En [[2015]], la préfète de la Manche, [[Danièle Polvé-Montmasson]], propose une carte de regroupement des intercommunalités de la Manche plus ambitieux que ce qu'impose la loi. Elle aspire notamment à regroupe les 11 communautés de communes du nord du département et la [[Communauté urbaine de Cherbourg]] en cours de transformation en [[commune nouvelle]]. La volonté est de créer une entité assez importante pour peser dans une Normandie réunifiée et pour mieux répartir les recettes fiscales liées à la [[Nucléaire dans la Manche|filière nucléaire]]<ref name=LPDLM231215>Laurent Gouhier, « Fusion : sept pour et cinq contre », ''La Presse de la Manche'', 23 décembre [[2015]].</ref>.
En [[2015]], la préfète de la Manche, [[Danièle Polvé-Montmasson]], propose une carte de regroupement des intercommunalités de la Manche plus ambitieux que ce qu'impose la loi. Elle aspire notamment à regroupe les 11 communautés de communes du nord du département et la [[Communauté urbaine de Cherbourg]] en cours de transformation en [[:wikipedia:commune nouvelle|commune nouvelle]]. La volonté est de créer une entité assez importante pour peser dans une Normandie réunifiée et pour mieux répartir les recettes fiscales liées à la [[Nucléaire dans la Manche|filière nucléaire]]<ref name=LPDLM231215>Laurent Gouhier, « Fusion : sept pour et cinq contre », ''La Presse de la Manche'', 23 décembre [[2015]].</ref>.
Les réticences s'expriment alors, par un vote défavorable des communautés de communes de la Hague, des Pieux et de Douve-Divette, qui envisagent de s'allier dans une intercommunalité, ainsi que celui des communautés de communes du canton de Montebourg et de la Baie du Cotentin. Les débats divisent au sein même des majorités communales et intercommunales. La crainte est celle d'une intercommunalité écrasée par le poids démographique et politique de Cherbourg, alourdie par plus de 200 élus, et sans compétences précisément débattues<ref name=LPDLM231215/>.
Les réticences s'expriment alors, par un vote défavorable des communautés de communes de la Hague, des Pieux et de Douve-Divette, qui envisagent de s'allier dans une intercommunalité, ainsi que celui des communautés de communes du canton de Montebourg et de la Baie du Cotentin. Les débats divisent au sein même des majorités communales et intercommunales. La crainte est celle d'une intercommunalité écrasée par le poids démographique et politique de Cherbourg, alourdie par plus de 200 élus, et sans compétences précisément débattues<ref name=LPDLM231215/>.
La commission départementale de coopération intercommunale se réunit le [[15 janvier]] [[2016]] et valide ce regroupement<ref name=LPDLM231215/>.
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== Composition ==
== Composition ==
Version du 19 février 2017 à 17:40
La Communauté d'agglomération du Cotentin est un établissement public de coopération intercommunale de la Manche.
En 2015, la préfète de la Manche, Danièle Polvé-Montmasson, propose une carte de regroupement des intercommunalités de la Manche plus ambitieux que ce qu'impose la loi. Elle aspire notamment à regroupe les 11 communautés de communes du nord du département et la Communauté urbaine de Cherbourg en cours de transformation en commune nouvelle. La volonté est de créer une entité assez importante pour peser dans une Normandie réunifiée et pour mieux répartir les recettes fiscales liées à la filière nucléaire[2].
Les réticences s'expriment alors, par un vote défavorable des communautés de communes de la Hague, des Pieux et de Douve-Divette, qui envisagent de s'allier dans une intercommunalité, ainsi que celui des communautés de communes du canton de Montebourg et de la Baie du Cotentin. Les débats divisent au sein même des majorités communales et intercommunales. La crainte est celle d'une intercommunalité écrasée par le poids démographique et politique de Cherbourg, alourdie par plus de 200 élus, et sans compétences précisément débattues[2].
La commission départementale de coopération intercommunale se réunit le 15 janvier2016 et valide ce regroupement[2].
Composition
L'intercommunalité fédère les 132 communes suivantes :