Actions

Agriculture dans la Manche

De Wikimanche

L'agriculture est un secteur d'activité particulièrement important dans le département de la Manche.

Situation générale

Situation en 2023

Le poids de l'agriculture dans la Manche en 2023 [1].

Le département compte 8 037 exploitations, qui couvrent 449 500 hectares, soit 73 % du territoire.

On y dénombre 10 394 chefs d'exploitation, dont 30 % de femmes, auxquels s'ajoutent 1 637 personnes au titre de main-d'œuvre familiale et 2 455 salariés permanents.

Premier producteur de lait en France, le département, avec ses 246 400 vaches, fournit 1,7 milliard de litres de lait.

La Manche regroupe 726 500 bovins et produit 61 000 tonnes de viande bovine. Elle compte également <<nombre|4,5|millions de volailles}}, 406 800 porcins, 37 400 ovins, 12 321 équipés affectés aux sports et aux loisirs et 1 900 caprins.

La culture légumière occupe 5 200 hectares. La Manche est le premier producteur de poireau en France avec 37 560 t ; la production de navet atteint 6 810 t.

Le Conseil départemental de la Manche consacre 3 millions d'euros au soutien de la filière agricole.

Situation au début des années 2000

L'agriculture manchoise s'appuie sur quatre piliers : le lait, la viande bovine, les légumes de primeur et l'exploitation des produits de la mer [2].

L'agriculture demeure un secteur important de la vie économique et sociale du département [2]. En 2007, elle occupait 8,47 % de la population active de la Manche, une proportion notablement plus importante que pour la France (3,1 %) [3].

L'une de ses caractéristiques principales est le nombre élevé d'exploitations : avec un peu moins de 13 500 établissements en 2005 pour 446 000 hectares (dont plus de 6 600 exploitants professionnels), le département se situe au deuxième rang national, après la Marne [2]. La surface agricole utile moyenne des exploitations professionnelles est de 66 ha, 7 ha pour les non professionnelles [3].

La répartition des agriculteurs exploitants est assez homogène sur tout le territoire manchois, malgré un plus grand nombre d'exploitants dans le Sud-Manche, mais aussi dans le Centre-Manche. Des communes côtières, de Créances à Agon-Coutainville et dans le Val de Saire, se distinguent non seulement du fait de leurs cultures légumières, mais encore par le classement des ostréiculteurs et conchyliculteurs avec les exploitants agricoles dans les catégories socio-professionnelles [2].

La part des agriculteurs-exploitants dans la population active demeure importante dans la plupart du Sud-Manche mais aussi dans les cantons de Villedieu-les-Poêles, Gavray, Percy, dans le Val de Saire ainsi que dans certaines communes du secteur des marais du Cotentin [2].

L'importance des capitaux requis pour s'installer dans le secteur agricole fait que l'âge moyen des chefs d'exploitation agricole est plus élevé que celui de la plupart des professions salariées. En effet, le plus souvent le postulant attend le départ en retraite de ses propres parents pour prendre leur succession, tandis que les rares personnes venant d'un autre milieu ont dû exercer auparavant un autre métier pour accumuler le capital nécessaire à la reprise d'une exploitation. Aussi seulement 5 % des agriculteurs exploitants ont moins de 30 ans. Cette profession est confrontée à un vieillissement rapide. Entre 2000 et 2005, la part des agriculteurs de moins de 40 ans est passée de 33 % à 26 % ; celle des 40-54 ans est restée stable à 50 % ; tandis que celle des plus de 54 ans est montée de 17 % à 24 % [2].

Dans l'ouest de la France, la Manche est le département accueillant le plus d'acheteurs étrangers expatriés, même si leur nombre a diminué depuis le pic de 2004. Ils viennent majoritairement du Royaume-Uni, d'Irlande et des Pays-Bas, du fait de la rareté de l'offre dans leur pays d'origine et du prix des exploitations (près de six fois plus élevé aux Pays-Bas par exemple) [2].

La prairie permanente, qui assure une fonction de production végétale, a beaucoup régressé depuis la mise en place des quotas laitiers et de la politique agricole commune. Néanmoins, elle représente encore 52 % de la surface agricole utile (et 39 % de la surface totale du département) [2].

Les sols reçoivent des effluents d'élevage auxquels viennent s'ajouter les déchets organiques provenant d'autres activités, à l'instar des boues de station d'épuration. Le sud du département est désormais proche de la saturation quant à ses capacités d'absorption et de valorisation des matières organiques. La moitié du département a dû être classée au titre des zones vulnérables à la pollution azotée d'origine animale (arrêté préfectoral du 31 juillet 2009) [2].

Autre caractéristique du paysage agricole manchois : les faibles surfaces boisées. Avec un taux de boisement de 6,5 % en 2005 (11,1 % pour la Basse-Normandie), la Manche est le dernier département français en surfaces boisées (39 000 ha, dont 26 000 ha de forêts). Mais grâce à son bocage, la Manche possède d'importants linéaires plantés (85 000 km avant la destruction des ormes par la graphiose, près de 53 000 km aujourd'hui) [2].

Sur les onze produits des terroirs bas-normands bénéficiant d'une appellation d'origine contrôlée (AOC), essentiellement issus du lait et de la pomme, la Manche est concernée par six d'entre elles : beurre et crème d'Isigny, calvados, calvados du Domfrontais, poiré du Domfrontais, pont-l'évêque, camembert de Normandie [2].

Chiffres-clés

Le département compte 20 300 actifs agricoles permanents dans 11 328 exploitations [4] (40 930 en 1955), dont 5 400 exploitations professionnelles [5] (14 844 en 1979, 18 000 en 2001), orientées dans une large proportion (84 %) vers la production laitière. L'ensemble de l'activité agricole couvre une surface de 427 000 hectares sur les 599 000 ha du superficie du département, soit 71 % [4]. Les exploitations professionnelles ont une superficie moyenne de 71 hectares [5] et fournissent 11 651 unités de travail annuel (entre 1,1 UTA en moyenne en viande bovine, à 3,9 UTA en production légumière) [6]. Les exploitations non-professionnelles font le plus souvent entre 5 ha et 7 hectares, et pèsent 7 % des surfaces, 13 % du travail (0,32 unité de travail annuel en moyenne), et 3 % de la production. 21 % des exploitations professionnelles sont dirigées par des femmes [6]. Les salariés agricoles sont essentiellement employés dans le Val de Saire (légumes) et le Saint-Lois (élevages équins) [6].

Le produit agricole départemental avoisine 1 milliard d'euros, qui place la Manche en 10e position au plan national [5]. La productivité s'est considérablement accrue : « En 1950, l'agriculteur manchois nourrissait en moyenne quatre personnes. Cinquante plus tard, il en nourrit quarante-cinq » [7]

En 2008, la Manche dispose du plus gros cheptel bovin français : 775 439 têtes, dont 243 305 vaches laitières. En 2012, on dénombre 146 ateliers de veaux de boucherie, 337 élevages de porcs, 247 élevages de volailles de chair (complément d'un élevage laitier pour la moitié d'entre eux) [6]

En 2012, c'est le premier département laitier français [6] : 12,8 millions d'hectolitres produits, soit 5,6 % de la production totale française [5]. La prairie permanente représente 46 % de la surface agricole utile en 2012 [6] (53 % en 2009), légèrement inférieur dans le Sud-Manche qui exploite davantage les céréales [6].

La Manche est le premier département français pour le cheval, avec 28 650 têtes pour 2 630 éleveurs [8].

Le maïs d'ensilage couvre en 2009 21 % de la surface agricole utile, les prairies temporaires et artificielles 12 %, le blé 8 %, les autres céréales 4 % [3]. La production légumière occupe 7 500 hectares (3 % de la SAU départementale [3]), principalement dans le Val de Saire, la côte ouest allant de Surtainville à Granville et la baie du Mont-Saint-Michel et pour une surface globalement identique depuis dix ans [6]. Le sud-Manche

En 2012, 412 exploitations font de la vente directe, et 222 produisent en agriculture biologique [6].

La Manche compte 82 500 km de haies [9].

Histoire

Voir Histoire de l'agriculture dans la Manche

Population active

Population active agricole dans la Manche[10]

1896 1968 1975 1982 2009 - - -
Population 145 000 81 000 55 286 44 786 16 000 - -
Pourcentage 54 % 42 % 31 % 24 % 9 % - -

Productions

Lait

La Manche est le deuxième département laitier français, derrière l'Ille-et-Vilaine, avec 14,5 millions d'hectolitres (2013).

voir l'article détaillé Lait dans la Manche

Élevage

Bovins
572 000 en 1954, 770 000 en 1974 [11], 775 439 en 2008 [3], 748 027 en 2012 [12]
Chevaux
55 500 en 1954, 13 900 en 1974 [11]
Porcins
103 800 en 1954, 136 900 en 1974 [11], 378 600 en 2008 [3], 394 970 en 2012 [12]
Ovins
87 400 en 1954, 43 600 en 1974 [11]

La filière viande est, elle aussi, très active (164 000 tonnes produites), tant pour l’élevage bovin, que pour celui des porcs, des volailles (poulet de chair), ou encore celui des ovins, avec notamment la production de moutons de « pré-salé » dans les havres de la côte ouest et la baie du Mont-Saint-Michel, qui fait désormais l’objet d’une appellation d'origine contrôlée (AOC agneau de pré-salé du Mont-Saint-Michel ) [13].

Avec près de 379 000 porcs, la Manche se classe 6e en France, mais très loin derrière les départements de la région Bretagne et la Mayenne. L’élevage se concentre surtout au sud d’une ligne Avranches-Villedieu-les-Poêles [13].

Avec 20 900 têtes, la Manche est par ailleurs le premier département français pour le nombre total de chevaux avec une spécialité dans le cheval de selle et de course (trot, galop). La filière représente 2 600 éleveurs, près de 3 000 salariés, 86 clubs hippiques et poneys clubs, 33 centres de tourisme équestre, 15 hippodromes et pas loin de 7 400 licenciés de la Fédération française d'équitation. La filière équine, qui valorise également 52 500 hectares de surfaces agricoles et génère plus de 2 600 emplois, tient sans conteste une place particulièrement importante dans le paysage économique manchois et est, comme la production de pomme à cidre, fortement porteur d’image. La circonscription du haras national de Saint-Lô est ainsi la première de France pour les naissances de chevaux de selle. Les Haras nationaux ont décidé de faire du haras de Saint-Lô un pôle de valorisation du cheval de sport, au niveau européen. Par ailleurs, le pôle cheval est l’un des trois pôles de compétitivité retenus par la DATAR pour la Basse-Normandie. Ce concept de pôle de compétitivité vise à mettre en réseau les professionnels, les haras nationaux (présents dans la région avec le haras du Pin et Saint-Lô), l’enseignement supérieur et la recherche. Objectifs poursuivis : à partir de cette mise en réseau, propice à l’innovation et à la croissance, il s’agit de créer des emplois et d’optimiser les ressources régionales [13].

Culture légumière et production de pommes

La Manche tient une bonne place dans la production de légumes. En 2005, elle représentait [14] :

  • 503 exploitations (17e place parmi les départements français de métropole),
  • 6 500 hectares de surface agricole utile (14e rang),
  • 47,5 millions d'euros de valeur produite (18e rang),
  • 1 268 actifs permanents qui représentent l'équivalent de 1 021 UTA [15], soit la 12e place. La main d'œuvre est constituée pour un tiers de salariés permanents non familiaux.

Entre 1988 et 2005, les évolutions suivantes ont révélé une tendance à la concentration [14] :

  • les superficies consacrées à la culture des légumes ont diminué de 20 % et ne représentent plus que 1,4 % de la surface agricole utile totale de la Manche ;
  • le nombre d'exploitations a été divisé par 3 ;
  • la surface moyenne des exploitations a plus que doublé, passant de 5,2 ha à 12,9 ha ; mais elle demeure modeste, proche de celle des départements bretons ;
  • la part des exploitations de plus de 20 ha est passée de 2 % à 23 % du nombre total d'exploitations ; elles représentent désormais 54 % des superficies légumières du département.

Les cultures légumières se développent dans plusieurs bassins de production [14] :

La Manche est le premier département pour la production de poireaux (1 200 ha et 21 000 t, soit 23 % de la production française) et de navets (13 000 t, soit 15 % de la production nationale), le troisième pour celle de carottes (1 740 ha et 66 000 t, soit 12 %). Le département se place en bon rang pour le persil et les choux-fleurs. La culture de la salade poursuit son essor et occupe aujourd'hui 900 ha, soit 12 % du terroir légumier. La pomme de terre est devenue marginale (2 % des surfaces) [14].

En termes de chiffre d'affaires, le poireau représente 38 % des ventes de légumes (22,6 M€, suivi des carottes (11,6 m€, 19 %), des navets (6,7 M€, 11 %), des salades (5,8 M€, 10 %), des choux (4,4 M€, 7 %), des choux-fleurs (4 M€, 7 %) et du céleri rave (0,9 M€, 2 %) [3].

Les cultures légumières compensent en valeur la diminution des surfaces, en particulier de la carotte, par le développement de cultures destinées à la 4e gamme (salades, radis, à plus fort produit brut par ha). Le poireau et la carotte de Créances détiennent le label rouge [14].

70 % des exploitations sont de forme individuelle [14].

La production des pommes à cidre pèse près de 39 000 tonnes en 2009, après une année 2008 record à 50 000 t [3].

Val de Saire

« En bordure du Val de Saire, [la culture légumière] se développe à partir du noyau traditionnel de Réville-Montfarville-Barfleur, au point de grouper maintenant plus de 800 producteurs sur 2 000 hectares principalement occupés par des plantations de carottes (40 % des surfaces) et aussi de choux-fleurs, de pommes de terre de primeur et d'artichauts » [11].

Le marché au cadran de Barfleur est mis en service le 15 février 1971 pour une vente de choux-fleurs [16]

La Siléban, créée au début dans les années 1970, propose aux agriculteurs une démarche de qualité.

Carottes

« Le département de la Manche se classe au premier rang de la production de carottes en France, avec un apport de 750 000 tonnes, soit le quart de la récolte nationale »[11]. Il était déjà le premier en 1976, fournissant 34 % de la production nationale.

voir l'article détaillé Carotte de Créances

Céréales

La Manche achète plus de céréales qu'elle n'en vend. En 2009, 275 000 tonnes ont été collectées, majoritairement du blé (190 000 tonnes) suivi par le maïs-grain (53 000 tonnes) et l’orge (24 000 tonnes). En revanche, les surfaces dédiées au maïs sont supérieures : 97 500 ha en 2009, en hausse de 1 000 ha en un an, alors que les céréales à paille se stabilise au dessus de 40 000 ha depuis 2005 [3].

Les rendements du blé sont stables à 72 quintaux par rapport à 2008, contre un record de 75 q en 1996. Ils suivent en cela la tendance nationale qui plafonne après une progression d'un quintal par an de 1950 à 2000. Seul 10 % de la production sont stockés pour être vendus après la moisson [3].

Miel

Voir Apiculture dans la Manche

Agriculture biologique

L'agriculture biologique prend de plus en plus d'importance dans les habitudes de consommation des Français. Les agriculteurs de la Manche se sont bien adaptés à cette modification du marché puisque la Basse-Normandie est la 8e région de France par le nombre d'exploitations agricoles ayant choisi l'agriculture biologique.

La Manche est particulièrement en pointe dans le secteur du maraîchage biologique. Celui-ci occupe 2 400 hectares, principalement dans les zones traditionnelles du Val de Saire et le long de la côte ouest entre Pirou et Créances. La production de pommes à cidre, de céréales mais surtout l'élevage de bovins destiné à la production de lait biologique sont les autres secteurs concernés.

Le Groupement régional d'agriculture biologique de Basse-Normandie (GRAB) informe et promeut les produits issus de l'agriculture biologique de la région [1].

Les agriculteurs biologiques de la Manche se sont aussi constitués en association : le Groupement des agriculteurs biologiques de la Manche (GAB 50).

Sur l'agriculture biologique, voir aussi le site de la Chambre d'agriculture : [2].

Pesticides

D'après des chiffres révélés par France 2 en février 2016, la Manche est le 16e département ayant le plus acheté de pesticides dangereux ou potentiellement dangereux, avec 1 820 tonnes de produits vendus annuellement entre 2008 et 2013. Il s'agit en particulier du metam-sodium, fumigant pour sols cancérogène probable, du glyphosate, désherbant cancérogène probable selon le Centre international de recherche contre le cancer, mais pas par l'Agence de protection de l'environnement américaine, du 1,3-dichloropropène, traitement pour les sols interdit en Europe depuis 2010 et en France depuis mars 2013, du S-metolachlore, désherbant cancérogène possible, et de l'acetochlore, désherbant, perturbateur hormonal et cancérogène probable, interdit en Europe depuis 2011 et en France depuis mars 2013 [17].

Aménagement foncier agricole

Terre agricole, la Manche a été en partie remembrée sous l'égide de la Direction départementale de l'agriculture et de la forêt (DDAF). Les exploitations agricoles du département ont été et continuent à être réorganisées dans le but d'améliorer leur productivité. Les petites parcelles sont réunies, les talus et les obstacles naturels sont effacés, les cours d'eau et les fossés modelés. Ces méthodes ont provoqué des ressentiments chez une partie des exploitants agricoles. Le remembrement a été effectué de manière systématique dans tout l'arrondissement d'Avranches. La zone couverte par le Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin est également en majorité remembrée. Pour le reste du département, c'est assez variable. Le nord du Cotentin et la région saint-loise n'ont toutefois pas fait montre d'une grande volonté pour s'engager dans des opérations d'aménagement foncier agricole.

Voir Liste des communes ayant subi un remembrement

Foires agricoles

Voir Liste des marchés et foires de la Manche

Syndicats

Lors des élections aux chambres d'agriculture de 2019, la FNSEA-JA obtient 49,72 % (14 élus) contre 26,21 % à la Confédération paysanne (2 élus) et 24,07 % à la Confédération rurale (2 élus) [18]. La participation n'a réuni que 24,25 % des 42 305 inscrits.

Groupements et associations

Enseignement

Musées

Variétés légumières et fruitières locales

Bibliographie

Livres
  • H. Lasselain, J. Frebling, M. Pommier et M. Lepesant, Au service de l'agriculture de la Manche, Direction des services agricoles de la Manche, [1956]
  • Bruno Brocher, L'industrialisation du service public de l'abattoir dans un département d'élevage [Manche], mémoire de stage de l'École nationale d'administration, 1965
  • La Culture du maïs fourrage dans la Manche, éd. Casam, 1969
  • P. Coulmin, L'Espace vécu des agriculteurs de l'Avranchin et du Mortainais, La Société et la terre, 1976, multigraphié
  • Chantal Procureur, La Révolution des herbages ou les transformations de l'agriculture dans le département de la Manche 1830-1914, service éducatif des archives départementales de la Manche, 1996.
Articles
  • Théodose du Moncel, « Rapport à M. le Préfet de la Manche sur la situation de l'agriculture dans l'arrondissement de Cherbourg », Annuaire agricole publié par la Société d’agriculture de l’arrondissement de Cherbourg, n° 11, Imprimerie Thomine, Cherbourg, 1849
  • Théodose du Moncel, « Rapport sur la situation, les ressources et les besoins de l'agriculture dans l'arrondissement de Cherbourg », Annuaire agricole publié par la Société d’agriculture de l’arrondissement de Cherbourg, Imprimerie Marcel Mouchel, Cherbourg, 1851
  • Théodose du Moncel, « Rapport sur la situation, les ressources et les besoins de l'agriculture dans l'arrondissement de Cherbourg », Annuaire agricole publié par la Société d’Agriculture de l’Arrondissement de Cherbourg, Imprimerie Marcel Mouchel, Cherbourg, 1852
  • Étienne Le Guélinel, « La mutation de l'agriculture », La Manche au passé et au présent, éd. Manche-Tourisme, 1984
  • Jean Pouëssel, « L'image du paysan de la Manche, d'après la correspondance des administrateurs du département sous le Directoire », Société d'archéologie et d'histoire de la Manche, 1994
  • Pierre Brunet, Marcel Roupsard, « Évolution des cultures légumières dans le département de la Manche », Méditerranée, n° 3-4, 2000 (lire en ligne)

Notes et références

  1. Cyrille Calmets, « L'agriculture dans le département en chiffres », Ouest-France, 17 février 2024.
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 et 2,10 « Agriculture : ses caractéristiques principales », Direction départementale des territoires et de la mer de la Manche, Service de l'analyse territoriale et du développement durable, Unité veille études et prospective.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 3,7 3,8 et 3,9 2009 : L’année agricole dans la Manche, Chambre d'agriculture de la Manche, 2010.
  4. 4,0 et 4,1 Mémento économique du Cotentin 2013, CCI de Cherbourg-Cotentin, mai 2013.
  5. 5,0 5,1 5,2 et 5,3 Manche Mag', n° 18, décembre 2010.
  6. 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 6,5 6,6 6,7 et 6,8 « Portrait robot de l'agriculture de la Manche », La Presse de la Manche, 21 décembre 2012.
  7. Alain-François Lesacher, La Manche, une aventure humaine, éd. Ouest-France, 2006.
  8. En Direct du Conseil général, n° 44, janvier-février 2009.
  9. Manche Mag', n° 31, juillet-août 2012.
  10. Sources - De 1896 à 1962 : Revue du département de la Manche, t. 29, n° 113-114-115, 1987. 2009 : Manche Mag', n° 18, décembre 2010.
  11. 11,0 11,1 11,2 11,3 11,4 et 11,5 Armand Frémont, Atlas et géographie de la Normandie, éd. Flammarion, 1977.
  12. 12,0 et 12,1 Insee Basse-Normandie Actualités, n° 56, 11 mars 2014.
  13. 13,0 13,1 et 13,2 « Le portrait de l'agriculture manchoise », Préfecture de la Manche, 19 juin 2014 (lire en ligne).
  14. 14,0 14,1 14,2 14,3 14,4 et 14,5 « L'agriculture : 3. les cultures légumières » Direction départementale des territoires et de la mer de la Manche, Service de l'analyse territoriale et du développement durable, Unité veille études et prospective.
  15. Unité de travail annuel : la quantité de travail annuel d'une personne à temps plein.
  16. « Nos années 70 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2012, p. 152.
  17. « 1 820 tonnes sont vendues chaque année », La Presse de la Manche, 4 février 2016.
  18. « Chambres d'agriculture : le grand chelem pour FNSEA-JA », Ouest-France, 8 février 2019.

Lien interne

Liens externes