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Ligne ferroviaire Avranches-Saint-James

De Wikimanche


Le tramway Avranches à Saint-James
Boulevard de l'Est.
Gare de Saint-James,
station du tramway à Saint-James

La ligne Avranches à Saint-James est une ancienne ligne de chemin de fer secondaire de la Manche, reliant Saint-James avec le réseau existant alors et la ville d'Avranches.

Au Journal Officiel du 8 juin 1899

  • L'établissement d'une ligne de tramway à traction mécanique, destinée au transport des voyageurs et des marchandises entre Avranches et Saint-James est déclaré d'utilité publique par le président Émile Loubet le 3 juin 1899 [1].
  • La convention passée le 18 mai 1899 entre le préfet de la Manche, les frères Paul et Edmond Beldant, et François Baërt, entrepreneurs de travaux publics au Mans, pour la rétrocession du tramway est approuvée. Elle concerne la construction et l'exploitation de la ligne [1]

Le département s'engage à payer deux locomotives, huit voitures à voyageurs, deux voitures fourgons et douze wagons à marchandises, sous réserve de retour en fin de rétrocession et laisse à disposition gratuitement le sol des voies publiques de toute catégorie, nécessaire à l'assiette de la ligne et de ses dépendances [1].

  • La série des prix fixe les tarifs concernant l'infrastructure (études, terrains et travaux), la superstructure (voies, matériel fixe et stations) et le matériel roulant.
  • Le cahier des charges stipule que ce tramway doit emprunter les voies publiques ci-après désignées: le boulevard du Sud à Avranches, le chemin de grande communication n° 47, la route nationale n° 176, le chemin de grande communication n° 12.

Il demande des stations ou des haltes pour le service des voyageurs : Avranches-Est (station), Saint-Martin-Saint-Quentin (halte), Pontaubault (station, jonction avec la ligne de l'ouest), Bourg de Pontaubault (halte), Le Vey (halte), Juilley (station), Le Haut-de-la-Lande (halte), Saint-Senier-de-Beuvron (station), Saint-James (station) [1].

La largeur des voies doit être de un mètre, le nombre minimum de voyages chaque jour est fixé à trois dans chaque sens, un train ne doit pas comporter plus de douze voitures, ni mesurer plus de 60 mètres de long et sa vitesse doit être au plus de 20 km/h.

Histoire

Longue de 21,117 km [2][3], c'est une voie métrique mise en service le 29 juillet 1901 par la Compagnie des tramways normands (TN) (le même jour que la ligne de Pontorson au Mont-Saint-Michel).

En 1921, le Conseil général de la Manche se pose la question de l'avenir du train d'intérêt local, il rachète le réseau en [1926] [4].

En 1928 les TN cèdent la place à la Société des chemins de fer de la Manche (CFM) [5].

La ligne est fermée en 1933 [6].

Déclassée en mai 1938, par le conseil général de la Manche, elle doit être démontée [7].

En 1938, il n'en reste plus rien comme de tout le réseau métrique dans la Manche [4].

Stations

Horaires de 1908.

Tracé

Elle démarre à la gare Avranches-est, située boulevard de l'Est (aujourd'hui boulevard de l'Amiral Gauchet), où entre 1907 et 1914 une correspondance est possible avec le tramway électrique qui descend à la gare Avranches-État (aujourd'hui gare d'Avranches).

Elle traverse la Sélune sur le pont en pierre et emprunte la route de Saint-James.

Sur le pont de Pontaubault enjambant la Sélune
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Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Journal officiel du 8 juin 1899 (lire en ligne).
  2. Conseil général de la Manche, Rapports et délibérations, 1902 (lire en ligne).
  3. 17 km selon d'autres sources ; peut-être 21,117 km en considérant la ligne Avranches-Saint-James + le tramway d'Avranches.
  4. 4,0 et 4,1 Jean Huchet,Le train à la conquête de l'Ouest, éd. Ouest-France, 2013.
  5. André Clément, Granville et sa région, éd. Delta expansion, 1977.
  6. archeoferroviaire.free.fr, consultée le 18 février 2017 (lire en ligne).
  7. Conseil général de la Manche, rapport du préfet, 1938 (lire en ligne).

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