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Cametours

De Wikimanche

Cametours est une commune du département de la Manche.


Commune de Cametours Coordonnées géographiques de la mairie Logo-Mairie.png
49° 4' 6.52" N, 1° 16' 48.02" W (OSM)
Arrondissement Coutances
Chargement de la carte...
Canton Quettreville-sur-Sienne
Ancien canton Cerisy-la-Salle
Intercommunalité CC Coutances Mer et Bocage
Gentilé Cametourais(es)
Population 430 hab. (2021)
Superficie 7,22 km²
Densité 60 hab./km2
Altitude 64 m (mini) - 126 m (maxi)
Code postal 50570
N° INSEE 50093
Maire Claude Lefèvre
Communes limitrophes de Cametours
Savigny, Le Lorey Le Lorey
Marigny-le-Lozon
Marigny-le-Lozon
Carantilly
Savigny Cametours Carantilly
Savigny, Montpinchon
Cerisy-la-Salle
Cerisy-la-Salle Carantilly
Cerisy-la-Salle


Infrastructure et occupation des sols en 2018.


Toponymie

Attestations anciennes

  • [abl.] Campo motos [lire peut-être Campo motoso] 1216 [1].
  • [abl.] Campo motoso 1221 [2].
  • Cammotos 1231 [1].
  • Camotous 1326 [1].
  • [abl.] Campo motoso ~1280 [1].
  • Campomotoso 1332 [3].
  • Champmotoux 1334 [4].
  • Campmotoux 1346 [5].
  • Campus Motosus 1351/1352 [6].
  • Camotours 1391 [1].
  • Camoteux 1397, 1403 [7].
  • Camotoux 1419 [7].
  • Camotours 1419 [7].
  • Cametours 1465 [4].
  • Campmotoux 1482 [5].
  • Campmotours 1491 [1].
  • Cametours 1535 [4].
  • Cainetours [lire Cametours] 1551 [8].
  • Cametours 1612/1636 [9], 1677 [10], 1713 [11], 1716 [12], 1719 [13], 1758 [14], 1753/1785 [15], 1793 [16], 1801 [17], 1804 [18], 1828 [19], 1829 [20], 1854 [21], 1889 [22], 1903 [23], 1962 [24], 1972 [25], 1978, 1993 [26], 2007 [27].

Étymologie

Toponyme médiéval issu de l'ancien français de Normandie camp motos, puis camp motous « champ motteux », employé au sens de « champ fertile ».

Le mot camp est la forme normano-picarde de champ, issu du gallo-roman °CAMPU « plaine, terre cultivée » (latin campus). On en notera la variante brièvement francisée dans Champmotoux (1334).

L'ancien français motos, qui aboutit à motous dans l'Ouest, est un dérivé adjectival en -os, puis -ous, -oux [28] du mot mote « motte (de terre) » [29]. C'est l'équivalent du moyen français mot(t)eux « motteux, où il y a beaucoup de mottes », et par extension « fertile ». L'altération de la finale -ous, -oux en -ours est due à l'amuïssement de [-r] final en ancien français, qui a entraîné dans l'ouest de la Normandie la confusion phonétique des finales -ous, -oux < gallo-roman -OSU (français -eux) et -our < -(AT)ORE / -ORIU (français -eur et -oir). L'ajout de ce -r final non étymologique est attribuable à un phénomène d'hypercorrection, également à l'origine du français velours < veloux (un phénomène semblable explique le -r final de Barfleur, encore Barfleu en 1549, et dont la prononciation dialectale est toujours [bar'fjø], bar-fyeu). Cette évolution particulière a peut-être été renforcée par l'analogie avec les noms en -tour(s), -tourp(s), tels que Clitourps, Guénétours ou Saussetour, qui sont sans rapport.

Cametours « champ motteux » est un type toponymique bien attesté tant en Normandie (le Champ Moteux, lieu-dit à Livarot, Calvados; les Champs Moteux, lieu-dit à Beaumais, Calvados; les Champs Motteux, hameau à Fontenai-sur-Orne, Orne; le Champ Motteux (Campus Motosus 1164), hameau aux Baux-de-Breteuil, Eure) qu'ailleurs en France (Champmotteux, Essonne). On notera également, avec la forme dialectale de l'Ouest, l'ancien lieu-dit la Couture Mottouse (la Cousture Motouse 1295), de même sens, à Saint-Aubin-de-Bonneval, Orne. Ce nom est très probablement donné, du fait de l'exceptionnelle lourdeur de la terre de ce secteur. Il n'est pas extraordinaire que l'attention des paysans ait été attirée sur ce fait, si l'on songe qu'il existait au Moyen Âge et jusqu'à une date très récente un instrument spécial pour briser les mottes que l'on nommait un « émottous ».

Dauzat & Rostaing donnent une toute autre version avec l'origine Scandinave de Kamp pour combat et Thorps pour village

Géographie

Cametours est une commune situé en plein cœur du bocage normand, arrosée par le Lozon et la Terrette

Histoire

En 1200, Cametours faisait partie du doyenné de Cenilly, le patronage de cette paroisse appartint à l'évêque de Coutances jusqu'en 1666. En 1231, Guillaume de Soule, chevalier, seigneur de Carantilly et de Cametours, donna le patronage de l'église de Cametours et les dimes de Cametours à Hugues de Morville, évêque de Coutances qui la redonna à l'Hôtel Dieu de Coutances Sur les terres de cette paroisse, il fit aussi des donations à l'Abbaye de Blanchelande.

Au point de vue civil, la paroisse de Cametours relevait presque en totalité du fief de la Masure en Carantilly.

Carantilly était un fief de haubert relevant du comté de Mortain.

En 1327, le fief de la Masure appartenait à Simon du Boys, chevalier.

En 1362, Jèhan de Soules, chevalier, était seigneur de Carantilly. La famille de Soule s'éteignit au commencement du XVe siècle.

En 1416 , Jèhan de Grimouville se fit acquéreur du fief de Carantilly, y compris Cametours.

En 1485, Guillemette de Grimouville, fille de Jèhan, épousa Jèhan de Magneville, chevalier, seigneur de la Varengère à Ozeville.

En 1560, la seigneurie de Carantilly fut aliénée par la famille de Magneville. Dans la suite, François de Gourfaleur hérita de la seigneurie; il avait épousé Marie de Rabodanges.

En 1668, Nicolas de Soulebieu, écuyer de Montmartin-en-Graignes, acquit le fief de Carantilly s'étendant à Cametours. Sa fille unique épousa Jean Simon de Boisdavid, écuyer l'un de ses fils Antoine fut seigneur de Carantilly et Cametours en 1803.

En 1720, Louis Coudreau était seigneur de Carantilly et Cametours.

Lorsque la Révolution éclata, Léonor Henri de Mons était seigneur de Carantilly et Cametours.

Au 19e siècle, Cametours est un centre de tissage de toile très important. On y compte 144 tisserands et 169 fileuses et dévideuses sur les 1 313 habitants de la commune en 1831. En 1861, la commune avait encore 1 068 habitants dont 85 toiliers, 102 toilières, 50 fileuses. Le dernier tisserand est mort en 1927 [30].

En 1996, un sondage pratiqué aux Fournaises, montre l'existence d'un remblai destiné au comblement partiel d'une dépression naturelle du terrain, constitué d'une grande quantité de fragments céramiques laissant envisager la présence d'un atelier de poterie médiéval [31].

Modification de l'habitat rural à Cametours de 1826 à 1937

Cametours était au XIXe siècle un centre de tissage de la toile. En 1831 la population comptait 1 303 habitants dont 14 tisserands et 169 fileuses et dévideuses. En 1861 la commune avait encore 1 068 habitants dont 85 toiliers, 102 toilières, 50 fileuses. L'élevage au XIXe siècle n'avait dans la vie économique qu'une place réduite : 333 bêtes à cornes en 1892, sur les 722 ha de la commune, on comptait 219 ha en prés et herbages, 132 ha ensemencés en blé, 48 ha en orge, 25 en sarrasin. Une telle forme de vie rurale nécessitait peu de bâtiments. L'habitation des tisserands comprenait deux pièces : l'une à usage de cuisine et de chambre, l'autre servant d'atelier pour le tissage.

En dehors de l'habitation, les dépendances étaient réduites, à savoir une laiterie, un hangar, une étable avec en outre, une boulangerie et un pressoir par village. On remarque souvent à Cametours que lorsque le pressoir, le puits, la boulangerie sont communs à tout un hameau, c'est que ce dernier a groupé à l'origine, les membres d’une même famille. Chacun d'eux avait son habitation propre mais les principales dépendances étaient l'usage de tous. C'est ainsi que le village du « Vaucher-de-Haut », ruiné maintenant, regroupait les membres d'une même famille.

La décadence au cours du XIXe siècle, puis la disparition totale au XXe siècle du travail de la toile libérèrent une main d'œuvre nombreuse (le dernier tisserand est mort en 1927]) que la terre désormais devait faire vivre. Or, elle avait assez de bras. La transformation des terres labourées en herbages et l'exploitation agricole facilitée par les machines, ne pouvaient que restreindre encore le nombre des travailleurs nécessaires la terre. Les fermes de la Cametours portent la marque de l'évolution économique qui s'est faite dans la commune, depuis un siècle, substituant à l'industrie rurale une économie agricole basée sur l'élevage. Ces raisons locales jointes à des facteurs d'ordre plus général (dénatalité, exode des campagnes vers les villes) ont amené une énorme dépopulation de la commune, atteignant 60%.

Histoire de la paroisse

Voir la liste des curés sur la page Église Notre-Dame (Cametours).

Cametours pendant la Révolution

Lors de la période révolutionnaire, comme partout, divers événements se déroulèrent à Cametours. Pendant ces années troublées de la Révolution, certaines personnes rendirent de grands services aux prêtres clandestins et bien souvent au péril de leur vie. Parmi elles, Louis Calenge et celle qu'il devait épouser plus tard, Françoise Hénault

Louis François Calenge, né le 25 août 1779 était encore bien jeune lorsque la révolution éclata mais il aida de nombreux prêtres, notamment M. HarelL de Cerisy-la-Salle qui était réduit à se cacher pour échapper à ses poursuivants qui en voulaient à sa vie. Le petit Louis avertissait le prêtre des dangers et lui faisait part des besoins religieux dans tel ou tel village de la paroisse. En 1802, il épousa Françoise Hénault. Avant son mariage, cette jeune fille vivait avec son frère. Celui-ci, sous-diacre, se rendit à Paris pour recevoir le diaconat et la prêtrise des mains d'un évêque orthodoxe. Revenu de la capitale, il se retira chez sa sœur, presque personne ne savait qu'il avait été ordonné prêtre, aussi, secrètement il exerça son ministère.

Une famille de Quibou, nommée Germain, abritait également les prêtres menacés comme MM. Guilbert et Lerendu, anciens curés de Courcy. Un des frères de Françoise Hénault alla arracher M. Lerendu à la prison du Mont-Saint-Michel.

Un jour, Françoise Hénault fut avertie qu’une recherche allait avoir lieu à Quibou dans le but d'arrêter M. Guilbert ; alors elle laisse son frère seul, prend son petit cheval noir, se met en route, arrive à Quibou et ramène M. Guilbert. En revenant, elle passe par le village de la Fosse mais, là, les attendait un poste républicain. La situation s’avérait critique. Aussi, M. Guilbert, ne voulant pas trahir son ministère recommanda-t-il à celle qui le conduisait, de ne rien répondre, sinon qu’il allait faire des brioches.

« Qui vive ? », cria la garde
« Républicaine » fut-t-il répondu.

Puis s’adressant à M. Guilbert, Françoise Hénault ajouta. « Chape la donc la carogne de rosse, vas-tu nous faire coucher là ! » Cette apostrophe un peu dure leva tout soupçon et leur permit de passer outre.

Les personnes ayant connaissance de ce secret trouvaient, par d'autres subterfuges, le moyen de sanctifier les dimanches et les fêtes, et même les autres jours par l'assistance à la messe. Le nombre en était cependant restreint; nous ne connaissons qu'une famille qui fut entièrement dans le secret, à Cametours.

Pierre Hébert du Grand Chemin et d'autres enfants de Quibou reçurent le baptême dans la maison de Françoise Hénault.

M. Blanchard, bénédictin jureur vint un jour à Cametours. Sur les rapports qu’on lui avait faits : à savoir que M. Hénault était prêtre et célébrait la messe, il voulait s'en assurer par lui-même. Le soir venu, il semblait peu décidé à quitter la maison. Lorsqu’on lui offrit un lit pour ne pas éveiller de soupçons, il accepta. L'heure de dire la messe arrivée, le bénédictin sommeillait. M. Hénault dit sa messe tranquillement avant le jour. Quand le bénédictin s’éveilla, il était de bon matin. M. Hénault déjeuna avec lui et lui tint compagnie. Le bénédictin, qui ne s’était aperçu de rien, repartit, bien persuadé que ce prétendu prêtre ne pouvait pas dire la messe après avoir si bien déjeuné.

François Hénault rendit service à la famille de Setteville, au château de Savigny. Le père de cette famille avait émigré, la mère avait été guillotinée. Restaient neuf enfants que de braves gens assistèrent. Françoise Hénault se chargea des papiers de famille qui furent remis à qui de droit.

Deux des fils appartenaient à l'armée royaliste et payèrent de leur personne dans un conflit qui eut lieu à la Fosse entre les 2 partis. Leurs sœurs, ignorant lissue du combat et craignant pour la vie de leurs frères, prièrent Françoise Hénault d'aller examiner le champ de bataille, ce qu'elle fit.

Cette bataille de La Fosse eut lieu le 2 novembre 1789. Les royalistes, pris entre deux feux : celui des républicains et celui de la garde mobile venue de Coutances, furent écrasés. Cette bataille où il y eut une soixantaine de tués fut nommée le « tombeau des Chouans ».

Un républicain Pierre H, alla, au moyen d'une gaule abattre les saints de l'église de Cametours. Cet acte violent lui valut le nom de « Gaule les saints » Cet homme montait en chaire pour prêcher les « Décades » : « je suis, disait-il, le père des pauvres et la foudre des méchants » : tantôt on lui disait : « il est temps que tu descendes d'ilo », tantôt, un homme rentrant dans l'église, s'étant agenouillé au milieu de la nef et ayant fait le signe de la croix, disait ; « apportez une botte de foin à cet âne là… »

Pendant la révolution, M.Lêvre exerça son ministère à Cametours sans avoir prêté le serment; il demeurait au Hutrel et disait la messe dans sa chambre. Plus d’une fois, il exposa sa vie en parcourant les villages. Après le concordat, il célébrait sa messe à l'autel Saint-Sébastien. Il y avait alors deux espèces d'eau bénite. Les jureurs et leurs partisans avaient la leur ; les non-jureurs et ceux qui les suivaient avaient aussi leur eau bénite qu’ils apportaient pour l'office et qu'ils remportaient chez eux ensuite. De là, des abus, des querelles, des altercations apparurent. Les 3/4 de la commune étaient pour les prêtres jureurs. Les choses se passaient ainsi, lorsqu'un dimanche, à l'heure de la messe on vit entrer à l'église, à la suite de M. Lefèvre, un homme de haute stature, nommé Gilles Turgis, carabinier de Louis XVI. En habit d’ordonnance et le sabre à la main, il pénétra dans le lieu saint et suivit le prêtre qui allait célébrer la messe. II lui commanda d'aller au maître-autel, il y alla et à partir de ce moment-là, M. Lefèvre et M. Hacquebec se fréquentèrent. Pendant la messe, le carabinier resta dans le chœur, sabre à la main -Remarquant que dans I 'église il y avait deux espèces d'eau bénite : « qu'est-ce que c'est que cela ? », dit-t-il. Et prenant les deux vases il les réunit en un seul, et depuis ce temps-là, il porta le nom de "La réunion ".

M. Hacquebec et son vicaire M. Rouet prêtèrent le serment à la constitution civile du clergé mais ils se rétractèrent.

En 1793, au plus fort de la tourmente révolutionnaire, l'église de Cametours fut vendue à l'un de ses habitants : M. Pierre Delalande, qui la rendit au culte dès que les temps devinrent meilleurs. Jean Guérin du Bois Daireau, acheta les ornements et les rendit à la paroisse.

Prêtres originaires de Cametours

  • M. Blanchard, Huberdière, était capucin, il prêta serment et cessa de dire sa messe. Après le concordat rentra dans le clergé et célébra la messe.
  • M. Osouf, bénédictin, s'en alla dans les environs de Paris, curé de paroisse.
  • M. Louis Hénault, prêtre, né au village de la Montagne, fut curé de Lingreville, puis s’en alla dans le diocèse de Bayeux; curé de Moult, près d'Argences.
  • Dom Julien, César, Adrien Osouf, sous-prieur de l’Abbaye de Cerisy-La-Forêt, quitta le monastère dans les premiers Jours de 1791 ; il choisit pour lieu de son domicile Cametours où il était né en 1753 ou 1754, fils de Gilles Osouf de Cametours et de Françoise Gosselin de Coutances.
  • M. Lejolivet, prêtre né à la Harlière, prêta le serment, se rétracta. Pendant la Révolution, il resta chez ses parents. Puis, il fut curé du Lorey et par la suite de Sourdeval-les- Bois où il mourut.
  • Les abbés Pierre, Nicolas et Jean-Baptiste Cauchard nés à la Cannetière
    • Pierre fut vicaire à Saint- Lô, puis grand vicaire à Coutances.
    • Nicolas mourut curé de Pirou.
    • Jean-Baptiste fut prêtre habitué, à Coutances.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[32]. En 2021, la commune comptait 430 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1 3831 3381 4411 4391 2641 3131 2601 2061 1141 095
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 0681 011923893862786753687659642
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
644557540558527526495505464387
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
366330377405406409411414417426
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 -
434432431430423423419425430-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [33] et INSEE [34]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

Les maires

Liste des maires
Période Identité Parti Qualité Observations
.......-....... Bon Blanchard (1794)
1795-1797 Gilles Osouf
1797-1798 Charles Le Jolivet
1798-1800 Jean Julien Blanchard
1800-1805 Pierre Hélaine
1805-1826 Pierre Levallois
1826-1852 Jean François Blanchard
1852-1882 Prosper Martial Lechevallier Décédé en exercice le 18 avril 1882
1882-1887 Isidore François Lejolivet
1887-1901 Ismaël Armand Levallois
1901-1908 Aimable Fossey
1908-1932 Jean-Pierre Hinard
1932-1938 Aimable Cauchard
1938-1945 Henri Blanchard
1945-1947 Émile Levionnois
1947-1965 Albert Périer
1965-1977 Henri Lavalley
1977-1989 Guy Yvon agriculteur
1989-2020 Yves Louaintier SE cuisinier
2020-actuel Claude Lefèvre
Sources : État civil de 1790 à 1892 - De 1892 à 1964 : 601 communes et lieux de vie de la Manche.
Toutes les données ne sont pas encore connues.


Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi - 14 h - 17 h
La mairie (2018).
La mairie (2018).

Adresse : 2, rue du Sapin
50570 Cametours

Tél. 02 33 46 91 16
Fax : 02 33 07 28 57
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Pas de site officiel
Commentaire :
Source : Annuaire Service-Public (9 novembre 2020)

Mardi - -
Mercredi - -
Jeudi - 14 h - 17 h
Vendredi - -
Samedi - -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

Église Notre-Dame.

Personnalités liées à la commune

Naissance

Décès

Autre

Économie

Bibliographie

  • Édith Languille, « Modifications de l'habitat rural à Cametours, 1826-1937 », Annales de Normandie, tome I, n° 1, janvier 1951.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 90-91.
  2. Jean Adigard des Gautries & Fernand Lechanteur, « Les noms de communes de Normandie », in Annales de Normandie XV (décembre 1965), § 552.
  3. Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 276D.
  4. 4,0 4,1 et 4,2 Cartulaire de l’Hôtel-Dieu de Coutances, cité dans Fernand Lechanteur, « Cambernon - Cametours - Camprond », Principaux types toponymiques de la Normandie, supplément aux Annales de Normandie, 1958, n° 3.
  5. 5,0 et 5,1 Inventaire de la série H, Archives départementales de la Manche, cité dans Fernand Lechanteur, art. cit.
  6. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, op. cit., p. 366B.
  7. 7,0 7,1 et 7,2 Aveux de la Sergenterie Mauffras, manuscrits de Dom Lenoir, cités dans Fernand Lechanteur, art. cit.
  8. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. I), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXI, Caen, 1892, p. 156.
  9. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
  10. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  11. Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  12. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  13. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  14. G. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  15. Carte de Cassini.
  16. Site Cassini
  17. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris, 1801-1870.
  18. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. I (A-CNO), an XIII (1804), p. 526a.
  19. Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 411.
  20. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Coutances, p. 136.
  21. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  22. Carte de la Manche, in Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1889.
  23. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  24. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  25. Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
  26. Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  27. Carte IGN au 1 : 25 000.
  28. Suffixe issu du gallo-roman -OSU (latin -osus), qui aboutit à -eux en français moderne.
  29. Ce mot est issu d'un terme prélatin °mutta, d’origine incertaine.
  30. René Gautier et 54 correspondants, 601 communes et lieux de vie de la Manche, 2014, p. 125.
  31. Éric Mare, « Cametours (Manche). Les Fournaises ». In: Archéologie médiévale, tome 27, 1997. pp. 266-267 (lire en ligne).
  32. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  33. Population avant le recensement de 1962
  34. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  35. René Gautier et 54 correspondants, 601 communes et lieux de vie de la Manche, 2014, p. 125.

Lien externe