Bricquebec
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Bricquebec est une ancienne commune du département de la Manche, commune déléguée au sein de Bricquebec-en-Cotentin depuis le 1er janvier 2016.
![]() (commune de Bricquebec-en-Cotentin) |
Coordonnées de la mairie annexe ![]() 49° 28' 14.16" N, 1° 38' 1.77" W (OSM) | ||||||||||
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Arrondissement | Cherbourg | ||||||||||
Canton | Bricquebec (bureau centralisateur) | ||||||||||
Ancien canton | Bricquebec (chef-lieu) | ||||||||||
Intercommunalité | CA du Cotentin | ||||||||||
Gentilé | Bricquebétais(es) | ||||||||||
Population | 4 104 hab. (2020) | ||||||||||
Superficie | 32,66 km² | ||||||||||
Densité | 126 hab./km2 | ||||||||||
Altitude | 7 m (mini) - 161 m (maxi) | ||||||||||
Code postal | 50260 | ||||||||||
N° INSEE | 50082 | ||||||||||
Maire délégué | Denis Lefer | ||||||||||
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Toponymie
- Prononciation (dialectale). — API : [brikˈbe]; transcription francisée : bric-bé.
Attestations anciennes
- Bricrebech ~1062 [1].
- ecclesiam [Sancte Marie de B]ricebec 1051/1066 [2].
- Brichebec 1180 [3].
- Brikebec 12e s. [3].
- Brikebeth [lire Brikebech] 1221 [3].
- ecclesia de Briquebec 13e s. [4].
- Briquebec 1273 [5], 1300 [6], 1332 [7], 1338 [8], 1345 [9], 1351/1352 [10].
- Bricquebec 1550 [11].
- Briquebec 1608 [12].
- Bricquebec 1635 [13], 1612/1636 [14], 1677 [15].
- Briquebec 1694 [16].
- Bricquebet 18e s. [3].
- Bricquebec 1713 [17].
- Briquebec 1716 [18], 1719 [19], 1758 [20], 1753/1785 [21], 1791 [22], 1792 [23].
- Bricquebec 1793 [24].
- Briquebec 1801 [25], 1804 [26], 1828 [27].
- Bricquebec 1829 [28].
- Briquebec 1854 [29].
- Bricquebec, Briquebec 1903 [30].
- Briquebec 1954 [31].
- Bricquebec 1962 [32], 1972 [33], 1978, 1993 [34], 2007 [35].
Étymologie
Toponyme d'origine scandinave, dont le deuxième élément -bec est issu de l'ancien norois bekkr « ruisseau ». Le premier élément, qui a abouti à Bricque-, a toujours divisé les spécialistes, ou du moins suscité leur hésitation.
- Depuis Auguste Longnon [36], l'une des explications proposées consiste à dire qu'il s'agit d'un anthroponyme que l'on retrouve sans ambiguité dans Bricqueville-la-Blouette, Bricqueville-sur-Mer, Bricqueville (commune du Calvados; hameau à Vesly dans la Manche), et sans doute dans Bricquebosq ainsi que Bricquebost, autre hameau à Vesly. En l'occurrence, il s'agirait de °Briki, nom hypothétique postulé pour expliquer deux toponymes danois en -thorp « village » [37]. François de Beaurepaire [3] considère ce nom comme anglo-scandinave, et pense le retrouver dans les noms des toponymes anglais Brickendon (Hertfordshire), Brigsley (Lincolnshire) et Brigham (Cumberland), que tous les spécialistes britanniques [38] rattachent — avec raison semble-t-il, au vu des formes anciennes — à l'ancien anglais bruċġ « pont ».
- L'ancien norois brekka « pente, colline » [39] a été initialement proposé par Auguste Vincent [4] pour expliquer la première partie du toponyme. Il fut suivi en cela par Albert Dauzat et Charles Rostaing [40] qui balancent cependant, pour tous les autres noms en Bri(c)que-, entre cette explication et un nom de personne d'origine germanique; puis par Ernest Nègre [41] et à sa suite René Lepelley [42]. François de Beaurepaire considère également cette hypothèse, qui selon lui serait confirmée par l'existence au Danemark du toponyme Birkbaek (Birchebech 1488) [3], mais qui semble néanmoins pouvoir aussi être expliqué par l'ancien norois bjǫrk « bouleau ». Il n'exclut cependant pas une interprétation par « le scandinave brucg, pont » (il faut bien sûr comprendre « l'ancien norois bryggja » : le mot bruċġ est de l'ancien anglais), ni par l'anthroponyme °Briki mentionné plus haut, et que l'auteur cite sans astérisque.
L'hypothèse brekka « pente, colline », aussi séduisante qu'elle soit car associant deux appellatifs scandinaves à valeur géographique pouvant correspondre au site, pose néanmoins deux difficultés, respectivement d'ordre phonétique et syntaxique.
- D'une part, l'ancien norois brekka aboutit régulièrement à [brɛk] en Normandie, généralement noté bre(c)que [43], par exemple dans le toponyme Houllebrecque (hameau à Saint-Aubin-de-Crétot, en Seine-Maritime), ici combiné avec hollr « creux », ou encore le nom de l'île de Brecqhou. On ne peut guère attribuer la forme Bricque- qu'à une évolution irrégulière, peut-être issue d'une dissimilation °Bre(c)quebec > Bri(c)quebec, dont on n'a par ailleurs aucune trace; ou éventuellement à l'attraction des toponymes en Bri(c)que-, ce qui serait à tout prendre la moins mauvaise des solutions.
- D'autre part, l'élément brekka apparaît presque exclusivement en seconde position, tant dans Houllebrecque qui vient d'être cité que dans ses occurrences toponymiques anglaises : ainsi, Eilert Ekwall [44] rattache à l'ancien norois brekka les noms de Norbreck, Scarisbrick, Warbreck et Haverbrack dans le Westmoreland et le Lincolnshire, et souligne qu'on ne le trouve employé qu'en tant que second élément; cette interprétation n'est pas remise en cause par Margaret Gelling [45]. Ceci dit, on rappellera en contrepartie l'existence de Brecqhou (l'exception qui confirme la règle ?).
La seule faiblesse de l'explication par le nom de personne °Briki est qu'il n'est pas attesté directement, mais seulement par des toponymes danois (nous n'incluons pas ici les noms anglais cités par François de Beaurepaire, qui ne semblent pas concluants). Néanmoins, l'examen des formes anciennes n'empêche nullement un rapprochement avec les autres noms de lieux en Bri(c)que-, où cet emploi semble indubitable (particulièrement dans le type Bricqueville). En outre, °Briki convient mieux phonétiquement que brekka. C'est pourquoi cette dernière hypothèse semble la plus probable, et l'on pourrait donc voir dans Bricquebec « le cours d'eau de °Briki ».
Géographie
Avant son démembrement de 1895, Bricquebec était la plus grande commune du département avec 51,47 km².
Bricquebec est arrosée par la Douve, la Scye et l’Aizy qui traverse la ville du nord vers le sud.
Histoire
L’étymologie scandinave de son nom atteste d’une occupation du territoire par les Vikings, installés dans le Cotentin à partir de 850.
L'origine de la ville est liée à la fondation de la seigneurie de Bricquebec au 10e siècle. Le bourg est mentionné pour la première fois en 1194.
Autour du château des Bertran, le bourg croît au cours du Moyen Âge, gêné dans son développement par la Guerre de Cent ans [46]. L'existence de plusieurs foires annuelles est attestée dès le 13e siècle.
Bricquebec conserve une forte physionomie médiévale, à travers le donjon et les ruines du château, la rue de la République qui reprend le tracé de la rue médiévale, les places Sainte-Anne et des Buttes où se tenaient les foires annuelles fondées au XIIIe et XIVe siècles[46]...
François Ier fait étape au château le 27 avril 1532.
Le bourg connaît un essor important au 18e siècle. Un réaménagement urbain est opéré à la fin de ce siècle, avec notamment la création de nouvelles rues. En 1726 la paroisse est décrite ainsi [47] : « près de ce Bourg, il y a une forêt qui porte le même nom, où l'on trouve des mines de cuivre ; on assure même qu'il y en a d'argent ». Bien qu'administrative, on peut se demander si cette description est bien sérieuse… Elle est reprise et complétée en 1743 par le Mercure de France : « Il y a environ 4000 ames, un bon Marché (tous les Lundis) & plusieurs Foires. C'est une ancienne Sirauté & Baronnie. Il y a un Siége de Bailliage pour sa Haute-Justice; un Château qui étoit autrefois de résistance. Les Anglois s'y fortifierent pendant leur irruption du XVe siècle, & on le reprit sur eux l'an 1450 [...] Il y a aussi un Hermitage sous le nom de Ste Anne dont on a fait un Monastère de Camaldules. » [48]
Le projet de réaménagement prévu avant la Révolution par la famille de Matignon, barons de Bricquebec, est repris en 1840, après des grands travaux de réalignement [46].
Au 19e siècle, les anciennes douves laissent place à de nouvelles voies, les moines fondent l'abbaye et on érige la nouvelle église Notre-Dame [46].
En 1895, Bricquebec est démembrée de deux hameaux importants, qui deviennent des communes : le Grand-Hameau qui constitue Rocheville et L'Étang-Bertrand.
Le 8 mai 1944 se déroule un combat aérien au-dessus de Bricquebec. La commune est libérée le 19 juin suivant [49].
Le 1er janvier 2016, la commune fusionne avec les communes du Valdécie, Le Vrétot, Les Perques, Quettetot et Saint-Martin-le-Hébert, sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 relative à la réforme des collectivités territoriales, pour former la commune nouvelle de Bricquebec-en-Cotentin.
Le projet a été validé par les différents conseils municipaux le 2 octobre 2015.
Les arrêtés préfectoraux fixant les conditions ont été publiés (arrêté n° 15-96 du 4 décembre 2015 modifié par l'arrêté n° 15-105 du 15 décembre 2015 [50]).
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[51]. En 2020, la commune comptait 4 104 habitants.
Administration
Circonscriptions administratives avant la Révolution
Circonscriptions administratives depuis la Révolution
- District : Valognes (1790-1795).
- Arrondissement : Valognes (1800), Cherbourg (1926).
- Canton : Bricquebec (1790), Bricquebec (2015).
Les maires
Mairie annexe
- Horaires d'ouverture
Jours | Matin | Après-midi | Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici) | ||
Lundi | 8 h - 12 h | 13 h 30 - 17 h 30 |
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Mardi | 8 h - 12 h | 13 h 30 - 17 h 30 | |||
Mercredi | 8 h - 12 h | 13 h 30 - 17 h 30 | |||
Jeudi | 8 h - 12 h | 13 h 30 - 17 h 30 | |||
Vendredi | 8 h - 12 h | 13 h 30 - 17 h 30 | |||
Samedi | 9 h - 12 h | - |
Religion
Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution
Patronage
- Dédicace de l'église paroissiale : Notre-Dame.
- Patron (présentation) : patron laïc, le seigneur du lieu; Robert Bertran en 1332.
- Fête patronale : Sainte-Anne.
Circonscriptions ecclésiastiques actuelles
- Diocèse : Coutances et Avranches.
- Archidiaconé : Nord.
- Doyenné : Pays de Valognes-Val de Saire.
- Paroisse : Sainte-Anne.
Lieux et monuments
- Abbaye Notre-Dame-de-Grâce (19e).
- Ancien hospice (18e) : transformé en logements, rue du Maréchal-Bertrand.
- Ancienne prison (18e) : 2, rue de la République.
- Chapelle Sainte-Anne (12e) : autel, statues en bois (18e).
- Château (12e), avec remparts, tours et donjon polygonal à onze côtés unique en Europe, classé Monument historique en 1840.
- Château des Galleries (16e-17e), inscrit pour partie à l'Inventaire des monuments historiques (IMH) en 1958.
- Château de Saint-Blaise (17e/19e).
- Colline du Mesleret : un relais du télégraphe Chappe y fut installé.
- Église Notre-Dame de l'Annonciation (19e), rue du 11-Novembre
- Lavoir du Beau Fourré
- La Volotterie (16e) : au lieu-dit Le Quesnay.
- Le Coisel
- La Ramée
- Le Longbost (1864) : pierre et brique.
- La Corbière
- Mairie (19e).
- Manoir Durécu
- Monument aux morts de Bricquebec
- Moulins
- Musée du vieux château.
- Musée à la recherche du temps perdu.
- Place des Buttes : accueille les foires depuis le 13e siècle.
- Portail roman (11e), à côté de la poste.
- Presbytère (16e) : 41 rue Maréchal-Bertrand.
- Pyramide de mémoire réalisée par Pascal Morabito pour célébrer l'an 2000.
- Ruisseau de Bricquebec.
- Rives de la Douve, à son confluent avec la Scye.
- Statue des frères Aristide Frémine et Charles Frémine, et d'Armand Le Véel (1929).
- Statue du général Le Marois (1837).
- Vestiges de l'église romane détruite en 1897 : arcades à l’angle des rues du Maréchal-Bertrand et de l’ancien hospice, au nord du cimetière, et baie en plein cintre remontée dans la rue principale
Personnalités liées à la commune
Naissances
- Jean Truffert (1746-), ecclésiastique, traducteur
- Philippe Augustin Le Rouvillois (1756-ca 1825), militaire
- Jean Louis Charles Guesnon-Deschamps (1763-), maréchal de camp
- Jules de Traynel ( -1833), personnalité politique
- Jean François Viel Deslongchamps (1764-1851), personnalité politique
- François-Joseph Letourneur (1769-1843), général
- Jean Le Marois (1776-1836), général de Napoléon, député de la Manche
- Marie Charles Bitouzé-Dauxmesnil (1776-1854), géomètre
- Paul Le Poittevin (1778-1850), manufacturier-filateur à Fécamp, grand-père de Guy de Maupassant
- Jacques Félix Meslin (1785-1872), général, homme politique
- Delestan Pain (1812-1894), personnalité politique
- Aristide Frémine (1837-1897), poète, écrivain
- Armand Le Véel (1821-1905), statuaire
- Pierre Albert Adam (1879-1946), prêtre
- Guy Le Marois (1903-1990), érudit
- Jacques Delarue (1919-2014), policier, résistant
- Paul Douchin (1919-1943), déporté
- Jacques Houyvet (1921-2015), personnalité économique
- Roger Lemerre (1941-), footballeur, international A
- Charly Rouxel (1948-), champion cycliste
Décès
- Auguste Moulin (1771-1843), homme politique
- Dom Augustin Onfroy (1777-1857), religieux
- Charles Gaslonde (1812-1886), homme politique
- Théophile Viel-Deslongchamps (1812-1890), homme politique
- Jean Jacques Casimir Lecoquière (1818-1891), personnalité politique
- Victor Brasy (1824-1888), homme politique
- Marcel Grillard (1893-1963), industriel
- Georges Leduc (1906-1968), peintre
- Jean Hallier (1913-2002), ecclésiastique
Autres
- Anslec (10e siècle)
- Robert VIII Bertrand de Bricquebec (1285-1348), maréchal de France
- Charles Frémine (1841-1906), écrivain
- Louis-Pierre Mahaut (1845-1897), imprimeur, journaliste, établi à Bricquebec en 1880
- Léon Adam (1846-), prêtre catholique et historien local, nommé vicaire à Bricquebec fin 1873
- Lucien Goubert (1887-1964), peintre, établi à Bricquebec comme photographe
- Victoria, reine d'Angleterre, visite la commune en famille le 18 août 1857.
Événements
- La foire Sainte-Anne (dernier week-end de juillet).
- Le salon Ramp'Art, créé en 1994 (peintures et sculptures).
Politique
- Élections européennes 2009 : résultats
- Élection présidentielle 2007 : résultats
- Élection présidentielle 2002 : résultats
- Référendum 1992 (Traité de Maastricht) : résultats
Économie
- ACE (tuyauterie industrielle), venue en 2010 de Querqueville : une vingtaine de salariés
- Orkney (fabrication de bateaux) : fermé
- DB Composite (liquidation)
- Marché aux bestiaux : supprimé en décembre 2012
- Biscuiterie Rouger
- Nestlé, laiterie et poudre de lait (89 salariés) : fermée en 1997
- Établissements Leriche (Aliments Toulorge)
- Les Queues de Sardines
- Michel Langrez : menuiserie (1976-2011)
Jumelage
- Bricquebec-Lachendorf (Basse-Saxe, Allemagne)
Transports
- Lignes Manéo
Éducation
- Collège Marcel-Grillard
- École Guy-de-Maupassant (élémentaire, publique)
- École "Charles Frémine : la forêt qui chante" (maternelle, publique)
- École Notre-Dame (primaire, privée)
Culture
- Salle de spectacles (ancienne halle aux grains), inaugurée le 31 janvier 1926
- Coulisses du Donjon (troupe théâtrale)
- Les Persévérants, harmonie municipale fondée en 1876
- Le Donjon, cinéma
Gastronomie
- La Trappe de Bricquebec (fromage)
- Le bricquebec (fromage)
- Biscuiterie Sylvain Rouger : sablé du Cotentin, grand sablé
Sports
- Athlétisme : Union et concorde bricquebétaise
- Badminton : Site du club
- Cyclisme : UC Bricquebec
- Football : UC Bricquebec
- Handball
- Judo : UCB Judo Site du club
- Tennis
- Tèqueurs et chouleurs de Normandie
Bibliographie
- Lire l'article détaillé Bibliographie de Bricquebec
Lien interne
Notes et références
- ↑ Jean Adigard des Gautries, « Les noms de lieux de la Manche attestés entre 911 et 1066 », in Annales de Normandie I (1951), p. 19.
- ↑ Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 394, § 205.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 et 3,5 François de Beaurepaire, op. cit., loc. cit..
- ↑ 4,0 et 4,1 Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937, p. 159, § 371.
- ↑ Léopold Delisle, Les cartulaires de la baronnie de Bricquebec, impr. F. Le Tual, Saint-Lô, 1899, p. 10, n° 36
- ↑ Ibid., p. 21.
- ↑ Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 312E.
- ↑ Léopold Delisle, Les actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, Le Brument, 1871, p. 194, § 101.
- ↑ Ibid., p. 331, § 185.
- ↑ Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 377B.
- ↑ Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. I), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXI, Caen, 1892, p. 73.
- ↑ François Des Rues, Description contenant les antiquitez, fondations et singularitez des plus célèbres villes, chasteaux et places remarquables du royaume de France : avec les choses plus mémorables advenues en iceluy, Coutances, 1608, p. 386.
- ↑ Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
- ↑ Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BN, ms. fr. 4620].
- ↑ Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BN, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
- ↑ Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BN, IFN-7710251].
- ↑ Dénombrement des généralités de 1713 [BN, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
- ↑ Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
- ↑ Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
- ↑ G. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
- ↑ Carte de Cassini.
- ↑ Les Auteurs de l’Atlas National de France, Précis élémentaire et méthodique de la nouvelle géographie de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1791.
- ↑ Les Auteurs de l’Atlas National de France, Atlas National Portatif de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1792.
- ↑ Site Cassini
- ↑ Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris, 1801-1870.
- ↑ Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. I (A-CNO), an XIII (1804), p. 467c.
- ↑ Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 407.
- ↑ Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement d'Avranches, p. 165.
- ↑ V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
- ↑ Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
- ↑ Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
- ↑ Atlas de Normandie, Caen, 1962.
- ↑ Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
- ↑ Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
- ↑ Carte IGN au 1 : 25 000.
- ↑ Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929 (rééd. Champion, Paris, 1979), p. 281, § 1172.
- ↑ Jean Adigard des Gautries & Fernand Lechanteur, « Les noms de communes de Normandie », in Annales de Normandie XIV (1964), § 498.
- ↑ Eilert Ekwall, The Concise Oxford Dictionary of English Place-names (4th edition), Oxford University Press, Oxford, 1960; Margaret Gelling, Place-Names in the Landscape, Phoenix Press, London, 1984; A. D. Mills, A Dictionary of English Place-Names, Oxford University Press, Oxford, 1993.
- ↑ Ce mot est issu du germanique commun °brenkō- « élévation, hauteur, colline », reposant sur la racine indo-européenne °bhrenk- « s'élever; hauteur, colline »; cf. Julius Pokorny, Indogermanisches etymologisches Wörterbuch, Francke Verlag, Berne, t. 1 1959, n° 167.
- ↑ Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963 (rééd. Guénégaud, avec supplément de Marie-Thérèse Morlet), p. 116a.
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 1011, § 18225.
- ↑ René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 79b.
- ↑ Ce terme n'a rien à voir avec brèque, forme normano-picarde de brèche.
- ↑ Op. cit., p. 62-63.
- ↑ Op. cit., p. 129.
- ↑ 46,0 46,1 46,2 et 46,3 Inventaire régional du patrimoine, Les études topographiques - Bricquebec (lire en ligne).
- ↑ Saugrain, Claude-Marin, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne...- Tome 1, Paris, 1726 (lire en ligne)
- ↑ Mercure de France, 1er mars 1743.
- ↑ « Demain la liberté, l'album souvenir », La Manche Libre, 2003, p.30
- ↑ « Arrêtés portant création de communes nouvelles. », manche.gouv.fr, décembre 2015 (voir en ligne).
- ↑ Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ Jacques Blin, étude sur les maires du canton de Bricquebec à partir des registres d'état civil.
Lien externe
- Voir l'article sur Bricquebec dans Rodovid, wiki d'études généalogiques.