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Bricquebec

De Wikimanche

Bricquebec est une ancienne commune du département de la Manche, commune déléguée au sein de Bricquebec-en-Cotentin depuis le 1er janvier 2016.

Blason de la commune déléguée de Bricquebec
(commune de Bricquebec-en-Cotentin)
Coordonnées de la mairie annexe Logo-Mairie.png
49° 28' 14.16" N, 1° 38' 1.77" W (OSM)
Arrondissement Cherbourg
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Canton Bricquebec (bureau centralisateur)
Ancien canton Bricquebec (chef-lieu)
Intercommunalité CA du Cotentin
Gentilé Bricquebétais(es)
Population 4 121 hab. (2021)
Superficie 32,66 km²
Densité 126 hab./km2
Altitude 7 m (mini) - 161 m (maxi)
Code postal 50260
N° INSEE 50082
Maire délégué Denis Lefer
Communes limitrophes de Bricquebec
Quettetot Rauville-la-Bigot
Sottevast
Saint-Martin-le-Hébert
Rocheville
Le Vrétot Bricquebec L'Étang-Bertrand
Les Perques Saint-Jacques-de-Néhou Magneville
Néhou

La place Bricqueville, avec le donjon.
La place Bricqueville, avec le donjon.


Toponymie

  • Prononciation (dialectale). — API : [brikˈbe]; transcription francisée : bric-bé.

Attestations anciennes

  • Bricrebech ~1062 [1].
  • ecclesiam [Sancte Marie de B]ricebec 1051/1066 [2].
  • Brichebec 1180 [3].
  • Brikebec 12e s. [3].
  • Brikebeth [lire Brikebech] 1221 [3].
  • ecclesia de Briquebec 13e s. [4].
  • Briquebec 1273 [5], 1300 [6], 1332 [7], 1338 [8], 1345 [9], 1351/1352 [10].
  • Bricquebec 1550 [11].
  • Briquebec 1608 [12].
  • Bricquebec 1635 [13], 1612/1636 [14], 1677 [15].
  • Briquebec 1694 [16].
  • Bricquebet 18e s. [3].
  • Bricquebec 1713 [17].
  • Briquebec 1716 [18], 1719 [19], 1758 [20], 1753/1785 [21], 1791 [22], 1792 [23].
  • Bricquebec 1793 [24].
  • Briquebec 1801 [25], 1804 [26], 1828 [27].
  • Bricquebec 1829 [28].
  • Briquebec 1854 [29].
  • Bricquebec, Briquebec 1903 [30].
  • Briquebec 1954 [31].
  • Bricquebec 1962 [32], 1972 [33], 1978, 1993 [34], 2007 [35].

Étymologie

Toponyme d'origine scandinave, dont le deuxième élément -bec est issu de l'ancien norois bekkr « ruisseau ». Le premier élément, qui a abouti à Bricque-, a toujours divisé les spécialistes, ou du moins suscité leur hésitation.

  • Depuis Auguste Longnon [36], l'une des explications proposées consiste à dire qu'il s'agit d'un anthroponyme que l'on retrouve sans ambiguité dans Bricqueville-la-Blouette, Bricqueville-sur-Mer, Bricqueville (commune du Calvados; hameau à Vesly dans la Manche), et sans doute dans Bricquebosq ainsi que Bricquebost, autre hameau à Vesly. En l'occurrence, il s'agirait de °Briki, nom hypothétique postulé pour expliquer deux toponymes danois en -thorp « village » [37]. François de Beaurepaire [3] considère ce nom comme anglo-scandinave, et pense le retrouver dans les noms des toponymes anglais Brickendon (Hertfordshire), Brigsley (Lincolnshire) et Brigham (Cumberland), que tous les spécialistes britanniques [38] rattachent — avec raison semble-t-il, au vu des formes anciennes — à l'ancien anglais bruċġ « pont ».
  • L'ancien norois brekka « pente, colline » [39] a été initialement proposé par Auguste Vincent [4] pour expliquer la première partie du toponyme. Il fut suivi en cela par Albert Dauzat et Charles Rostaing [40] qui balancent cependant, pour tous les autres noms en Bri(c)que-, entre cette explication et un nom de personne d'origine germanique; puis par Ernest Nègre [41] et à sa suite René Lepelley [42]. François de Beaurepaire considère également cette hypothèse, qui selon lui serait confirmée par l'existence au Danemark du toponyme Birkbaek (Birchebech 1488) [3], mais qui semble néanmoins pouvoir aussi être expliqué par l'ancien norois bjǫrk « bouleau ». Il n'exclut cependant pas une interprétation par « le scandinave brucg, pont » (il faut bien sûr comprendre « l'ancien norois bryggja » : le mot bruċġ est de l'ancien anglais), ni par l'anthroponyme °Briki mentionné plus haut, et que l'auteur cite sans astérisque.

L'hypothèse brekka « pente, colline », aussi séduisante qu'elle soit car associant deux appellatifs scandinaves à valeur géographique pouvant correspondre au site, pose néanmoins deux difficultés, respectivement d'ordre phonétique et syntaxique.

  • D'une part, l'ancien norois brekka aboutit régulièrement à [brɛk] en Normandie, généralement noté bre(c)que [43], par exemple dans le toponyme Houllebrecque (hameau à Saint-Aubin-de-Crétot, en Seine-Maritime), ici combiné avec hollr « creux », ou encore le nom de l'île de Brecqhou. On ne peut guère attribuer la forme Bricque- qu'à une évolution irrégulière, peut-être issue d'une dissimilation °Bre(c)quebec > Bri(c)quebec, dont on n'a par ailleurs aucune trace; ou éventuellement à l'attraction des toponymes en Bri(c)que-, ce qui serait à tout prendre la moins mauvaise des solutions.
  • D'autre part, l'élément brekka apparaît presque exclusivement en seconde position, tant dans Houllebrecque qui vient d'être cité que dans ses occurrences toponymiques anglaises : ainsi, Eilert Ekwall [44] rattache à l'ancien norois brekka les noms de Norbreck, Scarisbrick, Warbreck et Haverbrack dans le Westmoreland et le Lincolnshire, et souligne qu'on ne le trouve employé qu'en tant que second élément; cette interprétation n'est pas remise en cause par Margaret Gelling [45]. Ceci dit, on rappellera en contrepartie l'existence de Brecqhou (l'exception qui confirme la règle ?).

La seule faiblesse de l'explication par le nom de personne °Briki est qu'il n'est pas attesté directement, mais seulement par des toponymes danois (nous n'incluons pas ici les noms anglais cités par François de Beaurepaire, qui ne semblent pas concluants). Néanmoins, l'examen des formes anciennes n'empêche nullement un rapprochement avec les autres noms de lieux en Bri(c)que-, où cet emploi semble indubitable (particulièrement dans le type Bricqueville). En outre, °Briki convient mieux phonétiquement que brekka. C'est pourquoi cette dernière hypothèse semble la plus probable, et l'on pourrait donc voir dans Bricquebec « le cours d'eau de °Briki ».

Géographie

Avant son démembrement de 1895, Bricquebec était la plus grande commune du département avec 51,47 km².

Bricquebec est arrosée par la Douve, la Scye, l’Aizy et le ruisseau du Pont aux Ânes qui traversent la ville du nord vers le sud, ainsi que par le Vaulot, le ruisseau de la Planche ès Cadets, le Grosmont et le ruisseau des Passours.

Elle est au carrefour des routes départementales RD 902, RD 900, RD 66 et RD 50.

Histoire

L’étymologie scandinave de son nom atteste d’une occupation du territoire par les Vikings, installés dans le Cotentin à partir de 850.

L'origine de la ville est liée à la fondation de la seigneurie de Bricquebec au 10e siècle. Le bourg est mentionné pour la première fois en 1194.

Autour du château des Bertran, le bourg croît au cours du Moyen Âge, gêné dans son développement par la Guerre de Cent ans [46]. L'existence de plusieurs foires annuelles est attestée dès le 13e siècle.

Bricquebec conserve une forte physionomie médiévale, à travers le donjon et les ruines du château, la rue de la République qui reprend le tracé de la rue médiévale, les places Sainte-Anne et des Buttes où se tenaient les foires annuelles fondées au XIIIe et XIVe siècles[46]...

François Ier fait étape au château le 27 avril 1532.

Le bourg connaît un essor important au 18e siècle. Un réaménagement urbain est opéré à la fin de ce siècle, avec notamment la création de nouvelles rues. En 1726 la paroisse est décrite ainsi [47] : « près de ce Bourg, il y a une forêt qui porte le même nom, où l'on trouve des mines de cuivre ; on assure même qu'il y en a d'argent ». Bien qu'administrative, on peut se demander si cette description est bien sérieuse… Elle est reprise et complétée en 1743 par le Mercure de France : « Il y a environ 4000 ames, un bon Marché (tous les Lundis) & plusieurs Foires. C'est une ancienne Sirauté & Baronnie. Il y a un Siége de Bailliage pour sa Haute-Justice; un Château qui étoit autrefois de résistance. Les Anglois s'y fortifierent pendant leur irruption du XVe siècle, & on le reprit sur eux l'an 1450 [...] Il y a aussi un Hermitage sous le nom de Ste Anne dont on a fait un Monastère de Camaldules. » [48]

Le projet de réaménagement prévu avant la Révolution par la famille de Matignon, barons de Bricquebec, est repris en 1840, après des grands travaux de réalignement [46].

Au 19e siècle, les anciennes douves laissent place à de nouvelles voies, les moines fondent l'abbaye et on érige la nouvelle église Notre-Dame [46].

En 1895, Bricquebec est démembrée de deux hameaux importants, qui deviennent des communes : le Grand-Hameau qui constitue Rocheville et L'Étang-Bertrand.

Le 8 mai 1944 se déroule un combat aérien au-dessus de Bricquebec. La commune est libérée le 19 juin suivant [49].

Le 1er janvier 2016, la commune fusionne avec les communes du Valdécie, Le Vrétot, Les Perques, Quettetot et Saint-Martin-le-Hébert, sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 relative à la réforme des collectivités territoriales, pour former la commune nouvelle de Bricquebec-en-Cotentin.

Le projet a été validé par les différents conseils municipaux le 2 octobre 2015.

Les arrêtés préfectoraux fixant les conditions ont été publiés (arrêté n° 15-96 du 4 décembre 2015 modifié par l'arrêté n° 15-105 du 15 décembre 2015 [50]).

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[51]. En 2021, la commune comptait 4 121 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
4 2664 0004 3454 3494 2554 4144 4844 5044 4463 988
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
3 9693 7793 6223 6673 7573 6473 6612 7612 7782 817
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
2 8162 5362 5962 6042 6822 8822 7322 8733 0633 142
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
3 7244 3634 3604 2214 2394 2484 2524 2564 2604 238
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 -
4 1944 1594 1234 0874 0474 0143 9724 1044 121-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [52] et INSEE [53]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

Les maires

Liste des maires depuis 1792
Période Identité Parti Qualité Observations
1792-1793 Étienne Thomas Duchemin
1793-1800 Antoine Le Seigneurial de Baubigny avocat
1800-1802 Jean Baptiste Auguste Régnet avocat
1802-1804 Georges Mahieu Lavalette
1804-1807 Antoine Le Seigneurial de Baubigny avocat
1808-1824 Nicolas Nicolle Duplessis avocat fiscal
1824-1833 Jules de Traynel propriétaire décédé en exercice le 16 avril 1833
1833-1843 Auguste Moulin négociant
1843-1851 Jean François Viel Deslongchamps avocat décédé en exercice le 12 février 1851
1851-1851 Jean François Anténor Aristide Tollemer marchand de fers
1851-1867 Jean Pierre Philippe Martin Deslongchamps médecin
1878-1881 Victor Brasy marchand de fers conseiller général de 1880 à 1886
1881-1882 Amencia Délestin François Sébire cultivateur
1882-1888 Jean Jacques Casimir Lecoquière propriétaire
1888-1890 Pierre Éric de Traynel trésorier payeur
1890-1895 Pierre René Léonor Prével maître d'hôtel
1895-1918 Arthur Théodor Brasy cultivateur
1918-1919 Pierre Emmanuel Marie négociant
1919-1925 Gustave Eugène Armand Lecannelier négociant décédé à Carteret le 5 septembre 1932
1925-1944 Marcel Grillard industriel conseiller général, conseiller départemental de 1943 à 1945
1944-1946 Ferdinand Joseph Alexandre Lucas gendarme
1946-1963 Marcel Grillard industriel
1963-1977 Joseph Thiébot notaire
1977-1996 Paul Philippe chef d'entreprise
1996-2014 Henri-Louis Védie UMP professeur à HEC
2014-2020 Patrice Pillet UMP vétérinaire
2014-actuel Denis Lefer maire délégué
Sources : Étude sur les maires du canton de Bricquebec [54].


Mairie annexe

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie déléguée (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi 8 h - 12 h 13 h 30 - 17 h 30
La mairie (2012).
La mairie (2012).

Adresse : Place de l’Hôtel de Ville
Bricquebec
50260 Bricquebec-en-Cotentin

Tél. 02 33 87 22 50
Fax : 02 37 87 22 69
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Officiel
Commentaire :
Source :

Mardi 8 h - 12 h 13 h 30 - 17 h 30
Mercredi 8 h - 12 h 13 h 30 - 17 h 30
Jeudi 8 h - 12 h 13 h 30 - 17 h 30
Vendredi 8 h - 12 h 13 h 30 - 17 h 30
Samedi 9 h - 12 h -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

  • Dédicace de l'église paroissiale : Notre-Dame.
  • Patron (présentation) : patron laïc, le seigneur du lieu; Robert Bertran en 1332.
  • Fête patronale : Sainte-Anne.

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

La rue de la République, artère principale.
Portail roman (11e).
Flamme postale, 1995.

Personnalités liées à la commune

Naissances

Décès

Autres

Événements

  • La foire Sainte-Anne (dernier week-end de juillet).
  • Le salon Ramp'Art, créé en 1994 (peintures et sculptures).

Politique

Économie

Jumelage

Transports

Lignes Manéo

Éducation

  • Collège Marcel-Grillard
  • École Guy-de-Maupassant (élémentaire, publique)
  • École "Charles Frémine : la forêt qui chante" (maternelle, publique)
  • École Notre-Dame (primaire, privée)

Culture

Gastronomie

Sports

Bibliographie

Lire l'article détaillé Bibliographie de Bricquebec

Lien interne

Notes et références

  1. Jean Adigard des Gautries, « Les noms de lieux de la Manche attestés entre 911 et 1066 », in Annales de Normandie I (1951), p. 19.
  2. Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 394, § 205.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 et 3,5 François de Beaurepaire, op. cit., loc. cit..
  4. 4,0 et 4,1 Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937, p. 159, § 371.
  5. Léopold Delisle, Les cartulaires de la baronnie de Bricquebec, impr. F. Le Tual, Saint-Lô, 1899, p. 10, n° 36
  6. Ibid., p. 21.
  7. Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 312E.
  8. Léopold Delisle, Les actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, Le Brument, 1871, p. 194, § 101.
  9. Ibid., p. 331, § 185.
  10. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 377B.
  11. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. I), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXI, Caen, 1892, p. 73.
  12. François Des Rues, Description contenant les antiquitez, fondations et singularitez des plus célèbres villes, chasteaux et places remarquables du royaume de France : avec les choses plus mémorables advenues en iceluy, Coutances, 1608, p. 386.
  13. Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
  14. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BN, ms. fr. 4620].
  15. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BN, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  16. Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BN, IFN-7710251].
  17. Dénombrement des généralités de 1713 [BN, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  18. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  19. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  20. G. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  21. Carte de Cassini.
  22. Les Auteurs de l’Atlas National de France, Précis élémentaire et méthodique de la nouvelle géographie de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1791.
  23. Les Auteurs de l’Atlas National de France, Atlas National Portatif de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1792.
  24. Site Cassini
  25. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris, 1801-1870.
  26. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. I (A-CNO), an XIII (1804), p. 467c.
  27. Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 407.
  28. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement d'Avranches, p. 165.
  29. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  30. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  31. Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
  32. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  33. Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
  34. Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  35. Carte IGN au 1 : 25 000.
  36. Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929 (rééd. Champion, Paris, 1979), p. 281, § 1172.
  37. Jean Adigard des Gautries & Fernand Lechanteur, « Les noms de communes de Normandie », in Annales de Normandie XIV (1964), § 498.
  38. Eilert Ekwall, The Concise Oxford Dictionary of English Place-names (4th edition), Oxford University Press, Oxford, 1960; Margaret Gelling, Place-Names in the Landscape, Phoenix Press, London, 1984; A. D. Mills, A Dictionary of English Place-Names, Oxford University Press, Oxford, 1993.
  39. Ce mot est issu du germanique commun °brenkō- « élévation, hauteur, colline », reposant sur la racine indo-européenne °bhrenk- « s'élever; hauteur, colline »; cf. Julius Pokorny, Indogermanisches etymologisches Wörterbuch, Francke Verlag, Berne, t. 1 1959, n° 167.
  40. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963 (rééd. Guénégaud, avec supplément de Marie-Thérèse Morlet), p. 116a.
  41. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 1011, § 18225.
  42. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 79b.
  43. Ce terme n'a rien à voir avec brèque, forme normano-picarde de brèche.
  44. Op. cit., p. 62-63.
  45. Op. cit., p. 129.
  46. 46,0 46,1 46,2 et 46,3 Inventaire régional du patrimoine, Les études topographiques - Bricquebec (lire en ligne).
  47. Saugrain, Claude-Marin, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne...- Tome 1, Paris, 1726 (lire en ligne)
  48. Mercure de France, 1er mars 1743.
  49. « Demain la liberté, l'album souvenir », La Manche Libre, 2003, p.30
  50. « Arrêtés portant création de communes nouvelles. », manche.gouv.fr, décembre 2015 (voir en ligne).
  51. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  52. Population avant le recensement de 1962
  53. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  54. Jacques Blin, étude sur les maires du canton de Bricquebec à partir des registres d'état civil.

Lien externe