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Valognes

De Wikimanche

Valognes est une commune du département de la Manche.

On lui attribue souvent l'appellation de « Versailles normand » en souvenir de son rôle intellectuel et mondain [1].

Blason de la commune de Valognes Coordonnées géographiques de la mairie Logo-Mairie.png
49° 30' 26.02" N, 1° 28' 20.64" W (OSM)
Arrondissement Cherbourg-Octeville
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Canton Valognes (chef-lieu)
Intercommunalité Bocage valognais (siège)
Gentilé Valognais(es)
Population (2008) 7 196 hab.
Superficie 15,63 km²
Densité 460 hab./km2
Altitude 19 m (mini) - 87 m (maxi)
Code postal 50700
N° INSEE 50615
Maire Jacques Coquelin

Hôtel Sivard de Beaulieu, Le Refuge, en 2009

Hôtel Sivard de Beaulieu, Le Refuge, en 2009


Histoire

Bâtie dans un vallon où se réunissent plusieurs ruisseaux, et près de l'emplacement qu'occupait l'ancienne cité d'Alauna, Valognes aurait été fondée à l'époque où fut détruite la cité romaine. Les habitants qui échappèrent à l'incendie se réfugièrent au val, alors habité par des potiers, et s'y établirent : la principale rue de Valognes porte même encore le nom de « rue de Poterie ».

Durant les guerres qui désolèrent la province, depuis le XIIe siècle jusqu'au XVIIe, elle a pu avoir part à la bonne ou mauvaise fortune des villes circonvoisines, mais non exercer une influence notable. Elle possédait un château-fort, qu'un des continuateurs de l'abbé Velly a dit avoir été bâti par Clovis, mais sans citer de garants, et comme pour la plupart des cités du Moyen Âge, son histoire se lie si intimement à celle de son château, qu'elles ne font pour ainsi dire qu'une.

La première mention qui soit faite de Valognes se trouve à l'occasion de Guillaume Ier, duc de Normandie. Ce prince y résidait volontiers, et c'est là que son fou vint l'avertir, au milieu de la nuit, que les seigneurs du Bessin et du Cotentin, conjurés contre lui, se proposaient de le surprendre et de l'assassiner. Il monta aussitôt à cheval, s'enfuit à travers cent périls et gagna Falaise (Calvados). La bataille du Val-des-Dunes, en ruinant les prétentions de Guy, comte de Bourgogne, assura au Bâtard la possession de son duché.

Le château [2] était sans doute peu considérable à cette époque, puisque Guillaume s'y crut si peu en sûreté, qu'au lieu d'y attendre ses ennemis, il mit la plus grande précipitation à s'en éloigner.

Il n'en est plus question jusqu'en 1346. Édouard III, roi d'Angleterre, prit la ville sans coup férir, y coucha, la fit piller et en partit le lendemain après l'avoir incendiée.

Neuf ans après, un traité conclu à Valognes même avec le roi de France, confirme le traité de Mantes en cédant cette ville avec le Cotentin, à Charles II, roi de Navarre. Ce traité de Valognes, signé le 10 septembre 1355, laissé en revanche au seul roi de France la nomination des châtelains de Cherbourg, Gavray, Mortain, Avranches et Carentan occupés par les Navarrais.

On a tout lieu de croire que Charles de Navarre, à qui Cherbourg dut les hautes et puissantes murailles qui le défendaient, la fortifia également. Du moins, lorsqu'en 1364, Du Guesclin vint en faire le siège, le château était-il en bon état de défense. Il soutint plusieurs assauts, et à la honte de la garnison qui avait capitulé, une poignée d'Anglais put résister seule encore quelques jours, et ne céda que par surprise. Le traité de Guerrande rendit cette forteresse au roi de Navarre qui la perdit de nouveau en 1378. Du Guesclin, maître de toutes les villes que ce prince possédait en Normandie, n'avait échoué que devant Cherbourg ; la garnison anglaise de cette place escarmouchait fréquemment avec les garnisons des places voisines. Les deux partis, ayant leurs principaux chefs en tête, se rencontrèrent le 4 juillet 1379, dans la forêt de Valognes et en vinrent aux mains. « La bataille, dit Froissart, dura longuement, et moult fut fort combattue et bien continuée tant d'un côté comme d'autre. » A la fin cependant les Anglais eurent le dessus, et Guillaume de Bordes, gouverneur du Cotentin, fut fait prisonnier.

1415 : L'aliénation mentale dans laquelle était tombé le roi Charles VI, l'inimitié qui avait éclaté entre les grands du royaume et les troubles que cette division suscita, encouragèrent les prétentions de Henri V, roi d'Angleterre. Il mit sur pied une armée de plus de 50 000 hommes, passa en France et s'empara successivement de toute la Normandie ; Cherbourg fut la dernière ville qu'il prit, encore n'y parvint-il qu'après un siège de trois mois, qui lui coûta la perte d'un tiers de ses troupes, et en subornant à prix d'or le gouverneur. A partir de cette époque (1418) Valognes, comme le reste de la province, resta plus de trente ans sous la domination anglaise.

En 1449, les hostilités recommencèrent, et Charles VII enleva à l'Angleterre plusieurs des places dont elle avait la possession : Valognes était du nombre ; mais l'année suivante, Thomas Kiriel, général anglais, étant venu l'assiéger, il l'amena à capituler après un blocus de trois semaines, durant lequel les habitants se défendirent avec une vigueur qui honore leur courage. Les succès des armes anglaises touchaient à leur terme. L'échec de Formigny porta un coup terrible à nos fiers vainqueurs ; la plupart des villes de Basse-Normandie leur furent aussitôt reprises, et la reddition de Cherbourg, le 12 août, les chassa enfin du territoire français.

Le pays put goûter quelque repos, et plus d'un siècle s'écoule avant qu'il soit de nouveau fait mention de Valognes. En 1562, les protestants, excités et soutenus par Elisabeth, s'insurgèrent et se rendirent maîtres d'un grand nombre de villes. Ils assiégèrent Valognes et se servirent du canon de la tour de l'île Tatihou, pour battre le château : les uns disent qu'ils l'emportèrent, d'autres, que Matignon, arrivé à temps, les força de se retirer. A la paix conclue le 19 mars 1563, la France rentra dans ses possessions. Montgommery, à la tête des protestants, arriva devant Valognes le 6 février 1573 ; il le bloqua et l'attaqua vigoureusement sans pouvoir le réduire. Après 24 jours d'efforts inutiles et des pertes considérables, tant en hommes qu'en matériel, il leva le siège. Plus heureux l'année suivante, il prit la ville et le château, mais ne les conserva que peu de temps. En 1588, cette place eut part à l'insurrection de presque toutes les villes de Normandie et entra dans la Ligue. — En 1593, Matignon reçut du roi l'ordre d'en démolir le château ; cet ordre n'ayant point été exécuté, elle soutint encore un siège en 1649. Celui-ci eut lieu à l'occasion de la Fronde. Le comte de Bellefonds commandait pour le roi dans la Basse-Normandie, et Matignon, petit-fils de celui dont il vient d'être parlé, y tenait pour les Frondeurs. Valognes devint un centre des opérations du parti Mazarin ; Matignon, conformément aux ordres que lui avait expédiés le duc de Longueville, chef des mécontents, réunit de six à sept mille hommes de troupes, se présenta, le 20 mars, sous les murs de la ville, et somma le gouverneur de la lui livrer. Bellefonds refusa, quoiqu'il n'eût avec lui que deux cents soldats et une milice bourgeoise peu nombreuse. Elle fut investie sur le champ, et les fortifications furent battues en brèche par cinq fortes pièces de canon amenées de Cherbourg. Elle était mal approvisionnée ; les munitions s'épuisèrent, et force fut de capituler, quand elle eût pu tenir encore un certain temps. La population eut sans doute beaucoup à souffrir de ces événements, car un témoin oculaire, qui en écrivit alors la relation sur le registre des baptêmes de l'église Saint-Malo, termine son récit par ces mots : Dieu préserve Valognes de pareils malheurs que ceux qu'il a soufferts pendant ce siège. Huit jours après on commença la démolition du château ; mais elle ne fut consommée que sous Louis XIV, en 1689, année où tomba pareillement celui de Cherbourg. Quelques pans de murailles, quelques logements restés debout disparurent lorsqu'on aplanit le terrain en 1788. Cette forteresse se trouvait dans l'emplacement qu'occupe aujourd'hui la place du Château. Il n'en reste aucun vestige apparent, et les souterrains, en partie comblés, sont sans issue.

En janvier 1791, l'abbé de la Rive et ses vicaires refusent le serment à la Constitution. Le gouvernement installe un nouveau prêtre constitutionnel, les contraignant à quitter au mois d'octobre suivant, le presbytère et l'église[3].

Valognes est une sous-préfecture de 1800 à 1926.

En 1867, Valognes absorbe Alleaume qui comptait à l'époque 491 habitants.

Durant la Seconde Guerre mondiale, un camp d'internement est installé dans les locaux de l’institution Sainte-Marie. Ce serait le seul en France où la stérilisation forcée de femmes Tsiganes aurait été effectuée[4].

Valognes a été libérée le 21 juin 1944. Le 6 juin précédent, vers 14 heures, les bombes alliées détruisent Alleaume et font une quarantaine de vistimes. Le 7 vers 20h45, la gare est visée, le Refuge est touché, des religieuses sont tuées. Le 8, en trois largages successifs à partir de 9 heures, les bombes rasent le centre-ville, éventrent l'église Saint-Malo et font fuir les Valognais. Les bombardements reprennent le 12 juin, et les Allemands quittent à partir du 17 la ville en ruines, encerclée le 19 par les Américains.

Démographie

Valognes absorbe Alleaume en 1867 et cède en 1929 pour la création de Saint-Joseph, un territoire d'environ 100 hectares et ses 129 habitants (avec Brix, Négreville et Tamerville).


Évolution démographique depuis 1793 (Sources : Cassini [5] et INSEE [6])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
6 978 6 770 7 012 6 858 6 940 6 655 6 445 6 379 6 072 5 702
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
5 812 5 406 5 584 5 831 5 782 5 718 5 791 6 006 5 963 5 746
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
5 649 4 894 5 033 4 893 4 989 4 357 4 766 5 481 5 932 5 871
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
6 727 7 412 7 537 7 274 7 235 7 196 7 214 {{{2 010}}} {{{2 011}}} {{{2 012}}}
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
{{{2 013}}} {{{2 014}}} {{{2 015}}} {{{2 016}}} {{{2 017}}} {{{2 018}}} {{{2 019}}} {{{2 020}}} {{{2 021}}} {{{2 022}}}
De 1962 à 1999 : Population sans doubles comptes. Depuis 2006 : Population municipale.
Notice communale de Valognes sur le site Cassini


Évolution démographique d'Alleaume de 1793 à 1866
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866
567 698 666 637 604 607 604 579 534 459 462 491
Source : Notice communale d'Alleaume sur le site Cassini

Administration

L'administration sous-préfectorale a été supprimée en 1926.

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Les maires

Liste des maires de 1944 à nos jours
Période Identité Qualité
2008-actuel Jacques Coquelin Directeur d'agence bancaire
1995-2008 Fernand Leboyer Retraité EDF
1983-1995 Anne Heinis Sociologue/Haut fonctionnaire
1977-1983 Pierre Godefroy Journaliste
1968-1977 Marcel Audouard Commerçant
1953-1968 Henri Cornat Ingénieur
1944-1953 Jules Letourneur Commerçant
Source : A compléter

Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Lieux et monuments

Ancienne église (1884).

Valognes originel

Bâtiments publics
Hôtels particuliers

Sur 100 hôtels particuliers que Valognes comptent avant la Seconde Guerre mondiale, il en reste une quarantaine après les combats de la Libération, parmi lesquels :

Manoirs
Voies

Alleaume

Les thermes d'Alauna

Personnalités liées à la commune

Naissances

par ordre chronologique

Décès

Autres

Politique

Économie

Entreprises

  • Valco : laiterie coopérative, désormais la propriété des Maîtres laitiers du Cotentin.
  • Brasserie d'Alauna
  • Mécanorem : fabrication de remorques (80 salariés).
  • Motin frères : motoculture
  • Le Biez : motoculture
  • ICL Graphic : imprimerie, création graphique.
  • A2SI Com : agence de conseil en communication.
Zone d'activités d'Armanville (également sur Yvetot-Bocage)
  • Burg-Industries : traitements de peinture anticorrosion
  • Mécagest, filiale d'Areva NC : mécanique industrielle
  • Lemaréchal-Célestin : transports
  • AMC Folliot : menuiserie
  • Clôtures du Cotentin
  • CMTI : chaudronnerie, maintenance et tuyauterie industrielle

Liste exhaustive des entreprises implantées dans la zone d'Armanville : [1]

Anciennes industries

  • Drap de Valognes (réputé au XVIIIe siècle).
  • Manufacture de porcelaine, créée en 1792 et transférée à Bayeux en 1812.
  • Bretel Frères : beurre, créée en 1865, entreprise disparue.

Médias

Anciens titres de presse

Journaux disparus, localisés à Valognes[8] :

  • Journal des tribunaux et petites affiches de l'arrondissement de Valognes (1807)
  • Affiches, annonces et avis divers de l'arrondissement de Valognes (1807)
  • Journal d'annonces générales et publications légales de l'arrondissement de Valognes (1829-1837)
  • Journal de l'arrondissement de Valognes (1937-1924)
  • Journal de Valognes (1837-1944)
  • Union de Valognes (1893-1944)
  • Le Républicain indépendant de Valognes (1896)
  • La Gazette de Basse-Normandie (1911-1914)
  • L'Arrondissement de Valognes (1924-1940)

Transports

Liaisons ferroviaires

Liaisons routières

Voie rapide RN 13
Lignes Manéo

Culture

Institutions

Festival

Valognes dans les arts

Valognes est représenté sur plusieurs toiles du peintre Félix Buhot.

Jules Barbey d'Aurevilly a situé plusieurs de ses intrigues à Valognes. L'héroïne de Au Bonheur des Dames (1883) d'Émile Zola, est originaire de Valognes.

Éric-Emmanuel Schmitt situe le procès de Don Juan de La Nuit de Valognes dans un château du Versailles normand. En 2003, Didier Daeninckx met en scène dans La route du Rom, une enquête de Gabriel Lecouvreur, dit « le Poulpe » à Corneville, inspiré par le camp d'internement nazi de Tziganes.

Éducation

Jumelages

  • Stolberg (Allemagne)
  • Wimborne Minster (Royaume-Uni)

Sports

  • Athlétisme : La Valognaise Athlétisme
  • Baseball : La Valognaise Baseball Club des Lynx (1990-2007)
  • Basket-ball : La Valognaise Basket
  • BMX : Union Street Bike
  • Cyclisme : AS Valognes, ALC Valognes, La Valognaise Cyclisme
  • Cyclotourisme
  • Football : AS Valognes
  • Futsal : Futsal Club Valognes
  • Gymnastique : Gym féminine La Valognaise, US Valognes Gymnastique, Gym Club, Gymnastique et marche pour tous
  • Handball : La Valognaise Handball (LVHB)
  • Hippodrome de Clairefontaine (situé à Lieusaint): Société des courses de Valognes
  • Judo : AS Judo Club Valognes
  • Karaté : Goju Ryu Karaté Do
  • Lutte : La Valognaise Lutte
  • Musculation : La Valognaise Musculation
  • Natation : La Valognaise Natation (club été)
  • Pétanque : La Boule valognaise, Cercle de boule lyonnaise du Cotentin
  • Rugby : Rugby Club de Valognes (site Internet)
  • Tennis : La Valognaise Tennis, Tennis Club de Valognes
  • Tennis de table : US Valognes Tennis de table
  • Tir à l'arc : La Valognaise Tir à l'arc, La Cible valognaise
  • Volley-ball : La Valognaise Volley-ball

Bibliographie

Livres
  • E. Hélaine, Valognes pendant la période révolutionnaire.
  • Léopold Delisle, Les Deux sièges de Valognes, 1890.
  • J.-L. Adam, Études sur la ville de Valognes, 1912, réédité en 1988.
  • Émile Sevestre, Histoire de Valognes, Barré et Dayez, 1926.
  • Jean Canu, Église Saint-Malo - Valognes, éd. La Dépêche, 1984.
  • Fernand Leboyer, 1789 à Valognes et dans le Cotentin, éd. Isoète, 1989.
  • Maurice Lecœur, La Diligence de Valognes (Le Versailles normand pendant la Révolution), éd. La Dépêche, 1989.
  • Michel Hébert, Valognes, éd. Alan Sutton, 1997.
  • Maurice Lecœur, Week-end royal à Valognes, éd. Isoète, 2004.
Articles
  • Abbé J.-L. Adam, « Valognes », Cherbourg et le Cotentin, impr. Le Maout, 1905.
  • Geneviève Ceccaldi, « Valognes et sa noblesse de 1689 à 1789 », Annales de Normandie, t. XIX, n° 1, mars 1969.
  • Michel Viel, « Valognes, la ville au trente croix », Revue du département de la Manche, n° 183, 2004.
  • Michel Viel, « Promenade dans les rues du centre de Valognes vers 1780 », Revue du département de la Manche, n° 191, 2006.
  • Christian Jouhaud et Judith Lyon-Caen, « La plaque. Mémoires de Valognes », Penser/Rêver n° 20 ( « Le temps du trouble » ), automne 2011, p. 17-47.

Sources

Voir aussi

Lien interne

Liens externes

Notes et références

  1. « Valognes, sous l'Ancien régime, était célèbre à travers la France pour ses prétentions à rivaliser de bon ton et de somptuosité avec Versailles, ni plus ni moins. », Jean Canu, Barbey d'Aurevilly, éd. Robert Laffont, 1965, p. 25.
  2. Le château de Valognes, Georges Le Barbanchon, Revue du département de la Manche, n° 2, 1959.
  3. Vcte de Brachet, Le conventionnel Jean-Baptiste Le Carpentier, Perrin, 1912
  4. Martin Gilbert, Atlas de la Shoah, L’Aube, 1982, carte 182, p. 141
  5. Population avant le recensement de 1962
  6. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  7. Seigneur et patron de Montaigu(-la-Brisette).
  8. Jean Quellien et Christophe Mauboussin, Journaux de 1786 à 1944 , l'aventure de la presse écrite en Basse-Normandie, Cahiers du Temps, 1998. ISBN:2911855132