Brix
De Wikimanche
Brix est une commune du département de la Manche.
- Prononciation. — API : [bri]; transcription francisée : bri.
Commune de Brix | Coordonnées géographiques de la mairie ![]() 49° 32' 42.09" N, 1° 34' 46.92" W (OSM) | ||||||||||
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Arrondissement | Cherbourg | ||||||||||
Canton | Valognes | ||||||||||
Ancien canton | Valognes | ||||||||||
Intercommunalité | CA du Cotentin | ||||||||||
Gentilé | Brions(es) | ||||||||||
Population | 2 152 hab. (2020) | ||||||||||
Superficie | 32,16 km² | ||||||||||
Densité | 67 hab./km2 | ||||||||||
Altitude | 39 m (mini) - 176 m (maxi) | ||||||||||
Code postal | 50700 | ||||||||||
N° INSEE | 50087 | ||||||||||
Maire | Sophie Buhot | ||||||||||
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Toponymie
Attestations anciennes
- Brutius ~825 [1].
- Bruet 996/1008 [2].
- [castello] quod dicitur Brusco 1026/1027 [copie 17e s.; var. Bruoto] [3].
- silva de Bruis 1042 [copie 1120; var. Bruiz] [4].
- Brueys 1144 [5].
- Bruis 1160/1174 [6].
- firma Honoris de Bruis 1198 [7].
- Bruis ~1280 [8].
- foresta de Bruis 1288 [9].
- foresta de Bruiz 1288 [10], 1325 [11].
- ecclesi[a] Beate Marie de Bruys 1332 [12].
- foresta de Bruiz 1333 [13].
- la forest de Briz 1343 [14].
- la forêst de Bruiz 1349 [15].
- Bruys 1351/1352 [16].
- Bris 1549 [17].
- Brys 1549 [18].
- aulx foretz de Bries 1561 [19].
- Bris 1563 [20].
- Brix 1635 [21], 1612/1636 [22], 1677 [23], 1694 [24], 1713 [25], 1716 [26], 1719 [27], 1758 [28].
- Forest de Brie 1745/1780 [29].
- Brix 1756/1785 [30], 1793 [31], 1801 [32], 1804 [33], 1828 [34], 1829 [35], 1854 [36], [37], 1903 [38], 1954 [39], 1962 [40], 1972 [41], 1978 [42], 1978 [43], 1993 [42], 2001 [44].
Étymologie
Toponyme d'origine problématique et débattue : tous les spécialistes, lorsqu'ils ont émis une hypothèse, ont proposé une solution différente. En tout état de cause, il est nécessaire de garder présent à l'esprit que la forme actuelle, notée Bris / Brys / Brix depuis le 16e siècle, résulte de l'évolution régulière en Normandie d'un plus ancien Bruis / Bruiz / Bruys, attesté jusqu'au 14e siècle, et qui représente le véritable nom à élucider.
- Albert Dauzat [45] s'est cantonné à un laconique « obscur ».
- Adigard des Gautries et Lechanteur [1] ont proposé un type °Brucius formé sur le gaulois brucus « bruyère » [46], et rapproché ce nom de celui de Bruz en Ille-et-Vilaine. Or un étymon gallo-roman °BRUCIU aboutit à °Brus, mais pas Bruis > Bris.
- François de Beaurepaire [8] rapproche également Brix de Bruz (Brud 1067, Bruth 1084), mais y voit un type toponymique prélatin de sens inconnu.
- Ernest Nègre [47] a opté pour le nom de personne gallo-romain Bruttius, effectivement attesté. Mais comme pour l'hypothèse °BRUCIU, le gallo-roman °BRUTTIU ne peut pas dégager de yod vers l'avant et donc générer une diphtongue ui; cet étymon hypothétique aboutit nécessairement à Bruz / Brus et non à Bruiz / Bruis.
- René Lepelley [48] rattache ce nom au type Breuil, en invoquant un « radical gaulois brog qui évoquait la forêt (bas-latin brogilus, petit bois) suivi d'un suffixe en -s ».
À cette dernière assertion, il est tout d'abord nécessaire de répondre que le « radical gaulois brog » n'a jamais eu le sens de « forêt » : il s'agit du mot °brog(i) « territoire, région, frontière, marche », puis « champ » [49]. C'est son dérivé diminutif °brogilos « bois entouré d’une haie », où la notion de délimitation est première, qui est à l'origine, par l'intermédiaire du gallo-roman °BROGILU (bas-latin brogilus « petit bois » par restriction de sens), de l'appellatif roman breuil.
En ce qui concerne la validité de l'étymologie, une initiale brogi- a toutes les chances d'aboutir à broi-; on ne voit pas ce qui motiverait son passage à brui-. Enfin, l'explication de la fin du mot par « un suffixe en -s », extrêmement vague, semble totalement ad hoc pour rendre compte de la terminaison en -s / -z / -x (cette dernière graphie étant tardive et sans fondement étymologique). Ce « suffixe en -s », simplement postulé pour les besoins de la cause et non explicité, n'a pas de valeur explicative.
Si, au lieu de chercher à rendre compte du sens, on s'en tient strictement à la forme, Bruiz / Bruis peut représenter le réflexe [50] d'une forme théorique gallo-romane °BRŪSCIU, par exemple. En effet, le groupe [sk] devant yod et après voyelle déplace ce yod vers l'avant, et forme une diphtongue en [i].
Il existe un mot bas-latin bruscus « fragon épineux », à l'origine de l'ancien provençal brusc « bruyère », qui s'est vraisemblablement croisé pour certains sens avec le latin classique bruscum « nœud de l'érable », à l'origine de l'ancien français bruis, broiz « broussin d'érable », « nodosité ». L'existence de ces deux formes montre que la longueur du u de bruscum, initialement bref, était devenue variable, °BRŪSCU aboutissant à bruis et °BRŬSCU à broiz. Ceci est sans doute dû à l'influence du mot bruscus, que l'on considère comme un croisement du bas-latin brucus « bruyère » et du latin classique ruscus « petit-houx, fragon épineux », tous deux avec un ū long. Or on postule, pour expliquer le mot brosse, l'existence d'un dérivé gallo-roman °BRŬSCIA « touffe de branches d'arbustes, de jeunes pousses», avec un Ŭ bref, à l'origine de l'ancien français broisse, brouesse > brosse. Il semblerait alors possible de poser, parallèlement, l'existence d'une forme masculine ou neutre °BRŪSCIU, avec un Ū long, dont le sens pourrait être « broussaille », « bruyère », « arbuste épineux », etc., et dont le produit régulier est Bruiz / Bruis, réduit en Normandie à Bris / Brix.
- ☞ Notons à ce propos qu'en Normandie, la diphtongue ui de l'ancien français est susceptible de se réduire soit à i, soit à u. La forme phonétique de Brix / Brix correspond à la première. La seconde apparaît dans le nom de la famille de Bruce, originaire de Brix (voir la section Histoire ci-dessous).
Géographie
Histoire
Brix est le berceau des de Bruce, illustre famille qui donna à l'Écosse son roi Robert de Bruce, qui régna de 1306 à 1329.
En 1929, pour la création de la commune nouvelle de Saint-Joseph (avec Négreville, Tamerville et Valognes), la commune de Brix cède un territoire d'environ 200 hectares peuplé de 85 habitants.
La commune est libérée de l'occupation allemande le 24 juin 1944 [51].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[52]. En 2020, la commune comptait 2 152 habitants.
Le territoire cédé par Brix pour créer Saint-Joseph, en 1929, est peuplé de 85 habitants.
Administration
Circonscriptions administratives avant la Révolution
Circonscriptions administratives depuis la Révolution
- District : Valognes (1790-1795).
- Arrondissement : Valognes (1800), Cherbourg (1926).
- Canton : Saussemesnil (1790), Valognes (1801), Valognes (2015).
Les maires
Mairie
- Horaires d'ouverture
Jours | Matin | Après-midi | Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici) | ||
Lundi | - | 14 h - 17 h |
| ||
Mardi | 10 h - 12 h | 14 h - 17 h | |||
Mercredi | 10 h - 12 h | 14 h - 17 h | |||
Jeudi | 10 h - 12 h | 14 h - 17 h | |||
Vendredi | 10 h - 12 h | - | |||
Samedi | - | - |
Religion
Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution
Patronage
- Dédicace de l'église paroissiale : Notre-Dame.
- Patron (présentation) : l'abbé de Saint-Sauveur-le-Vicomte
- Fête patronale : ?
Circonscriptions ecclésiastiques actuelles
- Diocèse : Coutances et Avranches.
- Archidiaconé : Nord.
- Doyenné : Pays de Valognes-Val de Saire.
- Paroisse : Saint-Malo.
Lieux et monuments
Le bourg est construit à l'intérieur d'une enceinte fortifiée il y a 5 000 ans encore visible aujourd'hui [56].
Monuments religieux
- Calvaire de la Croix du Parc
- Église Notre-Dame
- Oratoire Notre-Dame-de-Grâce et sa « pierre des morts »
- Site de Saint Jouvin, avec sa chapelle du 16e et fontaine dont l'eau est dite « miraculeuse » pour traiter l'eczéma
Édifices civils
- Château d'Adam : vestiges (embase des remparts et ruines du donjon de ce château fort)
- Château du Mont Épinguet (18e s.) propriété de Lucien Ratti entre 1917 et 1955, aujourd'hui propriété d'une famille anglaise [57]
- Forêt de Brix : au Moyen Âge « l'une des plus considérables du royaume » [58]
- Manoir du Val (XVIe s.)
Monuments commémoratifs
- Monument aux morts
- Monument B17 8th US Air Force
- Stèle célébrant la bataille d'Hastings, érigée en 1966
Autres
- Delasse
- Jardin de Clairbois : trois hectares de plantes
- Forêt de Brix
- Mont-à-la-Quesne
- Ragonde de Bas
- Hameau de la Brière
- Hameau Fouquet
- Le Haut Mur : vestige protohistorique
- Rives de la Douve
Personnalités liées à la commune
Naissances
- Robert Bruce (11e siècle) à l'origine de la Maison de Bruce, futurs rois d'Écosse
- Mathurin de Belleville (1627-1656), personnalité catholique [59]
- Hervé Dannemont (1635-1678), colon de l'Île de la Réunion
- Pascal Vrac (an III-1864), personnalité politique
- Louis Ragonde (1804-1840), écrivain, journaliste
- Frédéric Vrac (1830-1868), personnalité politique
- Jean-Louis Adam (1866-1916), prêtre, historien
- Alexandre Médard (1909-), déporté
- Albert Dufour (1922-2005), déporté
- Daniel Delahaye (1949- ), chef d'entreprise
Décès
- Louis Le Rosier (†1713), curé de Brix
- Jouachin Morin ( -1813), personnalité politique
- Michel Le Bredonchel (1806-1856), prêtre, curé de la paroisse pendant deux années.
- Ernest Milcent (1854-1909), personnalité économique
Autres
Les Le Tellier de la Luthumière, vieille famille de Brix dont :
- François (1579-1658), seigneur et patron de Brix, de La Haye-d'Ectot et autres lieux, gouverneur de la ville et du château de Cherbourg.
- Deux de ses enfants sont à noter :
- François (1617-1699), fondateur du séminaire de Valognes.
- Marie-Françoise (1625-.?.) qui épousa Henri de Matignon (voir Moyon) et grand-mère de Jacques Ier Grimaldi, prince de Monaco (1689-1751).
- Lucien Ratti, propriétaire du haras du Mont-Épinquet.
Éducation
- École du Vieux-Chêne (primaire, publique)
Économie
- Verrerie : la commune a disposé d'une verrerie, ouverte vers 1560, qui est restée en activité jusqu'en 1750, date à laquelle elle fut transférée à Tourlaville.
- Bouteillerie : créée en 1752, fermée définitivement en 1794.
- Carrière Leroux Philippe, devenue une installation de stockage de déchets inertes en 2016
- Crématorium du Cotentin
- EMN : nettoyage de bâtiments
- Foire Saint-Denis
- Mabéco (Matériaux béton du Cotentin)
- Jean Lévêque (caravances)
- Varette (équipement agricole), aujourd'hui LVES et transférée à Carentan-les-Marais
- La Cave du Roy (discothèque)
Culture
- Le P'tit capé d'Brix, groupe folklorique.
- Danse avec le monde, festival
Transports
- Ligne Manéo
- Ligne 1 : Saint-Lô-Cherbourg-Octeville
Événements
- Saint-Jouvin : pèlerinage, lundi de pentecôte.
- Foire Saint-Denis : chaque premier week-end d'octobre.
- Festival Danse avec le monde, créé en 1980.
Sports
- Équitation : Association Brix Équitation.
- Football :
- AS Brix ; GR des Châteaux (équipes de jeunes, en association avec les clubs de Bricquebec, Sottevast et Saint-Joseph : U6-7, U9, 4 équipes U11, deux U13, deux U15, U17 et U19[60]).
- FC B2S
Bibliographie
- Livres
- Jean-Louis Adam, Le Prieuré de Saint-Pierre de la Luthumière ou de Saint-Jouvin à Brix, Évreux, Imprimerie de l’Eure, 1892
- Jean-Louis Adam, La forêt de Brix, 1895
- Jean-Louis Adam, Le Château d'Adam Bruce, à Brix, berceau de la famille royale des Bruces d'Ecosse et d'Angleterre, 1897 (lire en ligne)
- Jean-Louis Adam, L'ancienne verrerie de Brix et ses transfèrements à Tourlaville et à Saint-Gobain, 1904
- Jean-Louis Adam, Notes sur quelques fossiles de la faune silurienne trouvés récemment au lieu Tyson, à Brix, s.d. [1905]
- Claude Pithois, Brix, berceau des rois d'Écosse, 1980 (réédition en 2001 aux éditions Corlet).
- Articles
- L. Gibert, « Un lazariste originaire de Brix : Mathurin de Belleville (1627-1656) », Revue du département de la Manche, n° 34, 1967.
- Gérard Ermisse, « Le déboisement et le défrichement de la forêt de Brix en Cotentin au XVIIIe siècle », Annales de Normandie, tome XIX, n° 2, juin 1969.
- Hélène-Blanche Chastin, « Les contrats notariaux de Brix (1635-1670) : les traités de mariage », Revue de la Manche, n° 210, 2010
- Hélène-Blanche Chastin, « Les contrats notariaux de Brix (1635-1670) : les contrats de rente, quelques cas sélectionnés », Revue de la Manche, n° 213, 2011 ; Errata, n° 215, 2012
- Jeannine Bavay, « Brix : sa forêt, sa verrerie ; les rois d'Écosse ; une commune originale et riche en patrimoine », Vikland, n° 25, mai 2018
- Julien Deshayes, « Brix de l'éperon protohistorique au château médiéval », Vikland, n° 25, mai 2018
- « Brix-Sottevast », Vikland, n° 27, 2018.
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 Jean Adigard des Gautries & Fernand Lechanteur, « Les noms de communes de Normandie », in Annales de Normandie XIV (décembre 1964), § 503.
- ↑ Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 85, § 11.
- ↑ Marie Fauroux, op. cit., p. 182, § 58.
- ↑ Marie Fauroux, op. cit., p. 255, § 99.
- ↑ Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878, p. 312.
- ↑ Wace, Roman de Rou, 1160-1174, édition de Frédéric Pluquet, Rouen, Frère ed., t. II, 1827, v. 8513.
- ↑ Stapelton, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, Londres, t. II, 1844, p. 471.
- ↑ 8,0 et 8,1 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 89.
- ↑ Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 385, § 247.
- ↑ Julie Fontanel, op. cit., p. 389, § 250.
- ↑ Julie Fontanel, op. cit., p. 183, § 68.
- ↑ Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 315F.
- ↑ Julie Fontanel, op. cit., p. 150, § 43.
- ↑ Léopold Delisle, Les actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, Le Brument, 1871, p. 287, § 164.
- ↑ Ibid., p. 393, § 227.
- ↑ Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, op. cit., p. 377A.
- ↑ Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. I), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXI, Caen, 1892, p. 16.
- ↑ Ibid., p. 35.
- ↑ Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. II), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXII, Caen, 1895, p. 672
- ↑ Ibid., p. 860.
- ↑ Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
- ↑ Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BN, ms. fr. 4620].
- ↑ Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BN, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
- ↑ Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BN, IFN-7710251].
- ↑ Dénombrement des généralités de 1713 [BN, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
- ↑ Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
- ↑ Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
- ↑ G. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
- ↑ Atlas de Trudaine pour la généralité de Caen (1745/1780), Archives Nationales, fonds CP, F/14/*8469.
- ↑ Carte de Cassini.
- ↑ Site Cassini
- ↑ Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris, 1801-1870.
- ↑ Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. I (A-CNO), an XIII (1804), p. 469b.
- ↑ Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 408.
- ↑ Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Valognes, p. 173.
- ↑ V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
- ↑ Carte de la Manche, in Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1889.
- ↑ Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
- ↑ Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
- ↑ Atlas de Normandie, Caen, 1962.
- ↑ Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
- ↑ 42,0 et 42,1 Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
- ↑ Carte IGN au 1 : 100 000.
- ↑ Carte IGN au 1 : 25 000.
- ↑ Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963 (rééd. Guénégaud, avec supplément de Marie-Thérèse Morlet), p. 118a.
- ↑ Comprendre : gallo-roman °BRUCU, d'origine gauloise.
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 645, § 10691.
- ↑ René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 80a/b.
- ↑ Cf. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, Paris, 2001, p. 77. Ce mot est attesté en latin dans une scholie de Juvénal sous la forme brogæ. Il est issu du celtique commun °mrogi- « terre, pays » (cf. gallois et breton bro « pays »; ancien irlandais mruig « terre, terrain; manoir » > irlandais bruig « pays »), lui-même dérivé de la racine indo-européenne °merg- “frontière, limite” (cf. germanique °mark- « frontière, limite de territoire », à l'origine du mot marche).
- ↑ On appelle réflexe la forme à laquelle aboutit un étymon dans une langue quelconque : ainsi, vie est le réflexe du latin vita en français moderne.
- ↑ « Demain la liberté, l'album souvenir », La Manche Libre, 2003, p.30
- ↑ Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ « Brix : mise en minorité, le maire démissionne », La Manche Libre, site internet, 3 janvier 2017.
- ↑ Dimanche Ouest-France, 17 janvier 2010.
- ↑ Site officiel
- ↑ Henriette Lepetit, Sur les traces de la manufacture des glaces de Tourlaville, Connaissance du Cotentin, 1987.
- ↑ L. Gibert, « Un lazariste originaire de Brix : Mathurin de Belleville (1627-1656) », Revue de la Manche, n° 34, 1967.
- ↑ La Presse de la Manche, 6 avril 2012.