sée, crible [12].
  • ȼaboti, n.m., sabotier [18].
  • safre, (dial.), n. m., glouton [12], onomatopée de mastication [78].
  • sagaugue, (dial.), n. f., méduse (Barfleur) [24].
  • sagaune, (dial.), n. f., méduse (Saint-Vaast, Fermanville) [24].
  • sai, (dial.), adj, sec [13].
  • sainti, saintir (ou faintir ?), (dial.), v. tr., 1) faiblir dans ses mouvements [78], 2) glisser des mains [12], laisser échapper par faiblesse [66].
  • sallebute, (dial.), n. f?, la même chose que cannepetouse (?) [13]Pas clair ???.
  • samsõ, (dial.), n. m., séneçon (nom commun de plusieurs plantes, généralement herbacées) [40].
  • sando, (dial.), n. m., ver de vase, connu aussi avec l'appellation arénicole (Cherbourg) [24].
  • sando rouge, n.m., ver de vase, connu aussi avec l'appellation arénicole (Urville) [24].
  • sandon, (dial.), n.m., ver de vase, connu aussi avec l'appellation arénicole (Diélette, pointe de la Hague) [24].
  • sangmesle ou sens mêle, (dial.), adj., fortement troublé, agité, être hors de soi-même à l'occasion d'un événement quelconque. Le sang troublé ou les sens troublés par la peur, par la colère [13].
  • sansément, (dial.), adv., presque [12].
  • šaovsuri, swori gaol, (dial.), n. f?, chauve-souris (Créances) [40].
  • saper, (dial.), v. tr., manger avec bruit [78].
  • sassier ou sourdin, (dial.), n. m., marchand de chaudrons, de sas (le gentilé de Villedieu est Sourdin) [78].
  • satrouille, (dial.), n. f., pieuvre. Attestation écrite : La Satrouille, nom d'un restaurant sur le quai de Caligny à Cherbourg.
  • sautrole, (dial.), n. f?, lacet en crin pour prendre les oiseaux [12].
  • , (dial.), n. m., soir [12].
  • secran, (dial.), adj., maigre, sec, ne s'entend guère que des hommes [13].
  • séquerne, (dial.), n. f?, société, monde [5][67].
  • séranche, (dial.), n. f?, soirée [12].
  • serge, (dial.), n. f?, couverture de lit [12].
  • sésaint', (dial.), adj., soixante [87].
  • , seu, (dial.), n. f., soif [4][12] (ex : j'ai seu), Attestation orale : 1970, Bretteville Tourlaville (seu) [15]. Attestation écrite : 1) adj. seul. 2) n. f., sœur, boune seu : bonne sœur.
  • serkyù, n.m., cerclaire, celui qui fabrique les cercles de tonneaux [18].
  • si, suint de mouton [18].
  • sibéri, (dial.), n. m? variété de sarrasin [40].
  • sibi, (dial.), n. m., céréale ancienne. « Aujourd'hui, Hortense et mon frère ont été à la Gaiserie faucher du sibi » [155][55].
  • sikas gut, (dial.), location nominale f?, eau-de-vie [40].
  • simenet, (dial.), n. m., gâteau de blé [66]. voir chimenè.
  • sinot, (dial.), n. m. : grand vase le plus souvent en terre cuite.
  • sitši, (dial.), v. tr., sécher [40].
  • siyoé, (dial.), n. m?, coquille Saint-Jacques [45].
  • sivelle, (dial.), n. f., voir civelle.
  • sizyâ, grands ciseaux servant à tondre les moutons [18].
  • snékyeu, snéquoux, (dial.), adj., 1) minutieux [53], délicat [12], 2) patient [156].
  • snišõ, (dial.), n. m., séneçon (nom commun de plusieurs plantes, généralement herbacées) [40]. Voir samsõ.
  • snoquier, (dial.), v. tr., priser du tabac [78].
  • soli, solier, (dial.), n. m., 1) galerie, porche, premier étage [13], 2) grenier [13][78], 3) fenil [40].
  • souler, (dial.), v. tr., avoir coutume [78]. En français : souloir (désuet).
  • sourdre, (dial.), v. tr., éclaircirDans quel sens ??? (arr. de Valognes) [14].
  • sousée, souzée, (dial.), adj?, s'entend du trousseau d'une femme, et veut dire "bien nippée" [13]. sousaé, riche [104] ?
  • (se) soutenin, (dial.), v. int., (se) soutenir, sous-entendu avec un bon cidre [79].
  • spéciauté, (dial.), n. f., rareté, objet de curiosité [78].
  • srázẽ, s'razin, (dial.), n. m., sarrasin [13][40].
  • sté, stî, (dial.), pronom demonstratif, celle, celui [12].
  • , (dial.), 1) préposition, sur (Sû la mé). 2) adj., sûr, acide [12] (Sû comme pinton !). Sû lé ri : sous les ris, c'est à dire juste avant les lais de mer, à l'aboutissement des propriétés [45].
  • sucette, (dial.), n. f., ver de sable dont le nom savant est lanice conchilega (Hauteville) [24].
  • suétiner, (dial.), v. tr., épier [13].
  • sùfli, soufflets pour attiser le feu [18].
  • sùli, n.m., soulier [18].
  • sumanch', (dial.), n. f., semence [53].
  • sumèl, (dial.), n. f?, semelle [45].
  • sumer, sumo, (dial.), v. t., semer [53].
  • sumetire, (dial.), n. f?, pépinière [12].
  • supeux, (dial.), n. m., celui qui avale en aspirant [5].
  • suré, suretz, (dial.), n. m., pommiers non greffés [13][11].
  • surguer, (dial.), v. t., épier, chercher le moment favorable [13].
  • surguette, (dial.), n. f., piège [12].
  • surigaol, swer/zi gaol, (dial.), n. f?, chauve-souris (Auderville) [40]. suri gōs, swuri gaoš, chauve-souris (Quettreville) [40].
  • sussites, (dial.), n. f., redevances [78], impôts [12].
  • sẅédiš, (dial.), n. m?, rutabagas (Agon) [40].
  • swonyi, (dial.), v. tr., soigner [38].

}}

[sommaire]

T

  • tabu, (dial.), n. m?, soin, inquiétude [12].
  • tachi, (dial.), v. tr., tâcher, essayer [41].
  • tafétiner, (dial.), v. tr., marchander beaucoup, afin d'avoir meilleur marché [13]. Voir aussi barguigner.
  • taffete, (dial.), n. f., épi de faîtage [103]. tafêt, tafête, 1886, Hague, Fleury p. 303 [1].
  • tagne, (dial.), n. f., ver marin connu sous l'appellation hermelle, dont le nom savant est sabellaria alveolata (Carolles, Saint-Pair) [24].
  • talbo, talbot, (dial.), n. m., 1) noir de fumée [12], mélangée de graisse qui s'attache aux marmites, etc. [13][22][4][9]. 2) Chien de Terre-Neuve tout noir [78]. 3) Furie Talbot (ironique) : forte et soudaine colère (colère noire) [78].
  • talboter, (dial.), v. tr., tacher de noir [78].
  • talet, (dial.), n. m., homme enclin à frapper brutalement [99].
  • talmuš, (dial.), n. m?, gifle [40].
  • tamarin, (dial.), n. m., tamaris (tamarix anglica) [61].
  • tambouhe, (dial.), n. m., tambour [12].
  • tantôt, (fr. rég.), adv., bientôt; dans l'après-midi.
  • tar, goudron [78]. Même mot en anglais.
  • taraenne, taran, taraunte, tarengue, (dial.), n. m?, petit reptile de la famille du lézard [5], lézard gris [40], lézars [97].
  • taret, (dial.), n. m., système de portes ou de vannes interrompant le cours des ruisseaux et empêchant l'eau de mer de remonter dans les terres [38].
  • taupe, (dial.), n. f., mollusque connu sous l'appellation éolidien à papilles, dont le nom savant est aeolidia papillosa (Saint-Vaast) [24].
  • tȼarpãti, n.m., charpentier [18].
  • t'cheu ou tcheu, (fr. reg.), préposition, chez. Attestation écrite : Tcheu Wiki. Attestation orale : vin don tcheu (viens donc chez moi). 1970 (Tourlaville) [15].
  • tchioueûse, (dial.), n. m., chaise percée [12].
  • tchu, (dial et fr. reg.), n. m., selon le contexte : 1) cul [38], 2) cuir [38] 3) cuve [157][9]. Le tchu de l'an, la fin de l'année — Le tchu d'la Hague, Fleury, p. 304 [1].
  • tchu-de-boeu, (dial.), n. m., actinie ou anémone de mer (Barfleur) [24].
  • tchu-de-vaque, (dial.), n. m., actinie ou anémone de mer (pointe de la Hague) [24].
  • tchulotte, tĉulòt, (dial. et fr. reg.), n. f. culotte, pantalon [18], pantalon à pont de marine [45]. Fleury p. 304 [1]. Attestation orale : 1970 Tourlaville [15].
  • tchuré, (dial. et fr. reg.) n. m., curé [9].
  • tȼuyir, n.f., cuillère [18].
  • tchuzène, (dial. et fr. reg.), n. f., cuisine.
  • teaulot, (dial.), n. m?, manie, façon d'être [78].
  • teigne, (dial.), n. f., ver marin connu sous l'appellation hermelle, dont le nom savant est sabellaria alveolata (Granville) [24].
  • tèl, (dial.), n. f., toile [45]. À toute tèl, toutes voiles dehors, à toute vitesse [45].
  • temprum, (dial.), adj., précoce [78].
  • tentier, (dial.), n. m., marchand forain qui dresse une tente à café [78].
  • targier, tergi, tergier, (dial.), v. tr., tarder [13][12].
  • teinturi, (dial.), n. m., mollusque connu sous l'appellation lièvre de mer, dont le nom savant est aplysia punctata [24].
  • tès, (dial.), adj?, avare [40].
  • têtire, (dial.), n. f., têtière [12].
  • tétré, (dial.), n. m., petit veau qui tète encore sa mère [38]. Patronymes Tétrel et Letétrel.
  • tētẅét, (dial.), n. m.?, plante herbacée connue sous le nom de séneçon (une espèce de pissenlit) [40].
  • teurgoule, (fr.reg.), n. f., spécialité culinaire.
  • teurkyi, teurqui, (dial.), v. t., tordre [53][12].
  • teurque, (dial.), n. f., 1) amas tordu [12]. 2) Grosse tranche de pain [15]. Attestation orale : 2020 Cherbourg [15]. teurqui, plié, réglé [146] ?
  • teurtre, (dial.), v. tr., étirer la pâte [12].
  • ticle, (fr. rég. et dial.), n. m., bouilloire fermée.
  • tière, (dial.), n. f., 1) chaise. Attestation orale : 1970, Bretteville [15]. Attestation écrite : Quere[4]. 2) tierre ou tiere[9] : espace de terrain mesuré par un tierre. On donne ce nom à une chaîne munie d'un paisson (pieu) pour fixer les bestiaux dans les champs. 3) quer corde ou chaîne munie d'un pieu et qui sert à attacher les bestiaux dans les champs [4]. Gros pieu en fer enfoncé avec un maillet pour attacher les vaches [18]. retierrer, déplacer la tierre d'une tierrée (2 ou 3 mètres) une fois que l'herbe est mangée [18].
  • tiller, tiyi (dial.), v. tr., tresser, l'osier, le chanvre [9], pour en faire des paniers, par exemple. Attestation orale : 1965 Bretteville [15]. Enlever les piquets ou épines des paquets de glui [18].
  • timbrer, (dial.), v. tr., affoler, être fou [99]. Si timbré" est aujourd'hui largement répandu, le verbe ne l'est pas …
  • tinet, (dial.), m. m., « mamelles de femmes » [99], sein [12].
  • tinque, (dial.), n. f?, coqueluche [34].
  • tirepets, (dial.), n. m?, seringue [99].
  • tirer la laine, la démêler [18].
  • tirer la queue de la vache, actionner la chaîne qui entraîne le soufflet à attiser le feu [18].
  • tirette, (dial.), n. f., petit tiroir [12].
  • tisie, (dial.), n. f., phtisie [34].
  • tisique, (dial.), adj., phtisique [34].
  • titi, (dial.), n. m. coq multicolore — tie-tie, n. f. petite poule naine d'espèce Bantam appelée aussi réminette ou babet[158].
  • toile, (fr. rég. et dial.), n. f., serpillière.
  • toiler, (fr. rég. et dial.), v. intr., passer la serpillière.
  • tolet, (fr.), n. m. morceau de bois planté sur les lices, dans un renfort : la toltière (tòltyir)Pas clair ??? [45]. C'est un mot français.
  • tomber, noircir, pour un cidre [18].
  • tomber de moitié, se dit de la laine qui perd la moitié de sa masse après nettoyage [18].
  • tombre, tondre, tundre, (dial.), n. m., 1) amadou [13][78][12], 2) chiffons brûlés renfermés dans un étui, et au moyen desquels on se procure du feu, en faisant pénétrer dans l'intérieur de cet étui les étincelles que l'on tire d'un silex avec le briquet [13].
  • toné, n.m., tonneau [18].
  • tonne, grand tonneau de 2000 pots ou 4000 litres [18].
  • topette (de calva), (dial.), n. f., quantité infime de breuvage, goutte que l'on pouvait donner par exemple aux enfants le matin avant de partir à l'école. Attestation orale : v. 1960 Cherbourg [15].
  • torelire, (dial.), n. f., vache hystérique (taurelière) [12].
  • torion, (dial.), n. m., coquillage buccin (baie du Mont-Saint-Michel) [24].
  • toueuli, touiller, (dial.), v. tr., salir [78], souiller [12].
  • touhe, (dial.), n. m?, tour [12] Dans quel sens ?.
  • touonious, (dial.), n. m., fainéant, paresseux, qui court les chemins, sans but bien arrêté, souvent en mendiant, et dont la probité est quelquefois suspecte [13].
  • toupie, (dial.), n. f., coquillage connu sous l'appellation monodonte et dont le nom savant est gibbula lineata (Cherbourg) [24].
  • toupin, (dial.), n. m., tourbillon [12].
  • toupiner, (dial.), v. tr., tourner sur soi-même comme un toupin (toupie) [14], tourbillonner [12] tourner [60].
  • touorpino, (dial.), v. tr., tituber (Birette, p. 89[9]) — tourpino, aller de travers. Voir travéquie.
  • touzo, touzer, tùzer (dial.) v. t., couper la laine des animaux [18], les cheveux des hommes, les tondre enfin [13], tondre [4] 1881 (Val de Saire) — Voir patronymes Touzard, Bitouzé, Lebitouzé, Letouzé — Attestation orale : uniquement au participe passé : coiffé 1970 (Tourlaville). ben, te v'la bi touzé (moqueur). Touzard : coiffeur. Attestation orale : Cherbourg 1970 « J'vais chez touzard » [15]. touser[69]. Attestation écrite :  : « Ce matin, Hortense et moi, nous avons tousé les brebis de Louis Guéret. » [159][55]
  • trachi, trachier (dial.) v. t., aller chercher [50]. trachie, chercher [13][4][12] Attestation orale : d'tchi qu'tu traches ? (qu'est-ce que tu cherches ?) 1970 (Tourlaville, Bretteville). Locution : trachi sa vie, mendier [50].
  • trada, (dial.), n. m., ce que l'on reçoit pour un travail, et plus souvent ce que l'on perçoit comme commission dans une affaire de commerce [13].
  • train, travail [18].
  • trais, (dial.), adj. numéral, trois [26].
  • tran, (dial.), n. m., pis de la vache [78][12].
  • trapin, (dial.), n. m., panier à deux anses, cylindrique ou hémisphérique; il sert surtout à ramasser des pommes pour les porter au tas, et contient ordinairement un demi-hecto [13].
  • trassin, godet de Monro Qu'est-que c'est ??? [12].
  • travéquie (dial.) v. t., 1) aller de place en place (Birette, p. 88[9]), errer [60], 2) enchevêtrer [12]. Attestation orale : 1970 Bretteville aller de travers ? [15]. Synonyme ou quasi-synonyme de tourpino.
  • tréchinai, tressino (dial.), v. t., 1) tressaillir (Birette, p. 124 [9]), 2) trembloter [12]. Attestation orale : 1970 Bretteville pour tressino, trembler [15]
  • tréfui, (dial.), v. t. dérober [12].
  • tréjous, (dial.), adv., toujours [1][5][4][12][6][97] (variantes dans les orthographes à préciser).
  • trélu (fr. rég. dial.) n. m., 1) tremblement nerveux [50], de crainte [9], 2) inquiétude, peur [12]. Attestation orale : dans l'expression avoir le trélu, avoir le cafard. Ça m'fout l'trélu. 1970 (Tourlaville, Cherbourg).
  • trémaine, (fr. reg.), n. f., trèfle des prés [13][69][9][160] et peut-être aussi luzerne [18]. Attestation orale : Bretteville, 20e siècle [15]. « [...} tu me diras si la tremaine des Marettes et des Cavas fait quelques progrès ... » [161] ; « [...] s'il pouvait venir à faire un temps favorable pour que la tremaine repousserait [sic] » [162] ; « Trois sacs de nitrate à 54 F le sac, 1 sac de guano 30 F pour les pommes de terre et 2 sacs pour le trèfle et la trémaine à 24 F. » [163][55].
  • trépi, (fr. reg.), n. m., trépied [18].
  • treulo, (dial.), v. t., péter (gaz). Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. Pas encore de source écrite.
  • treûle (dial.) n. m ou n. f., péteux, péteuse (onomatopée) (Birette, p. 90[9]). Pas encore d'attestation orale. Vûule treule : vieille femme.
  • trie [1][5][6], (dial.), n. f., trie couchounyire, truie mère [30] ?
  • triège, (dial.), n. m., sentier tracé dans la neige [4].
  • triollier, triolly, (dial.), n. m., tribune élevée, dans quelques églises de campagne, au-dessus des fonts baptismaux, et où les hommes se placent, assis sur des bancs, pour assister aux offices. On appelle aussi cette tribune juquoux [13].
  • triòt, triote, (dial.), n. f., grain de café (mollusque) [45][24].
  • trisser, trissaer, (dial.), v. t., courir vite. Attestation orale : 1970 Tourlaville, faut s'trisser : il faut s'en aller en courant, il faut fuir.[15][164]
  • trompe d'éléphant, (dial.), locution nominale f., coquillage dont le nom savant serait dentalium dentalium (Granville) [24].
  • truble, (dial.), n. m., (moyen français ou dialectal) 1) bêche [12], bêche dont la partie supérieure est en bois (Val de Saire) [4][9][55] 2) filet de pêche en forme de poche, attaché à une perche [165]. Attestation orale : 20e siècle et 2020, Bretteville [15].
  • trumbereau, tombereau (Avranchin) [121].
  • tšyẽ, (dial.), n. m?, adj?, avare [40].
  • tuche, (dial.), n. f., intelligence [12][66].
  • tueule, (dial.), n. f?, première couche de foin, paille, fagot, dans un grenier [12].
  • tuile, n.f., grande poêle plate et lourde qui sert uniquement à faire la galette [18].
  • turne, (fr?), n. f., chétive maison [13]. Semble être un mot d'argot.
  • tuyautages, n.m., ondulations successives sur le bord du bonnet des femmes [18].
  • tẅe (plur. tẅa), (dial.), n. f.?, tige creuse [40].
  • tworner, (dial.), v. tr., tourner, labourer [53].

}}

[sommaire]

U

  • uhe, urres, (dial.), yeux (arr. de Valognes) [14][12].
  • uorm, (dial.), n. m., arbre en général (Créances) [40].

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[sommaire]

V

  • vaca, (dial.), n. m., inoccupé, non employé; ne s'emploie que pour exprimer qu'un terrain est resté sans culture, en friche; quelquefois on se sert du même mot pour exprimer qu'une chose ne sert pas [13]. En français, vacant.
  • vaisselier, (fr.), n. m., buffet où l'on serre la vaisselle [14], buffet en deux parties [5]>. Même si cité dans un glossaire du parler normand, ce n'est manifestement pas régional [166].
  • valandier, (dial.), n. m., pivert (arr. de Saint-Lô) [14].
  • vâlieu, comchvulus Qu'est-ce que c'est ??? [12].
  • van, (dial.), n. m., coquillage du nom de mactre glauque (Agon, Barfleur) [24]. Palourde (Barfleur, Saint-Vaast) [24].
  • vanne, (dial.), n. f. 1886, Hague, Vãne, coquille bivalve, pétoncle, coquille Saint-Jacques [1]. Attestation orale : 2023, Cherbourg, coquille Saint-Jacques, par opposition aux "vanneaux" (pétoncles) plus petits. Vanne transmis via Facebook. Pour Lepelley, coquille Saint-Jacques [24].
  • vanneau, (fr.), n. m.,chlamys opercularis. (Agon, Blainville, Nord-Cotentin) [24]. C'est un mot français.
  • vannette, (dial.), n. f., coquillage pétoncle blanc ou vanneau, de son nom savant chlamys opercularis (pointe de la Hague) [24].
  • vak, vaque, (dial. et fr.reg.), n. f., 1) vache. Attestation écrite : vac [4], vak [18]. Attestation orale : transcription francisée vak 1970, (Tourlaville) [15]. 2) mollusque connu avec l'appellation lièvre de mer, de son nom savant aplysia punctata (Urville) [24].
  • vaque de mé, (dial.), locution nominale f., méduse (pointe de la Hague) [24].
  • vare, (dial.), n. f., vache jaune et blanche [12].
  • varé, varet, (fr.), n. m., guéret, terre tournée avec la charrue et destinée à être ensemencée de froment, après la récolte du sarrasin [13]. Première façon donnée à la terre par la charrue [78]. C'est un mot français.
  • varetai, (dial.), v. tr., labourer pour froment [12].
  • varou, (dial.), n. m., être malfaisant, sale lutin [12]. Voir warou.
  • varva, varvot, verva, (dial.), n. m., boue claire, eau sale (arr. de Cherbourg et Coutances) [13][14].
  • vaspasien, vespasien, (dial. et fr. reg.), n. m. vaurien, mauvais sujet, pillard aussi [13]. Lié à Vespasien ?
  • vastibousière, (dial.), n. f., femme sale, servante de basse-cour (arr. de Valognes) [14].
  • vâtounai, (dial.), v. tr., serrer [12].
  • vatre ou vattre, (dial.), n. f?, boue, fange [13].
  • vatro, (dial.), Attestation écrite : adj., crotté copieusement [13]. Origine germanique (Birette, p. 130[9]). Attestation orale : 1970 Bretteville, v. tr. salir, tremper, mouiller [15]. vatrer, crotter, mouiller [13][78][12].
  • vaucieux, terrain mal assolleillé, qui a mauvais ciel (Avranchin) [39].
  • vaucre ou vôcre, (dial.), n. f?, crue d'eau [99].
  • vaucruer, (dial; et fr.reg.), v. tr., 1856, Normandie, faire cuire à demi des substances qui restent presque crues [22], de vau déformation de mau- et de cruer (« cuire ») [167], échauder, mal cuire [14]. Attestation orale : 1965 Cherbourg, sens inconnu [15].
  • vaudrée, (dial.), n. f., chiffon attaché au bout d'un bâton qui sert à nettoyer un four (arr. de Cherbourg) [14].
  • , (dial.), 1) v. t. voir, 2) n. m. ver, arénicole (Saint-Vaast), ver marin néréis (Urville), ver marin hermelle (Barfleur) [24].
  • vêchi, (dial.), v. tr., aller [12]. "i faôt que j'm'en vêche".
  • vêe, (dial.), v. tr., voir [9].
  • vèl, (dial.), n. f., voile [45].
  • velade, (dial.), n. f., blouse (arr. de Saint-Lô) [14].
  • veloper, (dial.), v. tr. battre, donner une roulée (arr. de Valognes) [14].
  • vẽn, (dial.), n. m., ajonc [40]. Voir bouais-jan, jan, vino.
  • vêpe ou vêpre, (dial.), n. f., guêpe [14]. Attestation orale : pour vêpre, 1970, Bretteville [15], Attestation écrite : pour vêpre dans le canton de Portbail [78][12].
  • ver, vère, (dial.), adv., vraiment, c'est vrai [14][4][12] « Ah ver ! j'pense ès mat'lots » [169]. vère[69], adv. oui.
  • ver carrou, (dial.), locution nominale m., ver marin, de son nom savant perinereis cultrifera (Fermanville) [24];
  • ver de sable, (fr.), n. m., ver marin arénicole (Granville, Chausey) [24]. C'est une locution française courante.
  • vèrgyi, (dial.), 1) n. m., verger, 2) v. tr., renforcer la lame d'une baguette de bois [38]. vèrgyi la fâo.
  • vërjé, vergée, (dial. et fr.) n. f., mesure de quarante perches carrées [4]. Attestation orale : non datée, Bretteville, il faut cinq vergées pour faire un hectare [15]. Ce qui nous met la vergée à 2 000 m2 et la perche carrée à 50 m2 et donc la perche à environ 7,10 m : très exactement ce que nous apprend Wikipédia sur la perche d'arpent [170] ! On peut légitimement applaudir la qualité du témoignage oral.
  • verme, (dial.), n. m., ver marin dont le nom est perinereis cultrifera (Nord-Cotentin) [24].
  • vermine, (fr?) rats et souris (arr. de Valognes) [14]. Serait-ce du français même avec ce sens ?
  • verte-taupe, (dial. ou fr. reg.), locution nominale f., 1) tumeur à la nuque du cheval, mal de taupe [34]. 2) excroissance sur les lèvres ou sur tout le visage [34].
  • vésins, (dial.), n. m. et adj., voisins [14]. veisène, voisine.
  • vesne, (dial.), n. f?, vesse (pet silencieux) [99].
  • véture, (dial.), n. f., voiture [4]. Attestation orale : Bretteville 20e siècle.
  • veuillotte, vieillotte, vielloche, vueuliotte, vûyiotte, (dial.), n. f., 1) grosse meule de foin [14], meule de foin [12] prête à être bottelée [171]. 2) tas de varech séché.
  • veuvi, (dial.), n. m., veuf [79].
  • vey, (dial.), n. m., passage dans l'eau [14]. Les Veys, commune. Le Grand Vey.
  • véyét, (dial.), n. m?, espèce de liseron [40].
  • viaje (fr. rég. dial.) n. m., voyage [4] 1881 (Val de Saire). Chanson Sû la mé Alfred Rossel :
Quaund jé sis sus lé rivâge,
Byin traunquille, êt-ous coume mei ?
j'pense à ceux qui sount en viâge,
En viâge oû louen, su la mé,
En viâge, oû louen,
En viâge, oû louen, su la mé !
.
  • viâo, , (fr.reg.), n. m., veau, petit de la vache.
  • (se) viauder, (dial.), v. int., se patrasser, se viander [15].
  • vico, (dial.), n. m., bécasse (arr. de Valognes) [14].
  • viédasse, (dial.), n. f?, traître [12].
  • viédot, (dial.), n. m., bouchon de bois de futailles pour viretot [78].
  • viète, (dial.), n. f., petite rue, petit chemin où une voiture ne peut passer, petite voie [13].
  • vignette, (dial.), n. f., bigorneau, de son nom savant littorina littorea (Saint-Pair à Hauteville) [24].
  • vilan, (dial.), n. m?, adj?, vilain [41].
  • vilon, (dial.), n. m., saleté [12].
  • vimblé, vimblet, (dial.), n. m., outil servant à percer un trou, tarière, vilebrequin [13][14]. 1916 Gonneville : « Hier, comme j'apportais un vimblé à tes parents pour qu'ils percent un carcan, Augustine m'a dit que c'était le sien » [55]. Birette signale vimbllet [9].
  • vingue, (dial.), n. f., vigne [4]. 1881 (Val de Saire). Signe qu'il y avait encore de la vigne en Normandie à ce moment. Pas d'attestation orale pour le moment, ce qui paraît assez logique.
  • viño, (dial.), n. m., ajonc [40].
  • vioget, (dial.), adj., ombrageux [12].
  • viper, vipo (dial.), v. tr., produire, avec la voix et même avec un instrument, un son très aigu qui fait mal aux oreilles [13]; faire entendre un cri perçant, siffler [12] comme une vipère [14]. On dit vipo ou vimpo. (Birette, p. 113[9]). Attestation orale : 1970 Bretteville, chanter faux [15].
  • viquet (fr. rég. dial.) n. m., partie d'une porte à deux battants superposés, dont on peut ouvrir le haut (le viquet), pour aérer en laissant le bas fermé pour que les poules ne rentrent pas dans la maison. VIQUÉ[4]. Revue : Le Petit viquet.
    Autres définitions : 1) guichet, petite porte amovible [69]. 2) viquet du confessionnal, le prêtre fait coulisser une trappe qui lui permet de voir la personne venue se confesser ou l'isole d'une deuxième personne qui attend son tour [172]. 3) Le viquet du tonneau. Une trappe dans le tonneau permet de le nettoyer plus facilement, cette tâche était réservée à des enfants ou des personnes minces qui s'introduisaient dans le tonneau par cette trappe [13][172].
  • viroussai, (dial.), v. tr., jaillir [12].
  • virousse, (dial.), n. f., diarrhée [14][22][34]. Voir aussi dévrousse, cliche.
  • vivage, (dial.), n. m., sol pierreux (arr. de Cherbourg) [14], champ dont le sol renferme beaucoup de petits cailloux [13].
  • vivi, (dial.), n. m?, vivier [12].
  • voster, vosto, (dial.), v. tr., aller, courir de côté et d'autre [22][4][9][14].
  • vouain, (dial.), n. m., regain (arr. de Saint-Lô) [14].
  • vouaix, (dial.), n. f., voix (« la grosse vouaix de la sirène ») [173]
  • vouéchie, (dial.), v. tr., laver, de l'ancien français waschier , laver (Birette, p. 124[9]), de l'anglais wash [78]. Attestation orale : 1970 Bretteville se laver ou remuer [15].
  • vouli, (dial.), v. tr., vouloir [12].
  • vra (dial.) n. m., poisson autrement appelé vieille [45].
  • vra ou vré, (dial.), n. m., varech. Attestation écrite : 1886, Hague (Fleury, p. 237)[1] : « halaĕ du vré », recueillir avec de longs râteaux du varech au bord de la mer.
  • vraiquer, (dial.), v. tr, récolter le varech [11]. Droit de vraiquer.
  • vredette, (dial.), n. f., jeune fille bruyante et de mœurs légères [99].
  • vrédot, (dial.), n. m., 1) fausset, cheville ronde [99], 2) bonde d'un tonneau [5][1][4].
  • vredouille, (dial.), n. m., petite cheville ronde (petit vredot) [5] (Valognes).
  • vredounae, (dial.), v. tr., frotter une corde contre une planche non polie de manière à lui faire rendre un son [1].
  • vrelin noir, (dial.), n. m., bigorneau, littorina littorea (Diélette, pointe de la Hague) [24].
  • vredounée, (dial.), n. f., raclée de coups [1].
  • vrié, (dial.), adj., accoutumé, façonné [1].
  • vripa, vripo, (dial.), v. t., déplacer un bloc, un tonneau en le faisant glisser avec un levier [5] (Val de Saire).
  • vrombi, (dial.), v. tr., ronfler avec un bruit de moteur, vibrer, vrombir [5] (Valognes).
  • vrounchei, (dial.), v. tr., s'emploie pour le bruit que fait la toupie en tournant [1].
  • vrondre, (dial.), v. tr., bourdonner (arr. de Cherbourg) [13][14].
  • vūelyo, (dial.), adj., vieillot [4].
  • vûu', vues, vûule, vuelle, (dial.), adj., vieux, vieille. « Une vûule catte ». Les vrako sont les petits vra [45].

}}

[sommaire]

W

  • warou, (dial.), n. m., loup-garou, sorcier, qui prend ordinairement la forme d'un loup [13]. Crotté comme un warou. Voir varou.
  • watrouille, waudrée, (dial.), n. f., réunion de chiffons mis au bout d'une gaule ou long bâton, et dont on se sert pour balayer l'âtre du four, après qu'il ait chauffé [13].
  • wazé, boîte à boue, cage dans laquelle on transporte la boue qu'on met sur le faîte d'une maison [18].
  • wi, (dial.), n. m., gui [13].

}}

[sommaire]

X

  • xettes, (dial.), n. f., branches de buis que dans certaines paroisses on porte à l'église le jour des Rameaux [1]. Voir kzette.
  • xeu, xueu, sueu, (dial.), n. m., suif, mais particulièrement celui avec lequel on fait la graisse à soupe [13].

}}

[sommaire]

Y

  • , yans, dedans [12][40].
  • yame, n.f., mactre glauque (de Bricqueville à Agon) [24].
  • yéru, lierre [40].
  • yòel, espèce de liseron [40].
  • , yoeu, n.m., œuf [6].
  • yausoux, yousous, yozoux (goût), aqueux, goût d'eau [13][12].
  • ymagier, n.m., marchand d'images, enlumineur, modeleur en plâtre ou en terre cuite [13].
  • yòt, n.f., gerbée, paquet de glui de 50 cm de haut [18].
  • yotõ, bardane [40].
  • yu, n.m., œil (Valognes) [5]. 2) chaume ou glui [18].
  • yulée, n.f., œillade (Valognes) [5].

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Z

  • zieuta, zieuto, (dial.), v. tr., regarder avec curiosité (Val de Saire) [5]. Pas particulièrement régional …
  • zigouillyi, (dial.), n. f., détruire, tuer [5]. Pas particulièrement régional …
  • 'zigues, n.m. : "igres", ongles (Valognes) [5]Pas clair ???.
  • zïndyi, zîngui, (dial.), v. tr., gicler, fouetter (Valognes, Val de Saire) [5]
  • zizin, (dial.), n. f., eau-de-vie [40].
  • zoulou, (fr?) n. m., celui qui vit en dehors de toute société, qui n'aime pas la fréquentation du voisinage (Valognes) [5].
  • zozo, (dial. et fr), n. m., bouffon (canton des Pieux) [14].

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Expressions et proverbes

  • (se mettre à) bodecu, bondechu, bonde-cul, bont'chu, bont'cu, lever le derrière en l'arrondissant comme une bonde (arrondissement de Valognes) [174][175][176].
  • aboulez-ci-gau, apportez ici vite (arrondissement de Valognes) [174].
  • à la boulevue, approximativement, au pif [1][16]. Ne semble pas régional [177], même si cité par Fleury [1] et Métivier [74].
  • à catons, à quatre pattes [13], comme les catons ou chats [66].
  • à la picoràěe !, à la pilláou !, à qui pourra l'attraper ! [1].
  • à la Saint-Denis, les vicos (bécasses) sont à Brix [174].
  • à l'entou d'vous, près de vous [41].
  • aller à chapin, marcher sans faire de bruit, avec des souliers de peau de chèvre, et par suite pieds nus (arr. de Valognes) [174].
  • aller à la pêche aux moules (Cosqueville ?) ou feu de plancher (Bretteville, Cherbourg) : avoir un pantalon trop court. Attestation orale : 1970, Tourlaville pour avoir le feu au plancher.
  • amoureuse coumme eunne catte raîlaie[81].
  • arrive qui plante !, advienne que pourra ! [178].
  • attraper un bec gelé, prendre froid [11].
  • à ventrillons, couché sur le ventre (arr. de Cherbourg) [13][174][9].
  • avoir chaud aux oreilles (Sud-Manche), être gai après avoir bu [38].
  • avoir la crête rouge, (Sud-Manche) même sens [38].
  • avoir (avé) le ga, gagner le prix, la victoire (lisez le gal, c'est-à-dire le coq, prix aux combats de coqs) [66].
  • avoir le cœur brûlé ou le brulin de cueu (ou quieu), avoir une sensation de chaleur pénible dans l'estomac [1][66][12].
  • avoir le nez qui pure comme la pouquie d'un huîtrier [38].
  • avoir l'esprit haussé, maniaque, bizarre, exalté, sur la pente de la folie [179].
  • avoir le tat (ou tas) : avoir des courbatures. Désigne aussi une maladie du cochon (Gonneville) [55].
  • avoir son pompon, commencer à être vraiment éméché (Sud-Manche) [38].
  • bat' la fâo, frapper la lame de la faux avec un marteau sur une petite enclume [38].
  • (se rencontrer) bec à vis, face à face, nez à nez [178].
  • bien de la peine pour guère de laine, comme disait le sien qui tousait son cochon (se dit à propos des personnes qui entreprennent par sottise un travail qui ne peut aboutir à rien [38].
  • bi taté, durement éprouvé par une maladie.
  • bondla d'bondla : un peu comme "bon Dieu ", expression pouvant certainement être utilisée dans des situations différentes, parce qu'on peine à faire qqch par ex. Attestation orale : 2021 Bretteville [15].
  • brebis qui bêle, perd sa goulaie, façon de rappeler à quelqu'un qu'il parle trop [81].
  • bwan à met'bâ, foin bon à mettre bas, à être fauché [38].
  • cha réd bi coume ch'est d'na ou rëd bi com chad'na : c'est très bien comme ça. Attestation orale : 1970 Tourlaville [15].
  • clos à Jacques, cimetière (Equeurdreville).
  • c'est'y qu'tu prêches ou qu't'a l'menton qui t'grelotte ? (qui trelotte ?), (est-ce que tu parles ou est-ce que ton menton tremble ?). Tu n'as rien d'intéressant à dire ? Attestation orale : 1976 Tourlaville [15].
  • ch-ê du chwên, c'est du foin de très bonne qualité [38]. Voir choine.
  • ch-ê du fwôraje d'malâ, c'est du fourrage de mauvais août [38].
  • ch'est eun feignant qu'est tréjous à couer ses bouses, il est toujours assis au même endroit [81].
  • ch'est-i ?, est-ce ? [12].
  • ch'est la vermaine qui mouéju l'tás, pour adresser un reproche aux familles trop nombreuses [81].
  • ch'est l'trépyi qu'appelle la pêle nèr tchu, c'est l'hôpital qui se moque de la charité [38].
  • comme un coq dans un bingot, comme un poulet dans un bingot, comme un poussin dans un bingot, comme un coq en pâte [38].
  • crotchi comme un vêpe dans un nunu, plié comme une guêpe dans une fleur de digitale.
  • dékyèrke d-plyeur, pleuvoir à verse [38].
  • des abî(n)mes, excessivement [61].
  • des flo, même sens [61].
  • deux tisons fount miyeu feu qu'eun, s'emploie pour préconiser le mariage [81].
  • d'mandent à lus dix dans lû goulaie d'pain [????] [27].
  • embarrassé comme une bourre empaturée [38].
  • émotchi la merde, chercher querelle, provoquer [15].
  • en avoir sa charge, ne plus tenir debout du fait de la boisson (Sud-Manche) [38].
  • en avoir une bonne volée, même sens (Sud-Manche) [38].
  • en avoir une petite volée, être véritablement ivre (Sud-Manche) [38].
  • en p'lant d'z'œufs
    en pelant des œufs (faire quelque chose en épluchant des œufs) faire quelque chose en cachette ou discrètement. Attestation orale : 1970 Tourlaville [15].
  • en voulious encouo ?, en voulez-vous encore [70] ?
  • être à je n'sais, dans l'hésitation, dans l'embarras [179].
  • être bien parti, être véritablement ivre (Sud-Manche) [38].
  • être coueffi coumme eun gai qui loche des ch'rises : être coiffé comme un geai qui revient des cerises. Attestation orale : pour l'expression en français 2020 Nord-Cotentin [15].
  • être de, maculé, souillé, imprégné : de boue, de cambouis, d'eau-de-vie, de vin [179].
  • être de défaçon, se dit d'une chose facile à vendre (arr. de Valognes) [174].
  • être démoli, être ivre-mort (Sud-Manche) [38].
  • être eleue, avoir avorté [12].
  • être fourre d'oué, être en sucre. « No n'est pé foure d'ouaie », on ne va pas se dissoudre.
  • être hardi, bien portant [179].
  • être de l'avant, être en avance (mots français mais cette expression ne semble pas être référencée sur internet). Attestation écrite : 1916 Gonneville : « Comme ils étaient de l'avant, il a été botteler à la Gaiserie l'après-midi. » [180] ; « Nous ne sommes pas de l'avant pour le travail » [181][55]. Attestation orale : 2020 Cherbourg. « T'es pas d'lavant ! » [15].
  • être pinté, être ivre-mort (Sud-Manche) [38].
  • être sâa, être ivre [179]. être brûlé sâa, encore plus ivre.
  • eun tchu sans mains, un fainéant [81].
  • eun vrai bàoquet à guichon qu'no n'sait pé par qui bout prenre, se dit d'une ménagère irascible [81].
  • faire le hu, avoir ou faire mauvaise mine (arr. de Valognes) [174].
  • faire main, embrasser, caresser (Avranchin) [178].
  • faire pisser un ca par la patte [15], se dit à propos de quelque chose d'infect (nourriture notamment).
  • fi de tâopin !, fi d'toto, prétendument fils de pute (douteux) [50], fils de chasseur de taupe (douteux). Attestation orale : 1970 (Cherbourg, Tourlaville) [15]. fi d'garce dans la même veine.
  • froumo l-klyoo, abandonner le labour et livrer le terrain à l'herbe [38].
  • goûtu comme des mollets d'bochu
    (ironique et surréaliste, littéralement : bon à manger comme les mollets d'un bossu, ou éventuellement les mollets d'un rouge-gorge) se dit de quelque chose qui est bon à manger. Attestation orale : 1970 (Tourlaville) [15].
  • hi-dia, ordre donné au cheval pour aller à droite; hi-hue, pour aller à gauche [78]. En règle générale, dia désigne pourtant la gauche et hue la droite (Bretteville par ex.).
  • i fait comme l'syin qu'écopissait au tchu d'sa vaque por la guéri d'la décorse. Si cha n'li fait pas d'byin, cha n'li fait pas d'ma n'tout (un remède ou une pratique quelconque, s'ils ne font pas de bien, ne font pas de mal non plus) [38].
  • il est coum le cochon : y n'f'ra du biein qu'après sa mort [81].
  • il fàot li dire tout; jusqu'au burre muchi, il/elle est curieux/curieuse [81].
  • il s'rait mus en terre qu'en meubl'le ou à mouéji du pissenlit par la rachaîne [81].
  • jeter à la gaspille, jeter des dragées ou des sous à une troupe d'enfants qui se battent pour les ramsser (arr. de Valognes) [174].
  • J'sais pas ben c'que j'ai à c'matin, j'm'sens tout évêque d'Avranches ! (Cotentin ?). On a avancé l'hypothèse qu'il aurait existé un évêque d'Avranches nommé Malfootu [182]. Mais ce n'est pas le cas et Oscar Havard explique, en se basant sur les notes de Tesnière de Brémesnil, que l'expression est liée à Mgr Froulay de Tessé, évêque d'Avranches sous Louis XIV. Une de ses nièces avait entendu l'expression « je me trouve aujourd'hui tout J.F. » [183] employée par un ouvrier. Elle en demanda le sens et ce dernier lui répondit : « Mademoiselle, cela veut dire que je suis mal à l'aise, et que je me trouve aujourd'hui tout malade ». La petite fille reprit cette formule, qu'elle trouvait applicable à son oncle. Ce dernier, riant de l'ingénuité de l'enfant, partagea l'anecdote à sa famille et à la cour, si bien qu'« être tout J.F. » devint synonyme d'« être tout évêque d'Avranches » [184].
  • laiterie ouverte rend l'cat friand [38].
  • la pelle n'envie rien au fourgon, se dit de deux sales époux, bien assortis (Avranchin) [185].
  • l'buret est biein fait pour le vêtu, les deux conjoints ont autant de défauts, il n'y en a pas un pour racheter l'autre [81].
  • les loupiots du vêsin no za encou piqué des péres au gardin.
    « Les enfants du voisin nous ont encore volé des poires dans le jardin. » Attestation orale : non datée, (Barfleur).
  • l'heure de la vache, la quantité de lait qu'elle donne en une traite [179].
  • ma a la tēt, migraine [40].
  • mafinguette, ma foi (Hague) [174].
  • magine bi, j'imagine bien [15].
  • manger son grabolin, manger son bien (Avranches) [178].
  • marcher sur la chrétienté, nu-pieds, sur la partie où l'on met le chrême [66].
  • mès qué, lorsque [179].
  • michi-mora, mochi-mocha ou mochi-mora, comme-ci comme-ça [12][66][78].
  • n'avoir ni repos ni oro, n'avoir ni heure, ni temps de répit [13][174].
  • nèr coume lé tchu d'la pêle, coume lé tchu d'un rhaîtyi (poêle plate), coume lé tchu d'un caôdron [38].
  • n'être pas sûr de, n'être pas près de. il n'est pas sûr d'être arrivé [179].
  • non-frai, non, je ne veux pas, je ne le ferai pas (arr. de Valognes) [174].
  • nourrir à l'épinette, élever délicatement [178].
  • n'y a pas d'mêstier (!), c'est pas possible ! [179].
  • n'y a riein d'inté que l'vus bouais quand y s'met à fliamber, s'emploie en parlant d'une personne qui désire se marier à un âge avancé [81].
  • oll est dem'naie d'la poule à Simon et du gars à Macy, elle est toujours gaie [81].
  • oll est iorde coumme eunne cremillie; no zy attaqu'rait toutes les pesles de l'endreit, elle est sale et loqueteuse [81].
  • olle est du tchu coume un vêpe [38]. Littéralement : elle est du cul comme une guêpe (elle a tout le temps envie de sexe). Mais pourquoi une guêpe ? On a entendu à Saint-Pierre-sur-Dive (Calvados), la version francisée, qui ne s'emploie qu'au masculin, et l'explication donnée par le locuteur était explicite : il a envie d'actes sexuels au risque d'y laisser sa peau, par allusion à la guêpe qui ne peut s'empêcher de piquer bien que la perte de son dard lui soit fatale. Pour étayer l'explication ce locuteur utilisait une autre expression encore plus mystérieuse :
— Celui là on va l'appeler William.
— Ah bon ? Et pourquoi ?
— Parce qu'il est comme les poires, il va pourrir par la queue.
Les poires William étant une espèce bien connue. Du coup, on a du mal à comprendre pourquoi l'expression est citée au féminin…
  • olle est d'la goule et du tchu [38].
  • o n'a pas assez d'tête por cha qu'olle a dé tchu [38].
  • paé ? : À la fin des phrases : n'est-ce pas ? Attestation orale : non daté, Tocqueville [15]. Déformation de pas vrai ? -> pas'rai -> paé. parai [9], pas ré [1], paré [175][176].
  • par espéciauté, pour sa beauté, sa rareté, littéralement par préférence (arr. de Valognes) [174].
  • par ma fingue, par ma foi [174].
  • pas d'débéti (n'avoir) : pas de bon sens, deux pieds dans le même sabot [15].
  • pas plutôt, au contraire [174].
  • patates à la craque, pommes de terre cuites à l'eau avec leur peau [186] Attestation orale : 1970 Tourlaville.
  • péni-péno ou péni-pénant, en marchant tout doucement (Birette, p. 102 [9]). Attestation orale : 1970 Bretteville se dit d'une personne qui marche lentement, qui a du mal à marcher [15]. Cité par Birette [9]. Voir : tapana.
  • pio d'seu : assoiffé.
  • piquier la feuve, planter le chêne (Avranches) [78].
  • poulet de haie, enfant clandestin [78].
  • prêche par étrequillons coumme eun cochon qui pisse, se dit de quelqu'un qui bégaie [81].
  • premi ke, avant de [40].
  • prendre erse, s'accoutumer à faire quelque chose [78].
  • peuchalé ou pucholé, n'importe, je ne m'en soucie pas [66][78].
  • quant et quant, ensemble [13].
  • L'jeudi ãongo

Qui n a páě d'ché móuějut sen coq
L'jeudi ardãont
Qui n a páě d'ché móuějut s'n'éfãont [1]. Voir Ãongo - Ardãont.

  • quiqu'ampoit, qui qu'il en coûte, malgré que l'on en ait, quoi qu'on fasse, quoi qu'on paie [13]. Vallé de Quincampoix.
  • qui qu'chest ? : qu'est-ce que c'est ? qui qu'chest q'cha (ou ch'est)? , quest-ce que c'est que ça ? [12] Attestation orale : Bretteville.
  • red bi couchi : c'est bien fait (pour ta gueule).
  • rougie du sei met la mare à sé
    Rougie du matin met la mare au quemin.

    (Ciel rouge le soir met la mare à sec
    Ciel rouge le matin met la mare au chemin.) Attestation orale : 1970 (Cotentin).
  • rouvré l-klyoo, remettre le champ en labour [38].
  • rpâsso d-meui, repassé de mûrir, trop mûr [38].
  • sentir ou puer la boche, sentir mauvais. On aurait pu imaginer à tort que l'expression date de l'occupation, il n'en est rien. Boche est attesté en 1886 : odeur insupportable [1].
  • y'a d'tché qu'oppose, ma fei d'Du,
    (Il y a quelque chose qui coince / qui ne marche pas, ma foi en Dieu). Attestation orale : 1970 (Cotentin).
  • souple comme une bourre empaturée [38].
  • swonyi l-fwôraj, soigner le fourrage, faire le foin [38].
  • tan pu il ê kopo ver, tan pu i garde sn-éssens, tant plus (le foin) est coupé vert, tant plus il garde son essence, sa qualité propre [38].
  • ta tchure tchure !, ta tyur ! pour appeler les vaches, leur dire de venir manger [6]. Attestation orale : 1970 Bretteville [15].
  • tchi enragi mord partout, se dit d'un chaud lapin [81].
  • tchu d'l'an, dernier jour de l'année [38].
  • tchu d'la rhague, extrémité, pointe de la Hague [38].
  • tîe tie ! (ou tyé), interj., pour appeler le chien [6]. 2) appel guttural des poules (Valognes) [176].
  • tirer ses ligneux, se dit de la femme qui accouche, imitant le cordonnier tirant ses ligneux [34].
  • tirous d'la vaie, déranger-vous, faites place [179].
  • tison d'enfé, injure à une personne méchante [8].
  • tout laisser dansparou, laisser un ouvrage dans l'état où il se trouve, sans rien achever [174].
  • (tout) plein, adv., beaucoup (arr. de Valognes) [174].
  • toute la poutchi (pouquie) sent le rareng !, pour parler des hommes politiques corrompus par exemple [38][15].
  • travailler pour l'église, avoir les yeux cireux, chassieux [66].
  • un'bel nuézon, une époque de beau temps [38].
  • un cat est eun cat, un chat est un chat [81].
  • un' myèt' du, (foin) un peu dur [38].
  • uus d'gode (avei des), avoir des yeux de tacaud (poisson) : avoir l'air bête, avoir des yeux de merlan frit. Attestation orale : 1970 (Tourlaville) [15].
  • véparé ? : n'est-ce pas vrai ?
  • vêtus d'soie : cochon, porc [1]
  • y a d'la tirée, les animaux, les fruits se vendent bien [179].
  • y n'est d'si poure pot qui n'trouv' san couvercl'le, chacun peut trouver chaussure à son pied [81].
  • y n'est pé coumme l'cat minsère pis qu'il y a yeun r'sembl'lant, il a un sosie [81].
  • y souff'le coumme eun gars fouroux, il est essoufflé [81].
  • yuk tu va ? ou i yuktu va ?, où vas-tu ? [40].
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Les gentilés

  • lé fõ d hằg, les habitants de Saint-Vaast-la-Hougue [147].
  • lé fòrsá; les habitants de Blainville [147].
  • lé grãporḗ, les habitants de Grand Port à Vains-Saint-Léonard [147]
  • lé kliɛu, les habitants de Barfleur [147].
  • lé krabyḗ; les habitant de Réville [147].
  • lé krènyó; les habitants de Créances [147].
  • lé jnisḗ; les habitants de Genêts [147]
  • lé twẽ, les habitants de Saint-Vaast-la-Hougue [147].
  • lé vẽkyḗ, les habitants de Vains-Saint-Léonard [147].
  • léz àlumèt, les habitants de Gouville [147].
  • léz inosã, les habitants d'Agon [147].
[sommaire]

Les prénoms

  • Audjuste, Gueust, Auguste.
  • Bonnine, Bonne [116].
  • Bonot, Bon.
  • Catlène, Catline, Catrène, Catherine.
  • Critôfle, Christophe [12].
  • Fanchounette, Fanie, Françoise [12].
  • Françouais, François.
  • Frôsine, Euphrosine.
  • Goton, Marguerite [12].
  • Jacquot, Jacques.
  • Louisot, Louis.
  • Marote, Marotène, Marotine, Marie [116].
  • Mélie, Amélie.
  • Nanette, Nannon, Nonnon, Nonon, Anne [188][116].
  • Pierrot, Pierre.
  • Suplie, Sulpice [12]. "Saint-Suplie".
  • Tasie, Anastasie.
  • Titine, Augustine.
  • Toinette, Antoinette.
  • Tounette, Jeanne ? [12].
  • Veuvette, Geneviève [12].
  • Zélie, Azélie.
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Peut-être aussi

  • Les noms des repas ont été transitoirement du registre du français régional, ou peut-être seulement différent en zone urbaine et à la campagne :
déjeuner, repas du matin. Logique : on y casse le jeûne (de la nuit), on dé — jeûne.
dîner, repas du milieu de journée. Logique : le repas est diurne.
souper, repas du soir. Logique encore puisqu'on y mange la soupe.
Attestation orale : 1960 (Tourlaville) quand un invité à dîner est arrivé à midi, alors qu'il était attendu le soir.
  • abrelingue, affaire ? [189].
  • abrias, grand paillasson [71].
  • acertaine, affirme [190].
  • accoler (s'), (se) donner l'accolade [146].
  • adouner, (se) trouver [146].
  • affaînaé, en courroux [189].
  • affistoler (s') , arranger [191].
  • ajet (d'), d'aplomb [156].
  • à la définitioun, à la fin (sens de limite)[97].
  • affilauntée, file [36].
  • affouaèe, effrayée (douteux) [60].
  • affululer, s'habiller [43].
  • alâose, complimente [192].
  • allyis, échafaudages [156].
  • amignonnaer (s'), s'amadouer [189].
  • ampraès, après, plus tard [43].
  • apensement, idée subite [70].
  • aperchivaer, apercevoir [192].
  • à pis-pus, à qui mieux mieux [43].
  • à pyid de galop, à toute vitesse [192].
  • arprendre sen vent, reprendre son souffle [43].
  • artenette, mémoire [67].
  • arveilà, (en) revoilà [189].
  • assavi, savoir [71].
  • ataundis que, tandis que [104].
  • à tchu battaunt, proche [30].
  • atraverse, mésaventure [192].
  • avei la fale basse, avoir faim [60].
  • 'avei le noumbrin en vuillotte, être enceinte [90]
  • avei les pyids jâones, être une vieille célibataire [189].
  • avisaée, objectif [190].
  • avisioun, idée [156].
  • bat-la-crache Attestation orale : 1970 Tourlaville [15]. À rapprocher de bat-la-boe cité par Magène ?[193]. Incapable, fainéant.
  • biâofaire, beaucoup [97].
  • bouolard, jeune bouleau [189].
  • branaée, nourriture [190].
  • braunloure, musique désagréable [70].
  • broquettes, trayons [189].
  • brouetteuse, marieuse [189].
  • calibâodaée, flambée [104].
  • calimachouner, baver [90].
  • capilotade, souffrance [71].
  • câtu, souci, problème [72].
  • cavaé, creusé [191]
  • cervouèse, cervoise [60].
  • chalit, bois de lit [14].
  • chentaée, dotée d'un trousseau complet [30].
  • cheurs, bleus, hématomes [104].
  • chipaée, touffe [192].
  • churguer, téter [192].
  • ch'vaos de brounze, chevaux de bois [189].
  • cônibert, grande scie [156].
  • corvaées, quantités [190].
  • couche-brun, belle-mère [90].
  • couiste, âne [191].
  • counsoumaée, complètement [192].
  • couortényire, demoiselle d'honneur [90].
  • cousène, cousine [146].
  • creux : aller au creux, aller au fossé.
  • creissaunche, croissance [189].
  • daôber, se moquer [71].
  • débitimus, laïus [71].
  • débraguis, séparés [30].
  • définitioun, issue [104].
  • déguingandé adj. dégingandé (sans "u").
  • de loungue et de l'aise, tranquillement [70].
  • dépivalaé, déraviné [70].
  • dettié, quelque chose [67].
  • d'évenue, d'accord [36].
  • dévrâque, bouleversement [104].
  • diaque, diacre [104].
  • ecaôffer, échauffer [189].
  • ecmichi, excommunié [36].
  • embrachi, embrasser [146].
  • emburraer, dépenser [67].
  • emposaunt, empêchant [189].
  • encorsaer, avaler, digérer [90].
  • endementaé, mis dans la tête [192].
  • enfalaé, avalé [43].
  • enguergotaer, avaler [190].
  • entâopinaer, enterrer [192].
  • entenre les quyins de la Hague, avoir faim [70].
  • esplliqui, expliquer [189].
  • esposaunt, dangereux [90].
  • essouir, élever [190].
  • étameines, peines, deuils [192].
  • être au parc, obtenir un domicile, pendant une instance [8].
  • évalingueus, pousse-pousse [189].
  • évaner (s'), disparaître [97].
  • évannin, s'évanouir [189].
  • faêtaer la Panecouôte devaunt Pâques, avoir des relations avant le mariage [146].
  • faire sen trou dauns l'iâo, se noyer [72].
  • faucheux, martinet (l'oiseau migrateur, proche de l'hirondelle) qui a effectivement les ailes en forme de lame de faux. Peut-être seulement une expression familiale, pas trouvé d'attestation écrite. Attestation orale : 1970 (Tourlaville).
  • féchounaé, façonner [30].
  • fichu, perdu, condamné [14].
  • file, fille [192].
  • flleur de bras, force des bras [156].
  • gession, gestion (sans t).
  • goguenachie, très longues embrassades [146].
  • graisser, apporter de l'engrais [97].
  • graund-basse, servante [60].
  • grilli, glisser [191].
  • gros, riche [104].
  • guésiouner, mourir d'envie [156].
  • halaer en pourtrait, photographier [191].
  • hardoin, entremetteur [189].
  • haule, n.f., fosse [14]. Hubert de la Haule (fermes de la Haule à Carentan et Gréville).
  • (se) haunter, (se) fréquenter [146].
  • houneu, honneur [70].
  • hovette, petite roue [97].
  • ingamo, intelligence [156].
  • janne, jeune [71], Jeanne [5].
  • jaquet, écureuil [156].
  • je sis de Saint-Lô, je coumprends à demin-mot [192].
  • jiguulaer, tracasser [60].
  • jouli, joli [192].
  • la joe sous l'u, bouche bée [190].
  • lermot, goutte [70].
  • loche, limace [30].
  • lotager, partager [43].
  • lubaine, arrière-grand-mère [192].
  • mans de criquet, toutes petites mains [192].
  • maquâle, nourriture [189].
  • marcha, forgeron [156].
  • mauntian, moyen [190].
  • méhaungneure, maladie [190].
  • messe-prominse, rendez-vous [67].
  • miserette, mulot [30].
  • misette, souris [190].
  • montane, montagne [43].
  • monter comme du lait bouilli, monter comme une soupe au lait, s'emporter [15].
  • monyire, manière [146]
  • napon, homme très petit (déformation de Lapon) [38].
  • noe, canal d'irrigation [191].
  • noue, rigole [156]
  • nyiche, nièce [192].
  • ouinaer, rouspéter [72].
  • où rafrot, à la poubelle [70].
  • paé chômaé, pas manqué [97].
  • parcie, repas de fin de corvée [189].
  • passer sous la perque, se marier [70].
  • peis crochus, pois mangetout [43].
  • piquu, vexé [71].
  • plleigi, protéger [190].
  • potiche, cuisine [97].
  • poulot, enfant nouveau-né [36]. Intéressant si cela se confirmait. En effet, Duméril signale "jeune enfant" mais pas de localisation précise. Expliquerait peut-être poulou, surnom donné à la petite dernière de la famille.
  • prétauntaine, prétentaine [146].
  • p'tit fait, petite affaire [104].
  • pyiche, personne [156].
  • qu'a-z-eu le ga, qui a gagné [43].
  • quelousse, cheville [156].
  • querboun, charbon [97]. Lepelley note kyèrbon [53]. [5][1][4].
  • quéribâodaées, gigantesques flambées [43].
  • querpente, charpente [156].
  • quéryires, chemins [70].
  • quiâolaées, quantités [156].
  • racachaunt, revenant [70].
  • raccord, d'accord [146].
  • raguênaer, ramasser les restes [104].
  • ranne, reine [192].
  • rappllique, faux [191].
  • rassent, sagesse [190].
  • rateurquis tout biâos, bien habillés [70].
  • (se) recaunter, se recueillir [60].
  • rémonie, mémoire [36].
  • rémoquie, réveillée [71], ranimer [6].
  • rente, retraite [72].
  • rêvable, de rêve [97].
  • 'rivyire, rivière [97].
  • r'neuchouns, repas de lendemain de noce [90].
  • roui, solive [156].
  • rouscaillaer, rouscailli, râler [97].
  • sap, sapin [191].
  • šèr, lucane cerf-volant [40]. "male kum e sèr".
  • séquerèche, sécheresse [189].
  • Sottevast, sottes gens ! [15].
  • soudard, soldat (douteux) [36].
  • souette, porcherie [190].
  • surgoulaé, épaté [97].
  • tabellioun, notaire [30].
  • taffetinaer, marchander [189].
  • Tapana, (onomatopée, vulgaire) n.pr. 1970 Tourlaville[15] surnom, pas forcément méprisant, donné aux personnes qui boitent (au moins trois personnes connues pour l'attestation orale signalée). Censé reproduire le bruit de la démarche du boiteux, probablement à cause de la canne, qui impose une mesure de valse à trois temps : ta-pa-na. Utilisé dans une blague que plus personne n'oserait raconter aujourd'hui :
« Au carnaval de Granville, Tapana s'était déguisé en sucette avec un bâton dans l't'chu. [Mais il boitait si fort qu'] il a assommé tout le monde [autour de lui] ». La blague était raconté très vite pour que les enfants ne comprennent pas : raté.
Mot apparenté par le sens : billart, métonymie (Normandie), boiteux (ainsi dénommé à cause du bâton dont il s'aide pour marcher) [32].
  • tataouin (fr. reg.) n. m., baby-foot. Attestation orale : 1960-1970, Cotentin. Attestation écrite dans Ouest France[194]. Ce n'est manifestemment pas du patois, mis il semble que ce soit bien très localisé. Recherches encore à mener.
  • tèque, balle [38].
  • teur, bague [30].
  • tile, herminette [156].
  • touorniquet, rond-point [71].
  • tronche, vieux tronc d'arbre [189].
  • tuule, couche [72].
  • véhitaé, vérité [192].
  • vêtu, cochon [192].
  • véziller, pétiller [90].
  • viâoderie, bataille acharnée [72].
  • vos armet-ouos, vous souvenez-vous ? [36].
  • zipette (fr. reg.) n. f., élingue lance-pierre. Potentiellement un arme mortelle quand elle est fabriquée avec une dame de nage et un ou plusieurs élastiques dont la section était de 4x4mm, avec comme munition, des billes de roulements. Argot. Pas trouvé d'attestation écrite. Attestation orale : 1970 (Tourlaville). Ailleurs zipette est connu pour désigner la cocaïne, ce qui n'a aucun rapport.
[sommaire]

Noum de c'meune de la Maunche, en patouê

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  • Avranches : Avranges ?
  • Barfleur : Barflleu [195], Barflyeu. Il faut comprendre Barfieu. Le gentilé est Barfleutais.
  • Barneville : Bân'vil
  • Baubigny : Bȅbiṋi
  • Beaumont-Hague : Biâomount-Ĥague
  • Becquet (Le) : Betché ou Becquié [?]
  • Blanchelande : Bllaunch'launde
  • Bricquebec : Bricbé
  • Carentan : Quérente
  • Carteret : Cartré
  • Cherbourg : Chidbourg 1861 (Cherbourg) [196] ; Chilbouor 1881 (Val de Saire) [4] — Tchidbouorg — εidburg [147].
  • Coutances : Couotaunches
  • Cosqueville : Coqu'vil[4]
  • Créances : Créianches
  • Diélette : Djilèt [147]
  • Hémevez : Rhomevâ
  • Jobourg : Jobouo
  • Joganville : Jogẽvil [147]
  • La Haye-du-Puits : La Rhaye du Pii
  • Les Pieux : Les Pû
  • Marchésieux : Marchuus
  • Maupertus : Pertus
  • Millières : Milliires
  • Montbray : Mountbray
  • Mont-Saint-Michel : Mount-Saint-Michi
  • Portbail : Pourbas
  • Périers : Pri ou Prii
  • Querqueville : Tcherkville
  • Quettreville-sur-Sienne : Tεètrévil [147]
  • Saint-Germain-des-Vaux (prononciation d'Auderville) : Sẽ́ Jèrmã̀ [147]
  • Sainte-Mère-Église : Saint'-Mère
  • Saint-Vigor-des-Monts : Saint-Vigor-des-Mount
  • Vains Saint-Léonard : Vẽs [147]
  • Valcanville : Verquainville
[sommaire]


Bibliographie

Ordre chronologique

Ouvrages

  • [1611 Cotgrave] (en) Randle Cotgrave, A Dictionarie of the French and English Tongues, Londres, Adam Islip, , non paginé (lire en ligne)
  • [1841 Éphrem Houël] Éphrem Houël, Glossaire d'Ephrem Houël adressé au capitaine Lamarche., .
  • [1849 Duméril] Édélestand et Alfred Duméril, Dictionnaire du patois normand, Caen, (lire en ligne).
  • [1856 Beaurepaire] Étienne de Robillard de Beaurepaire, Étude sur la poésie populaire en Normandie et spécialement dans l'Avranchin, Paris, Dumoulin, .
  • [1856 Du Bois] Louis du Bois, Glossaire du patois normand : augmenté des deux tiers, et publié par M. Julien Travers, Caen, A. Hardel, , 440 p. (lire en ligne) (transcription).
  • [1861 Le Héricher] Édouard Le Héricher, Normandie scandinave : glossaire des éléments scandinaves du patois normand, Avranches, Henry Tribouillard, libraire, , 124 p. (lire en ligne).
  • [1862 Le Héricher] Édouard Le Héricher, Histoire et glossaire du normand de l'anglais et de la langue francaise : d'après la méthode historique, naturelle et étymologique, t. Premier, Avranches, Aubry, , 489 p. (lire en ligne).
  • [1870 Métivier] Georges Métivier, Dictionnaire franco-normand ou recueil des mots particuliers au dialecte de Guernesey, Londres / Édimbourg, Williams and Norgate, (lire en ligne).
  • [1897 Le Boullenger] François Le Boullenger, Glossaire du patois normand dérivé des langues scandinaves (Avranchin et Mont-Saint-Michel) : Notes diverses (de l'orthographe et de la prononciation), remarques sur le patois de la Hague, (lire en ligne).
  • [1872 Tollemer] Alexandre Tollemer, Journal manuscrit d'un sire de Gouberville et du Mesnil-au-Val, gentilhomme campagnard, au Cotentin, de 1553 à 1562, vol. 1 (étude publiée dans le Journal de Valognes du 17 février 1870 au 20 mars 1872 / par A. T.), Valognes, impr. de G. Martin, , 841 p. (lire en ligne).
  • [1879 Le Héricher] Édouard Le Héricher, Histoire de deux préfixes à travers le vieux français et les patois, Avranches, Letreguilly fils, , 64 p..
  • [1881 Romdahl] Axel Romdahl, Glossaire du patois du Val de Saire (Manche) : suivi de remarques grammaticales, Linköping, (lire en ligne).
  • [1886 Fleury] Jean Fleury, Essai sur le patois normand de la Hague, Paris, Maisonneuve frères & Ch. Leclerc, éditeurs, (lire en ligne).
  • [1887 Moisy] Henri Moisy, Dictionnaire de patois normand, Caen, H. Delesques, (lire en ligne).
  • [1887 Brunet] V.-A. Brunet, Blason populaire de Villedieu-les-Poêles, légendes, traditions, dictons comparés à ceux des autres provinces de France : par le compère Jean de la Cloche, batteur sur cuivre, Villedieu, .
  • [1892 Lepêqueux] Lepêqueux, manuscrit, .
  • [1911 Beaucoudrey] R.-G. de Beaucoudrey, Le langage normand au début du XXe siècle noté sur place dans le canton de Percy (Manche), Paris, Picard, .
  • [1941 Noël] Alfred Noël, Le p'tit capé de Brix et autres chansons, (lire en ligne).
  • [1923 Lemesle] Gabriel Lemesle, Le passé d'une commune française : Notes recueillies et classées jusqu'en 1914 sur Hauteville-sur-Mer (Manche), (lire en ligne).
  • [1927 Birette] Charles Birette, Dialecte et légendes du Val de Saire, Paris, .
  • [1928 Desdevises] Desdevises du Dézert, Mon vieux Lessay, Saint-Lô, .
  • [1941 Tolvast] Jean Tolvast, Chroniques normandes, Coutances, Notre-Dame, .
  • [1942 Mouchel] Alfred Mouchel, Glossaire et expressions du patois normand des régions de Valognes et de Quettehou, .
  • [1944 Mouchel] Alfred Mouchel, Glossaire et expressions du parler Normand (Valognais et Val de Saire), Avranches, .
  • [1948 Énault] François Énault, Les propos de Jean Frinot (du moulin d'Angonnay), Coutances, P. Bellée, .
  • [1949 Brouchon] Brouchon, Étude du patois de Moon-sur-Elle (mémoire D.E.S.), Paris, .
  • [1950 Beuve] Louis Beuve, Œuvres choisies, Saint-Lô, Jacqueline, .
  • [1951 Côtis-Capel] Albert Lohier, Rocâles, .
  • [1957 Lepeley] Charles Lepeley, Valcanville, Coutances, .
  • [1960 Marguerie] L. Marguerie, Étude philologique d'un parler de la Manche (Cerisy-la-Salle) (thèse de 3e cycle de l'université de Caen), .
  • Jacques Mauvoisin, Étude du parler local de Créances (Manche), D.E.S., 1963.
  • [1965 Côtis-Capel] Côtis-Capel, À Gravage : poèmes, Coutances, éd. OCEP, .
  • [1967 Coulomb] Yves Coulomb, Étude du parler d'Orval (Manche) (mémoire de l'université de Caen, sous la direction de Francis Bar), .
  • [1968 Dupont] André Dupont (Desnouettes), L'épopée cotentine, poème en patois et traduction française, Coutances, OCEP, .
  • [1968 Lepetit] Jean Lepetit, Étude du vocabulaire de la pêche et de la mer dans le parler de Réville (Manche) (mémoire de l'université de Caen pour l'obtention de la maîtrise de lettres, sous la direction de Francis Bar), .
  • [1969 Bougeard] J. Bougeard, Le vocabulaire de l'élevage à Saint-Clair-sur-l'Elle (Manche) (mémoire de l'université de Caen), .
  • [1969 Lecocq] Éliane Lecocq, Glossaire du patois du nord de la Manche (mémoire de l'université de Caen sous la direction de René Lepelley), .
  • [1970 Bosquet] Y. Bosquet, Étude du parler local de Montgardon (Manche) (mémoire de maîtrise de l'université de Caen), .
  • [1970 Dorléans] E. Dorléans, Étude du parler de Pont-Hébert (mémoire de maîtrise de l'université de Caen), .
  • [1970 Côtis-Capel] Albert Lohier, Raz-Bannes. Poèmes en langue normande., Coutances, OCEP, .
  • [1972 Maury] Nicole Maury, Le système vocalique d'un parler normand (Liesville-sur-Douve, Manche) : phonétique et phonologie (thèse pour le doctorat de troisième cycle sous la direction de M. Bar), .
  • [1974 Marie] Éric Marie, Le langage maritime à Saint-Germain-des-Vaux et Auderville (Pointe de la Hague) (étude linguistique et ethnographique), Saint-Lô, coll. « Parlers et traditions populaires de Normandie », .
  • [1977 Brault] P. Brault, Montanel, commune rurale de l'Avranchin, Blainville-sur-Mer, coll. « L'Amitié par le Livre », , pp. 189-205.
  • [1980 Lelièvre] Viviane Lelièvre, Recherches sur le parler local de Gratot (Manche) (mémoire présenté en vue de l'obtention de la maîtrise de lettres modernes sous la direction de René Lepelley), .
  • [1985 Lepelley-U3BN-Bénard] René Lepelley, Université du 3e âge de Basse-Normandie et Francis Bénard, Vocabulaire des côtes du département de la Manche : relevé et étymologie des noms des espèces marines, Caen, éd. Corlet, coll. « Office universitaire d'études normandes », .
  • [1993 Lepelley] René Lepelley, Dictionnaire du français régional de Basse-Normandie, Paris, Christine Bonneton, .
  • [1993 Bourdon Cournée Charpentier] Jean-Pierre Bourdon, Alexandre Cournée et Yvon Charpentier, Dictionnaire normand-français, Paris, PUF, .
  • [2003 Lepelley-Lepeley] René Lepelley et Charles Lepeley, Chroniques patoises d'un curé de campagne : Val de Saire, Basse-Normandie : 1928-1938, Condé-sur-Noireau, Charles Corlet, .
  • [2008 Lepelley] René Lepelley, Mots & parlures du Cotentin et autres lieux de Normandie, Cherbourg, Isoète, .
  • [2012 Marie] Éric Marie, Dictionnaire normand-français, d'après un inventaire des usages du Cotentin, éd. Orep, .
  • [2016 Magène-UPNC] Magène et Université populaire normande du Coutançais, Trésor de la langue normande, Dictionnaire français/normand, t. 2 tomes, Éditions Eurocibles, .
  • [2022 Coupey] Alain Coupey, 1914-1918. La guerre de ma grand-mère, t. 2, Ornans, .

Articles ou chapitres

  • [1841 Éphrem Houël] Éphrem Houël, Glossaire d'Ephrem Houël adressé au capitaine Lamarche., .
  • [1843 Lamarche] Jérôme-Frédéric Perrette-Lamarche, « Extrait d'un dictionnaire du vieux langage, ou patois des habitants des campagnes des arrondissements de Cherbourg, Valognes et Saint-Lô », Mémoires de la société royale académique de Cherbourg,‎ , pp. 125-157 (lire en ligne).
  • [1851 Lamarche] Jérôme-Frédéric Perrette-Lamarche, « Extrait d'un dictionnaire du vieux langage, ou patois des habitants des campagnes des arrondissements de Cherbourg, Valognes et Saint-Lô », Notices, mémoires et documents publiés par la Société d'agriculture, d'archéologie et d'histoire naturelle du département de la Manche,‎ , pp. 87-110 (lire en ligne).
  • [1882 Le Joly-Sénoville] Charles Le Joly-Sénoville, « Le patois parlé dans la presqu'île du Cotentin », Mémoires de la Société archéologique, artistique, littéraire et scientifique de l'arrondissement de Valognes, t. II (1880-1881),‎ , pp. 139-183 (lire en ligne).
  • [1882 Derbois] Prosper Derbois, « Choisnerie normande. Étude sur les mots : choîne, simenet, garreau, conuets, fallue, etc. », Notices, Mém., Doc. ... Soc. d'Archéologie de la Manche,‎ , pp. 50-61.
  • [1886 Legrin] M. Legrin, « Lettre de M. Legrin à M. Le Héricher », Revue de l'Avranchin,‎ , pp. 381-382 (lire en ligne).
  • [1886 Patois femme] Patois femme, « Patois d'une femme de Saint-Brice-sous-Avranches », Revue de l'Avranchin,‎ , p. 540 (lire en ligne).
  • [1888 Piquot] Alfred Piquot, « Petit glossaire d'un canton littoral du Cotentin (Portbail, Saint-Sauveur-le-Vicomte », Revue de l'Avranchin, t. IV,‎ , pp, 107-112 (lire en ligne).
  • [1890 Le Héricher] Édouard Le Héricher, « Sobriquets avranchins des corps de métier », Revue de l'Avranchin : bulletin,‎ (lire en ligne).
  • [1894 Berthelot] F. Berthelot, « Notes sur quelques patois d'Ille-et-Vilaine et du Sud de la Manche », Annales de Bretagne,‎ 1894-1895, pp. 82-105.
  • [1939 Birette] Charles Birette, « Causerie : le parler de mon enfance, sa nature, ses caractères généraux », Revue de la Société normande Alfred Rossel,‎ , pp. 5-7.
  • [1912 Toullec] Lucien Toullec, « Quelques locutions, expressions, dictons et proverbes normands du nord de la Manche », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. XIX,‎ , pp. 187-200 (lire en ligne).
  • [1942 Toullec] Lucien Toullec, « Quelques locutions, expressions, dictons et proverbes normands du nord de la Manche », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. XXIII,‎ , pp. 147-157 (lire en ligne).
  • [1962-04 Dupont] A. Dupont, « Le capitaine de vaisseau Lamarche (1779-1847). Ses travaux concernant le patois cotentinais », Revue de la Manche,‎ , pp. 104-144.
  • [1968-10 Dupont] A. Dupont, « Le parler populaire d'Équeurdreville (Manche). Mon langage naturel. », P.T.P.N.,‎ saint-michel 1968, pp. 10-14.
  • [1969 Bertaux] J.-J. Bertaux, « Famille de bateliers à Tribehou (Manche). 1838-1931 », Annales de Normandie,‎ , pp. 329-359 (annexe 3).
  • [1970 Canu] J. Canu, « Cris populaires à Granville », Le Viquet, no 8,‎ saint-jean 1970.
  • [1973 Lepelley] René Lepelley, « Le vocabulaire des pommes dans le parler normand du Val de Saire », Langue française - les parlers régionaux,‎ (lire en ligne).
  • [1974 Lepelley] René Lepelley, « Le parler normand du Val-de-Saire (Manche) : phonétique, morphologie, syntaxe, vocabulaire de la vie rurale » (thèse pour le Doctorat d'État-ès-Lettres présentée à l'université de Paris X-Nanterre [Lettres et sciences humaines] le 6 novembre 1971), Cahier des Annales de Normandie, no 7,‎ , pp. 5-442 (lire en ligne).
  • [1978-03 Brasseur] Patrice Brasseur, « Les principales caractéristiques phonétiques des parlers normands de Jersey, Serk, Guernesey et de Magneville (Manche) », Annales de Normandie,‎ , pp. 49-64.
  • [1978-10 Brasseur] Patrice Brasseur, « Les principales caractéristiques phonétiques des parlers normands de Jersey, Serk, Guernesey et de Magneville (Manche) », Annales de Normandie,‎ , pp. 275-306.
  • [1988 Lepelley] René Lepelley, « Glossaire des termes normands employés par Barbey d'Aurevilly dans L'Ensorcelée », L'Information Grammaticale, no 36,‎ , pp. 34-35. (lire en ligne).
  • [1996 Lepelley] René Lepelley, « Travail et vocabulaire du foin dans le Val de Saire (Manche) avant la Seconde Guerre Mondiale », Annales de Normandie, 46e année, no 3,‎ , pp. 369-380 (lire en ligne). Hommage à Pierre Brunet, sous la direction de Gabriel Désert.
  • [1997-12 Porée-Cléraux] M. Porée et B. Cléraux, « Glossaire du parler normand de la région de La Haye-Pesnel », Le Viquet, no 118,‎ noël 1997, pp. 54-71.
  • [1998-04 Porée-Cléraux] M. Porée et B. Cléraux, « Glossaire du parler normand de la région de La Haye-Pesnel », Le Viquet, no 119,‎ , pp. 97-112.
  • [2002 Lepelley] René Lepelley, « Travail et vocabulaire du blé dans le Val de Saire (Manche) avant la Seconde Guerre mondiale », Annales de Normandie,‎ , pp. 171-180 (lire en ligne).
[sommaire]

Presse

  • [CE] Cherbourg-Éclair, 1er janvier 1918.
  • [JAV] Le journal de l'arrondissement de Valognes, 26 février 1904.
  • [LPM9] La Presse de la Manche, 27 août 2023.
  • [LPM8] La Presse de la Manche, 3 septembre 2023.
  • [LPM7] La Presse de la Manche, 10 septembre 2023.
  • [LPM6] La Presse de la Manche, 17 septembre 2023.
  • [LPM5] La Presse de la Manche, 24 septembre 2023.
  • [LPM4] La Presse de la Manche, 1er octobre 2023.
  • [LPM3] La Presse de la Manche, 8 octobre 2023.
  • [LPM2] La Presse de la Manche, 15 octobre 2023.
  • [LPM1] La Presse de la Manche, 22 octobre 2023.
  • [LPM] La Presse de la Manche, 29 octobre 2023.
  • [LPM0] La Presse de la Manche, 5 novembre 2023.
  • [LPM-1] La Presse de la Manche, 12 novembre 2023.
  • [LPM-2] La Presse de la Manche, 19 novembre 2023.
  • [LPM-3] La Presse de la Manche, 26 novembre 2023.
  • [LPM-4] La Presse de la Manche, 3 décembre 2023.
  • [LPM-5] La Presse de la Manche, 10 décembre 2023.
  • [LPM-6] La Presse de la Manche, 17 décembre 2023.
[sommaire]


Liens internes


Notes et références

  1. 1,000 1,001 1,002 1,003 1,004 1,005 1,006 1,007 1,008 1,009 1,010 1,011 1,012 1,013 1,014 1,015 1,016 1,017 1,018 1,019 1,020 1,021 1,022 1,023 1,024 1,025 1,026 1,027 1,028 1,029 1,030 1,031 1,032 1,033 1,034 1,035 1,036 1,037 1,038 1,039 1,040 1,041 1,042 1,043 1,044 1,045 1,046 1,047 1,048 1,049 1,050 1,051 1,052 1,053 1,054 1,055 1,056 1,057 1,058 1,059 1,060 1,061 1,062 1,063 1,064 1,065 1,066 1,067 1,068 1,069 1,070 1,071 1,072 1,073 1,074 1,075 1,076 1,077 1,078 1,079 1,080 1,081 1,082 1,083 1,084 1,085 1,086 1,087 1,088 1,089 1,090 1,091 1,092 1,093 1,094 1,095 1,096 1,097 1,098 1,099 1,100 1,101 1,102 1,103 1,104 1,105 1,106 1,107 1,108 1,109 1,110 1,111 1,112 1,113 1,114 1,115 1,116 1,117 1,118 1,119 1,120 1,121 1,122 1,123 1,124 1,125 1,126 1,127 1,128 1,129 1,130 1,131 1,132 1,133 1,134 1,135 1,136 1,137 1,138 1,139 1,140 1,141 1,142 1,143 1,144 1,145 1,146 1,147 1,148 1,149 1,150 1,151 1,152 1,153 1,154 1,155 1,156 1,157 1,158 1,159 1,160 1,161 1,162 1,163 1,164 1,165 1,166 1,167 1,168 1,169 1,170 1,171 1,172 1,173 1,174 1,175 1,176 1,177 1,178 1,179 1,180 1,181 1,182 1,183 1,184 1,185 1,186 1,187 1,188 1,189 1,190 1,191 1,192 1,193 1,194 1,195 1,196 1,197 1,198 1,199 1,200 1,201 1,202 1,203 1,204 1,205 1,206 1,207 1,208 1,209 1,210 1,211 1,212 1,213 1,214 1,215 1,216 1,217 1,218 1,219 1,220 1,221 1,222 1,223 1,224 1,225 1,226 1,227 1,228 1,229 1,230 1,231 1,232 1,233 1,234 1,235 1,236 1,237 1,238 1,239 1,240 1,241 1,242 1,243 1,244 1,245 1,246 1,247 1,248 1,249 1,250 1,251 1,252 1,253 1,254 1,255 1,256 1,257 1,258 1,259 1,260 et 1,261 Jean François Bonaventure Fleury, Essai sur le patois normand de la Hague, 1886. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « fleury » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « fleury » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 2,19 2,20 2,21 2,22 2,23 2,24 2,25 2,26 2,27 2,28 2,29 2,30 2,31 2,32 2,33 et 2,34 Éric Marie, Dictionnaire normand-français, d'après un inventaire des usages du Cotentin, éd. Orep, 2012.
  3. 3,000 3,001 3,002 3,003 3,004 3,005 3,006 3,007 3,008 3,009 3,010 3,011 3,012 3,013 3,014 3,015 3,016 3,017 3,018 3,019 3,020 3,021 3,022 3,023 3,024 3,025 3,026 3,027 3,028 3,029 3,030 3,031 3,032 3,033 3,034 3,035 3,036 3,037 3,038 3,039 3,040 3,041 3,042 3,043 3,044 3,045 3,046 3,047 3,048 3,049 3,050 3,051 3,052 3,053 3,054 3,055 3,056 3,057 3,058 3,059 3,060 3,061 3,062 3,063 3,064 3,065 3,066 3,067 3,068 3,069 3,070 3,071 3,072 3,073 3,074 3,075 3,076 3,077 3,078 3,079 3,080 3,081 3,082 3,083 3,084 3,085 3,086 3,087 3,088 3,089 3,090 3,091 3,092 3,093 3,094 3,095 3,096 3,097 3,098 3,099 3,100 3,101 3,102 3,103 3,104 3,105 3,106 3,107 3,108 3,109 3,110 3,111 3,112 3,113 3,114 3,115 3,116 3,117 3,118 3,119 3,120 3,121 3,122 3,123 3,124 3,125 3,126 3,127 et 3,128 F. Le Boullenger, Glossaire du patois normand dérivé des langues scandinaves (Avranchin et Mont-Saint-Michel), Notes diverses (de l'orthographe et de la prononciation), remarques sur le patois de la Hague, Essai d'un dictionnaire étymologique du patois de la Hague (manuscrits de 1871 à 1889) (lire en ligne Essai sur le patois de la Hague en forme de glossaire étymologique).
  4. 4,000 4,001 4,002 4,003 4,004 4,005 4,006 4,007 4,008 4,009 4,010 4,011 4,012 4,013 4,014 4,015 4,016 4,017 4,018 4,019 4,020 4,021 4,022 4,023 4,024 4,025 4,026 4,027 4,028 4,029 4,030 4,031 4,032 4,033 4,034 4,035 4,036 4,037 4,038 4,039 4,040 4,041 4,042 4,043 4,044 4,045 4,046 4,047 4,048 4,049 4,050 4,051 4,052 4,053 4,054 4,055 4,056 4,057 4,058 4,059 4,060 4,061 4,062 4,063 4,064 4,065 4,066 4,067 4,068 4,069 4,070 4,071 4,072 4,073 4,074 4,075 4,076 4,077 4,078 4,079 4,080 4,081 4,082 4,083 4,084 4,085 4,086 4,087 4,088 4,089 4,090 4,091 4,092 4,093 4,094 4,095 4,096 4,097 4,098 4,099 4,100 4,101 4,102 4,103 4,104 4,105 4,106 4,107 4,108 4,109 4,110 4,111 4,112 4,113 4,114 4,115 4,116 4,117 4,118 4,119 4,120 4,121 4,122 4,123 4,124 4,125 4,126 4,127 4,128 4,129 4,130 4,131 4,132 4,133 4,134 4,135 4,136 4,137 4,138 4,139 4,140 4,141 4,142 4,143 4,144 4,145 4,146 4,147 4,148 4,149 4,150 4,151 4,152 4,153 4,154 4,155 4,156 4,157 4,158 4,159 4,160 4,161 4,162 4,163 4,164 4,165 4,166 4,167 4,168 4,169 4,170 4,171 4,172 4,173 4,174 4,175 4,176 4,177 4,178 4,179 4,180 4,181 4,182 4,183 4,184 4,185 4,186 4,187 4,188 4,189 4,190 4,191 4,192 4,193 4,194 4,195 4,196 4,197 et 4,198 Axel Romdahl, Glossaire du patois du Val de Saire (Manche) suivi de remarques grammaticales, Linköping, 1881. (lire en ligne)
  5. 5,000 5,001 5,002 5,003 5,004 5,005 5,006 5,007 5,008 5,009 5,010 5,011 5,012 5,013 5,014 5,015 5,016 5,017 5,018 5,019 5,020 5,021 5,022 5,023 5,024 5,025 5,026 5,027 5,028 5,029 5,030 5,031 5,032 5,033 5,034 5,035 5,036 5,037 5,038 5,039 5,040 5,041 5,042 5,043 5,044 5,045 5,046 5,047 5,048 5,049 5,050 5,051 5,052 5,053 5,054 5,055 5,056 5,057 5,058 5,059 5,060 5,061 5,062 5,063 5,064 5,065 5,066 5,067 5,068 5,069 5,070 5,071 5,072 5,073 5,074 5,075 5,076 5,077 5,078 5,079 5,080 5,081 5,082 5,083 5,084 5,085 5,086 5,087 5,088 5,089 5,090 5,091 5,092 5,093 5,094 5,095 5,096 5,097 5,098 5,099 5,100 5,101 5,102 5,103 5,104 5,105 5,106 5,107 5,108 5,109 5,110 5,111 5,112 5,113 5,114 5,115 5,116 5,117 5,118 5,119 5,120 5,121 5,122 5,123 5,124 5,125 5,126 5,127 5,128 5,129 5,130 5,131 5,132 5,133 5,134 5,135 5,136 5,137 5,138 5,139 5,140 5,141 5,142 5,143 5,144 5,145 5,146 5,147 5,148 5,149 5,150 5,151 5,152 5,153 5,154 5,155 5,156 5,157 5,158 5,159 5,160 5,161 5,162 5,163 5,164 5,165 5,166 5,167 5,168 5,169 5,170 5,171 5,172 et 5,173 Alfred Mouchel, Glossaire et expressions du patois normand des régions de Valognes et de Quettehou (Manche), Avranches, 1942-1943.
  6. 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 6,11 6,12 6,13 6,14 6,15 6,16 6,17 6,18 6,19 6,20 6,21 6,22 6,23 6,24 6,25 6,26 6,27 6,28 6,29 6,30 6,31 6,32 6,33 6,34 6,35 6,36 6,37 6,38 6,39 6,40 6,41 6,42 6,43 6,44 6,45 6,46 6,47 6,48 6,49 6,50 6,51 6,52 6,53 6,54 6,55 6,56 6,57 6,58 6,59 6,60 6,61 6,62 6,63 6,64 6,65 6,66 6,67 6,68 6,69 6,70 6,71 6,72 6,73 6,74 6,75 6,76 6,77 6,78 et 6,79 René Lepelley, Le parler normand du Val de Saire (Manche) : phonétique, morphologie, syntaxe, vocabulaire de la vie rurale …, 1971 (éd. 1974).
  7. CNRTL
  8. 8,00 8,01 8,02 8,03 8,04 8,05 8,06 8,07 8,08 8,09 8,10 et 8,11 [1886 Legrin] M. Legrin, « Lettre de M. Legrin à M. Le Héricher », Revue de l'Avranchin,‎ , pp. 381-382 (lire en ligne).
  9. 9,000 9,001 9,002 9,003 9,004 9,005 9,006 9,007 9,008 9,009 9,010 9,011 9,012 9,013 9,014 9,015 9,016 9,017 9,018 9,019 9,020 9,021 9,022 9,023 9,024 9,025 9,026 9,027 9,028 9,029 9,030 9,031 9,032 9,033 9,034 9,035 9,036 9,037 9,038 9,039 9,040 9,041 9,042 9,043 9,044 9,045 9,046 9,047 9,048 9,049 9,050 9,051 9,052 9,053 9,054 9,055 9,056 9,057 9,058 9,059 9,060 9,061 9,062 9,063 9,064 9,065 9,066 9,067 9,068 9,069 9,070 9,071 9,072 9,073 9,074 9,075 9,076 9,077 9,078 9,079 9,080 9,081 9,082 9,083 9,084 9,085 9,086 9,087 9,088 9,089 9,090 9,091 9,092 9,093 9,094 9,095 9,096 9,097 9,098 9,099 9,100 9,101 9,102 9,103 9,104 9,105 9,106 9,107 9,108 9,109 9,110 9,111 9,112 9,113 9,114 9,115 9,116 9,117 9,118 9,119 9,120 9,121 9,122 9,123 9,124 9,125 9,126 et 9,127 Charles Birette, Dialecte et légendes du Val de Saire, Paris, 1927.
  10. 10,00 10,01 10,02 10,03 10,04 10,05 10,06 10,07 10,08 10,09 10,10 10,11 et 10,12 Côtis-Capel.
  11. 11,00 11,01 11,02 11,03 11,04 11,05 11,06 11,07 11,08 11,09 et 11,10 Gabriel Lemesle, Le passé d'une commune française : Notes recueillies et classées jusqu'en 1914 sur Hauteville-sur-Mer (Manche), 1923. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Lemesle » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  12. 12,000 12,001 12,002 12,003 12,004 12,005 12,006 12,007 12,008 12,009 12,010 12,011 12,012 12,013 12,014 12,015 12,016 12,017 12,018 12,019 12,020 12,021 12,022 12,023 12,024 12,025 12,026 12,027 12,028 12,029 12,030 12,031 12,032 12,033 12,034 12,035 12,036 12,037 12,038 12,039 12,040 12,041 12,042 12,043 12,044 12,045 12,046 12,047 12,048 12,049 12,050 12,051 12,052 12,053 12,054 12,055 12,056 12,057 12,058 12,059 12,060 12,061 12,062 12,063 12,064 12,065 12,066 12,067 12,068 12,069 12,070 12,071 12,072 12,073 12,074 12,075 12,076 12,077 12,078 12,079 12,080 12,081 12,082 12,083 12,084 12,085 12,086 12,087 12,088 12,089 12,090 12,091 12,092 12,093 12,094 12,095 12,096 12,097 12,098 12,099 12,100 12,101 12,102 12,103 12,104 12,105 12,106 12,107 12,108 12,109 12,110 12,111 12,112 12,113 12,114 12,115 12,116 12,117 12,118 12,119 12,120 12,121 12,122 12,123 12,124 12,125 12,126 12,127 12,128 12,129 12,130 12,131 12,132 12,133 12,134 12,135 12,136 12,137 12,138 12,139 12,140 12,141 12,142 12,143 12,144 12,145 12,146 12,147 12,148 12,149 12,150 12,151 12,152 12,153 12,154 12,155 12,156 12,157 12,158 12,159 12,160 12,161 12,162 12,163 12,164 12,165 12,166 12,167 12,168 12,169 12,170 12,171 12,172 12,173 12,174 12,175 12,176 12,177 12,178 12,179 12,180 12,181 12,182 12,183 12,184 12,185 12,186 12,187 12,188 12,189 12,190 12,191 12,192 12,193 12,194 12,195 12,196 12,197 12,198 12,199 12,200 12,201 12,202 12,203 12,204 12,205 12,206 12,207 12,208 12,209 12,210 12,211 12,212 12,213 12,214 12,215 12,216 12,217 12,218 12,219 12,220 12,221 12,222 12,223 12,224 12,225 12,226 12,227 12,228 12,229 12,230 12,231 12,232 12,233 12,234 12,235 12,236 12,237 12,238 12,239 12,240 12,241 12,242 12,243 12,244 12,245 12,246 12,247 12,248 12,249 12,250 12,251 12,252 12,253 12,254 12,255 12,256 12,257 12,258 12,259 12,260 12,261 12,262 12,263 12,264 12,265 12,266 12,267 12,268 12,269 12,270 12,271 12,272 12,273 12,274 12,275 12,276 12,277 12,278 12,279 12,280 12,281 12,282 12,283 12,284 12,285 12,286 12,287 12,288 12,289 12,290 12,291 12,292 12,293 12,294 12,295 12,296 12,297 12,298 12,299 12,300 12,301 12,302 12,303 12,304 12,305 12,306 12,307 12,308 12,309 12,310 12,311 12,312 12,313 12,314 12,315 12,316 12,317 12,318 12,319 12,320 12,321 12,322 12,323 12,324 12,325 12,326 12,327 12,328 12,329 12,330 12,331 12,332 12,333 12,334 12,335 12,336 12,337 12,338 12,339 12,340 12,341 12,342 12,343 12,344 12,345 12,346 12,347 12,348 12,349 12,350 12,351 12,352 12,353 12,354 12,355 12,356 12,357 12,358 12,359 12,360 12,361 12,362 12,363 12,364 12,365 12,366 12,367 12,368 12,369 12,370 12,371 12,372 12,373 12,374 12,375 12,376 12,377 12,378 12,379 12,380 12,381 12,382 12,383 12,384 12,385 12,386 12,387 12,388 12,389 12,390 12,391 12,392 12,393 12,394 12,395 12,396 12,397 12,398 12,399 12,400 12,401 12,402 12,403 12,404 12,405 12,406 12,407 12,408 12,409 12,410 12,411 12,412 12,413 12,414 12,415 12,416 12,417 12,418 12,419 12,420 12,421 12,422 12,423 12,424 12,425 12,426 12,427 12,428 12,429 12,430 12,431 12,432 12,433 12,434 12,435 12,436 12,437 12,438 12,439 12,440 12,441 12,442 12,443 12,444 12,445 12,446 12,447 12,448 12,449 12,450 12,451 12,452 12,453 12,454 12,455 12,456 12,457 12,458 12,459 12,460 12,461 12,462 12,463 12,464 12,465 12,466 et 12,467 Le Joly-Sénoville, « Le patois parlé dans la presqu'île du Cotentin » dans Mémoires de la Société archéologique, artistique, littéraire et scientifique de l'arrondissement de Valognes, t. 2, 1880.
  13. 13,000 13,001 13,002 13,003 13,004 13,005 13,006 13,007 13,008 13,009 13,010 13,011 13,012 13,013 13,014 13,015 13,016 13,017 13,018 13,019 13,020 13,021 13,022 13,023 13,024 13,025 13,026 13,027 13,028 13,029 13,030 13,031 13,032 13,033 13,034 13,035 13,036 13,037 13,038 13,039 13,040 13,041 13,042 13,043 13,044 13,045 13,046 13,047 13,048 13,049 13,050 13,051 13,052 13,053 13,054 13,055 13,056 13,057 13,058 13,059 13,060 13,061 13,062 13,063 13,064 13,065 13,066 13,067 13,068 13,069 13,070 13,071 13,072 13,073 13,074 13,075 13,076 13,077 13,078 13,079 13,080 13,081 13,082 13,083 13,084 13,085 13,086 13,087 13,088 13,089 13,090 13,091 13,092 13,093 13,094 13,095 13,096 13,097 13,098 13,099 13,100 13,101 13,102 13,103 13,104 13,105 13,106 13,107 13,108 13,109 13,110 13,111 13,112 13,113 13,114 13,115 13,116 13,117 13,118 13,119 13,120 13,121 13,122 13,123 13,124 13,125 13,126 13,127 13,128 13,129 13,130 13,131 13,132 13,133 13,134 13,135 13,136 13,137 13,138 13,139 13,140 13,141 13,142 13,143 13,144 13,145 13,146 13,147 13,148 13,149 13,150 13,151 13,152 13,153 13,154 13,155 13,156 13,157 13,158 13,159 13,160 13,161 13,162 13,163 13,164 13,165 13,166 13,167 13,168 13,169 13,170 13,171 13,172 13,173 13,174 13,175 13,176 13,177 13,178 13,179 13,180 13,181 13,182 13,183 13,184 13,185 13,186 13,187 13,188 13,189 13,190 13,191 13,192 13,193 13,194 13,195 13,196 13,197 13,198 13,199 13,200 13,201 13,202 13,203 13,204 13,205 13,206 13,207 et 13,208 Jérôme-Frédéric Perrette-Lamarche, « Extrait d'un dictionnaire du vieux langage, ou patois des habitants des campagnes des arrondissements de Cherbourg, Valognes et Saint-Lô », dans Mémoires de la société royale académique de Cherbourg, 1843 (lire en ligne).
  14. 14,000 14,001 14,002 14,003 14,004 14,005 14,006 14,007 14,008 14,009 14,010 14,011 14,012 14,013 14,014 14,015 14,016 14,017 14,018 14,019 14,020 14,021 14,022 14,023 14,024 14,025 14,026 14,027 14,028 14,029 14,030 14,031 14,032 14,033 14,034 14,035 14,036 14,037 14,038 14,039 14,040 14,041 14,042 14,043 14,044 14,045 14,046 14,047 14,048 14,049 14,050 14,051 14,052 14,053 14,054 14,055 14,056 14,057 14,058 14,059 14,060 14,061 14,062 14,063 14,064 14,065 14,066 14,067 14,068 14,069 14,070 14,071 14,072 14,073 14,074 14,075 14,076 14,077 14,078 14,079 14,080 14,081 14,082 14,083 14,084 14,085 14,086 14,087 14,088 14,089 14,090 14,091 14,092 14,093 14,094 14,095 14,096 14,097 14,098 14,099 14,100 14,101 14,102 14,103 14,104 14,105 14,106 14,107 14,108 14,109 14,110 14,111 14,112 14,113 14,114 14,115 14,116 14,117 14,118 14,119 14,120 14,121 14,122 14,123 14,124 14,125 14,126 14,127 14,128 14,129 14,130 14,131 14,132 14,133 14,134 14,135 14,136 14,137 14,138 14,139 14,140 14,141 14,142 14,143 14,144 14,145 14,146 14,147 14,148 14,149 14,150 14,151 14,152 14,153 14,154 14,155 14,156 14,157 14,158 14,159 14,160 14,161 14,162 14,163 14,164 14,165 14,166 14,167 14,168 14,169 14,170 14,171 14,172 14,173 14,174 14,175 14,176 14,177 14,178 14,179 14,180 14,181 14,182 14,183 14,184 14,185 14,186 14,187 14,188 14,189 14,190 14,191 14,192 14,193 14,194 14,195 14,196 14,197 14,198 14,199 14,200 14,201 14,202 14,203 14,204 14,205 14,206 14,207 14,208 14,209 14,210 14,211 14,212 14,213 14,214 14,215 14,216 14,217 14,218 14,219 14,220 14,221 14,222 14,223 14,224 14,225 14,226 14,227 14,228 14,229 14,230 14,231 14,232 14,233 14,234 14,235 14,236 14,237 14,238 14,239 14,240 14,241 14,242 14,243 14,244 14,245 14,246 14,247 14,248 14,249 14,250 14,251 14,252 14,253 14,254 14,255 14,256 14,257 14,258 14,259 14,260 14,261 14,262 14,263 14,264 14,265 14,266 14,267 14,268 14,269 14,270 14,271 14,272 14,273 14,274 14,275 14,276 14,277 14,278 14,279 14,280 14,281 14,282 14,283 14,284 14,285 14,286 14,287 14,288 14,289 14,290 14,291 14,292 14,293 14,294 14,295 14,296 14,297 14,298 14,299 14,300 14,301 14,302 14,303 14,304 14,305 14,306 14,307 14,308 14,309 14,310 14,311 14,312 14,313 14,314 14,315 14,316 14,317 14,318 14,319 14,320 14,321 14,322 14,323 14,324 14,325 14,326 14,327 14,328 14,329 14,330 14,331 14,332 14,333 14,334 14,335 14,336 14,337 14,338 14,339 14,340 14,341 14,342 14,343 14,344 14,345 14,346 14,347 14,348 14,349 14,350 14,351 14,352 14,353 14,354 14,355 14,356 14,357 14,358 14,359 14,360 14,361 14,362 14,363 14,364 14,365 14,366 14,367 14,368 14,369 14,370 14,371 14,372 14,373 14,374 14,375 14,376 14,377 14,378 14,379 14,380 14,381 14,382 14,383 14,384 14,385 14,386 14,387 14,388 14,389 14,390 14,391 14,392 14,393 14,394 14,395 14,396 14,397 14,398 14,399 14,400 14,401 14,402 14,403 14,404 14,405 14,406 14,407 14,408 14,409 14,410 14,411 14,412 14,413 14,414 14,415 14,416 14,417 14,418 14,419 14,420 14,421 14,422 14,423 14,424 14,425 14,426 14,427 14,428 14,429 14,430 14,431 14,432 14,433 et 14,434 Édélestand et Alfred Duméril, Dictionnaire du patois normand, Caen, 1849.
  15. 15,000 15,001 15,002 15,003 15,004 15,005 15,006 15,007 15,008 15,009 15,010 15,011 15,012 15,013 15,014 15,015 15,016 15,017 15,018 15,019 15,020 15,021 15,022 15,023 15,024 15,025 15,026 15,027 15,028 15,029 15,030 15,031 15,032 15,033 15,034 15,035 15,036 15,037 15,038 15,039 15,040 15,041 15,042 15,043 15,044 15,045 15,046 15,047 15,048 15,049 15,050 15,051 15,052 15,053 15,054 15,055 15,056 15,057 15,058 15,059 15,060 15,061 15,062 15,063 15,064 15,065 15,066 15,067 15,068 15,069 15,070 15,071 15,072 15,073 15,074 15,075 15,076 15,077 15,078 15,079 15,080 15,081 15,082 15,083 15,084 15,085 15,086 15,087 15,088 15,089 15,090 15,091 15,092 15,093 15,094 15,095 15,096 15,097 15,098 15,099 15,100 15,101 15,102 15,103 15,104 15,105 15,106 15,107 15,108 15,109 15,110 15,111 15,112 15,113 15,114 15,115 15,116 15,117 15,118 15,119 15,120 15,121 15,122 15,123 15,124 15,125 15,126 15,127 15,128 15,129 15,130 15,131 15,132 15,133 15,134 15,135 15,136 15,137 15,138 15,139 15,140 15,141 15,142 15,143 15,144 15,145 15,146 15,147 15,148 15,149 15,150 15,151 15,152 15,153 15,154 15,155 15,156 15,157 15,158 15,159 15,160 15,161 15,162 15,163 15,164 15,165 15,166 15,167 15,168 15,169 15,170 15,171 15,172 15,173 15,174 15,175 15,176 15,177 15,178 15,179 15,180 15,181 15,182 15,183 15,184 15,185 15,186 15,187 15,188 15,189 15,190 15,191 15,192 15,193 15,194 15,195 15,196 15,197 15,198 15,199 15,200 15,201 15,202 15,203 15,204 15,205 15,206 15,207 15,208 15,209 15,210 15,211 15,212 15,213 15,214 15,215 15,216 15,217 15,218 15,219 15,220 15,221 15,222 15,223 15,224 15,225 15,226 15,227 15,228 15,229 15,230 15,231 15,232 15,233 15,234 15,235 15,236 15,237 et 15,238 Témoignage personnel d'au moins un contributeur de Wikimanche.
  16. 16,0 16,1 16,2 16,3 16,4 16,5 16,6 16,7 et 16,8 Lepêqueux, manuscrit de 1892.
  17. 17,00 17,01 17,02 17,03 17,04 17,05 17,06 17,07 17,08 17,09 17,10 17,11 17,12 17,13 17,14 17,15 17,16 17,17 17,18 17,19 17,20 17,21 17,22 17,23 17,24 17,25 17,26 17,27 17,28 17,29 17,30 17,31 17,32 17,33 17,34 17,35 17,36 17,37 17,38 17,39 17,40 17,41 17,42 17,43 17,44 17,45 17,46 17,47 17,48 17,49 17,50 17,51 et 17,52 René Lepelley, Dictionnaire du français régional de Normandie, éd. Bonneton, 1993.
  18. 18,00 18,01 18,02 18,03 18,04 18,05 18,06 18,07 18,08 18,09 18,10 18,11 18,12 18,13 18,14 18,15 18,16 18,17 18,18 18,19 18,20 18,21 18,22 18,23 18,24 18,25 18,26 18,27 18,28 18,29 18,30 18,31 18,32 18,33 18,34 18,35 18,36 18,37 18,38 18,39 18,40 18,41 18,42 18,43 18,44 18,45 18,46 18,47 18,48 18,49 18,50 18,51 18,52 18,53 18,54 18,55 18,56 18,57 18,58 18,59 18,60 18,61 18,62 18,63 18,64 18,65 18,66 18,67 18,68 18,69 18,70 18,71 18,72 18,73 18,74 18,75 18,76 18,77 18,78 18,79 18,80 18,81 18,82 18,83 18,84 18,85 18,86 18,87 18,88 18,89 18,90 18,91 18,92 18,93 18,94 18,95 18,96 18,97 18,98 et 18,99 Viviane Lelièvre, Recherches sur le parler local de Gratot (Manche), mémoire présenté en vue de l'obtention de la maîtrise de lettres modernes sous la direction de René Lepelley, 1979-1980.
  19. 19,0 19,1 et 19,2 Charles Lepeley,Valcanville, Coutances, 1957.
  20. CNRTL (lire en ligne).
  21. 21,0 et 21,1 Éliane Lecocq, Glossaire du patois normand du nord de la Manche, mémoire de l'université de Caen, 1969.
  22. 22,00 22,01 22,02 22,03 22,04 22,05 22,06 22,07 22,08 22,09 22,10 22,11 22,12 22,13 22,14 22,15 22,16 22,17 22,18 22,19 22,20 22,21 22,22 22,23 22,24 22,25 22,26 22,27 22,28 22,29 22,30 22,31 22,32 22,33 22,34 22,35 22,36 22,37 22,38 22,39 22,40 22,41 22,42 22,43 22,44 22,45 22,46 22,47 et 22,48 Louis du Bois, Glossaire du patois normand, augmenté des deux tiers, et publié par M. Julien Travers.- Caen : Typographie A. Hardel, 1856 (lire en ligne).
  23. 23,0 23,1 23,2 23,3 23,4 23,5 et 23,6 Alfred Rossel, Le trousseau de Rosalie.
  24. 24,000 24,001 24,002 24,003 24,004 24,005 24,006 24,007 24,008 24,009 24,010 24,011 24,012 24,013 24,014 24,015 24,016 24,017 24,018 24,019 24,020 24,021 24,022 24,023 24,024 24,025 24,026 24,027 24,028 24,029 24,030 24,031 24,032 24,033 24,034 24,035 24,036 24,037 24,038 24,039 24,040 24,041 24,042 24,043 24,044 24,045 24,046 24,047 24,048 24,049 24,050 24,051 24,052 24,053 24,054 24,055 24,056 24,057 24,058 24,059 24,060 24,061 24,062 24,063 24,064 24,065 24,066 24,067 24,068 24,069 24,070 24,071 24,072 24,073 24,074 24,075 24,076 24,077 24,078 24,079 24,080 24,081 24,082 24,083 24,084 24,085 24,086 24,087 24,088 24,089 24,090 24,091 24,092 24,093 24,094 24,095 24,096 24,097 24,098 24,099 24,100 24,101 24,102 24,103 24,104 24,105 24,106 24,107 24,108 24,109 24,110 24,111 et 24,112 René Lepelley et l'université du 3e âge de Basse-Normandie (antennes de Cherbourg et de Granville), Vocabulaire des côtes du département de la Manche, éd. Charles Corlet, 1985.
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  29. 29,0 et 29,1 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées magene2
  30. 30,00 30,01 30,02 30,03 30,04 30,05 30,06 30,07 30,08 30,09 30,10 30,11 et 30,12 La Presse de la Manche, 3 septembre 2023.
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  40. 40,00 40,01 40,02 40,03 40,04 40,05 40,06 40,07 40,08 40,09 40,10 40,11 40,12 40,13 40,14 40,15 40,16 40,17 40,18 40,19 40,20 40,21 40,22 40,23 40,24 40,25 40,26 40,27 40,28 40,29 40,30 40,31 40,32 40,33 40,34 40,35 40,36 40,37 40,38 40,39 40,40 40,41 40,42 40,43 40,44 40,45 40,46 40,47 40,48 40,49 40,50 40,51 40,52 40,53 40,54 40,55 40,56 40,57 40,58 40,59 40,60 40,61 40,62 40,63 40,64 40,65 40,66 40,67 40,68 40,69 40,70 40,71 40,72 40,73 40,74 40,75 40,76 40,77 40,78 40,79 40,80 40,81 40,82 40,83 40,84 et 40,85 Fernand Lechanteur, « L'enquête en Basse-Normandie », Le Français moderne, 1er avril 1948.
  41. 41,00 41,01 41,02 41,03 41,04 41,05 41,06 41,07 41,08 41,09 41,10 et 41,11 Lucien Toullec.
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  70. 70,00 70,01 70,02 70,03 70,04 70,05 70,06 70,07 70,08 70,09 70,10 70,11 70,12 70,13 70,14 et 70,15 La Presse de la Manche, 5 novembre 2023.
  71. 71,00 71,01 71,02 71,03 71,04 71,05 71,06 71,07 71,08 71,09 71,10 71,11 71,12 71,13 et 71,14 La Presse de la Manche, 1er octobre 2023.
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  111. Sens donné en 2023 à Cherbourg, il n'est pas exclu que la mémoire puisse jouer des tours.
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  120. Lettre de M. Le Grin à M. Le Héricher parue dans la Revue de l'Avranchin de 1886.
  121. 121,0 et 121,1 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Lehericher
  122. Frank Le Maistre
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  192. 192,00 192,01 192,02 192,03 192,04 192,05 192,06 192,07 192,08 192,09 192,10 192,11 192,12 192,13 192,14 192,15 192,16 192,17 et 192,18 La Presse de la Manche, 12 novembre 2023.
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