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==Histoire==
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Les origines du port de Cherbourg sont incertaines. La première trace pourrait bien être l'arrivée, vers [[940]], de la flotte de Haigrold, roi du Danemark, venu demander la protection de Guillaume Longue-Épée <ref name=Quoniam>Camille Th. Quoniam, « Les origines du port de Cherbourg », ''Cherbourg et le Cotentin'', impr. Émile Le Maout, Cherbourg, 1905. </ref>. On trouve plus tard, vers [[1055]], mention indirecte de la pêche à la baleine, avec les redevances qui en découlent. Cela paraît attester d'une activité maritime, mais il ne semble pas qu'il y ait eu à l'époque de véritables installations portuaires. Jusqu'au milieu du 18{{e}} siècle, assure, [[Camille Théodore Quoniam]], « la mer pénétrait entre le Roule et la Faconnière, refoulant à chaque marée les eaux des deux rivières [[Divette]] et [[Trottebec]] qui se réunissaient à cet endroit pour continuer de se frayer un passage, à marée basse, entre les bancs de sable et de vase. La rivière faisait une courbe vers l'ouest, avant d'aller se perdre à l'ouverture actuelle des jetées. La haute mer couvrait toute cette partie de la ville que l'on nomme encore place Divette et se répanait jusqu'au pied de la [[montagne du Roule|montagne]] à travers les dunes basses ou « mielles », vers l'est, dans toute la quartier moderne du Val-de-Saire. » <ref name=Quoniam/>.
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Les premiers aménagements sont réalisés en [[1737]] <ref name=Langlois>A. Langlois, « Le commerce », ''Cherbourg et le Cotentin'', imp. Émile Le Maout, Cherbourg, 1905, p. 356. </ref>. Mais les Anglais les détruisent en [[1758]], avant qu'ils n'aient été achevés <ref name=Langlois/>. Les travaux reprennent en [[1764]] <ref name=Langlois/>. De nouvelles extensions s'ajoutent au gré des crédits mis à disposition. Éxécutés d'abord aux seuls frais de l'État, ces travaux bénéficient à partir de [[1881]] de concours financiers locaux, notamment de la [[Chambre de commerce et d'industrie Cherbourg-Cotentin|Chambre de commerce]] <ref name=Langlois/>.
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* Asselin, ''Détails historiques sur l'ancien port de Cherbourg'', Cherbourg, 1826
* Asselin, ''Détails historiques sur l'ancien port de Cherbourg'', Cherbourg, 1826
* Irène Carpentier, « Cherbourg, la ville et le port », ''Les Cahiers d'outre-mer, n° 7, juillet-septembre 1949, p. 240-255  [https://www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1949_num_2_7_1633 ''(lire en ligne)'']
* Irène Carpentier, « Cherbourg, la ville et le port », ''Les Cahiers d'outre-mer, n° 7, juillet-septembre 1949, p. 240-255  [https://www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1949_num_2_7_1633 ''(lire en ligne)'']
* « Cherbourg, genèse d’un port durant le Moyen-Âge », ''[[Vikland]]'', n° 34, août 2020


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Dernière version du 28 mai 2021 à 15:34

Le site du port de Cherbourg (orienté au sud) en 1693.
Le port de Cherbourg en 1872, sur une carte anglaise.

Le port de Cherbourg est un acteur économique et stratégique majeur de la Manche, situé à la pointe du Cotentin, à Cherbourg-en-Cotentin.

L'immense rade qui protège aujourd'hui le port des intempéries (mais précédemment surtout des Anglais), s'étend sur les communes déléguées de Querqueville, Équeurdreville-Hainneville et Tourlaville.

Histoire

Les origines du port de Cherbourg sont incertaines. La première trace pourrait bien être l'arrivée, vers 940, de la flotte de Haigrold, roi du Danemark, venu demander la protection de Guillaume Longue-Épée [1]. On trouve plus tard, vers 1055, mention indirecte de la pêche à la baleine, avec les redevances qui en découlent. Cela paraît attester d'une activité maritime, mais il ne semble pas qu'il y ait eu à l'époque de véritables installations portuaires. Jusqu'au milieu du 18e siècle, assure, Camille Théodore Quoniam, « la mer pénétrait entre le Roule et la Fauconnière, refoulant à chaque marée les eaux des deux rivières Divette et Trottebec qui se réunissaient à cet endroit pour continuer de se frayer un passage, à marée basse, entre les bancs de sable et de vase. La rivière faisait une courbe vers l'ouest, avant d'aller se perdre à l'ouverture actuelle des jetées. La haute mer couvrait toute cette partie de la ville que l'on nomme encore place Divette et se répandait jusqu'au pied de la montagne du Roule à travers les dunes basses ou « mielles », vers l'est, dans tout le quartier moderne du Val-de-Saire. » [1].

Les premiers aménagements sont réalisés en 1737 [2]. Mais les Anglais les détruisent en 1758, avant qu'ils n'aient été achevés [2]. Les travaux reprennent en 1764 [2]. De nouvelles extensions s'ajoutent au gré des crédits mis à disposition. Éxécutés d'abord aux seuls frais de l'État, ces travaux bénéficient à partir de 1881 de concours financiers locaux, notamment de la Chambre de commerce [2].

Infrastructures

Plan général du port de Cherbourg.

Rade

Grande rade

Petite rade

  • Port de commerce
Le bassin du commerce.
L'avant-port.

Activités

Port militaire

Port de commerce

Port de voyageurs

Port de marchandises

Port de pêche

Port de plaisance

Construction et réparation

Bateaux

Gestion

Bibliographie

  • Asselin, Détails historiques sur l'ancien port de Cherbourg, Cherbourg, 1826
  • Irène Carpentier, « Cherbourg, la ville et le port », Les Cahiers d'outre-mer, n° 7, juillet-septembre 1949, p. 240-255 (lire en ligne)
  • « Cherbourg, genèse d’un port durant le Moyen-Âge », Vikland, n° 34, août 2020

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Camille Th. Quoniam, « Les origines du port de Cherbourg », Cherbourg et le Cotentin, impr. Émile Le Maout, Cherbourg, 1905.
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 A. Langlois, « Le commerce », Cherbourg et le Cotentin, imp. Émile Le Maout, Cherbourg, 1905, p. 356.

Liens internes

Lien externe