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Première Guerre mondiale

De Wikimanche

L'école catholique des Pieux accueille des blessés belges.
Cherbourg-Éclair : mobilisation générale.

La Première Guerre mondiale dans la Manche.

La Première Guerre mondiale est un conflit qui voit s'affronter entre 1914 et 1919 les forces de la Triple-Entente (France, Russie, Royaume-Uni) puis l'Italie et les États-Unis, à la coalition des Empires centraux (Allemagne et Autriche-Hongrie) rejointe par l'Empire ottoman.

Sur les soixante millions de soldats engagés, on dénombre dix millions de morts et vingt millions d'invalides.

Dans la Manche

À Carteret, départ de soldats belges pour le front.

Sans être un terrain d'affrontement, la Manche n'est pas épargnée par le conflit, notamment par l'envoi massif de soldats au front. On estime à environ 20 000 le nombre de tués [1], 23,81 % des mobilisés [2], et 4,05 % de la population [1], et à 30 000 le nombre des blessés. Exemple de cette hécatombe, en une année de guerre, sur ses 320 instituteurs mobilisés sur le front, la Manche dénombre 30 tués, 7 disparus et 43 blessés, par ailleurs 11 ont été faits prisonniers [3].

Les communes ayant payé le plus lourd tribut sont, dans l'ordre : Cherbourg (740 morts), Saint-Lô (255), Granville (219), Tourlaville (206), Valognes (171), Avranches (170), Équeurdreville (147), Coutances (140) [4], Bricquebec (127), Sourdeval (115)... [5].

voir aussi Liste des militaires manchois morts pendant la Première Guerre mondiale

Le département lui-même est différemment concerné :

Lavoir des Fontaines à Carentan : inscription d'un volontaire belge sur une colonne.
  • au large, d'abord, se déroulent des batailles marines et sous-marines, provoquant de nombreux naufrages. En 1916 à Auderville, une plate-forme en béton est construite non loin du sémaphore de la Hague pour supporter deux canons de 105 mm destinés à tirer sur les sous-marins allemands venus faire surface à proximité de la côte [6].
  • sur terre, 86 246 Manchois sont mobilisés [7] dans le 2e régiment d'infanterie (RI) de Granville, le 25e RI de Cherbourg et le 136e RI de Saint-Lô, rattachés au 10e corps d'armée et à la Ve armée. 20 538 seront tués, soit 23,81 % [7]. Des camps d'instruction sont créés dans le Val de Saire, à Biville et près de Périers [2]. Quelque 20 000 soldats séjournent sur la lande de Lessay, qui voit défiler en 1915, « les 136e et 336e régiments d'infanterie, puis des troupes américaines et environ 1 800 Polonais » [2].
  • les ports, comme Cherbourg et Granville, sont des points militaires stratégiques d'attaque et de défense. Le port militaire de Cherbourg reste le port d'attache de la 2e escadre légère de la Manche, sous le commandement de l'amiral Boyer [2]. Composée de six croiseurs, trois escadrilles de torpilleurs et trois escadrilles de sous-marins, elle a pour mission de défendre les côtes de la Manche, tandis que la flotte de guerre anglaise garde la mer du Nord [2]. Dans le même temps, l'arsenal de Cherbourg travaille sans relâche. Sept sous-marins sont lancés pendant la durée de la guerre [2].
  • des bâtiments sont réquisitionnés pour abriter les troupes, les prisonniers ou les blessés ramenés du front.
  • des réfugiés affluent des pays exposés aux combats : de 1914 à 1917, le département donne asile à 10 758 réfugiés du Nord et de l'Est, auxquels viennent s'ajouter 15 095 autres réfugiés en 1918 [8]. Le département accueille 5 000 civils belges [9].
  • des troupes étrangères stationnent dans le département : des Belges à Cherbourg, Valognes, Montebourg, Saint-Lô, Coutances, Granville, Avranches..., des Polonais à Périers, Lessay, Gouville-sur-Mer et Anneville-sur-Mer, des Portugais à Tourlaville; on trouve une importante base américaine à Cherbourg [8].
  • des camps de prisonniers sont créés à Cherbourg pour les Allemands, à Périers pour les Hongrois [2]. Des prisonniers allemands travaillent aux carrières de Mortain et des bulgares à Coutances [8]. À Cherbourg, des prisonniers allemands construisent la voie ferrée reliant la gare principale à la digue du Homet [2]. En 1918 et 1919, Cherbourg compte 50 000 prisonniers allemands [10]. À Saint-Lô, un camp de prisonniers allemands est installé sur l'hippodrome des Ronchettes [11].
  • des centres de détention pour civils allemands et austro-hongrois vivant en France (les « indésirables ») sont créés dans la Manche : à Chausey où sont regroupés 617 personnes qui travaillent à la remise en état des cales, de l'école, de la fontaine [12], à Tatihou [13], à Granville, dans les bâtiments de l'ancienne corderie, rue Jules-Michelet [14].
  • des usines de la Manche modifient leur production : Simon Frères, à Cherbourg fabrique des obus et des pièces d'artillerie et les usines Dior à Granville des composants de gaz asphyxiants [15]

Chronologie

La Voix du donjon, n° 58, octobre 2008.
  • 1er août 1914 : l'ordre de mobilisation arrive dans la Manche. « Dans nos campagnes, dans les villages, le tambour retentissait lugubrement : on annonçait la mobilisation et les réquisitions de chevaux ». La nouvelle est connue vers 17 h à Cherbourg, où des affiches sont apposées à la sous-préfecture, à la mairie et à la poste. « Une heure plus tard, tout Cherbourg était dans la rue, en quête de nouvelles, qui ne venaient plus, commentant les faits et la tournure qu'allaient prendre les événements » [16]. Le matin même, les Allemands étaient entrés en France, à Longlaville, assurés de la neutralité de l'Italie [17].
  • 2 août 1914 : premier jour de mobilisation, le premier train part de Cherbourg à cinq heures du matin [16]. Peu de mobilisés partent, mais un grand nombre de réservistes arrive dans la ville portuaire. De nombreuses voitures attelées sont réquisitionnées par des militaires de l'infanterie pour les déplacements entre les casernes [16]. Le 25e régiment d'infanterie s'établit au lycée et dans la salle de l'Alma. Le casino est réquisitionné pour servir d'hôpital en cas de besoin. Les commerçants augmentent les prix de leurs marchandises « dans des proportions scandaleuses » [16].
  • Le 3 août 1914, la 2e escadre appareille de Cherbourg pour aller affronter la marine allemande en mer du Nord. Finalement, le combat n'a pas lieu. Les marines française et anglaise établissent un barrage sur trois lignes de défense en mer de la Manche [12]. Des milices de volontaires sont créées pour garder les points stratégiques [2]. Un couvre-feu est décrété de 19 h 30 à 4 h du matin. La circulation des véhicules automobiles est interdite de 18 h à 6 du matin [2]. Dans les jours qui suivent, les Allemands et les Autrichiens résidant dans le département sont arrêtés et regroupés sur les îles Chausey [2]. Un rationnement est instauré après la ruée des consommateurs à la coopérative La Fraternelle de Cherbourg [17]. Les communications téléphoniques sont rompues, Cherbourg est isolée du reste du département.
  • Le 4 août 1914, Albert Mahieu quitte Cherbourg pour Paris. L'armée organise l'achat de chevaux place Napoléon et fixe le prix des bêtes sans négociation. On apprend que les compagnies White Star et American Line ne feront plus escale à Cherbourg. Toutes les écoles et établissements municipaux de la ville sont occupés militairement [18]. Les citoyens allemands sont priés de quitter Cherbourg ... On dit à Gouberville et à Tocqueville que des nationalistes réactionnaires ont allumé un feu de joie en apprenant la déclaration de la guerre.
  • Le 5 août 1914, la municipalité de Cherbourg appelle les commerçants, en accord avec les autorités militaires, à ne pas augmenter les prix sur les denrées alimentaires, sous peine de réquisition des marchandises [19]. À Saint-Pierre-Église, on ne manque de rien.
  • Le 7 août 1914, le 25e Régiment d'infanterie quitte Cherbourg pour le front. Le même jour, le 2e Régiment d'infanterie quitte Granville.
  • Le 8 août 1914, le contre-torpilleur La Rapière capture au large de Cherbourg le trois-mâts barque allemand Frieda-Mahn et sa cargaison de charbon [20]. La préfecture de Saint-Lô ordonne la « suppression immédiate de tous les postes privés de télégraphie sans fil, à l'exception de ceux autorisés ou utilisés par les autorités militaires » [21]. Tous les débits de boissons doivent fermer à 17h mais les restaurants peuvent rester ouverts jusqu'à 21h.
  • Le 10 août 1914, le 202e Régiment d'infanterie quitte Granville [22].
  • Du 21 au 23 août 1914 a lieu l'offensive sanglante de Charleroi, dans le cadre de la bataille des frontières. Au cours de ces affrontements, le 25e RI de Cherbourg perd 545 hommes autour du village de Le Roux [23], ce sont en tout 20 officiers et 1 400 hommes qui sont tués, tandis que le 136e Régiment d'infanterie (Saint-Lô) déplore 14 officiers tués et 800 hommes hors de combat [2]. Le 1er Régiment d'infanterie coloniale et le 2e Régiment d'artillerie coloniale, basés à Cherbourg, participent également aux combats. Au total, 1 470 soldats de Cherbourg et des environs tombent [24].
  • Le 22 août 1914, les premiers prisonniers allemands arrivent à Cherbourg : ils sont conduits au collège de jeunes filles, « où une installation leur a été préparée » [25].
  • Le 24 août 1914, le 77e Régiment d'infanterie (2 200 hommes) quitte Cherbourg pour le front.
  • Le 5 septembre 1914, la Société d'horticulture de Cherbourg décide de soutenir l'effort de guerre en offrant les fruits de son jardin aux hôpitaux temporaires de la Ville [26].
  • Le 6 septembre 1914, les premiers ouvriers mobilisés de l'arsenal arrivent à leurs postes [27].
  • Le 12 septembre 1914, la ville de Cherbourg appelle la classe 1915 à se faire inscrire sur les tableaux de recensement [28].
  • Le 15 octobre 1914, le militant royaliste Alonze d'Espinose trouve la mort au champ d'honneur [29].
  • Le 17 octobre 1914 est créé le comité cherbourgeois de secours aux blessés militaires et aux réfugiés. Il établit sa permanence au 9, rue Gambetta [30].
  • Fin octobre 1914, cinquante infirmières de la Croix-Rouge britannique fondent un hôpital franco-anglais au château des Ravalet, à Tourlaville [31].
  • Le 15 novembre 1914, le tribunal civil de Cherbourg met sous séquestre les biens de plusieurs ressortissants allemands.
  • Le 9 janvier 1915, une parade d'exécution visant deux déserteurs a lieu dans la caserne des équipages de la flotte [32].
  • À partir du 1 février 1915, en vertu d'un arrêté du préfet maritime de Cherbourg, les communes de Cherbourg, Octeville, Équeurdreville et Tourlaville sont sommées de réduire drastiquement l'éclairage qu'elles émettent, « de façon à ne pas révéler de loin l'emplacement de ces localités » [33]. Albert Mahieu décide qu'en cas d'approche de navires ennemis dans la région de Cherbourg, le tocsin sera sonné aux églises de la Trinité, du Vœu et de Saint-Clément, et qu'un drapeau « à carreaux alternés rouges et jaunes » sera hissé sur le fort du Roule pour que la population se réfugie aussitôt dans la maison la plus proche [34].
  • Le 16 février 1915, un sous-marin allemand coule le vapeur Ville de Lille au large de Barfleur [35].
  • Fin mars 1915, l'ambulance du château de Tourlaville cesse son activité par manque de blessés [36].
  • Le 9 avril 1915, le Guernsey fait naufrage au large de la Hague [37].
  • Le 27 décembre 1915, le tribunal civil de la Seine place sous séquestre la Société des bains de mer et du casino de Cherbourg, dont l'actionnaire principal est la compagnie allemande Norddeutscher Lloyd.
  • 1916 : construction du hangar à dirigeables d'Écausseville.
  • 1917 : instauration du rationnement alimentaire.
  • 11 janvier 1918 : le cargo français Mississipi est torpillé au large de Barfleur par le sous-marin allemand UB-80. Il peut néanmoins rejoindre Cherbourg, remorqué par L'Escopille.
  • Décembre 1918 : plusieurs milliers de prisonniers français sont débarqués dans le port de Cherbourg [12].

Régiments

Dans la Manche, au début du conflit, l'armée de terre est représentée par différents régiments qui dépendent de la 5e armée, spécialement du 10e corps d'armée [12]:

Cherbourg
  • 25e RI, 225e RI, 77e RIT, 1er RIC, 5e RIC, 2e RAP, 2e RA col.[38], 110e RAL, 130e RAL, régiment de marche du Maroc.
Granville
Saint-Lô
En mer
  • En mars 1917, le port militaire de Cherbourg réunit 7 torpilleurs, 2 arraisonneurs, 4 chasseurs, 2 vedettes, 8 dragueurs et 6 bateaux police de navigation, tandis que son centre aéronaval regroupe 6 hydravions, 5 ballons dirigeables et 4 ballons captifs [12].

Monuments commémoratifs

Voir aussi Monuments aux morts de la Manche.

Hôpitaux militaires

La Manche, comme nombre d'autres départements, est mobilisée pour soigner les militaires blessés au front [39]. Ces hôpitaux, parfois provisoires, sont situés à : Agneaux, Arville (?), Auvers, Avranches, Barenton, Barfleur, Biville, Blainville-sur-Mer, Brécey, Bréhal, Breuil-Pont, Bricquebec, Carentan, Cherbourg, Coutainville, Coutances, Couvains, Les Cresnays, Donville-les-Bains, Ducey, Équilly, Flamanville, Granville, Hambye, La Haye-Pesnel, Jullouville-Bouillon, Marigny, Martinvast, Les Moitiers-d'Allonne, Montebourg, Mortain, Nacqueville, Percy, Périers, Les Pieux, Pontorson, Portbail, Sainte-Mère-Église, Saint-Hilaire-du-Harcouët, Saint-Lô, Saint-Nicolas-de-Pierrepont, Saint-Pair-sur-Mer, Saint-Pierre-Église, Saint-Sauveur-le-Vicomte, Saint-Sever (commune du Calvados, citée par erreur), Saint-Vaast-la-Hougue, Sartilly, Sourdeval-la-Barre, Tollevast, Torigni-sur-Vire, Tourlaville, Troigots, Urville, Valognes et Villedieu-les-Poêles.

En novembre 1914, le château des Ravalet à Tourlaville est transformé en hôpital militaire, jusqu'en mars 1915. Une vingtaine d'infirmières anglaises y sont détachées pour soigner 80 malades [40].

Hommages

De nombreuses voies de la Manche font référence aux sacrifices des soldats français, aux batailles célèbres, aux régiments concernés et aux généraux restés dans l'Histoire :

...

Anecdotes

Paire de douilles d'obus de 75 transformées en vases par un dinandier de Villedieu-les-Poêles quand il était au front.

Bien que sans aucune mesure avec l’horreur de la tuerie qu’a été la Grande Guerre, il convient de noter aussi l’oisiveté forcée de millions d’hommes de tous les pays protagonistes.

Ci-contre, une image d’objets faits au front par un dinandier de Villedieu-les-Poêles pour se distraire. Cette paire de vases a été réalisée dans deux douilles d’obus de 75.

On trouve relativement fréquemment ce genre d’œuvre d'art chez des antiquaires/brocanteurs ou dans des vide-greniers.

Bibliographie

par ordre chronologique de parution
Livres
  • Patrick Fissot, 14-18, Mémorial. Les Manchois dans la Grande guerre, éd. Eurocibles, 2008.
  • La Manche, la Basse-Normandie et les îles dans la Première Guerre mondiale, Cercle de généalogie et d'histoire locale de Coutances et du Cotentin, 2010.
  • Marie Tyl, Journal de guerre, Cherbourg 1914-1918, éd. Indes savantes, 2016.
  • François Davoust, Les soldats du canton du Teilleul pendant la Grande guerre, éd. Eurocibles, 2018.
  • Edmond Lemonchois, Le clergé de la Manche dans la Grande Guerre, Société d'archéologie et d'histoire du département de la Manche, Impr. Corlet, 2018.
  • Jérémie Halais, Des Normands sous l’uniforme 1889-1919. De la caserne à la Grande Guerre, éd. Orep, 2018.
  • Jean-Baptiste Auzel, Jérémie Halais, Le littoral du département de la Manche dans la grande Guerre, 1914-1918, éd. Orep, Saint-Lô, 2018.
  • Thierry Catherine, Les Pontois pendant la guerre 1914-1918 : un village mobilisé, 2018.
Thèse de doctorat
  • Jérémie Halais, Les conscrits de la subdivision de Granville, 1889-1919. Parcours et comportements des hommes mobilisés dans la Grande Guerre, thèse de doctorat en histoire, Caen, 2016 (lire en ligne).
Articles
  • Émile Vivier, « Les Belges à Avranches 1914-1915 », Le Pays de Granville, 4e série, n° 13-14, décembre 1951, p. 93.
  • Daniel Levalet, « Avranches dans la première guerre mondiale (1914-1918) », Revue de l'Avranchin, 2014, p. 131-138
  • Michel Muller, « Valognes pendant la Première Guerre mondiale », Val'Auna, n° 24, 2014.
  • Véronique Goulle, « Coutances pendant la Première Guerre Mondiale », Viridovix, n° 32, 2014.
  • Aurélia Lachaud, « Les vitraux commémoratifs de la Première et de la Seconde Guerre mondiale dans le département de la Manche », Revue de la Manche, n° 225, 2014.
  • Jérémie Halais, « Tirepied, 1914-1918, un témoignage inédit sur la grand guerre », Revue de l'Avranchin, t.93, juin 2016, p.151-174.
  • Marie-Hélène Dodier, « Les Absents : douze personnages en quête d'authenticité », Revue de l'Avranchin, fasc. 456, tome 95, 2018, p.271-287.
  • Patrick Fissot, « Aux morts, la Patrie reconnaissante. La mort du soldat lors de la Grande Guerre et les premières commémorations dans la Manche  », Viridovix, n° 36, 2018.
  • Jérémie Halais, « De retour au pays. La sortie de guerre des soldats du sud Manche, 1918-1919 », Revue de la Manche, n° 246, 2019.
  • Marc-Alphonse Forget, « Le quotidien de la Grande Guerre vécu et raconté par un poilu de la Manche, Georges Goutière, de Saint-Denis-le-Gast », Revue de la Manche, n° 250, 2020.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « Nombre de soldats morts pendant la Première Guerre mondiale », Ouest-France, 2-3 août 2014.
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 et 2,11 Michel Hébert, La Guerre de 1914-1918 et le rôle de la Normandie dans le conflit, éd. Charles Corlet, 2008.
  3. « 120 ans en Cotentin 1889-2009 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2009.
  4. 226, selon René Le Texier, Coutances, histoire et description, éd. Ocep, Coutances, 1973.
  5. Selon la base de données Hubert. Les chiffres sont approximatifs.
  6. Pierre Anquetil, La Hague fouille dans son passé, Cherbourg, Édition La Dépêche, 1974, p. 60.
  7. 7,0 et 7,1 Colonel Perchet, L'Armée de terre dans l'ouest, 1873-1978.
  8. 8,0 8,1 et 8,2 André Dupont, « Le choc des guerres », La Manche au passé et au présent, éd. Manche-Tourisme, 1984, p. 170-171.
  9. « L'armistice du 11 novembre 1918 », SCÉRÉN-Centre national de documentation pédagogique (CNDP), 2008, p. 37.
  10. Michel Hébert et Philippe Coligneaux, Cherbourg, coll. Mémoire en image, éd. Alan Sutton, 1996, p. 7-8.
  11. « Courses de Saint-Lô », Journal de la Manche et de la Basse-Normandie, 30 août 1919.
  12. 12,0 12,1 12,2 12,3 et 12,4 « L'ouest dans la Grande guerre », Ouest-France, hors-série, sd.
  13. La Grande Guerre des Manchois, Galerie des archives de la Manche (lire en ligne).
  14. Fabien Jouatel,« Redécouvrir le Granville de 1914-1918 », Ouest-France, 13 juillet 2018.
  15. Archives départementales de la Manche, La Manche toute une histoire, 2016, p. 181.
  16. 16,0 16,1 16,2 et 16,3 Cherbourg-Éclair, 2 août 1914.
  17. 17,0 et 17,1 Cherbourg-Éclair, 3 août 1914.
  18. Cherbourg-Éclair, 5 août 1914.
  19. Cherbourg-Éclair, 6 août 1914.
  20. Journal officiel, 9 avril 1915.
  21. Cherbourg-Éclair, 10 août 1914.
  22. Henri Charles-Lavauzelle, Historique du 202e Régiment d'infanterie, éditeur militaire, Paris, 1920 lire en ligne).
  23. La Presse de la Manche, 2 septembre 2016.
  24. « En Belgique, un mémorial à la mémoire des Cherbourgeois tués en 1914 », La Presse de la Manche, 2 octobre 2012.
  25. Cherbourg-Éclair, 22 août 1914.
  26. Cherbourg-Éclair, 10 septembre 1914.
  27. Cherbourg-Éclair, 7 septembre 1914.
  28. Cherbourg-Éclair, 13 septembre 1914.
  29. Cherbourg-Éclair, 28 octobre 1914.
  30. Cherbourg-Éclair, 5 mai 1915.
  31. Cherbourg-Éclair, 9 novembre 1914.
  32. Cherbourg-Éclair, 10 janvier 1915.
  33. « La réduction de l'éclairage », Cherbourg-Éclair, 1er février 1915.
  34. Cherbourg-Éclair, 4 février 1915.
  35. Cherbourg-Éclair, 20 février 1915.
  36. Cherbourg-Éclair, 22 mars 1915.
  37. Cherbourg-Éclair, 11 avril 1915.
  38. Cantonné à Querqueville.
  39. François Olier et Jean-Luc Quénec'hdu, Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918, tome 1, éd. Ysec.
  40. « Éphéméride », Reflets, bulletin municipal de Tourlaville.

Liens internes

Lien externe