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* [[Anne Heinis]] ([[1933]]-[[2009]]), sénateur-maire de Valognes | |||
* [[Jacques Bravo]] ([[1943]]), maire du 9{{e}} arrondissement de Paris | * [[Jacques Bravo]] ([[1943]]), maire du 9{{e}} arrondissement de Paris | ||
* [[Jean-François Fortin]] ([[1947]]), chef d'entreprise, Les Maitres Laitiers du Cotentin, Président du Stade Malherbe de Caen | * [[Jean-François Fortin]] ([[1947]]), chef d'entreprise, Les Maitres Laitiers du Cotentin, Président du Stade Malherbe de Caen |
Version du 3 avril 2011 à 19:26
Valognes est une commune du département de la Manche.
On lui attribue souvent l'appellation de « Versailles normand » en souvenir de son rôle intellectuel et mondain [1].
Valognes a été une sous-préfecture de 1800 à 1926.
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Commune de Valognes | |
---|---|
Arrondissement | Cherbourg-Octeville |
Canton | Valognes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Bocage valognais |
Gentilé | Valognais(es) |
Population | 7 815 hab. |
Superficie | 15,63 km² |
Densité | Erreur d’expression : opérateur < inattendu. hab./km2 |
Altitude | 19 m (mini) - 87 m (maxi) |
Code postal | 50700 |
N° INSEE | 50615 |
Maire | Jacques Coquelin |
[[Fichier:|300px |Blason de Valognes]] |
Histoire
Bâtie dans un vallon où se réunissent plusieurs ruisseaux, et près de l'emplacement qu'occupait l'ancienne cité d'Alauna, Valognes aurait été fondée à l'époque où fut détruite la cité romaine. Les habitants qui échappèrent à l'incendie se réfugièrent au val, alors habité par des potiers, et s'y établirent : la principale rue de Valognes porte même encore le nom de « rue de Poterie ». L'étymologie du mot Valognes s'explique par la situation de la ville : de val de Logne (Alauna).
Durant les guerres qui désolèrent la province, depuis le XIIe siècle jusqu'au XVIIe, elle a pu avoir part à la bonne ou mauvaise fortune des villes circonvoisines, mais non exercer une influence notable. Elle possédait un château-fort, qu'un des continuateurs de l'abbé Velly a dit avoir été bâti par Clovis, mais sans citer de garants, et comme pour la plupart des cités du Moyen Âge, son histoire se lie si intimement à celle de son château, qu'elles ne font pour ainsi dire qu'une.
La première mention qui soit faite de Valognes se trouve à l'occasion de Guillaume Ier, duc de Normandie. Ce prince y résidait volontiers, et c'est là que son fou vint l'avertir, au milieu de la nuit, que les seigneurs du Bessin et du Cotentin, conjurés contre lui, se proposaient de le surprendre et de l'assassiner. Il monta aussitôt à cheval, s'enfuit à travers cent périls et gagna Falaise (Calvados). La bataille du Val-des-Dunes, en ruinant les prétentions de Guy, comte de Bourgogne, assura au Bâtard la possession de son duché. — Le château [2] était sans doute peu considérable à cette époque, puisque Guillaume s'y crut si peu en sûreté, qu'au lieu d'y attendre ses ennemis, il mit la plus grande précipitation à s'en éloigner. — Il n'en est plus question jusqu'en 1346.
Édouard III, roi d'Angleterre, prit la ville sans coup férir, y coucha, la fit piller et en partit le lendemain après l'avoir incendiée. — Neuf ans après, un traité conclu à Valognes même céda cette ville avec le Cotentin, à Charles II, roi de Navarre. On a tout lieu de croire que ce prince, à qui Cherbourg dut les hautes et puissantes murailles qui le défendaient, la fortifia également. Du moins, lorsqu'en 1364, Du Guesclin vint en faire le siège, le château était-il en bon état de défense. Il soutint plusieurs assauts, et à la honte de la garnison qui avait capitulé, une poignée d'Anglais put résister seule encore quelques jours, et ne céda que par surprise. Le traité de Guerrande rendit cette forteresse au roi de Navarre qui la perdit de nouveau en 1378. Du Guesclin, maître de toutes les villes que ce prince possédait en Normandie, n'avait échoué que devant Cherbourg ; la garnison anglaise de cette place escarmouchait fréquemment avec les garnisons des places voisines. Les deux partis, ayant leurs principaux chefs en tête, se rencontrèrent le 4 juillet 1379, dans la forêt de Valognes et en vinrent aux mains. « La bataille, dit Froissart, dura longuement, et moult fut fort combattue et bien continuée tant d'un côté comme d'autre. » A la fin cependant les Anglais eurent le dessus, et Guillaume de Bordes, gouverneur du Cotentin, fut fait prisonnier.
— 1415 — L'aliénation mentale dans laquelle était tombé le roi Charles VI, l'inimitié qui avait éclaté entre les grands du royaume et les troubles que cette division suscita, encouragèrent les prétentions de Henri V, roi d'Angleterre. Il mit sur pied une armée de plus de 50 000 hommes, passa en France et s'empara successivement de toute la Normandie ; Cherbourg fut la dernière ville qu'il prit, encore n'y parvint-il qu'après un siège de trois mois, qui lui coûta la perte d'un tiers de ses troupes, et en subornant à prix d'or le gouverneur. A partir de cette époque (1418) Valognes, comme le reste de la province, resta plus de trente ans sous la domination anglaise.
En 1449, les hostilités recommencèrent, et Charles VII enleva à l'Angleterre plusieurs des places dont elle avait la possession : Valognes était du nombre ; mais l'année suivante, Thomas Kiriel, général anglais, étant venu l'assiéger, il l'amena à capituler après un blocus de trois semaines, durant lequel les habitants se défendirent avec une vigueur qui honore leur courage. Les succès des armes anglaises touchaient à leur terme. L'échec de Formigny porta un coup terrible à nos fiers vainqueurs ; la plupart des villes de Basse-Normandie leur furent aussitôt reprises, et la reddition de Cherbourg, le 12 août, les chassa enfin du territoire français.
Le pays put goûter quelque repos, et plus d'un siècle s'écoule avant qu'il soit de nouveau fait mention de Valognes. En 1562, les protestants, excités et soutenus par Elisabeth, s'insurgèrent et se rendirent maîtres d'un grand nombre de villes. Ils assiégèrent Valognes et se servirent du canon de la tour de l'île Tatihou, pour battre le château : les uns disent qu'ils l'emportèrent, d'autres, que Matignon, arrivé à temps, les força de se retirer. A la paix conclue le 19 mars 1563, la France rentra dans ses possessions. — Montgommery, à la tête des protestants, arriva devant Valognes le 6 février 1573 ; il le bloqua et l'attaqua vigoureusement sans pouvoir le réduire. Après 24 jours d'efforts inutiles et des pertes considérables, tant en hommes qu'en matériel, il leva le siège. Plus heureux l'année suivante, il prit la ville et le château, mais ne les conserva que peu de temps. En 1588, cette place eut part à l'insurrection de presque toutes les villes de Normandie et entra dans la Ligue. — En 1593, Matignon reçut du roi l'ordre d'en démolir le château ; cet ordre n'ayant point été exécuté, elle soutint encore un siège en 1649. Celui-ci eut lieu à l'occasion de la Fronde. Le comte de Bellefonds commandait pour le roi dans la Basse-Normandie, et Matignon, — petit-fils de celui dont il vient d'être parlé, — y tenait pour les Frondeurs. Valognes devint un centre des opérations du parti Mazarin ; Matignon, conformément aux ordres que lui avait expédiés le duc de Longueville, chef des mécontents, réunit de six à sept mille hommes de troupes, se présenta, le 20 mars, sous les murs de la ville, et somma le gouverneur de la lui livrer. Bellefonds refusa, quoiqu'il n'eût avec lui que deux cents soldats et une milice bourgeoise peu nombreuse. Elle fut investie sur le champ, et les fortifications furent battues en brèche par cinq fortes pièces de canon amenées de Cherbourg. Elle était mal approvisionnée ; les munitions s'épuisèrent, et force fut de capituler, quand elle eût pu tenir encore un certain temps. La population eut sans doute beaucoup à souffrir de ces événements, car un témoin oculaire, qui en écrivit alors la relation sur le registre des baptêmes de l'église Saint-Malo, termine son récit par ces mots : Dieu préserve Valognes de pareils malheurs que ceux qu'il a soufferts pendant ce siége. — Huit jours après on commença la démolition du château ; mais elle ne fut consommée que sous Louis XIV, en 1689, année où tomba pareillement celui de Cherbourg. Quelques pans de murailles, quelques logements restés debout disparurent lorsqu'on aplanit le terrain en 1788. Cette forteresse se trouvait dans l'emplacement qu'occupe aujourd'hui la place du Château. Il n'en reste aucun vestige apparent, et les souterrains, en partie comblés, sont sans issue.
En janvier 1791, l'abbé de la Rive et ses vicaires refusent le serment à la Constitution. Le gouvernement installe un nouveau prêtre constitutionnel, les contraignant à quitter au mois d'octobre suivant, le presbytère et l'église[3].
En 1867, Valognes absorbe Alleaume qui comptait à l'époque 491 habitants.
Durant la Seconde Guerre mondiale, un camp d'internement est installé dans les locaux de l’institution Sainte-Marie. La stérilisation forcée de femmes Tsganes y aurait été effectuée.
Valognes a été libérée le 21 juin 1944.
Démographie
1793 | 1806 | 1821 | 1836 | 1851 | 1866 | 1881 | 1896 | 1911 | 1926 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Valognes ancien | 6978 | 7012 | 6858 | 6655 | 6072 | 5406 | . | . | . | . | . | . | . | . | . | . | . | . | . | . |
Alleaume | 567 | 666 | 637 | 607 | 534 | 491 | . | . | . | . | . | . | . | . | . | . | . | . | . | . |
Valognes actuel | 7545 | 7678 | 7495 | 7262 | 6606 | 5897 | 5782 | 6006 | 5649 | 5033 | 4989 | 4357 | 4766 | 5481 | 5931 | 5871 | 6727 | 7412 | 7537 | 7274 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
La commune d’Alleaume a été réunie à Valognes en 1867. Pour les comparaisons avec Valognes dans sa configuration actuelle, la population globale a été établie pour la période antérieure à la fusion. En 1929, Valognes a cédé, pour la création de Saint-Joseph, un territoire avec 129 habitants. Par ailleurs, l’administration sous-préfectorale a été supprimée en 1926.
Administration
Circonscriptions administratives avant la Révolution
Les maires
Période | Identité | Date N. | Lieu naissance | Parti | Mandat écourté | Qualité |
---|---|---|---|---|---|---|
~ 1699 | Pierre Basan [4] | 1640 | Valognes | . | . | . |
- | - | . | . | . | . | . |
1789 1790 | Jacques du Mesnildot | 1760 | Valognes | . | propriétaire | |
1790-1791 | Charles Sivard de Beaulieu | 1742 | Valognes | . | . | Lieutenant général du bailliage |
1791-1793 | Revel | . | . | . | . | . |
1793-1794 | Guérin | . | . | . | . | . |
1794- | Heurtevent | . | . | . | . | . |
21 avril 1800 | Jacques Le Bienvenu-Dutourp | 1761 | Valognes | . | . | Lieutenant-général de police |
Premier Empire | Pierre François de Beaudrap | 1742 | Valognes | . | . | Officier d'artillerie |
31 mai 1808 - 1813 | Jean Pontas-Duméril | 1753 | Cherbourg | . | . | Médecin |
10 juin 1813 -1815 | François Gallis de Mesnilgrand | 1781 | Yvetot-Bocage | . | Démission | Militaire |
1815 - 1816 | Louis-Pierre-Charles Clamorgam | 1770 | Valognes | . | . | Militaire |
1816 - 1817 | Louis du Mesnildot | 1788 | Valognes | . | . | . |
1817 - 1826 | Jean Pontas-Duméril | 1753 | Cherbourg | . | Décès | Médecin |
1826 - 1830 | Louis-Pierre-Charles Clamorgam | 1770 | Valognes | . | . | Militaire |
1830 - 1836 | Adrien Pelée de Varennes | 1769 | Montargis (45) | . | . | Ingénieur des poudres |
1836 - 1848 | Jacques Gisles | 1785 | Sainte-Mère-Église | . | . | Agent d'affaires |
1848 - 1851 | Auguste Sébire | 1807 | Valognes | . | Démission | Médecin |
1851 - 1852 | Jacques Gisles | 1785 | Sainte-Mère-église | . | . | Agent d'affaires |
1852 - 1870 | Jacques Félix Meslin | 1785 | Bricquebec | . | . | Général |
1870 - 1874 | Florentin Daireaux | 1806 | Quettehou | . | . | Avocat |
1874 - 1878 | Charles Le Vaillant de Folleville | 1811 | Quinéville | . | . | . |
1878 - 1882 | Auguste Sébire | 1807 | Valognes | . | . | Médecin |
1882 - 1885 | Florentin Daireaux | 1806 | Quettehou | . | Décès | Avocat |
1885 - 1892 | Auguste Sébire | 1807 | Valognes | . | . | Médecin |
1892 - 1896 | Lucien Oury | 1825 | Sainte-Mère-Église | . | . | Notaire |
1896 - 1919 | Paul-Émile Mariette-Boisville | 1856 | Valognes | . | . | . |
1919 - 1941 | Auguste Poutas-Larue | . | . | Rad. Soc. | . | Avocat |
1941 - 1944 | Henri Cornat | 1903 | Lunéville (54) | . | Destitution | Ingénieur |
1944 - 1953 | Jules Letourneur | 1890 | . | . | . | Commerçant |
1953 - 1968 | Henri Cornat | 1903 | Lunéville (54) | RI | Décès | Ingénieur |
1968 - 1977 | Marcel Audouard | 1921 | Portbail | . | . | Commerçant |
1977 - 1983 | Pierre Godefroy | 1915 | Octeville-l’Avenel | UNR-UDR-RPR | . | Journaliste |
1983 - 1995 | Anne Heinis | 1933 | Cherbourg | UDF-RI | . | Sociologue/Haut fonctionnaire |
1995 - 2008 | Fernand Leboyer | 1925 | Valognes | app. PCF | . | Retraité EDF |
2008 - ....... | Jacques Coquelin | . | . | UMP | . | Directeur d'agence bancaire |
À compléter. |
Religion
Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution
Lieux et monuments
Valognes originel
- Bâtiments publics
- Église Saint-Malo (MH)
- Ancienne abbaye royale Notre-Dame de Protection (aujourd'hui hôpital-hospice)
- Lycée Henri-Cornat, ancien Manoir-l'Évêque devenu séminaire, puis collège
- Rue de Poterie
- Hôtels particuliers
Sur 100 hôtels particuliers que Valognes comptent avant la Seconde Guerre mondiale, il en reste une quarantaine après les combats de la Libération, parmi lesquels :
- Hôtel de Beaumont
- Hôtel de Blangy
- Hôtel du Mesnildot de la Grille
- Hôtel Grandval-Caligny : Barbey d'Aurevilly y passa deux mois en 1887
- Hôtel de Thieuville
- Manoirs
- Manoir du Quesnay
- Manoir du Haut-Gallion (16e/18e)
Alleaume
- Thermes gallo-romains d'Alauna (MH)
- Église Notre-Dame d'Alleaume (MH)
- Le Genestel
- Manoir de Savigny
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Victoire
- Le Câtelet
Personnalités liées à la commune
Naissances
- par ordre chronologique
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Décès
- François Le Tellier de la Luthumière (1617-1699), abbé, fondateur du Séminaire de Valognes
- Pierre Mangon du Houguet (ca 1631-1705), écrivain
- Louis Roland Hüe de Caligny, dit chevalier de Caligny (1677-1748), ingénieur
- Charles Duhérissier de Gerville (1769-1853), archéologue
- Edme-Charles Baillod (1814-1873), militaire
- Maurice Pigeon (1883-1944), peintre
Autres
- Armand de Bricqueville (1785-1844), député
- Alexis de Tocqueville (1805-1859), député
- Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889), écrivain, a passé une partie de sa jeunesse à Valognes, « la ville de mes spectres », disait-il, où il revint souvent : « Cette ville a de mon cœur dans ses pavés et dans les pierres de ses maisons. »
- Edmond-Marie Poullain (1878-1951), peintre, avocat à Valognes.
- Pierre Godefroy (1915-1992), député
Politique
Économie
Entreprises
- Valco : laiterie coopérative, désormais la propriété des Maîtres laitiers du Cotentin.
- Brasserie d'Alauna
- Mécanorem : fabrication de remorques (80 salariés).
- Motin frères : motoculture
- Le Biez : motoculture
- ICL Graphic : imprimerie, création graphique.
- A2SI Com : agence de conseil en communication.
- Zone d'activités d'Armanville (également sur Yvetot-Bocage)
- Burg-Industries : traitements de peinture anticorrosion
- Mécagest : mécanique industrielle
- Lemaréchal-Célestin : transports
- AMC Folliot : menuiserie
- Clôtures du Cotentin
- CMTI : chaudronnerie, maintenance et tuyauterie industrielle
Liste exhaustive des entreprises implantées dans la zone d'Armanville : [1]
Anciennes industries
- Drap de Valognes (réputé au XVIIIe siècle).
- Manufacture de porcelaine, créée en 1792 et transférée à Bayeux en 1812.
- Bretel Frères : beurre, créée en 1865, entreprise disparue.
Transports
Liaisons ferroviaires
Liaisons routières
- Voie rapide RN 13
- Lignes Manéo
- 101/102 : Valognes-Saint-Vaast-la-Hougue-Cherbourg-Octeville
- 104 : Valognes-Bricquebec-Cherbourg-Octeville
- 105 : Portbail-Barneville-Carteret-Bricquebec-Valognes
- 106 : Montebourg-Valognes-Coutances
- 204 : Valognes-Saint-Vaast-la-Hougue-Cherbourg-Octeville (estivale)
Culture
Institutions
- Bibliothèque
- Musée régional du cidre
- Écoute, s’il pleut, festival de musique celtique, tous les ans
- Prix Alexis de Tocqueville, créé en 1979
Valognes dans les arts
Valognes est représenté sur plusieurs toiles du peintre Félix Buhot.
Jules Barbey d'Aurevilly a situé plusieurs de ses intrigues à Valognes. L'héroïne de Au Bonheur des Dames (1883) d'Émile Zola, est originaire de Valognes.
Eric-Emmanuel Schmitt situe le procès de Don Juan de La Nuit de Valognes dans un château du Versailles normand. En 2005, Didier Daeninckx met en scène dans La route du Rom, une enquête de Gabriel Lecouvreur, dit « le Poulpe » à Corneville, inspiré par le camp d'internement nazi de Tziganes.
Éducation
- Collège Félix-Buhot
- Collège Sainte-Marie
Jumelages
- Stolberg (Allemagne)
- Wimborne Minster (Royaume-Uni)
Sports
- Athlétisme : La Valognaise Athlétisme
- Basket-ball
- Cyclisme : AS Valognes, ALC Valognes, La Valognaise Cyclisme
- Football : AS Valognes
- Hippodrome de Clairefontaine (situé à Lieusaint): Société des courses de Valognes
- Karaté : Goju Ryu Karaté Do
- Natation : La Valognaise Natation (club été)
Bibliographie
- Livres
- E. Hélaine, Valognes pendant la période révolutionnaire
- Léopold Delisle, Les Deux sièges de Valognes, 1890
- J.-L. Adam, Études sur la ville de Valognes, 1912, réédité en 1988
- Émile Sevestre, Histoire de Valognes, Barré et Dayez, 1926
- Jean Canu, Église Saint-Malo - Valognes, éd. La Dépêche, 1984
- Fernand Leboyer, 1789 à Valognes et dans le Cotentin, éd. Isoète, 1989
- Maurice Lecœur, La Diligence de Valognes (Le Versailles normand pendant la Révolution), éd. La Dépêche, 1989
- Michel Hébert, Valognes, éd. Alan Sutton, 1997
- Maurice Lecœur, Week end royal à Valognes, éd. Isoète, 2004
- Articles
- Abbé J.-L. Adam, « Valognes », Cherbourg et le Cotentin, impr. Le Maout, 1905
- Geneviève Ceccaldi, « Valognes et sa noblesse de 1689 à 1789 », Annales de Normandie, tome XIX, n° 1, mars 1969
- Michel Viel, « Valognes, la ville au trente croix », Revue du département de la Manche, n° 183, 2004
- Michel Viel, « Promenade dans les rues du centre de Valognes vers 1780 », Revue du département de la Manche, n° 191, 2006
Notes et références
- ↑ « Valognes, sous l'Ancien régime, était célèbre à travers la France pour ses prétentions à rivaliser de bon ton et de somptuosité avec Versailles, ni plus ni moins. », Jean Canu, Barbey d'Aurevilly, éd. Robert Laffont, 1965, p. 25.
- ↑ Le château de Valognes, Georges Le Barbanchon, Revue du département de la Manche, n° 2, 1959.
- ↑ Vcte de Brachet, Le conventionnel Jean-Baptiste Le Carpentier, Perrin, 1912
- ↑ Seigneur et patron de Montaigu(-la-Brisette).
Sources
- Jean Fleury et Hippolyte Vallée, Cherbourg et ses environs : nouveau guide du voyageur à Cherbourg, Impr. de Noblet, Cherbourg, 1839
Voir aussi
Lien interne
Liens externes
- Site de la ville de Valognes
- Site de l'Office de tourisme de Valognes
- Site de la paroisse de Valognes
- Site À la découverte de l'abbaye de Valognes