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Saint-Jean-le-Thomas

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Saint-Jean-le-Thomas est une commune du département de la Manche.


Blason de la commune de Saint-Jean-le-Thomas Coordonnées géographiques de la mairie Logo-Mairie.png
48° 43' 48.40" N, 1° 30' 52.06" W (OSM)
Arrondissement Avranches
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Canton Avranches
Ancien canton Sartilly
Intercommunalité CA Mont-Saint-Michel-Normandie
Gentilé Saint-Jeannais(es)
Population 389 hab. (2021)
Superficie 2,38 km²
Densité 163 hab./km2
Altitude 5 m (mini) - 90 m (maxi)
Code postal 50530
N° INSEE 50496
Maire Alain Bachelier
Communes limitrophes de Saint-Jean-le-Thomas
Champeaux Champeaux Dragey-Ronthon
Mer de la Manche Saint-Jean-le-Thomas Dragey-Ronthon
Mer de la Manche Dragey-Ronthon Dragey-Ronthon


Infrastructure et occupation des sols en 2018.


Géographie

Commune de la baie du Mont-Saint-Michel, elle est arrosée par le ru du Moulin, la Rousselière et la Claire Douve.

Elle est abritée des vents du nord par les falaises de Champeaux, ce qui lui vaut le surnom de « Petit Nice normand ».

Elle est traversée par la route départementale 911 et le GR 223.

Histoire

En 917, Guillaume Longue-Épée donne le village de Saint Jean [1] à l'abbaye du Mont-Saint-Michel [2].

Selon une charte de 1221, Thomas de Saint-Jean transforme le castel primitif en château-fort que le roi de France, Philippe-Auguste (1165-1223), fait détruire au début du XIIIe siècle. Des vestiges du château-fort subsistaient encore au 19e siècle [2]. Ce Thomas ajoute son nom au village, qui devient Saint-Jean-le-Thomas [2].

Au XVe siècle, durant la Guerre de Cent ans, Saint-Jean est une bastille occupée par les Anglais. Des Montgommery achètent le château. La propriété actuelle de Montgommery est construite à son emplacement [3].

On dénombre 269 habitants dans la commune en 1838. Un marché de fruits était très estimé au XIXe siècle. La mode des bains de mer arrive à Saint-Jean, comme le chemin de fer. Entre 1910 et 1920, le nombre de villas se multiplie sous l'influence de Charles Kula [4], bâtisseur parisien et fondateur en 1907 des ateliers-écoles de préapprentissage. Après 1936, les bains de mer deviennent populaires, des cabines de plage poussent au bord de la plage de Pignochet.

De 1908 à 1936, la commune bénéficie d’une gare sur la ligne ferroviaire Granville-Sourdeval.

Le 19 août 1921, un décret préfectoral officialise Saint-Jean-le-Thomas comme le « petit Nice de la Manche » [5].

C'est à « La Grande Auberge  » que Jacques Schiffrin (1892-1950) reçoit sa lettre de licenciement, datée du 5 novembre 1940, signée par Gaston Gallimard (1881-1975) [6].

Lors de la Libération de la Manche, le général Eisenhower prend ses quartiers personnels dans la commune, entre le 22 août et le 29 septembre 1944 [7]. Il séjourne à la villa Montgommery, ses troupes sont cantonnées au château de la Mare à Jullouville.

En 1970, le géographe Alain L'Homer découvre sur la plage une pêcherie datant de l'Âge du Bronze [8].

Saint-Jean-le-Thomas fusionne le 1er janvier 1973 (mise en application de l'arrêté du 25 octobre 1972) avec Dragey, Genêts et Ronthon pour former la nouvelle commune de Dragey-Tombelaine ; avant de reprendre son indépendance - tout comme Genêts - le 1er janvier 1979 (arrêté du 21 décembre 1978).

En 2016, Jean-Marie Portier, un guide de la baie, découvre sur la plage un four à sel datant de l'Âge du Bronze, qu'il fait transporter en février 2017 sur la terre ferme pour le reconstituer [9].

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[10]. En 2021, la commune comptait 389 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
273237310321269303304259270263
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
250264258240241227197229232264
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
257237267313337457428377376327
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
390398395421425429429430430429
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 -
429426423408393378384386389-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [11] et INSEE [12]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Les maires

Liste des maires de Saint-Jean-le-Thomas depuis 1959
Période Identité Parti Qualité Observations
1959-1963 Lucien Valade
1963-1972 Eugène Martin
1973-1977 Alexandre Tardif maire délégué pendant la fusion dans Dragey-Tombelaine
1977-1989 Maurice Pestour maire délégué jusqu'en 1978
1989-1995 Albert Houtteville
1995-2001 Roger Grupallo
2001-actuel Alain Bachelier artisan retraité
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.


Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi 9 h - 12 h -
La mairie.
La mairie.

Adresse : 2 Rue Yves Dubosq
50530 Saint-Jean-le-Thomas

Tél. 02 33 48 86 09
Fax : 02 33 48 48 51
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Officiel
Commentaire :
Source : Annuaire Services-Publics (24 mars 2012)

Mardi 9 h - 12 h -
Mercredi - -
Jeudi 9 h - 12 h -
Vendredi 9 h - 12 h -
Samedi - -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

Saint-Jean-le-Thomas est village patrimoine depuis 2006.

Personnalités liées à la commune

Naissances

Décès

Autres

Enseignement

  • École du bout de la mer ( intégrée dans le RPI Dragey-Ronthon-Saint Jean le Thomas)

Économie

Transports

Le tramway à Saint-Jean-le-Thomas.
Ligne Manéo
Train

Culture

  • Festival de la Baie D, créé en 2009.
  • Fête du Mimosa.
  • Saison estivale de Saint-Jean-des-Arts : 24e saison en 2014.

Bibliographie

Livres
  • Albert Percepied, Saint-Jean-le-Thomas, éd. Arnaud-Bellée, 1976.
  • Stéphane Puisney, Richard Lefébure et le commando anglais, éd.Maître Jacques, 2000.
  • Marcelle Schimpff, Saint-Jean-le-Thomas, une si jolie petite commune, 2002.
Articles
  • Édouard Le Héricher, « Commune de Saint-Jean-le-Thomas », Avranchin monumental et historique, vol.2, éd. Tostain, 1845, p. 638-647 (lire en ligne).
  • Charles Le Breton, « Le château de Saint-Jean-le-Thomas. Son histoire, sa légende », Mémoires de la Société d'archéologie d'Avranches, t.IV, 1873, p. 171-212.
  • Paul de Gibon, « Saint-Jean-le-Thomas et son passé », Le Pays de Granville, septembre-décembre 1913, 9e année, n° 3-4, p. 268-288.
  • Charles de La Morandière, « Les épaves de navires dans baie de Saint-Jean-le-Thomas », Revue de l'Avranchin, t. XXXVII, n° 210, mars 1957, p. 274-280.
  • Michel Guibert, « L'église de Saint-Jean-le-Thomas », Revue du département de la Manche, n° 46, 1970.
  • Patrick Bouland, « Visites mensuelles de la Société. Le littoral de Saint-Jean-le-Thomas à Dragey », Revue de l'Avranchin, t.88, n° 427, 2011, p.269-275.
  • Daniel Levalet, « Un port antique à Saint-Jean-le-Thomas (Manche) », Revue de la Manche, n° 244, 2019.

Notes et références

  1. Appelé « Saint-Jean-au-bout-de-la -mer » par dom Jean Huynes.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Édouard Le Héricher, cité en bibliographie, p.639.
  3. Site officiel de Saint-Jean-le-Thomas.
  4. Ingrid Godard, « Saint-Jean-le-Thomas rayonne face à la Merveille », Dimanche Ouest-France, 13 septembre 2020.
  5. « Le Petit Nice de la Manche fête son mimosa ce dimanche », Dimanche Ouest-France, 17 février 2024.
  6. « La Pléiade, une légende dorée », par Thierry Discepolo, Le Monde diplomatique, février 2021, p. 27.
  7. « Roulottes et châteaux », 100 jours pour la liberté, hors-série La Presse de la Manche, avec Ouest-France et Le Bonhomme Libre, 2019, p. 135.
  8. David Nicolas-Méry, Avranches, capitale du pays du Mont-Saint-Michel, éd. Orep, 2011.
  9. « Un four à sel de l'âge du bronze mis au jour », Ouest-France, 17 février 2017.
  10. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  11. Population avant le recensement de 1962
  12. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  13. « Les nouveaux horizons de Jean-Michel Bliard, artiste-designer », La Manche Libre, site internet, 8 août 2019.
  14. « Jean-Michel Bliard, meilleur artisan d'art normand », Ouest-France, site internet, 30 juin 2016.

Lien externe