Actions

Folligny

De Wikimanche

Folligny est une commune du département de la Manche.


Commune de Folligny Coordonnées géographiques de la mairie Logo-Mairie.png
48° 49' 28.47" N, 1° 24' 41.06" W (OSM)
Arrondissement Avranches
Chargement de la carte...
Canton Bréhal
Ancien canton La Haye-Pesnel
Intercommunalité CC de Granville, terre et mer
Gentilé Follignais(es)
Population 1 100 hab. (2021)
Superficie 11,80 km²
Densité 93 hab./km2
Altitude 59 m (mini) - 128 m (maxi)
Code postal 50320
N° INSEE 50188
Maire Florence Goujat
Communes limitrophes de Folligny
Saint-Jean-des-Champs Saint-Sauveur-la-Pommeraye
La Meurdraquière
Équilly
Saint-Jean-des-Champs Folligny Équilly, Hocquigny
Saint-Jean-des-Champs La Lucerne-d'Outremer Hocquigny


Infrastructure et occupation des sols en 2018.


Toponymie

Attestations anciennes

Étymologie

Toponyme gallo-roman formé avec le suffixe -(I)ACU ajouté à un nom de personne. Le premier élément ne fait pas l'unanimité parmi les spécialistes. En outre, les formes anciennes de ce toponyme sont analogues à celles de Folny (Seine-Maritime; Folliniaco 1060/1066), qui pose le même problème.

  • Albert Dauzat a expliqué ce nom par un anthroponyme latin hypothétique °Fullinius, dérivé de Fullius [44], soit °FULLINIACU « (le domaine) de °Fullinius ». Cette analyse est reprise par Marie-Thérèse Morlet, à ceci près qu'elle propose °Fulinius formé sur Fulius, variante de Fullius [45], soit °FULINIACU « (le domaine) de °Fulinius ».
  • Ernest Nègre y voit également un nom gallo-romain : en l'occurrence l'hypothétique °Folinius, en tant que variante de Folnius qui est par contre bien attesté [46]. On a donc affaire dans ce cas à °FOLINIACU « (le domaine) de °Folinius ».
  • François de Beaurepaire va dans une tout autre direction, et propose le nom de personne germanique Fullo suivi du double suffixe -IN-IACU, soit °FULLINIACU « (le domaine) de Fullo » [47]. C'est cette dernière solution qu'adopte à son tour René Lepelley, à ceci près que Fullo devient sous sa plume un « nom de personne roman » […] « suivi du suffixe latin de propriété -acus » [48], ce qui donne °FULLACU qui ne convient évidemment pas (un tel étymon aboutirait à °Follay ou °Follé).

Chaque choix successif correspond ici à une tentative de se raccrocher à un nom effectivement attesté. Le seul anthroponyme dont l'existence soit formellement reconnue est Fullo [49], qui exige que l'on fasse intervenir une dérivation tardive en -IN-IACU [50], relativement fréquente avec les noms germaniques. Ceci dit, les explications précédentes conviennent également, à condition d'accepter les noms hypothétiques °Ful(l)inius ou °Folinius. Il n'est pas possible de pencher franchement pour l'une ou l'autre de ces analyses, qui sont toutes acceptables d'un point de vue phonétique.

Géographie

La commune de Folligny est délimitée au nord-est par le ruisseau de Doucœur.

Le bourg, desservi par la route départementale 35, est à l'écart de la route départementale 924 (axe routier Villedieu-les-Poêles-Granville).

La gare de Folligny se situe à l'intersection des lignes ferroviaires Paris-Granville et Caen-Rennes.

Histoire

Années 1800

« Foire le 12 juin, où il se vend une grande quantité de chevaux et de bestiaux de toute espèce. C'est la foire la plus considérable de tout l'arrondissement ; il y vient beaucoup de marchands de la vallée d'Auge ; elle est renommée pour les beaux bœufs qui s'y vendent [51]. »

Cette période rappelée ci-dessus est révolue. Maintenant, cette manifestation toujours nommée « Foire Saint-Barnabé », prise en charge par l'association locale Au Cœur de notre Patrimoine, rassemble des maraîchers et du matériel agricole et de jardinage d'occasion. Les amateurs de jardinage y trouve aisément leur bonheur : poireaux, salades, betteraves et bien d'autres légumes y sont proposés à la vente.

Seconde Guerre mondiale

Folligny est un nœud ferroviaire et un point stratégique pour les transports de troupes, matériel et ravitaillement. Durant la Seconde Guerre mondiale, le 17 juin 1940, en début d'après-midi, sept avions allemands Stuka bombardent la gare alors qu'un convoi de munitions s'y trouvait[52]. Vingt personnes y trouvent la mort, 23 maisons et 45 logements sont détruites[52]... Entre 1940 et 1944, la gare de Folligny, reconstruite et occupée par l'armée allemande est la cible de l'aviation anglaise à plusieurs reprises.

À partir de 1942, l'organisation Todt fait construire par des ouvriers français un réseau souterrain aménagé, appelé Py Park composé de casemates avec soutes à munitions et château d'eau à proximité[52].

La commune est libérée de l'occupation allemande le 30 juillet 1944 [52]. Le 31 juillet 1949, le préfet Édouard Lebas décerne à Folligny la Croix de guerre avec étoile de bronze[52].

Fin du 20e siècle

La commune fusionne le 1er janvier 1973 avec Le Mesnil-Drey et La Beslière (mise en application de l'arrêté du 20 octobre 1972).

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[53]. En 2021, la commune comptait 1 100 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
517464531556531541540634511515
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
505460437422515555527559569561
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
613550609645637516608547565791
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
6907607779209419619831 0051 0251 044
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 -
1 0641 0701 0791 0851 0891 0931 0841 0941 100-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [54] et INSEE [55]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

Les maires

Liste des maires
Période Identité Parti Qualité Observations
.......-....... Germain Lavolley
1792-1812 Jean-François Soulâtre
1812-1815 Pierre Duhamel
1815-1816 Guillmaume Larcher
1816-1817 Pierre Alix
1817-1832 Jean Lorance
1832-1835 Pierre Alix
1835-1849 Joseph Provost
1849-1864 Pierre Plaine-Lesvallées
1864-1872 Louis Marie Février
1872-1890 Louis Lorance décédé en exercice le 24 novembre 1890
1891-1900 Michel Provost
1900-1919 Émile Rosselin
1919-1925 Joseph Chantelou
1925-1926 François HUbert
1926-1928 François Scelles
1928-1933 André Constant
1933-1945 Jules Drillet
1945-1965 Lebigre commerçant
1965-1989 Victor Lenoir agriculteur
1989-1995 Archange Harasse employé SNCF
1995-2014 Bernard Defortescu PS responsable affaires sociales retraité
2014-2020 Jean-Pierre Girard
2020-actuel Florence Goujat
Sources : État civil de 1790 à 1892 - De 1892 à 2014 : 601 communes et lieux de vie de la Manche.
Toutes les données ne sont pas encore connues.


Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi 9 h - 12 h -
La mairie (2013)
La mairie (2013)

Adresse : 42, rue de la Libération
50320 Folligny

Tél. 02 33 61 33 11
Fax : 02 33 61 09 96
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Officiel
Commentaire :
Source : Site officiel (8 août 2019)

Mardi 9 h - 12 h -
Mercredi 9 h - 12 h -
Jeudi 9 h - 12 h -
Vendredi 9 h - 12 h -
Samedi - -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Naissances

Divers

  • George Charles Grey (1918-1944), sous-officier britannique tué au combat au Repas et enterré sur place par ses hommes. La tombe est par la suite reconnue sépulture de guerre au même titre que celles des cimetières militaires.

Éducation

  • École de Folligny, intégrée dans le RPI Beauchamps /Folligny

Économie

Folligny a longtemps été un nœud ferroviaire important, comptant jusqu'à 160 cheminots.

  • P. Leseur (dépôt d'engrais).

Sports

  • Football : AS Folligny, fondée en 1968. Une quarantaine de licenciés, deux équipes seniors[56].

Au palmarès de l'Association sportive de Folligny : la coupe du District de la Manche disputée le 16 juillet 2007 à Saint-Hilaire-du-Harcouët et gagnée face à Dangy sur le score de 3 buts à 1. Buts de Cédric Thomas (2 dont 1 sur penalty) et Christophe Leménager (1).

Bibliographie

  • Daniel Levalet, « Le Repas : une station routière gallo-romaine ? », Annales de Normandie, volume 56, n°1, 2006, p. 3-28(lire en ligne)

Notes et références

  1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963; rééd. Guénégaud, supplément de Marie-Thérèse Morlet, p. VIIIb. — Cette forme, selon la coutume de Dauzat dans ce dictionnaire, est citée sans sources. Elle n'est pas reprise par François de Beaurepaire (voir ci-dessous), qui ne cite d'ailleurs aucune forme ici.
  2. 2,0 et 2,1 Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 350D.
  3. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 370C.
  4. Nicolas Tassin, « Gowernement de Granuille & du mont St Michel », Plans et profilz des principales villes de la province de Normandie, avec la carte générale et les particulières de chascun gouvernement d’icelles, 1631 [Médiathèque de Lisieux].
  5. Sébastien Cramoisy, Carte générale de toutes les costes de France tant de la mer Océane que Mediterranée, 1634 [BNF].
  6. Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
  7. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
  8. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  9. G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
  10. Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].
  11. P. Mortier / H. Jaillot, Le Duché et Gouvernement de Normandie divisée en Haute et Basse Normandie, Amsterdam, 1695.
  12. Gerard Valk, Normannia Ducatus, tum Superior ad Ortum, tum Inferior ad Occasum, Praefectura Generalis […] Anglici Caesarea sive Jarsey…, Amsterdam, ~1700.
  13. Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  14. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  15. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  16. Jean-Baptiste Homann, Tabula Ducatus Britanniæ Gallis / le Gouvernem[en]t General de Bretagne, Nuremberg, 1720.
  17. Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux […], t. II, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735, p. 60b.
  18. L. Brion de la Tour, Recueil des Côtes Maritimes de France, Desnos, Paris, 1757, carte n° 9-15.
  19. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  20. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Bretagne, Paris, 1768.
  21. Rigobert Bonne, Carte du Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, 1771, recueillie in Jean Lattre, Atlas Moderne ou Collection de Cartes sur Toutes les Parties du Globe Terrestre, ~1775.
  22. P. Santini, Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, Remondini, Venise, 1777.
  23. Carte de Cassini.
  24. Site Cassini.
  25. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris.
  26. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. II (COA-H), an XIII (1804), p. 336c.
  27. Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 453.
  28. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement d'Avranches, p. 123.
  29. J. G. Masselin, Dictionnaire universel de géographie physique, commerciale, historique et politique du Monde Ancien, du Moyen Age et des Temps Modernes comparées / Dictionnaire universel de géographie, t. I, Auguste Delalain, Paris, 1830, p. 493a.
  30. Dictionnaire géographique universel ou description de tous les lieux du globe sous le rapport de la géographie physique et politique, de l’histoire, de la statistique, du commerce, de l’industrie, etc., etc., Sociétés de Paris, Londres et Bruxelles pour les publications littéraires, Bruxelles, 1837, t. I, p. 709b.
  31. Panorama pittoresque de la France […], par une société de gens de lettres, de géographes et d’artistes, Firmin Didot, Paris, t. V (section Manche), 1839, p. 16a.
  32. cartes d’État-Major (relevés de 1820 à 1866, mises à jour jusqu’à 1889; Basse-Normandie cartographiée entre 1835 et 1845).
  33. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  34. Annuaire de la Manche (1861), Statistique de l'arrondissement d'Avranches, p. 146.
  35. Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878, p. 279.
  36. Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1880, p. 59b.
  37. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  38. Carte du département de la Manche, L’Illustration économique et financière, 28 août 1926.
  39. Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
  40. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  41. Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
  42. Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  43. Carte IGN au 1 : 25 000.
  44. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 293b.
  45. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985, p. 91a/b.
  46. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. I, 1990, p. 558, § 9101.
  47. François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 119.
  48. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 124b.
  49. Hypocoristique des noms dont le premier élément est ful(la)- « plein »; cf. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. I (les noms issus du germanique continental et les créations gallo-germaniques), 1968, p. 96a.
  50. Élargissement de -IACU au moyen d'un élément -IN- tiré par mécoupure de noms finissant par -inus ou -inius.
  51. Eusèbe Girault de Saint Fargeau, Guide pittoresque du voyageur en France, 1838.
  52. 52,0 52,1 52,2 52,3 et 52,4 « Folligny. Libérée, la commune se souvient 75 ans après », Ouest-France, 5 août 2019.
  53. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  54. Population avant le recensement de 1962
  55. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  56. Site du club, consulté le 5 octobre 2012.