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Baie du Mont-Saint-Michel

De Wikimanche

Le Mont-Saint-Michel et sa baie (avant 2015).
Carte de la baie du Mont-Saint-Michel, Sébastien Cramoisy, 1634.

La baie du Mont-Saint-Michel, qui va de Granville à Cancale (Ille-et-Vilaine), est un site unique de la Manche, classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Protégée du côté du large par l'archipel de Chausey, elle couvre 45 800 hectares [1].

Un cadre grandiose

Vue du ciel: les herbus, le Mont et Tombelaine

Sa renommée internationale ne tient pas seulement au Mont Saint-Michel, îlot qui porte l’une des plus extraordinaires œuvres de l’homme, mais également au spectacle admirable que le sable, l’eau et le ciel offrent en cet endroit. Moins célèbre, Tombelaine est le deuxième îlot dans la baie.

La baie se découvre au rythme des marées.

Le littoral, parsemé de charmantes stations balnéaires, hésite entre falaises, dont celles de Champeaux, étendues sableuses et prés-salés.

Une baie récente

Après des périodes de régressions (baisses du niveau des mers) et transgressions (montée du niveau des mers) marines, les contours de la baie que nous connaissons n'existent que depuis environ 5 000 ans. Depuis cette époque, la sédimentation marine se poursuit (on estime à 15 mètres l'épaisseur des alluvions recouvrant le socle schisteux) ainsi que la tendance à l'affaissement de toute la région (environ 30 cm par siècle), ce qui donne près de 4 mètres d'enfoncement du mont Saint-Michel depuis 709, l'installation du sanctuaire dédié à Saint- Michel par l'évêque Aubert [2].

Marées, vasières et prés salés

FMIB 36881 Hauteur des Grandes Marees d'Equinoxe dans la Baie du Mont-Saint-Michel.

La baie du Mont-Saint-Michel offre les plus profondes marées du monde après celles du port de Amherst dans la baie de Fundy au Canada [3]. La différence entre la basse et la haute mer, le marnage, est de 15 m en période de vives-eaux, c'est-à-dire lorsque l'attraction de la lune est à son maximum [1]. À marée basse de morte eau, la mer s'éloigne de 6 km vers le large, en marée de vive eau d'équinoxe, de plus de 15 km.

Victor Hugo a écrit que la mer montait « à la vitesse d'un cheval au galop », ce qui est exagéré. Mais la mer progresse néanmoins très vite, offrant, de jour et par beau temps, un spectacle de toute beauté. Ce phénomène s'explique par le fait que l'onde de marée qui progresse en Manche, de l'Océan Atlantique vers la mer du Nord, vient buter contre la péninsule du Cotentin, obstacle perpendiculaire à son trajet, et se répercute en s'amplifiant dans le gigantesque entonnoir que constitue la baie du Mont Saint-Michel [2].

Deux fois par jour, soulevée par l'attraction de la Lune, la vague de marée envahit la baie à une vitesse de 7 à 10 km/h, s'étale, puis se retire en laissant un désert miroitant coupé de chenaux, de mares, de bancs de sables et de vasières [2].

En suspension dans les eaux, de fines particules de sédiments, constituant la tangue, se déposent à l'étale, et lors du reflux, surtout dans la partie haute de l'estran, favorisent la formation du « schorre » (ou herbus ou pré salé) où la mer ne vient que rarement, par grandes marées.

La zone de va-et-vient des marées (zone intertidale), constituée de vasières salées, est appelée « slikke ».

Rivages et rivières

Près de 100 km de côtes bordent la baie du mont Saint-Michel, tantôt rocheuses et élevées (pointe du Roc, falaises de Champeaux, pointe du Grouin du Sud), tantôt dunaires et sableuses (Jullouville, Saint-Jean-le-Thomas, Bec d'Andaine) ou constituées de vasières bordées d'herbus (Huisnes-sur-Mer) qui précédent les polders gagnés sur la mer jusqu'en 1969.

Trois rivières se jettent dans la baie du mont Saint-Michel : le Couesnon, la Sélune, la Sée, qui serpentent et se déplacent sans cesse, rongeant la tangue , ce sable coquillier vaseux de couleur grise couvrant l'estran. Quelques ruisseaux comme la Guintre, le Landais ou l'Anguille les accompagnent [2].

Une baie nourricière

Pêcheurs du Mont Saint-Michel.
gravure de 1842.

Salines et pêcheries

Un four à sel découvert en janvier 2017, sur la plage de Saint-Jean-le-Thomas, atteste de l'extraction du sel au premier millénaire avant Jésus-Christ. Il permettait de faire chauffer l'eau de mer au bois pour récupérer le sel [4]. À l'époque gallo-romaine, on fabrique du sel dans la baie, par ébullition de l'eau de mer. Les salines sont dispersées sur tout le littoral. En 1766, un recensement fait état de 225 salines, employant plusieurs milliers de personnes [5]. L'exploitation du sel cesse vers 1850 [5].

La pêche la plus simple se pratique à pied en ramassant les coquillages ensablés sur l'estran ou à l'aide d'un filet à pêcher les crevettes grises. A Vains et à Genêts, on ne voit plus comme autrefois de pêcheurs tendre un long filet formant barrage [2].

Les pêcheries fixes, en pierres ou plus rarement en bois sont des pièges géants en forme de V destinés à emprisonner bars, saumons, esturgeons, seiches, maquereaux, orphies et merlans à marée descendante [2].

Huîtres et moules

En baie du mont Saint-Michel, on pêche les huîtres sauvages soit à pied à marée basse, soit en bateau comme au temps de la Bisquine. À la fin du XIXe on commence à élever des huîtres dans des parcs dans le secteur de Cancale. Après la Seconde Guerre mondiale, on lance l'élevage des moules sur bouchots (pieux), grâce à des familles venues de Charente-Maritime [2].

Pêche à la seiche

De fin avril au 15 juin, du lundi au vendredi, une flottille de bateaux pêche la margatte (nom local de la seiche) ; sans limite du nombre de captures, cette pêche est toutefois très réglementée [6]

Chasse

La baie du Mont-Saint-Michel est reconnue pour sa chasse au gibier d’eau, pratiquée sur le domaine public maritime sous différentes formes : chasse à la botte, chasse à la passée et chasse de nuit au trou ou au gabion.

Au total, la baie du Mont-Saint-Michel comporte 37 gabions, dont 19 dans la Manche, répartis sur plus de 30 000 hectares. Les plus fréquemment chassés sont les sarcelles d'hiver et les canards siffleurs [7].

Polders et canaux, herbus et criches

Environ 10 000 moutons paissent sur les herbus, anciens marais salés recouverts d'un tapis herbacé comestible. Les petites vallées qui serpentent à travers et se remplissent au gré des marées sont ici nommées « criches » [2].

Dans la partie bretonne de la baie du mont Saint-Michel, de la chapelle Sainte-Anne au Pas-au-Bœuf, la « digue de la Duchesse Anne », sur le bord extérieur de la cuvette du marais de Dol, a permis d'aménager (entre 1850 et 1934) 2 800 ha de polders dédiés à la culture maraîchère [8].

Dans la partie normande entre l’estuaire du Couesnon et celui de la Sélune, au bord des communes de Beauvoir, Huisnes-sur-Mer se déploient des polders aménagés au XIXesiècle. Des travaux considérables les ont protégés des divagations des fleuves : régularisation définitive du Couesnon dans un cours sud-nord rectiligne en 1863, digue de La Roche-Torin, détournement de la Guintre vers l’est et du ruisseau d’Ardevon vers le Couesnon à l’ouest [8].

Lors de l'aménagement des polders, chaque portion d'herbu à enclore est isolée du reste de la grève par une digue édifiée avec les déblais provenant du creusement des canaux et fossés servant à évacuer les eaux pluviales. Après trois ans de « dessalure », le pré salé devient polder et peut être mis en culture [2].

Les dangers de la baie

Dangers en baie du Mont-Saint-Michel

La montée des flots

La marée ne remonte pas à la vitesse d'un cheval au galop. « C'est quelque chose de plus insidieux, sournois, de plus redoutable. La marée s'avance traîtreusement sur les grèves, sans avoir l'air de rien, elle pousse à l'avant garde une eau langoureuse et innocente, une simple pelure de vif argent qui glisse sur le sable silencieusement. Derrière, c'est comme un frissonnement de rides rapides, de petites vagues pressées qui courent l'une après l'autre, se poussant et se chevauchant avec un bruit clair (...). Les chenaux, les bas-fonds s'emplissent d'abord, puis chaque protubérance est ainsi assiégée par surprise, cernée dans un mouvement tournant (...). On est distrait un instant et soudain on est stupéfait de l'espace conquis » [9].

C'est ainsi que chaque année des imprudents se retrouvent piégés sur les bancs de sable à marée montante. En août 2010, on retrouve les corps noyés d'un père et sa fille surpris par la montée de eaux ; le canot des hommes de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) n'a pas eu le temps de les rejoindre [10]. Depuis, un dispositif de secours en alerte constante est en place et nombreux sont ceux qui ne doivent leur salut qu'à l'intervention de l'hélicoptère de la sécurité civile.

Le brouillard

« Les brouillards de grève forment une couche très peu profonde et qui souvent n'a pas deux fois la hauteur d'un homme. En général, moins la couche de brume a d'épaisseur, plus elle est dense et impénétrable aux regards.(...). De tous les dangers de la grève, celui-là est le plus terrible (...). La nuit, le peu de lumière qui descend du firmament suffit toujours à guider les pas. Dans le brouillard, rien ne guide, rien, et le vertige nage dans ce blanc duvet qui provoque et lasse les paupières. La nuit, le son se propage avec une grande netteté. Or, quand la vue fait défaut, l'ouïe peut la remplacer à la rigueur. Dans le brouillard, le son s'égare, s'étouffe et meurt. C'est quelque chose d'inerte et de lourd, qui endort l'élasticité de l'air ; c'est quelque chose de redoutable comme cette toile, blanche aussi, qui s'appelle le suaire » [11].

De nombreux auteurs ont décrit les dangers du brouillard dans l'immensité de la baie où aucun repère, aucune route, aucun son ne peut guider le marcheur surpris par la brume.

Les lises ou sables mouvants

Enlisement dans les grèves

« Il était arrivé à la place piétinée, (...) André posa le pied dans la boue liquide : le pied s'y enfonça, et comme sucé, disparut avec une telle douceur qu'on ne soupçonnait même pas l'enfoncement. Il le retira avec effort » [12].

Les sables mouvants sont des vases thixotropiques : leur composition (mélange d'eau salée et de sable dans certaines proportions) en fait des fluides visqueux qui deviennent liquides lorsqu'on les agite ou qu'on leur applique une contrainte mécanique (comme une pression), et redeviennent visqueux après un certain temps. Les habitués savent repérer les lises en zone sèche et les traverser à condition de ne pas s'arrêter; elles sont beaucoup plus dangereuses au passage des rivières que les guides franchissent en sondant le fond à l'aide d'un bâton. On dit que pour se sortir d'un enlisement il faut se jeter à plat ventre, ramper ou nager et se dégager en roulant par terre. Mieux vaut ne pas essayer sans la présence d'un guide.

Un milieu naturel très riche

Migrateurs en baie du Mont-Saint-Michel.

De part sa diversité biologique, la baie du Mont-Saint-Michel est désignée site Natura 2000 au titre des directives Habitats SIC (Site d'importance Communautaire) et Oiseaux ZSP (Zone de Protection Spéciale) du fait de la présence de 26 habitats et 91 espèces d'intérêts européen. Elle est maintenant gérée de façon à protéger ses richesses naturelles en harmonie avec les activités locales.

  • On recense dans la baie une quarantaine de veaux marins et une quinzaine de phoques gris, arrivés dans les années 1980 [1]. On peut les voir à marée basse se reposer sur les bancs de sable. Il est interdit de les approcher à moins de 300 m. Il est également possible de voir, en mer, quelques dauphins, dont des grands dauphins qui y séjournent à l'année, et des dauphins de passage, le dauphin de Risso, le globicéphale et le commun [1].
  • La baie du Mont-Saint-Michel est une étape sur les routes des oiseaux migrateurs. Sur les herbus, dans les vasières, en hiver nombreux sont les canards, bernaches cravant, tadornes de belon, vanneaux huppés, courlis, huîtriers...
  • La baie possède les plus grands récifs d'«hermelles » (des récifs formés par un ver marin sédentaire) d'Europe, certains pouvant atteindre deux mètres de hauteur [13] Les plus importants sont en Ille-et-Vilaine ; dans la Manche, ceux de Champeaux occupent près de 30 ha. Ce sont des structures fragiles qu'il est important de ne pas détruire.
  • Les fleuves côtiers de la baie (Sée, Sélune et Couesnon) accueillent les populations de saumon les plus importantes de France [13].
  • Grâce aux apports de la mer en micro-organismes planctoniques, aux micro-algues des vasières, à la matière organique provenant des herbus et des fleuves côtiers, la baie produit de nombreuses ressources naturelles (coquillages, vers marins). De ce fait, la baie est une nurserie géante : d'innombrables poissons viennent ici se reproduire ou grandir dans leur phase juvénile [13].

Tourisme en baie du Mont-Saint-Michel

Traversée des grèves de la baie.
Traversée de la baie en automobile (vers 1925).

Un circuit touristique

La route de la Baie longeant le littoral de la baie donne une bonne visibilité au site.

Traversées

On ne traverse plus la baie du Mont-Saint-Michel en maringotte comme au XIXe siècle ni en voiture comme dans les années 1920 mais à pied et pieds nus; les dangers en baie sont si nombreux (marées, sables mouvants, courants, brouillard, trous d'eau, orages...) qu'il est indispensable de se faire accompagner par un guide professionnel.

voir l'article détaillé Traversée de la baie du Mont-Saint-Michel

GR 223

Sur 71 km, ancien chemin des douaniers, ce chemin de grande randonnée longe la côte de Granville au Mont-Saint-Michel, avec une incursion dans la Vallée des peintres à Carolles, des points de vue depuis les cabanes Vauban de Carolles et Saint-Jean-le-Thomas.

Écomusée

Pour comprendre la baie du Mont-Saint-Michel, une visite à l'Écomusée de la baie du Mont-Saint-Michel s'impose.

Survols aériens

La baie du Mont-Saint-Michel étant un site Natura 2000, les survols aériens (avion, ULM, montgolfière) sont soumis à réglementation pour ne pas perturber la faune sauvage. De plus, autour du Mont Saint-Michel, les survols sont réglementés à plus de {{unité|914|mètres}) d’altitude (soit 3 000 pieds), dans un périmètre de 3 km.

Histoire

« Le 30 novembre 1715, le littoral de la baie du Mont-S[ain]t-Michel fut affligé d’un débordement terrible des flots, qui dura jusqu’au 2 décembre. Tous les lieux bas furent inondés par les vagues en fureur. La mer était affreusement agitée, et l’on ne vit aucun reflux pendant deux jours. On ne se souvenait pas d’y avoir jamais rien vu de pareil » [14].

De 1859 à 1984 la digue de La Roche-Torin prévue pour éviter les divagations de la Sée et de la Sélune a contribué à l'ensablement de la baie du Mont-Saint-Michel.

En 1958, un gigantesque projet d'une usine marémotrice dans la baie du Mont Saint Michel est élaboré par l'ingénieur EDF Albert Caquot. Projet remanié plusieurs fois, sa dernière version comporte une digue de 40 km de long entre Granville et Cancale et 800 turbines [2] avant d'être abandonné en 1976 au décès de son instigateur.

En 1979 la baie est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

En 1995 est initié le projet de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel l'opération s'achève en 2015.

La baie du Mont-Saint-Michel est classée site Natura 2000 depuis 2004 [15].

Le 1er janvier 2020, la Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie, la Communauté de communes du Pays de Dol et de la Baie du Mont-Saint-Michel et Saint-Malo Agglomération s'associent pour créer le Syndicat mixte du littoral de la baie du Mont-Saint-Michel (SML). Le SML doit gérer le système d'endiguement et faire respecter les obligations réglementaires pour assurer la sécurité des ouvrages hydrauliques [16].

Animations en baie du Mont-Saint-Michel

Marcophilie

Flamme postale, 1984.

Bibliographie

par ordre chronologique de parution
Livres
  • Abbé Alphonse Jarry, La Tangue, les tanguiers et les tanguières de la baie du Mont-Saint-Michel, 1943
  • Michel Philipponneau, A. Pelhate et P.-H. Fischer, Contribution à l'étude du golfe normano-breton et de la baie du Mont-Saint-Michel, Impr. des Nouvelles de Bretagne, 1956
  • Claude Larsonneur (avec Philippe Barth), Extraction de tangues en baie du Mont-Saint-Michel, Délégation régionale à l'architecture et à l'environnement de Basse-Normandie, février 1988
  • Alan Johnston, La Baie du Mont-Saint-Michel, éd. Gallimard / Conservatoire du littoral, 1995
  • André Mauxion, Découvrir la baie du Mont-Saint-Michel, éd. Ouest-France, 1996
  • Rémy Desquesnes, Le Mont-Saint-Michel rendu à la mer, Caen, éd. Conseil Régional de Basse-Normandie, 1998, 119 p.
  • Michel Coupard et Jack Lecoq, La Pêche à pied en baie du Mont-Saint-Michel, éd. Alan Sutton, 2005
  • Charles Montecot, La Baie de lumière : la baie du Mont-Saint-Michel, éd. Griffe du Temps, 2006
  • Denis Clavreul, La Baie du Mont Saint-Michel, éd. Équinoxe, 2007
  • Éric Degive, Le Pays des monts Tombe, la baie de Carolles à Cancale, éditions Normandie terre des arts, 2007
  • Collectif, Baie du Mont-Saint-Michel, éd. Gallimard, 2008
  • Jean-Claude Lefeuvre et Fabien Seignobos (illustrations), La Baie du Mont-Saint-Michel, éd. Actes Sud, 2008
  • Jean-Claude Lefeuvre, Jean-Pierre Mouton et André Mauxion (photographies), L'Histoire de la baie du Mont-Saint-Michel et de son abbaye, éd. Ouest-France, 2009
  • Jean-Claude Lefeuvre, Histoire et écologie de la baie du Mont-Saint-Michel, éd. Ouest-France, 2010
  • Sylvette Gauchet et Jack Lecoq, Les Villages de la baie de Granville au Mont-Saint-Michel, éd. Alan Sutton, 2011
  • Thierry Seni et Liliane Malenfant, Le Mont-Saint-Michel et l'éternel effet mer, éd. Siloë, 2012
  • Vincent M., Le Mont Saint-Michel par Monts et par Vaux, éd. Orep, 2013
  • Michel Coupard, La Baie du Mont-Saint-Michel (photos), éd. Alan Sutton, 2014
  • Élodie Studler et Vincent M., Le Mont Saint-Michel for rêveur, For Rêveur éditions, 2015
  • Conseil départemental de la Manche, Les Travailleurs de l'estran, du havre de Regnéville à la baie du Mont Saint-Michel, ouvrage collectif, éd. Orep, 2015
  • Dominique Dodier et Moloch, Le grand courlis, éditions de la Butte, Avranches, 2016
  • Mickaël Mary et Toni Llobet, Faune et flore de la baie du Mont-Saint-Michel, éd. Biotope, 2020
Articles
  • Marius Dujardin, « Les amateurs de pêche dans la baie du Mont-Saint-Michel, il y a cent ans », Les Amis du Mont-Saint-Michel, n° 64, 1958
  • Jacques Simon, « Les grèves perfides, les grèves meurtrières », Les Amis du Mont-Saint-Michel, n° 65, 1959, p. 6-8
  • Michel Reulos, « L'abbaye du Mont-Saint-Michel au moment de la réunion de la Normandie au domaine royal », Les Amis du Mont-Saint-Michel, n° 64, 1958, p. 15-19
  • Denis Launay, « Les concessions dans la baie du Mont-Saint-Michel », Revue de l'Avranchin, n° 216, septembre 1958
  • Paul Quentel, L. Weisse, « De quand date l'entrée de la mer dans la baie du Mont-Saint-Michel ? », Cahiers de l'Iroise, janvier-mars 1967
  • Vincent Gross, « La baie du Mont-Saint-Michel et ses bordures : vers une approche géosystémique », Norois, n°169, janvier-mars 1996. La Basse-Normandie. pp. 85-91. (lire en ligne)
  • Alain Lhomer, « Témoins préhistoriques et historiques de transgressions marines dans la baie du Mont-Saint-Michel », Revue de l'Avranchin et du Pays de Granville, t. 78, 2001, p. 197-201.
  • Jean-Jacques Cagnard et Guy-Michel Cogné, « La baie du Mont-Saint-Michel », Chasseur d'images, n° 292, avril 2007
  • Maurice Soutif, « Baie du Mont-Saint-Michel, démons et merveilles », Terre sauvage, n° 240, , juillet 2008, p. 30-31
  • Guy-Michel Cogné, « Un autre regard sur le paysage », Nat'Images, n° 5, octobre 2010
  • Sylvain Lambert, « La baie, un écosystème complexe et fragile », Au fil de la Normandie, n° 36, hiver 2012

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Détours en France, n° 143, mai 2010.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 et 2,9 Rémy Desquesnes, Le Mont-Saint-Michel rendu à la mer, service communication, département pédagogique, Conseil régional de Basse-Normandie, 1998.
  3. Selon Armand Frémont, il s'agirait des marées de la baie de Fulton (Atlas et géographie de la Normandie, éd. Flammarion, 1977). D'autres sources les situent dans la baie d'Ungava, au Québec (ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec [1]).
  4. « Un four à sel de l'âge de bronze mis au jour », Ouest-France, 17 février 2017.
  5. 5,0 et 5,1 David Nicolas-Méry, Avranches, capitale du pays du Mont-Saint-Michel, éd. Orep, 2011, p. 56.
  6. « Les pêcheurs sont au régime seiche », La Manche Libre, 8 mai 2010 (lire en ligne).
  7. « La chasse », Document d'objectifs Natura 2000, Baie du Mont-Saint-Michel (lire en lige).
  8. 8,0 et 8,1 Marie Casset, « Des paysans contre la mer. Poldérisation et drainages des terres humides sur le littoral de la baie du Mont Saint-Michel au Moyen Âge (xie-xve siècles) », Annales de Normandie, 2011, (61e année) (lire en ligne).
  9. Marcel Monmarché, Le Mont-Saint-Michel, éd. Les chemins de fer de l'État.
  10. Laurent Joffrin, « La marée était en noir », Libération(lire en ligne).
  11. Paul Féval, La Fée des grèves-XXIX Le brouillard (lire en ligne).
  12. Roger Vercel, Sous le pied de l'archange, éd. Paris, Au moulin de Pen-Mur, 1947.
  13. 13,0 13,1 et 13,2 « La Baie du Mont-Saint-Michel, 48 000 ha entre l'eau et la terre », Plaquette du conservatoire du littoral.
  14. Vérusmor, « Phénomènes arrivés dans le département de la Manche », Annuaire du département de la Manche, 1839, p. 385-386.
  15. Fiche FR2500077-Baie du mont Saint-Michel(lire en ligne).
  16. Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie, site internet, consulté le 22 janvier 2024. [https://www.msm-normandie.fr/fr/2-non-categorise/1427-syndicatmixtebaie (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

  • Visio conférence de la SAHM, du 28 janvier 2021 : Autour de la baie du Mont-Saint-Michel. Les paysans contre la mer, par Marie Casset (voir en ligne)
  • Visio conférence de la SAHM, d'avril 2021 : Baie du Mont-Saint-Michel, un port éclaté à l'époque gallo-romaine ?, par Daniel Levalet (voir en ligne)