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'''L'histoire du rail dans la [[Manche]]'''
'''L'histoire du rail dans la [[Manche]]'''
[[Fichier:Réseau ferré de Manche.svg|thumb|right|280px|''Carte du réseau actuel.'']]
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== Présentation générale ==
== Présentation générale ==
La situation excentrée du département, son absence de pôles urbains importants et sa faible densité de population sont peu favorables à une desserte fine par le train. Une partie de la trame d'infrastructures ferroviaires d'autrefois a disparu, reconvertie en voies vertes <ref name=mci>« [http://ddaf.manche.agriculture.gouv.fr/DDTM/?menu_gauche=mci/II/F.html II - Les infrastructures : F - La desserte ferroviaire] », ''[http://ddaf.manche.agriculture.gouv.fr/DDTM/?menu_gauche=mci.html Manche - Carte d'identité]'', Direction départementale des territoires et de la mer de la Manche (Service de l'analyse territoriale et du développement durable - unité veille études et prospective), 2011.</ref>.


La situation excentrée du département, son absence de pôles urbains importants et sa faible densité de population sont peu favorables à une desserte fine par le train. Une partie de la trame d'infrastructures ferroviaires d'autrefois a disparu, reconvertie en voies vertes<ref name=mci>« [http://ddaf.manche.agriculture.gouv.fr/DDTM/?menu_gauche=mci/II/F.html II - Les infrastructures : F - La desserte ferroviaire] », ''[http://ddaf.manche.agriculture.gouv.fr/DDTM/?menu_gauche=mci.html Manche - Carte d'identité]'', Direction départementale des territoires et de la mer de la Manche (Service de l'analyse territoriale et du développement durable - unité veille études et prospective), 2011.</ref>.
Les trois lignes qui desservent le département mettent la Manche en relation avec Paris, mais aussi avec les deux capitales régionales proches, Caen et Rennes. La desserte est assurée par les lignes ferroviaires suivantes <ref name=mci/> :
 
Les trois lignes qui desservent le département mettent la Manche en relation avec Paris, mais aussi avec les deux capitales régionales proches, Caen et Rennes. La desserte est assurée par les lignes ferroviaires suivantes<ref name=mci/> :
* [[Ligne ferroviaire Paris-Cherbourg|Paris-Cherbourg]] : longueur : 371 km (dont 66 km dans la Manche),
* [[Ligne ferroviaire Paris-Cherbourg|Paris-Cherbourg]] : longueur : 371 km (dont 66 km dans la Manche),
* [[Ligne ferroviaire Paris-Granville|Paris-Granville]] : longueur : 328 km (dont 36 km dans la Manche),
* [[Ligne ferroviaire Paris-Granville|Paris-Granville]] : longueur : 328 km (dont 36 km dans la Manche),
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En [[2012]], on compte 230 km de lignes de fer exploitées dans le département, dont 84 km électrifiés et 141 km en voies uniques <ref>Insee, « La Région et ses départements », 2012. </ref>.
En [[2012]], on compte 230 km de lignes de fer exploitées dans le département, dont 84 km électrifiés et 141 km en voies uniques <ref>Insee, « La Région et ses départements », 2012. </ref>.


La ligne Paris-Cherbourg, comme la [[RN 13]] qui épouse le même tracé, est un véritable cordon ombilical pour le [[Cotentin]] ; il en est de même pour la ligne Paris-Granville qui ouvre sur la côte sud-ouest et qui sur son parcours dessert la [[bocage normand|Basse-Normandie bocagère]]. La ligne Caen-Rennes présente, quant à elle, un tracé en marches d'escalier favorable à une desserte fine des principales villes du centre et du Sud-Manche, mais en impactant le temps de parcours entre les deux capitales régionales, surtout quand on le compare avec l'option autoroutière plus directe : le train parcourt les 252 km entre Caen et Rennes en 3 h, avec deux allers-retours quotidiens en période hivernale, alors que le parcours par l'[[A84]] ne représente que 187 km et que le temps de parcours est sensiblement plus favorable<ref name=mci/>.
La ligne Paris-Cherbourg, comme la [[RN 13]] qui épouse le même tracé, est un véritable cordon ombilical pour le [[Cotentin]] ; il en est de même pour la ligne Paris-Granville qui ouvre sur la côte sud-ouest et qui sur son parcours dessert la [[bocage normand|Basse-Normandie bocagère]]. La ligne Caen-Rennes présente, quant à elle, un tracé en marches d'escalier favorable à une desserte fine des principales villes du centre et du Sud-Manche, mais en impactant le temps de parcours entre les deux capitales régionales, surtout quand on le compare avec l'option autoroutière plus directe : le train parcourt les 252 km entre Caen et Rennes en 3 h, avec deux allers-retours quotidiens en période hivernale, alors que le parcours par l'[[A84]] ne représente que 187 km et que le temps de parcours est sensiblement plus favorable <ref name=mci/>.


Globalement ces lignes ne suffisent pas à irriguer correctement le département. Les villes situées sur le tracé : [[Carentan]], [[Valognes]], [[Cherbourg-Octeville]], [[Saint-Lô]], [[Coutances]], [[Avranches]], [[Villedieu-les-Poêles]], [[Granville]] apparaissent bien desservies, même si des nuances sont flagrantes entre ces villes, notamment si on considère le nombre d'arrêts. Par contre, l'ouest du Cotentin et le Mortainais sont assez pénalisés par cette desserte ferroviaire, qui suppose pour ces territoires de passer par des solutions intermodales combinant route et fer et consistant en un rabattement vers les gares les plus proches et les mieux desservies. Parfois, la desserte suppose un changement obligatoire à [[Lison]] ou à [[Folligny]]. Enfin, la distance, voire la déclivité, entre la gare et le centre-ville peut être dissuasive à Avranches, et à un degré moindre à Granville<ref name=mci/>.
Globalement ces lignes ne suffisent pas à irriguer correctement le département. Les villes situées sur le tracé : [[Carentan]], [[Valognes]], [[Cherbourg-Octeville]], [[Saint-Lô]], [[Coutances]], [[Avranches]], [[Villedieu-les-Poêles]], [[Granville]] apparaissent bien desservies, même si des nuances sont flagrantes entre ces villes, notamment si on considère le nombre d'arrêts. Par contre, l'ouest du Cotentin et le Mortainais sont assez pénalisés par cette desserte ferroviaire, qui suppose pour ces territoires de passer par des solutions intermodales combinant route et fer et consistant en un rabattement vers les gares les plus proches et les mieux desservies. Parfois, la desserte suppose un changement obligatoire à [[Lison]] ou à [[Folligny]]. Enfin, la distance, voire la déclivité, entre la gare et le centre-ville peut être dissuasive à Avranches, et à un degré moindre à Granville <ref name=mci/>.


La desserte ferroviaire est souvent soumise à un arbitrage difficile entre réduction des temps de parcours et augmentation du nombre d'arrêts, ce dernier choix pouvant apparaître comme plus favorable en terme de service public, mais moins efficace par rapport à la compétitivité des territoires et au développement de leur économie<ref name=mci/>.
La desserte ferroviaire est souvent soumise à un arbitrage difficile entre réduction des temps de parcours et augmentation du nombre d'arrêts, ce dernier choix pouvant apparaître comme plus favorable en terme de service public, mais moins efficace par rapport à la compétitivité des territoires et au développement de leur économie <ref name=mci/>.


À l'initiative de la région Basse-Normandie, autorité organisatrice des transports ferroviaires, de nombreuses améliorations continuent d'être régulièrement apportées à la fois au niveau des voies ferrées, des gares (rénovation complète), du matériel roulant, de l'augmentation des fréquences et des tarifs avec l'objectif de mieux les adapter aux différents profils de voyageurs. Près de 110 M€ ont été consacrés au renouvellement du parc de matériel TER (trains express régionaux), avec l'achat de 23 autorails de grande capacité et de 11 autorails « monocaisse ». En parallèle, de nombreuses dessertes ont été renforcées ou améliorées. Ainsi, il est désormais possible de faire le trajet Saint-Lô-Paris-Saint-Lazare par un train direct<ref name=mci/>.
À l'initiative de la région Basse-Normandie, autorité organisatrice des transports ferroviaires, de nombreuses améliorations continuent d'être régulièrement apportées à la fois au niveau des voies ferrées, des gares (rénovation complète), du matériel roulant, de l'augmentation des fréquences et des tarifs avec l'objectif de mieux les adapter aux différents profils de voyageurs. Près de 110 M€ ont été consacrés au renouvellement du parc de matériel TER (trains express régionaux), avec l'achat de 23 autorails de grande capacité et de 11 autorails « monocaisse ». En parallèle, de nombreuses dessertes ont été renforcées ou améliorées. Ainsi, il est désormais possible de faire le trajet Saint-Lô-Paris-Saint-Lazare par un train direct <ref name=mci/>.


Le « plan rail 2020 pour la Basse-Normandie » prévoit de réduire les temps de parcours entre l'Ile-de-France et la Basse-Normandie et la connecter au réseau TGV, d'améliorer le confort des TER (trains, gares...), d'adapter les tarifs ferroviaires aux moyens des usagers, et d'offrir une alternative à la voiture pour un meilleur respect de l'environnement. Ce plan de 400 millions d'euros entre 2010 et 2015, comporte 15 grands chantiers qui concernent principalement la réalisation d'une ligne LGV (ligne à grande vitesse entre Paris et Caen), l'acquisition de nouveaux matériels sur la ligne Paris-Granville, des travaux d'infrastructures sur les lignes Paris-Granville, Caen-Rennes, Caen-Le Mans-Tours et Caen-Rouen, l'accessibilité et la modernisation des gares, ainsi que l'électrification du réseau<ref name=mci/>.
Le « plan rail 2020 pour la Basse-Normandie » prévoit de réduire les temps de parcours entre l'Ile-de-France et la Basse-Normandie et la connecter au réseau TGV, d'améliorer le confort des TER (trains, gares...), d'adapter les tarifs ferroviaires aux moyens des usagers, et d'offrir une alternative à la voiture pour un meilleur respect de l'environnement. Ce plan de 400 millions d'euros entre 2010 et 2015, comporte 15 grands chantiers qui concernent principalement la réalisation d'une ligne LGV (ligne à grande vitesse entre Paris et Caen), l'acquisition de nouveaux matériels sur la ligne Paris-Granville, des travaux d'infrastructures sur les lignes Paris-Granville, Caen-Rennes, Caen-Le Mans-Tours et Caen-Rouen, l'accessibilité et la modernisation des gares, ainsi que l'électrification du réseau <ref name=mci/>.


La mobilisation régionale a trouvé une nouvelle dynamique dans le cadre du projet du « Grand Paris » qui prévoit une ligne à grande vitesse entre Paris et Le Havre, les Bas-Normands militant pour un tracé passant au sud de la Seine et la réalisation d'une bretelle de cette ligne aménagée jusqu'à Caen. Le projet a pour objectif de mettre Paris à 1 h 15 de Caen et Le Havre, et à 2 h 15 de Cherbourg avec une vitesse de 250 km/h à partir de Mantes. À cela s'ajouterait un nouvel accès à La Défense, en plus de Saint-Lazare. Évalué entre 8 et 13 milliards d'euros selon les variantes, ce projet constitue un investissement pour les dix à quinze ans à venir, c'est à dire de long terme. Le débat va maintenant s'engager sur la répartition du financement d'une facture de 8 à 12 milliards d'euros. Le débat public a été lancé à l'automne 2011<ref name=mci/>.
La mobilisation régionale a trouvé une nouvelle dynamique dans le cadre du projet du « Grand Paris » qui prévoit une ligne à grande vitesse entre Paris et Le Havre, les Bas-Normands militant pour un tracé passant au sud de la Seine et la réalisation d'une bretelle de cette ligne aménagée jusqu'à Caen. Le projet a pour objectif de mettre Paris à 1 h 15 de Caen et Le Havre, et à 2 h 15 de Cherbourg avec une vitesse de 250 km/h à partir de Mantes. À cela s'ajouterait un nouvel accès à La Défense, en plus de Saint-Lazare. Évalué entre 8 et 13 milliards d'euros selon les variantes, ce projet constitue un investissement pour les dix à quinze ans à venir, c'est à dire de long terme. Le débat va maintenant s'engager sur la répartition du financement d'une facture de 8 à 12 milliards d'euros. Le débat public a été lancé à l'automne 2011 <ref name=mci/>.


Enfin, le trafic fret, ouvert à la concurrence depuis le [[31 mars]] [[2006]], est extrêmement faible. Le service particulier assuré pour le compte d'[[Areva NC]] n'est pas important en tonnage mais il est sensible et intéressant pour la SNCF qui considère que le transport ferroviaire devient pertinent à partir de 400 km<ref name=mci/>.
Enfin, le trafic fret, ouvert à la concurrence depuis le [[31 mars]] [[2006]], est extrêmement faible. Le service particulier assuré pour le compte d'[[Areva NC]] n'est pas important en tonnage mais il est sensible et intéressant pour la SNCF qui considère que le transport ferroviaire devient pertinent à partir de 400 km <ref name=mci/>.


==Chronologie ==
==Chronologie ==
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* [[1894]] : mise en service de la section de [[Saint-Hilaire-du-Harcouët]] à Fougères (Ille-et-Vilaine)
* [[1894]] : mise en service de la section de [[Saint-Hilaire-du-Harcouët]] à Fougères (Ille-et-Vilaine)
* [[1898]] : mise en service de la gare Cherbourg-Maritime.
* [[1898]] : mise en service de la gare Cherbourg-Maritime.
* [[8 juin]] [[1899]] : la [[ligne ferroviaire Avranches-Saint-James|ligne Avranches-Saint-James]] est déclarée d'utilité publique <ref>''Journal officiel'', 8 juin 1899. </ref>.
* [[1900]] : doublement de ligne Caen-Cherbourg. Le trajet s'effectue en 8 heures.
* [[1900]] : doublement de ligne Caen-Cherbourg. Le trajet s'effectue en 8 heures.
* [[1900]] : la Compagnie internationale des wagons-lits et des grands express européens (CIWL) lance le ''New York Express'' reliant Paris à la ville américaine par le rail (jusqu´à [[Cherbourg]]), puis la mer, service transatlantique assuré par la [[Norddeutscher Lloyd]] <ref>Éric Fottorino, ''Aventures industrielles'', Stock, Paris, 1996, p. 248.</ref>.
* [[1900]] : la Compagnie internationale des wagons-lits et des grands express européens (CIWL) lance le ''[[New York Express]]'' reliant Paris à la ville américaine par le rail (jusqu´à [[Cherbourg]]), puis la mer, service transatlantique assuré par la [[Norddeutscher Lloyd]] <ref>Éric Fottorino, ''Aventures industrielles'', Stock, Paris, 1996, p. 248.</ref>.


====XX{{e}} siècle====
====XX{{e}} siècle====
* [[1901]] : décision de mettre en service la locomotive à vapeur à grande vitesse : la Pacific 231.
* [[1901]] : décision de mettre en service la locomotive à vapeur à grande vitesse : une Pacific 231.
* [[29 juillet]] [[1901]] : mise en service de la [[Ligne ferroviaire Avranches-Saint-James|ligne reliant Avranches à Saint-James]] et de la ligne  [[Ligne ferroviaire Pontorson-Le-Mont-Saint-Michel|Pontorson - Le Mont-Saint-Michel]].
* [[29 juillet]] [[1901]] : mise en service de la [[Ligne ferroviaire Avranches-Saint-James|ligne reliant Avranches à Saint-James]] et de la ligne  [[Ligne ferroviaire Pontorson-Le-Mont-Saint-Michel|Pontorson - Le Mont-Saint-Michel]].
* Octobre 1901 : le [[Conseil général de la Manche|Conseil général]] reconnaît d'utilité publique les six lignes suivantes : [[Cherbourg]]-[[Barfleur]], [[Querqueville]]-[[Urville-Hague]], [[Sainte-Mère-Église]]-Pont-l'Abbé, [[Coutances]]-[[Lessay]], [[Condé-sur-Vire]]-[[Granville]] et [[Sourdeval]]-Granville.
* Octobre 1901 : le [[Conseil général de la Manche|Conseil général]] reconnaît d'utilité publique les six lignes suivantes : [[Ligne ferroviaire Cherbourg-Barfleur|Cherbourg-Barfleur]], [[Querqueville]]-[[Urville-Hague]], [[Sainte-Mère-Église]]-Pont-l'Abbé, [[Coutances]]-[[Lessay]], [[Condé-sur-Vire]]-[[Granville]] et [[Sourdeval]]-Granville.
[[Fichier:Saint-Jean-le-Thomas.jpg|vignette|droite|250px|Passage dans les bois de Saint-Jean-le-Thomas]]
[[Fichier:Saint-Jean-le-Thomas.jpg|vignette|droite|250px|Passage dans les bois de Saint-Jean-le-Thomas]].
* [[23 juillet]] [[1904]] : déclaration d'utilité publique de l'établissement d'un réseau de chemin de fer d'intérêt local dans le département de la Manche.
* [[22 novembre]] [[1904]] : création de la [[Société des chemins de fer de la Manche]] par le comte Louis de Ségur-Lamoignon.
* [[4 juin]] [[1907]] : mise en service du tronçon [[Picauville|Pont-l'Abbe]]-[[Sainte-Mère-Église]].
* [[4 juin]] [[1907]] : mise en service du tronçon [[Picauville|Pont-l'Abbe]]-[[Sainte-Mère-Église]].
* [[1908]] : inauguration de la [[Ligne ferroviaire Granville-Sourdeval|ligne Granville-Sourdeval]].
* [[1908]] : inauguration de la [[Ligne ferroviaire Granville-Sourdeval|ligne Granville-Sourdeval]].
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* [[25 juin]] [[1914]] : ouverture d'une ligne tri-hebdomadaire reliant [[Cherbourg]] à Bordeaux en 17 h et 20 mn, avec arrêts à [[La Haye-du-Puits]], [[Coutances]], [[Folligny]], [[Avranches]], [[Pontorson]], Dol, Rennes, Nantes, La Roche-sur-Yon, La Rochelle, Rochefort et Saintes <ref>« 120 ans en Cotentin 1889-2009 », ''La Presse de la Manche'', hors-série, novembre 2009, p. 60. </ref>.
* [[25 juin]] [[1914]] : ouverture d'une ligne tri-hebdomadaire reliant [[Cherbourg]] à Bordeaux en 17 h et 20 mn, avec arrêts à [[La Haye-du-Puits]], [[Coutances]], [[Folligny]], [[Avranches]], [[Pontorson]], Dol, Rennes, Nantes, La Roche-sur-Yon, La Rochelle, Rochefort et Saintes <ref>« 120 ans en Cotentin 1889-2009 », ''La Presse de la Manche'', hors-série, novembre 2009, p. 60. </ref>.
* [[4 août]] [[1914]] : à [[Bricquebec]], la collision de deux trains fait 17 morts, dont une majorité de conscrits <ref>« En mémoire de l'accident de train mortel du 4 août 1914 », ''Ouest-France'', 2 août 2014. </ref>.
* [[4 août]] [[1914]] : à [[Bricquebec]], la collision de deux trains fait 17 morts, dont une majorité de conscrits <ref>« En mémoire de l'accident de train mortel du 4 août 1914 », ''Ouest-France'', 2 août 2014. </ref>.
* Octobre [[1916]] : la société anonyme Les Chemins de fer de la Manche devient concessionnaire du réseau ferré de la Manche en remplacement de la Société française de tramways électriques et de chemins de fer <ref>« Les Chemins de fer de la Manche », ''Cherbourg-Éclair'', 31 octobre 1916. </ref>.
* [[3 octobre]] [[1920]] : à [[Martinvast]], 23 wagons du train Cherbourg-Caen se détachent et partent en marche arrière, se fracassant sur un butoir  <ref> Étienne Quatrebarbes, ''Martinvast, un siècle d'histoire...'', 2001. </ref>.
* [[3 octobre]] [[1920]] : à [[Martinvast]], 23 wagons du train Cherbourg-Caen se détachent et partent en marche arrière, se fracassant sur un butoir  <ref> Étienne Quatrebarbes, ''Martinvast, un siècle d'histoire...'', 2001. </ref>.
* [[1922]] : à [[Cherbourg]], construction du dépôt des locomotives <ref>Bernard Launey, ''Cherbourg 1900-1975'', Imprimerie La Dépêche, Cherbourg, 1976. </ref>.
* [[1922]] : à [[Cherbourg]], construction du dépôt des locomotives <ref>Bernard Launey, ''Cherbourg 1900-1975'', Imprimerie La Dépêche, Cherbourg, 1976. </ref>.
* Mai [[1926]] : le ''Journal officiel'' publie un décret « autorisant le rachat par le département du chemin de fer de [[Ligne ferroviaire Valognes-Barfleur|Valognes à Barfleur]] <ref>« Le rachat des chemins de fer de la Manche », ''Journal de Valognes'', 15 mai 1926. </ref>.
* [[1928]] : la [[société des chemins de fer de la Manche]] (CFM) prend la suite de la [[Compagnie des tramways normands]] (TN).
* [[16 octobre]] [[1932]] : le train Lamballe-Lison percute un train de marchandises près de la gare de [[Cérences]]. Bilan : 8 morts et une vingtaine de blessés <ref>« 120 ans en Cotentin 1889-2009 », ''La Presse de la Manche'', hors-série, novembre 2009, p. 96. </ref>.
* [[16 octobre]] [[1932]] : le train Lamballe-Lison percute un train de marchandises près de la gare de [[Cérences]]. Bilan : 8 morts et une vingtaine de blessés <ref>« 120 ans en Cotentin 1889-2009 », ''La Presse de la Manche'', hors-série, novembre 2009, p. 96. </ref>.
* [[1933]] : mise en service de la nouvelle gare de [[Cherbourg]].
* [[1933]] :
* [[1er janvier|1{{er}} janvier]] [[1935]] : fermeture de la ligne [[Granville]]-[[Avranches]]-[[Sourdeval]].
** mise en service de la nouvelle gare de [[Cherbourg]].
** fermeture de la [[ligne ferroviaire Avranches-Saint-James|ligne Avranches-Saint-James]].
* [[1er janvier|{{1er}} janvier]] [[1935]] : fermeture de la ligne [[Granville]]-[[Avranches]]-[[Sourdeval]].
* [[13 mars]] [[1937]] : le [[conseil général de la Manche]] décide la suppression de la [[Tue-Vaques|ligne ferroviaire Cherbourg-Barfleur]]. La résistance s'organise.
* [[13 mars]] [[1937]] : le [[conseil général de la Manche]] décide la suppression de la [[Tue-Vaques|ligne ferroviaire Cherbourg-Barfleur]]. La résistance s'organise.
* [[17 juillet]] [[1937]] : la ligne [[Coutances]]-[[Lessay]] est fermée.
* [[17 juillet]] [[1937]] : la ligne [[Coutances]]-[[Lessay]] est fermée.
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* [[29 juin]] [[1947]] : le [[Viaduc de Fermanville|viaduc ferroviaire de Fermanville]] est remis en service.
* [[29 juin]] [[1947]] : le [[Viaduc de Fermanville|viaduc ferroviaire de Fermanville]] est remis en service.
* [[30 septembre]] [[1950]] : la ligne [[Ligne ferroviaire Cherbourg-Barfleur|Cherbourg-Barfleur]] cesse son activité.
* [[30 septembre]] [[1950]] : la ligne [[Ligne ferroviaire Cherbourg-Barfleur|Cherbourg-Barfleur]] cesse son activité.
* [[8 juillet]] [[1963]] : une locomotive A1A-A1A 68001 à moteur Sulzer est testée sur la ligne Parias-Cherbourg : elle relie Paris à Caen en 2 h 16 (retour 2 h 19) et Caen à Cherbourg en 1 h 09 (retour 1 h 12) <ref>« La A1A-A1A 68001 », ''La Vie du rail'', n° 912, 15 septembre 1963 [https://www.lettreducheminot.fr/materiel/etait-vie-rail-61paris-cherbourg-vers-releve-pacific-nouvelles-locomotives-diesels-electriques/ ''(lire en ligne)'']. </ref>.
* [[8 juillet]] [[1963]] : une locomotive A1A-A1A 68001 à moteur Sulzer est testée sur la ligne Paris-Cherbourg : elle relie Paris à Caen en 2 h 16 (retour 2 h 19) et Caen à Cherbourg en 1 h 09 (retour 1 h 12) <ref>« La A1A-A1A 68001 », ''La Vie du rail'', n° 912, 15 septembre 1963 [https://www.lettreducheminot.fr/materiel/etait-vie-rail-61paris-cherbourg-vers-releve-pacific-nouvelles-locomotives-diesels-electriques/ ''(lire en ligne)'']. </ref>.
* Novembre 1963 : la machine Diesel remplace la Pacific vapeur sur la [[ligne Paris-Cherbourg]] <ref>« Paris-Cherbourg, première grande ligne "diesélisée" au départ de Paris », ''La Vie du rail'', n° 974, 13 décembre 1964. </ref>.
* Novembre 1963 : la machine Diesel remplace la Pacific vapeur sur la [[ligne Paris-Cherbourg]] <ref>« Paris-Cherbourg, première grande ligne "diesélisée" au départ de Paris », ''La Vie du rail'', n° 974, 13 décembre 1964. </ref>.
* [[31 mai]] [[1970]] : suppression des trains de voyageurs entre [[Cherbourg]] et [[Coutances]] <ref>« Nos années 70 », ''La Presse de la Manche'', hors-série, novembre 2012, p. 151. </ref>.
* [[31 mai]] [[1970]] : suppression des trains de voyageurs entre [[Cherbourg]] et [[Coutances]] <ref>« Nos années 70 », ''La Presse de la Manche'', hors-série, novembre 2012, p. 151. </ref>.
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==Lignes de chemin de fer==
==Lignes de chemin de fer==
* [[Ligne Paris-Cherbourg]] : 66 km dans le département sur un total de 371 km.
* [[Ligne ferroviaire Paris-Cherbourg]] : 66 km dans le département sur un total de 371 km.
* [[Ligne Paris-Granville]] : 36 km dans le département sur un total de 328 km.
* [[Ligne Paris-Granville]] : 36 km dans le département sur un total de 328 km.
* [[Ligne ferroviaire Caen-Rennes]] : 116 km dans le département.
* [[Ligne ferroviaire Caen-Rennes]] : 116 km dans le département.
* [[Ligne Baie]] Granville-Saint-Malo (juillet et août).
* [[Ligne ferroviaire Cherbourg-Dijon]] ([[2009]]-[[2010]])
* [[Train touristique du Cotentin]] [[Barneville-Carteret]]-[[Portbail]]
* [[Train touristique du Cotentin]] [[Barneville-Carteret]]-[[Portbail]]


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* [[Ligne ferroviaire Cherbourg-Barfleur]] ([[1911]]-[[1950]])
* [[Ligne ferroviaire Cherbourg-Barfleur]] ([[1911]]-[[1950]])
* [[Ligne ferroviaire Valognes-Barfleur]] ([[1886]]-[[1950]])
* [[Ligne ferroviaire Valognes-Barfleur]] ([[1886]]-[[1950]])
* [[Ligne ferroviaire Montebourg - Saint-Martin-d'Audouville]] ([[1886]]-[[1950]])
* [[Ligne ferroviaire Montebourg-Saint-Martin-d'Audouville]] ([[1886]]-[[1950]])
* [[Ligne ferroviaire Coutances-Sottevast]] ([[1884]]-[[1970]]), aujourd'hui voie verte
* [[Ligne ferroviaire Coutances-Sottevast]] ([[1884]]-[[1970]]), aujourd'hui voie verte
* [[Ligne ferroviaire Carentan-Carteret]] ([[1889]]-[[1991]]), [[Voies vertes de la Manche|voie verte]] depuis 2000
* [[Ligne ferroviaire Carentan-Carteret]] ([[1889]]-[[1991]]), [[Voies vertes de la Manche|voie verte]] depuis 2000
* [[Ligne ferroviaire Orval-Regnéville]] ([[1902]]-[[1941]])
* [[Ligne ferroviaire Orval-Regnéville]] ([[1902]]-[[1941]])
* [[Ligne ferroviaire Saint-Lô - Guilberville]] ([[1907]]-[[1936]])
* [[Ligne ferroviaire Saint-Lô-Guilberville]] ([[1907]]-[[1936]])
* [[Ligne ferroviaire Fougères- Vire]] ([[1887]]-[[1988]]), aujourd'hui voie verte
* [[Ligne ferroviaire Fougères-Vire]] ([[1887]]-[[1988]]), par [[Saint-Hilaire-du-Harcouët]], et [[Mortain]], aujourd'hui voie verte
* [[Ligne ferroviaire Domfront-Pontaubault]] ([[1887]]-[[1988]]), aujourd'hui voie verte
* [[Ligne ferroviaire Domfront-Pontaubault]] ([[1887]]-[[1988]]), aujourd'hui voie verte
* [[Ligne ferroviaire Pontorson-Le-Mont-Saint-Michel]] ([[1901]]-[[1939]]), rails déposés en [[1944]] par les Allemands
* [[Ligne ferroviaire Pontorson-Le-Mont-Saint-Michel]] ([[1901]]-[[1939]]), rails déposés en [[1944]] par les Allemands
* [[Ligne ferroviaire Saint-Hilaire-du-Harcouët - Fougères]] ([[1894]]-[[1942]])
 
* [[Lignes ferroviaires de 1850 à 1939 au départ de Cherbourg#La ligne Cherbourg-Coutances|Ligne ferroviaire Cherbourg-Coutances]]
;Lignes commerciales ayant suivi le tracé de voies existantes
* [[Ligne Baie]] Granville-Saint-Malo
* [[Ligne ferroviaire Cherbourg-Dijon]] ([[2009]]-[[2010]])


;Voie étroite (1 mètre)
;Voie étroite (1 mètre)
* [[Ligne ferroviaire Avranches-Saint-James]] ([[1901]]-[[1942]])
* [[Ligne ferroviaire Avranches-Saint-James]] ([[1901]]-[[1942]])
* [[Ligne ferroviaire Cherbourg-Urville-Hague]] ([[1911]]-[[1945]]), en réalité [[Querqueville]]-[[Urville-Hague]], prolongement de la ligne A du [[tramway de Cherbourg]]
* Ligne ferroviaire de [[Gare de Querqueville|Querqueville]] à [[Gare d'Urville|Urville-Hague]]([[1911]]-[[1945]]), rapidement intégrée à la ligne A du [[tramway de Cherbourg]]
* [[Ligne ferroviaire Pont-l'Abbé - Sainte-Mère]] ([[1907]]-[[1914]]
* [[Ligne ferroviaire Pont-l'Abbé-Sainte-Mère-Église]] ([[1907]]-[[1914]]
* [[Ligne ferroviaire Granville - Condé-sur-Vire]] ([[1910]]-[[1936]])
* [[Ligne ferroviaire Granville-Condé-sur-Vire]] ([[1910]]-[[1936]])
* [[Ligne ferroviaire Granville-Sourdeval]] ([[1908]]-[[1935]])
* [[Ligne ferroviaire Granville-Sourdeval]] ([[1908]]-[[1935]])
* [[Ligne ferroviaire Coutances-Lessay]] ([[1909]]-[[1932]])
* [[Ligne ferroviaire Coutances-Lessay]] ([[1909]]-[[1932]])
* [[Ligne ferroviaire Saint-Hilaire-du-Harcouët - Landivy]] ([[1909]]-[[1939]])
* [[Ligne ferroviaire Saint-Hilaire-du-Harcouët-Landivy]] ([[1909]]-[[1939]])
* [[Tramway d'Avranches|Tramway électrique d'Avranches]]([[1907]]-[[1914]])
 
;Tramways urbains
* [[Tramway d'Avranches|Tramway électrique d'Avranches]] ([[1907]]-[[1914]])
* [[Tramway de Cherbourg]] ([[1896]]-[[1949]])


==Gares==
==Gares==
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* [[Portbail]]
* [[Portbail]]


====Anciennes gares====
====[[:Catégorie:Ancienne gare de la Manche|Anciennes gares]]====
[[Fichier:Jullouville Office de tourisme.JPG|thumb|right|''Ancienne gare de [[Jullouville]].'']]
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* [[Agon-Coutainville]], [[Airel]], [[Angoville-sur-Ay]], [[Anneville-en-Saire]], [[Gare d'Auvers|Auvers]], [[Barenton]]-[[Le Teilleul]], [[Gare de Barfleur|Barfleur]], [[Gare de Baupte|Baupte]], [[Le Becquet]], [[Gare de Belval|Belval]], [[Gare de Bréhal|Bréhal]], [[Gare de Bretteville-en-Saire|Bretteville-en-Saire]], [[Gare de Bricquebec|Bricquebec]], [[Cametours]], [[Gare de Canisy|Canisy]], [[Carneville]]-[[Théville]], [[Carolles]], [[Carteret]], [[Gare de Cérences|Cérences]], [[Gare ferroviaire de Cherbourg (1911)|Cherbourg (1911)]], [[Le Chefresne]], [[Gare de Condé-sur-Vire|Condé-sur-Vire]], [[Gare de Couville|Couville]], [[Crasville]], [[Créances]], [[Gare de Denneville|Denneville]], [[Gare de Ducey|Ducey]], [[Gare d'Équeurdreville|Équeurdreville]], [[Gare de Fermanville|Fermanville]], [[Gare des Flamands|Les Flamands]], [[Gare de Fresville|Fresville]], [[Gare de Gatteville-le-Phare|Gatteville]], [[Gavray]], [[Gare de Granville-port|Granville-port]], [[Gouberville]], [[Guilberville-Embranchement]], [[Hambye]], [[Gare de La Haye-du-Puits|La Haye-du-Puits]], [[Gare de La Haye-Pesnel - La Lucerne|La Haye-Pesnel - La Lucerne]], [[Gare d'Hudimesnil|Hudimesnil]], [[Gare d'Isigny-le-Buat|Isigny-le-Buat]], [[Jullouville]], [[Juilley]], [[Gare de Lessay|Lessay]], [[Gare de Lestre-Quinéville|Lestre-Quinéville]], [[Gare de Lithaire|Lithaire]], [[Gare de Martinvast|Martinvast]], [[La Meauffe]], [[Gare de Millières|Millières]], [[Moidrey]], [[Gare de Montebourg-État|Montebourg-État]], [[Gare de Montebourg-Ville|Montebourg-Ville]], [[Montfarville]], [[Montmartin-sur-Mer]], [[Le Mont-Saint-Michel]], [[Gare de Montviron|Montviron-Sartilly]], [[Mortain]]-[[Bion]], [[Gare de Mortain-Le Neufbourg|Mortain-Le Neufbourg]], [[Gare de Morsalines|Morsalines]], [[Gare de Néhou|Néhou]], [[Néville-sur-Mer]], [[Gare d'Orval|Orval-Hyenville]], [[Percy]], [[Gare de Périers|Périers]], [[Gare de Pontaubault|Pontaubault]], [[Gare du Pont d'Oir|Le Pont d'Oir]],  [[Picauville]], [[Gare de Quénanville|Quénanville]], [[Gare de Querqueville|Querqueville]], [[Gare de Quettehou|Quettehou]], [[Gare de Quettreville-sur-Sienne|Quettreville-sur-Sienne]], [[Gare de Rauville|Rauville]], [[Gare de Regnéville|Regnéville-sur-Mer]], [[Gare de Réville|Réville]], [[Gare de Rocheville|Rocheville]], [[Romagny]]-Embranchement, [[Gare de Saint-Georges-de-la-Rivière|Saint-Georges-de-la-Rivière]], [[Saint-Germain-de-Tournebut]], [[Saint-Hilaire-du-Harcouët]], [[Gare de Saint-James|Saint-James]], [[Gare de Saint-Jores|Saint-Jores]], [[Gare de Saint-Lô-d'Ourville|Saint-Lô-d'Ourville]], [[Gare de Saint-Martin-d'Audouville|Saint-Martin-d'Audouville-Vaudreville]], [[Gare de Saint-Pierre-Église|Saint-Pierre-Église]], [[Gare de Saint-Planchers|Saint-Planchers]], [[Gare de Saint-Sauveur-Lendelin|Saint-Sauveur-Lendelin]], [[Gare de Saint-Sauveur-le-Vicomte|Saint-Sauveur-le-Vicomte]], [[Gare de Saint-Sauveur-de-Pierrepont|Saint-Sauveur-de-Pierrepont]], [[Gare de Saint-Vaast-la-Hougue|Saint-Vaast-la-Hougue]], [[Gare de Sottevast|Sottevast]], [[Sourdeval]], [[Gare de Servon-Tanis]], [[Tamerville]], [[Gare de Tocqueville - Gouberville|Tocqueville - Gouberville]], [[Gare de Tourlaville|Tourlaville]], [[Gare de Torigni - Saint-Amand|Torigni - Saint-Amand]], [[Gare d'Urville|Urville]], [[Gare de Valcanville-Anneville|Valcanville-Anneville]], [[Gare de Varouville|Varouville]], [[Gare de Valognes-Ville|Valognes-Ville]]...
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==Tunnels ferroviaires==
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==Bibliographie==
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* [[Maurice Lantier]], ''L'installation du chemin de fer dans la Manche (ligne Paris-Cherbourg)'', CRDP de Caen, 1976
* [[Maurice Lantier]], ''L'installation du chemin de fer dans la Manche (ligne Paris-Cherbourg)'', CRDP de Caen, 1976
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* [[:Catégorie:Train dans la Manche (image)|Galerie d'images]]
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* [[Les lignes ferroviaires de 1850 à 1939 au départ de Cherbourg]]
* [[Les lignes ferroviaires de 1850 à 1939 au départ de Cherbourg]]
* [[Lignes ferroviaires de 1850 à 1939 au départ de Cherbourg#La ligne Cherbourg-Coutances|Ligne ferroviaire Cherbourg-Coutances]]


==Liens externes==
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* [http://www.manche.gouv.fr/Publications/Publications-des-Services-de-l-Etat/Autres-publications/La-Manche-carte-d-identite/3-Infrastructures-et-deplacements/C-La-desserte-ferroviaire/La-desserte-ferroviaire La desserte ferroviaire dans la Manche] dans ''La Manche, carte d'identité'', sur le site de la préfecture de la Manche, consulté le 1{{er}} juillet 2016.
* [http://www.manche.gouv.fr/Publications/Publications-des-Services-de-l-Etat/Autres-publications/La-Manche-carte-d-identite/3-Infrastructures-et-deplacements/C-La-desserte-ferroviaire/La-desserte-ferroviaire La desserte ferroviaire dans la Manche] dans ''La Manche, carte d'identité'', sur le site de la préfecture de la Manche, consulté le 1{{er}} juillet 2016.


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Évolution du réseau ferroviaire depuis 1830.

L'histoire du rail dans la Manche

Carte du réseau actuel.
Carte du réseau ferroviaire à son apogée.

Présentation générale

La situation excentrée du département, son absence de pôles urbains importants et sa faible densité de population sont peu favorables à une desserte fine par le train. Une partie de la trame d'infrastructures ferroviaires d'autrefois a disparu, reconvertie en voies vertes [1].

Les trois lignes qui desservent le département mettent la Manche en relation avec Paris, mais aussi avec les deux capitales régionales proches, Caen et Rennes. La desserte est assurée par les lignes ferroviaires suivantes [1] :

En 2012, on compte 230 km de lignes de fer exploitées dans le département, dont 84 km électrifiés et 141 km en voies uniques [2].

La ligne Paris-Cherbourg, comme la RN 13 qui épouse le même tracé, est un véritable cordon ombilical pour le Cotentin ; il en est de même pour la ligne Paris-Granville qui ouvre sur la côte sud-ouest et qui sur son parcours dessert la Basse-Normandie bocagère. La ligne Caen-Rennes présente, quant à elle, un tracé en marches d'escalier favorable à une desserte fine des principales villes du centre et du Sud-Manche, mais en impactant le temps de parcours entre les deux capitales régionales, surtout quand on le compare avec l'option autoroutière plus directe : le train parcourt les 252 km entre Caen et Rennes en 3 h, avec deux allers-retours quotidiens en période hivernale, alors que le parcours par l'A84 ne représente que 187 km et que le temps de parcours est sensiblement plus favorable [1].

Globalement ces lignes ne suffisent pas à irriguer correctement le département. Les villes situées sur le tracé : Carentan, Valognes, Cherbourg-Octeville, Saint-Lô, Coutances, Avranches, Villedieu-les-Poêles, Granville apparaissent bien desservies, même si des nuances sont flagrantes entre ces villes, notamment si on considère le nombre d'arrêts. Par contre, l'ouest du Cotentin et le Mortainais sont assez pénalisés par cette desserte ferroviaire, qui suppose pour ces territoires de passer par des solutions intermodales combinant route et fer et consistant en un rabattement vers les gares les plus proches et les mieux desservies. Parfois, la desserte suppose un changement obligatoire à Lison ou à Folligny. Enfin, la distance, voire la déclivité, entre la gare et le centre-ville peut être dissuasive à Avranches, et à un degré moindre à Granville [1].

La desserte ferroviaire est souvent soumise à un arbitrage difficile entre réduction des temps de parcours et augmentation du nombre d'arrêts, ce dernier choix pouvant apparaître comme plus favorable en terme de service public, mais moins efficace par rapport à la compétitivité des territoires et au développement de leur économie [1].

À l'initiative de la région Basse-Normandie, autorité organisatrice des transports ferroviaires, de nombreuses améliorations continuent d'être régulièrement apportées à la fois au niveau des voies ferrées, des gares (rénovation complète), du matériel roulant, de l'augmentation des fréquences et des tarifs avec l'objectif de mieux les adapter aux différents profils de voyageurs. Près de 110 M€ ont été consacrés au renouvellement du parc de matériel TER (trains express régionaux), avec l'achat de 23 autorails de grande capacité et de 11 autorails « monocaisse ». En parallèle, de nombreuses dessertes ont été renforcées ou améliorées. Ainsi, il est désormais possible de faire le trajet Saint-Lô-Paris-Saint-Lazare par un train direct [1].

Le « plan rail 2020 pour la Basse-Normandie » prévoit de réduire les temps de parcours entre l'Ile-de-France et la Basse-Normandie et la connecter au réseau TGV, d'améliorer le confort des TER (trains, gares...), d'adapter les tarifs ferroviaires aux moyens des usagers, et d'offrir une alternative à la voiture pour un meilleur respect de l'environnement. Ce plan de 400 millions d'euros entre 2010 et 2015, comporte 15 grands chantiers qui concernent principalement la réalisation d'une ligne LGV (ligne à grande vitesse entre Paris et Caen), l'acquisition de nouveaux matériels sur la ligne Paris-Granville, des travaux d'infrastructures sur les lignes Paris-Granville, Caen-Rennes, Caen-Le Mans-Tours et Caen-Rouen, l'accessibilité et la modernisation des gares, ainsi que l'électrification du réseau [1].

La mobilisation régionale a trouvé une nouvelle dynamique dans le cadre du projet du « Grand Paris » qui prévoit une ligne à grande vitesse entre Paris et Le Havre, les Bas-Normands militant pour un tracé passant au sud de la Seine et la réalisation d'une bretelle de cette ligne aménagée jusqu'à Caen. Le projet a pour objectif de mettre Paris à 1 h 15 de Caen et Le Havre, et à 2 h 15 de Cherbourg avec une vitesse de 250 km/h à partir de Mantes. À cela s'ajouterait un nouvel accès à La Défense, en plus de Saint-Lazare. Évalué entre 8 et 13 milliards d'euros selon les variantes, ce projet constitue un investissement pour les dix à quinze ans à venir, c'est à dire de long terme. Le débat va maintenant s'engager sur la répartition du financement d'une facture de 8 à 12 milliards d'euros. Le débat public a été lancé à l'automne 2011 [1].

Enfin, le trafic fret, ouvert à la concurrence depuis le 31 mars 2006, est extrêmement faible. Le service particulier assuré pour le compte d'Areva NC n'est pas important en tonnage mais il est sensible et intéressant pour la SNCF qui considère que le transport ferroviaire devient pertinent à partir de 400 km [1].

Chronologie

XIXe siècle

  • 11 juin 1842 : la loi relative à l’établissement de grandes lignes de chemin de fer depuis Paris et à leur financement décide l'étude de la ligne Paris-Cherbourg via Vire et Elbeuf [3]. Le projet reste lettre-morte.
  • 1844 : une loi confirme la création de la ligne Paris-Cherbourg.
  • 21 juin 1846 : une loi concède l'exploitation de la ligne Paris-Cherbourg à la Société du chemin de fer de Paris à Cherbourg.
  • 8 juillet 1852 : la Chambre des députés vote la loi relative à la construction de la ligne de chemin de fer Paris-Caen-Cherbourg. L'État établit le tracé, construit les infrastructures, accorde les concessions. La compagnie privée (Société du chemin de fer de l'Ouest - devenue en juin 1855 la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest) pose les rails, fournit le matériel, assure l'exploitation et l'entretien de la ligne.
  • 11 septembre 1852 : un décret approuve les statuts de la Société du chemin de fer de Paris-Cherbourg.
  • 7 avril 1855 : un décret officialise la fusion des compagnies de chemins de fer de l'Ouest.
  • 18 novembre 1855 : le premier train entre en gare de Caen.
  • 14 juillet 1858  : le premier train entre en gare de Cherbourg. la polémique sur le tracé de la ligne, passage par Bayeux ou par Saint-Lô, s'est achevée à l'avantage de Bayeux. Il est décidé de créer une bretelle raccordant Saint-Lô à partir de Lison (Calvados).
  • 17 juillet 1858 : la ligne Paris-Cherbourg est mise en service effectif.
  • 4 août 1858 : inauguration de la gare de Cherbourg et de la ligne Paris-Cherbourg par Napoléon III.
Inauguration de la gare de Cherbourg (4 août 1858).

XXe siècle

Passage dans les bois de Saint-Jean-le-Thomas

.

La gare de Saint-Lô détruite en 1944.

XXIe siècle

Nouvelle rame Régiolis arrivant en gare de Granville.
  • mai 2007 : le président du Conseil régional et du Syndicat mixte de la baie du Mont-Saint-Michel Philippe Duron annonce que le projet d'un arrêt TGV à Pontorson est en bonne voie et même qu'un prolongement jusqu'à Avranches à l'horizon « 2012 n'est pas impossible »[27].
  • 14 décembre 2008 : lancement d'une liaison expérimentale de deux ans entre Saint-Lô et Paris, quotidienne et directe. Départs de Saint-Lô à 6 h 51 (semaine) et 18 h 19 (dimanche). Départs de Paris à 18 h 45 (semaine) et 9 h 45 (samedi). Durée du trajet : environ 3 h.
  • 5 juillet 2009 : inauguration d'une liaison TGV expérimentale de trois ans entre Cherbourg-Octeville et Dijon (Côte-d'Or) avec arrêts à Caen et Lisieux dans le Calvados et à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle au rythme d'un aller-retour par jour. Le train relie les deux villes en 6 h 20 environ.
  • 11 décembre 2010 : suppression des liaisons expérimentales Saint-Lô-Paris Saint-Lazare et Cherbourg-Dijon (par Caen et Roissy-Charles de Gaulle).
  • 2015 : mise en service des nouvelles rames Régiolis sur la ligne Paris-Granville.
  • 6 juillet 2016 : la SNCF propose une offre de billets Paris-Mont-Saint-Michel (Paris-Villedieu en train, puis Villedieu-Mont-Saint-Michel en car de tourisme)[28].
  • En 2018, les guichets des gares d'Avranches, Pontorson et Villedieu-les-Poêles ferment définitivement.

Lignes de chemin de fer

Lignes de chemin de fer disparues

Voie d'écartement normal (1,435 m)
Lignes commerciales ayant suivi le tracé de voies existantes
Voie étroite (1 mètre)
Tramways urbains

Gares

Un programme de rénovation de 46 gares bas-normandes en dix ans a débuté en 2003. Son coût est évalué à 135 millions d'euros. Plusieurs villes de la Manche ont profité de cette opportunité pour moderniser, à différents degrés, leur gare respective : Saint-Lô (2003), Coutances (2007), Villedieu-les-Poêles (2008), Carentan (2008) et Avranches (2009).

Gares SNCF

Autres gares en fonction

Gare de Canisy avant-guerre.

Anciennes gares

Ancienne gare de Jullouville.

Tunnels ferroviaires

La Manche a la particularité de n'avoir aucun tunnel ferroviaire en service, au même titre que six autres départements français. On peut toutefois mentionner l'existence de deux tunnels :

Associations

Bibliographie

Livres
  • Maurice Lantier, L'installation du chemin de fer dans la Manche (ligne Paris-Cherbourg), CRDP de Caen, 1976
  • Alain de Dieuleveult et Michel Harouy, Quand les petits trains faisaient la Manche, éd. Cénomane, 1988
  • André Dupont, Histoire du département de la Manche, tome IX, Ocep, 1989
  • Michel Harouy, Le Petit train du Mont-Saint-Michel 1901-1944, éd. Cheminements, 1999
  • Jean-Marie Vannier, Paris-Granville 150 ans d'histoire, éd. Eurocibles, 2005
  • Michel Harouy, Un petit train de la Manche : Granville, Coutances, Lessay... 1907-1932, éd. Cheminements, 2006
  • Michel Delafosse, La Manche ferroviaire d'autrefois 1902-2002 (Orval-Hyenville-Montmartin-sur-Mer-Regnéville), 2002
Articles
  • André Dupont, « Au temps des tortillards », Revue du département de la Manche, n° 10, avril 1961
  • « La A1A-A1A 68001 sur la ligne Paris-Cherbourg », La Vie du Rail, n° 912, 15 septembre 1963
  • « De Paris à Cherbourg », La Vie du Rail, n° 974, 13 décembre 1964
  • Fernand Maloisel, « Les étapes de la construction du chemin de fer dans la Manche », Revue du département de la Manche, n° 33, janvier 1967, p. 69-79
  • Paul Ingouf, « Au bon vieux temps du Tue-Vaque Cherbourg-Barfleur », La Presse de la Manche, 13, 18 et 19 mars 1975
  • Philippe Lebresne, « Sur la piste du "Tue-Vaques" », Manche Magazine, n° 6, 1982
  • Albert Desile, « Au temps de la vapeur : les p'tits trains », L'teimps d'aôt'fais, Ocep/La Manche Libre, 1983
  • « Le vent tourne à Cherbourg » (dossier), La Vie du Rail, n° 2 018, 14 novembre 1985
  • « Paris-Cherbourg, adieu turbo », La Vie du Rail, n° 2 187, 23 mars 1989
  • « Paris-Cherbourg, turbo plein pot », La Vie du Rail, n° 62, novembre-décembre 1990

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 et 1,8 « II - Les infrastructures : F - La desserte ferroviaire », Manche - Carte d'identité, Direction départementale des territoires et de la mer de la Manche (Service de l'analyse territoriale et du développement durable - unité veille études et prospective), 2011.
  2. Insee, « La Région et ses départements », 2012.
  3. « Paris – Cherbourg : 6 307 200 minutes d'arrêt », Le Didac'doc, service éducatif des archives municipales de la Manche, juin 2010 (lire en ligne) .
  4. 4,0 et 4,1 Annuaire du département de la Manche, 1868, p. 29.
  5. André Clément, Granville et sa région, Delta Expansion, 1977.
  6. « Accident de chemin de fer », Le Bonhomme normand, n° 28, 11-17 juillet 1873.
  7. René Le Texier, Coutances, histoire et description, éd. Ocep, Coutances, 1973.
  8. « La ligne Lison-Lamballe », Musée du rail, Dinan.
  9. La Petite Gironde, 16 décembre 1880.
  10. 10,0 et 10,1 « 120 ans en Cotentin 1889-2009 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2009, p. 30.
  11. Journal officiel, 8 juin 1899.
  12. Éric Fottorino, Aventures industrielles, Stock, Paris, 1996, p. 248.
  13. « 120 ans en Cotentin 1889-2009 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2009, p. 60.
  14. « En mémoire de l'accident de train mortel du 4 août 1914 », Ouest-France, 2 août 2014.
  15. « Les Chemins de fer de la Manche », Cherbourg-Éclair, 31 octobre 1916.
  16. Étienne Quatrebarbes, Martinvast, un siècle d'histoire..., 2001.
  17. Bernard Launey, Cherbourg 1900-1975, Imprimerie La Dépêche, Cherbourg, 1976.
  18. « Le rachat des chemins de fer de la Manche », Journal de Valognes, 15 mai 1926.
  19. « 120 ans en Cotentin 1889-2009 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2009, p. 96.
  20. 20,0 20,1 et 20,2 Le chemin de fer dans la Manche pendant la Seconde Guerre mondiale, plaquette de l'Adpcr pour le 70e anniversaire du Débarquement (lire en ligne).
  21. « Deux trains se précipitent l'un contre l'autre : 7 morts, 25 blessés », L'Aube, 8 septembre 1946.
  22. « La A1A-A1A 68001 », La Vie du rail, n° 912, 15 septembre 1963 (lire en ligne).
  23. « Paris-Cherbourg, première grande ligne "diesélisée" au départ de Paris », La Vie du rail, n° 974, 13 décembre 1964.
  24. « Nos années 70 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2012, p. 151.
  25. La Presse de la Manche, 25 septembre 1970.
  26. « Nos années 70 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2012, p. 160.
  27. Ouest-France, 14 mai 2007.
  28. « La SNCF lance son train du Mont-Saint-Michel, depuis Paris et la Normandie », La Manche Libre, site internet, 7 juillet 2016 (lire en ligne).

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