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Flamanville

De Wikimanche

Flamanville est une commune du département de la Manche.


Blason de la commune de Flamanville Coordonnées géographiques de la mairie Logo-Mairie.png
49° 31' 54.94" N, 1° 51' 59.04" W (OSM)
Arrondissement Cherbourg
Chargement de la carte...
Canton Les Pieux
Ancien canton Les Pieux
Intercommunalité CA du Cotentin
Gentilé Flamanvillais(es)
Population 1 724 hab. (2021)
Superficie 7,22 km²
Densité 239 hab./km2
Altitude 0 m (mini) - 90 m (maxi)
Code postal 50340
N° INSEE 50184
Maire Franck Brisset
Communes limitrophes de Flamanville
Mer de la Manche Mer de la Manche Tréauville
Mer de la Manche Flamanville Tréauville, Les Pieux
Mer de la Manche Mer de la Manche Les Pieux


Infrastructure et occupation des sols en 2018.


Toponymie

Au Moyen Âge, la paroisse correspondant au territoire de l'actuelle commune de Flamanville s'est appelée indifféremment Saint-Germain-de-la-Mer, Saint-Germain-de-Diélette, Diélette, Saint-Germain-de-Flamanville ou Flamanville. Pour l'étymologie de Diélette, aujourd'hui simple hameau de Flamanville, se reporter à cette page. Nous ne faisons figurer ci-dessous que les attestations anciennes de Diélette constituant une appellation alternative de Flamanville, c'est-à-dire jusqu'au début du 17e siècle.

Attestations anciennes

  • Flamenovilla [lire Flamencvilla] 996/1008 [copie 17e s.] [1].
  • Flamencvilla 1022/1026 [2].
  • Flamenvilla ~1080 [3]
  • Sanctus Germanus de Mari ~1080 [3].
  • Flammevilla ~1100 [3].
  • Flammenvilla ~1104 [3].
  • Sanctus Germanus de Direch ~1135 [3].
  • ecclesia Sancti Germani de Direth 1172/1178 [4].
  • ecclesia […] de Direte 1174/1189 [5].
  • Flamanvilla 1192 [6].
  • Flamencvill[a] 1200 [7].
  • ecclesia de Direte s.d. (f-12e/13e s.) [3].
  • Flamanvilla 1267 [8].
  • Direte 1287 [3].
  • Sanctus Germanus de Flamenvilla s.d. (13e/14e s.) [3].
  • ecclesi[a] Sancti Germani de Flamenvilla, alias de Direta 1332 [9].
  • Flamenovilla [lire Flamencvilla] de Direte 14e s. [10].
  • Direta 1351/1352 [11].
  • Flamenville 1395 [3].
  • Dierette 1551 [12].
  • le hable [13] de Dierette 1555 [noté 1554] [14].
  • Dielete 1585 [15].
  • Delete ~1630 [16].
  • Flamouille [lire Flamoville] 1631 [17].
  • Flamaville 1634 [18].
  • Flamouille [lire Flamoville] 1635 [19].
  • Flamanville 1612/1636 [20],1677 [21].
  • Flamenville 1689 [22], 1692 [23].
  • Flamanville 1694 [24].
  • Flamenville 1695 [25], 1692/1699 [26], ~1700 [27], 18e s. [28].
  • Flamanville 1713 [29].
  • Flamẽville 1716 [30].
  • Flamenville 1719 [31].
  • Flamanville 1735 [32].
  • Flamonville 1730/1739 [33].
  • Flamenville 1753 [34], 1757 [35], 1758 [36], 1771 [37], 1777 [38], 1778 [39].
  • Flamanville 1781 [40], 1753/1785 [41], 1793 [42], 1801 [43], 1804 [44].
  • Flamanville-le-Gros-Nez 1828 [45].
  • Flamanville 1829 [46], 1830 [47], 1837 [48], 1839 [49], 1835/1845 [50], 1854 [51], 1878 [10], 1880 [52], 1903 [53], 1926 [54], 1954 [55], 1962 [56], 1972 [57], 1978, 1993 [58], 2007 [59].

Étymologie

Toponyme médiéval en -ville (élément issu du gallo-roman VILLA « domaine rural »), identique à Flamanville en Seine-Maritime. Le premier élément est généralement considéré comme l'anthroponyme médiéval Flamenc (issu de l'ancien français flamenc en tant que surnom ethnique, « Flamand, de Flandres »), d'où le sens global « le domaine rural de Flamenc ». C'est la solution adoptée par Albert Dauzat [60], puis François de Beaurepaire [6], et à leur suite René Lepelley [61].

Cependant, Marie-Thérèse Morlet n'inclut pas Flamanville dans son ouvrage consacré aux noms de personnes dans les noms de lieux [62]. On peut aisément comprendre sa réticence : en effet, si le surnom médiéval Flamenc / le Flamenc est bien connu et attesté en Normandie à partir de l'extrême fin du 11e siècle, il est, comme la quasi-totalité des surnoms, bien plus tardif que la première forme relevée du toponyme. Ce dernier figure sous la forme Flamencvilla dès l'an mil environ, ce qui signifie qu'il existait déjà au 10e siècle, époque où les surnoms individuels sont encore totalement inconnus en Normandie.

C'est la raison pour laquelle Ernest Nègre a choisi, sans doute avec raison, de voir dans le premier élément de Flamanville non pas un anthroponyme, mais un appellatif ethnique pur et simple évoquant la présence d'une colonie de Flamands, d'où le sens proposé de « domaine rural des Flamands », « ferme des Flamands » [63]. C'est cette solution qui, pour les raisons qui viennent d'être évoquées, a notre préférence.

L'ancien français flamenc représente un emprunt au moyen néerlandais vlaming « flamand », dérivé nominal à sens ethnique en -ing [germanique commun °-ingaz] d’un radical flam-, qui a désigné, en alternance avec fland-, la région des Flandres, et semble représenter le germanique commun °flauma « flot, terre inondée » [64], sans doute dérivé de la racine indo-européenne °pleu- « couler ».

Il a existé par le passé, nous l'avons vu, différentes appellations alternatives de Flamanville. La plus ancienne est Sanctus Germanus de Mari, attestée vers 1080. Elle correspond à la forme romane Saint-Germain-de-la-Mer, de sens évident. De fait, il semble que le site primitif de Flamanville ait été englouti par les eaux, si l'on en croit l'affirmation de l'abbé Lecanu : L'océan recouvre l'emplacement de l'église primitive et du village [10]. L'église de Diélette (dont on conserva plus tard le chœur comme chapelle) aurait alors pris le relais, selon le même ecclésiastique, avant la construction de l'actuelle église au 17e siècle. Ces événements expliquent la fluctuation Saint-Germain-de-Diélette / Diélette / Saint-Germain-de-Flamanville / Flamanville notée plus haut. Enfin, notons en 1828 la proposition de Louis Du Bois, Flamanville-le-Gros-Nez (d'après le cap du même nom), visant à distinguer la commune de son homonyme de Seine-Maritime, rebaptisée par lui Flamanville-l'Eneval [45]. Aucun de ces deux noms ne fit florès.

Géographie

Un petit extrait du Dictionnaire universel géographique de la France (1804) [65] :

« Il s'y trouve de très-beau granit gris. On y voir aussi entre les rochers une fente considérable, qu'on prendroit pour une excavation faite de main d'homme : elle aboutit à la mer. On y parvient au moyen d'une vingtaine de marches, et au fond on trouve une galerie horizontale, sur laquelle les habitans débitent beaucoup de contes. »

Il s'agit évidemment d'une cryptique allusion au trou Baligan.

Située au sud de la Hague, elle est desservie par les routes départementales RD 4 et RD 23.

Elle est délimitée au sud-est par un affluent (anonyme sur la carte IGN de Géoportail en 2024) de la Chantereine.

Histoire

En 1725, un raz-de-marée s'abat sur Flamanville.

En 1726 la paroisse est ainsi décrite[66] :

« C'est un Marquisat dont M. de Bazan, Seigneur, porte le nom. Il y a depuis quelques années fait construire un Port où les petits Vaisseaux entrent. On y voit un très beau Château, avec des dehors qui conviennent. La Cure est à la nomination de l'Abbaye de S. Sauveur ; le fond y est bon en bled. Il y a de très grands rochers, & beaucoup de grandes pierres grises très dures, dont l'on fait de beaux bâtiments. »

En 1844, un curieux bijou en or de 350 g est trouvé à Diélette, dont il est impossible de déterminer l'origine [67].

Le premier puits de la Mine de fer de Diélette est creusé en 1854. Des corons (cité Sainte-Barbe) sont construits entre 1914 et les années 1950. La mine ferme en 1962.

La commune est libérée de l'occupation allemande le 20 juin 1944 [68].

En 1975, une consultation est organisée concernant l'implantation d'une centrale nucléaire.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[69]. En 2021, la commune comptait 1 724 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1 1281 0671 1121 2881 2041 2871 3381 4431 4081 487
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 4931 4611 3011 3301 4891 4131 4881 1241 000996
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 1579198941 3041 1381 5181 6451 5411 3961 194
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
1 6021 7811 6831 6861 6871 7251 7201 7251 7321 739
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 -
1 7271 7071 7241 7421 7591 7661 7661 7671 724-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [70] et INSEE [71]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

Les maires

Liste des maires depuis 1945
Période Identité Parti Qualité Observations
1945-1947 René Martin
1947-1953 Jean Allain
1953-1961 François de Tollemer
1961-1983 Henri Varin PS ouvrier conseiller général (1982-1994).
1983-2023 Patrick Fauchon DIV ingénieur Areva démissionnaire le 31 décembre 2022.
2023-en cours Franck Brisset
Sources : État civil de 1790 à 1892 - De 1892 à 1964 : 601 communes et lieux de vie de la Manche.
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.


Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi 9 h - 12 h 13 h 30 - 17 h
La mairie (2012).
La mairie (2012).

Adresse : 27 rue du Château - BP 6
50340 Flamanville

Tél. 02 33 87 66 66
Fax : 02 33 87 66 76
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Officiel
Commentaire :
Source : Site web de la commune (21 juillet 2012)

Mardi 9 h - 12 h 13 h 30 - 17 h
Mercredi 9 h - 12 h -
Jeudi 9 h - 12 h 13 h 30 - 17 h
Vendredi 9 h - 12 h 13 h 30 - 17 h
Samedi 9 h - 12 h -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

Eglise Saint-Germain.
Le château sur une gravure de 1866.
La Pierre au Rey.
Patrimoine bâti
Espaces naturels
Cap de Flamanville et sémaphore.

Personnalités liées à la commune

Naissances

Décès

Autres

Économie

Centrale nucléaire.

Transports

Éducation

Culture

Sports

Bibliographie

  • André Rostand, La Construction de l'église de Flamanville (1669-1671), Impr. A. Olivier, Caen, 1922.
  • « Flamanville », Vikland, n° 28, 1982.
  • André Hamel, Flamanville, ses seigneurs, son château, les Bazan du Cotentin, 1987.
  • Damien Leroy, « Sondages sur le site mésolithique du Coquet à Flamanville », Revue archéologique de l'Ouest, n° 10, 1993.
  • Lise Gavet/Stéphane Jiolle, Flamanville, tranches de vies, éd. Albin Michel, 1996.
  • Hugues Plaideux, « Une amitié méconnue : Jean-Jacques Rousseau et le marquis de Flamanville », Revue de la Manche, n° 155, juillet 1997.
  • « Le vieux presbytère de Flamanville », Vikland, n° 32, 2019.

Notes et références

  1. Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 84, § 11.
  2. Ibid., p. 161, § 49.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 3,7 et 3,8 Léopold Delisle, « Dictionnaire géographique », 1859, recommandations pour l’élaboration des futurs dictionnaires topographiques reproduites dans Xavier Charmes, Le comité des travaux historiques et scientifiques (histoire et documents), Imprimerie nationale, Paris, 1886, p. 488.
  4. Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, revu et publié par Élie Berger, Imprimerie Nationale, Paris, t. II, 1920, p. 77, § DXV.
  5. Ibid., p. 320, § DCXCIV.
  6. 6,0 et 6,1 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 118.
  7. Thomas Duffus Hardy, Rotuli Normanniae in turri Londinensi asservati, Johanne et Henrico quinto Angliæ regibus, vol. I, Londres, 1835, p. 14.
  8. Paul Le Cacheux, Essai historique sur l'Hôtel-Dieu de Coutances, Picard, Paris, 1895, t. II, pièces jointes, § 86.
  9. Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 316E.
  10. 10,0 10,1 et 10,2 Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878, p. 308.
  11. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, op. cit., p. 377D.
  12. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. I), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXI, Caen, 1892, p. 181.
  13. Havre, port.
  14. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. II), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXII, Caen, 1895, p. 150.
  15. Gerhard Mercator (1512-1594), Britannia et Normandia cum confinibus regionibus, Duisbourg, 1585 [BNF, Collection d'Anville, cote 00456 bis.
  16. Gerhard Mercator, Bretania et Normandia […], gravure de Van den Keere; carte extraite de l’Atlas Minor, éd. Cloppenburgh, Amsterdam, ~1630.
  17. Nicolas Tassin, « Carte de Normandie », Plans et profilz des principales villes de la province de Normandie, avec la carte générale et les particulières de chascun gouvernement d’icelles, 1631 [Médiathèque de Lisieux].
  18. Sébastien Cramoisy, Carte générale de toutes les costes de France tant de la mer Océane que Mediterranée, 1634 [BNF].
  19. Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
  20. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
  21. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  22. G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
  23. Nicolas Sanson, Carte de la Manche faite par ordre du Roy pour le service des armees de mer. Reveue et corrigee par le Sr. Sanson a Paris chez Hubert Jaillot, Paris, 1692.
  24. Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].
  25. P. Mortier / H. Jaillot, Le Duché et Gouvernement de Normandie divisée en Haute et Basse Normandie, Amsterdam, 1695.
  26. Justus Danckerts (1635-1701), Canalis inter Angliae et Galliae tabula cum omnibus suis portibus, arenis et profundis, Amsterdam, 1692/1699.
  27. Gerard Valk, Normannia Ducatus, tum Superior ad Ortum, tum Inferior ad Occasum, Praefectura Generalis […] Anglici Caesarea sive Jarsey…, Amsterdam, ~1700.
  28. Carte de la Manche, 18e s. [BNF, collection d'Anville, cote 00761 B].
  29. Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  30. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  31. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  32. Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux […], t. II, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735, p. 57b.
  33. Anonyme, A new correct chart of the Channel between England and France, éd. W. Mount & T. Page, Londres, 1730-1739 [BNF, département Cartes et plans, cote CPL GE DD-2987 (765 B); collection d'Anville, cote 00765 B].
  34. Herman van Loon, D2.me [= Deuxième] carte particuliere des costes de Normandie contenant les costes du Cotentin depuis la Pointe de la Percée Jusqu'a Granville ou sont Comprises les Isles de Jersey, Grenezey, Cers, et Aurigny, avec les Isles de Brehat. Comme elles paroissent a basse Mer dans les grandes marées, Atlas Van Keulen, Amsterdam, 1753 [BNF]
  35. L. Brion de la Tour, Recueil des Côtes Maritimes de France, Desnos, Paris, 1757, carte n° 9-15.
  36. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  37. Rigobert Bonne, Carte du Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, 1771, recueillie in Jean Lattre, Atlas Moderne ou Collection de Cartes sur Toutes les Parties du Globe Terrestre, ~1775.
  38. P. Santini, Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, Remondini, Venise, 1777.
  39. Jean de Beaurain, Carte de la Manche ou du canal qui sépare les côtes de France d'avec celles d'Angleterre / par le Ch[evalie]r de Beaurain, 1778 [BNF, collection d'Anville, cote 00766 B]
  40. Louis Stanislas d'Arcy de la Rochette, « A chart of the islands of Jersey and Guernsey, Sark, Herm and Alderney; with the adjacent coast of France », 1781, reproduit dans General atlas, publ. par William Faden, London, 1811.
  41. Carte de Cassini.
  42. Site Cassini.
  43. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris.
  44. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. II (COA-H), an XIII (1804), p. 322a.
  45. 45,0 et 45,1 Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 452.
  46. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Cherbourg, p. 130.
  47. J. G. Masselin, Dictionnaire universel de géographie physique, commerciale, historique et politique du Monde Ancien, du Moyen Age et des Temps Modernes comparées / Dictionnaire universel de géographie, t. I, Auguste Delalain, Paris, 1830, p. 487b.
  48. Dictionnaire géographique universel ou description de tous les lieux du globe sous le rapport de la géographie physique et politique, de l’histoire, de la statistique, du commerce, de l’industrie, etc., etc., Sociétés de Paris, Londres et Bruxelles pour les publications littéraires, Bruxelles, 1837, t. I, p. 703a.
  49. Panorama pittoresque de la France […], par une société de gens de lettres, de géographes et d’artistes, Firmin Didot, Paris, t. V (section Manche), 1839, p. 26a.
  50. cartes d’État-Major (relevés de 1820 à 1866, mises à jour jusqu’à 1889; Basse-Normandie cartographiée entre 1835 et 1845).
  51. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  52. Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1880, p. 59a.
  53. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  54. Carte du département de la Manche, L’Illustration économique et financière, 28 août 1926.
  55. Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
  56. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  57. Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
  58. Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  59. Carte IGN au 1 : 25 000.
  60. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 290a/b.
  61. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 123a.
  62. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985.
  63. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 736, § 12412.
  64. Louis Deroy et Marianne Mulon, Dictionnaire de noms de lieux, Robert, Paris, 1992, p. 175b-176a.
  65. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. II (COA-H), an XIII (1804), p. 322a.
  66. Saugrain, Claude-Marin, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne...- Tome 1, Paris, 1726 (lire en ligne)
  67. 67,0 et 67,1 Claude Pithois, La Hague, terre ignorée..., Librairie G. Gautier, 1961.
  68. « Demain la liberté, l'album souvenir », La Manche Libre, 2003, p.30
  69. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  70. Population avant le recensement de 1962
  71. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  72. Ouest-France, 5 novembre 2013.

Liens externes