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Dictionnaire manchois/B

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Dictionnaire manchois
Dictionnaire manchois/B

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Cette page est une entrée du dictionnaire manchois.


Ba

  • babet, (dial.), n.m., coq de petite race [1]. Fémin babette, poule de petite race.
  • babillards, pièce de fer à quatre branches séparées formant carré, fixée sur le sommet du "pied de fer" [2] Source à repréciser Pas clair du tout.
  • babinous, (dial.), n. m., dévidoir, comme on dit ailleurs bobineux. (arr. de Saint-Lô) [3].
  • babouin, (dial. et fr. reg.), n. m., blennie, poisson de la famille des blenniidae [4].
  • babouine, (dial.), n. f., femme bavarde et médisante [1].
  • bachicoter, marchander, offrir un prix déraisonnable, qui abaisse trop la valeur de l'objet [7]. Voir aussi barguigner.
  • bacoret, n.m., petit oiseau qui produit un roulement sonore en frappant de son bec à coups répétés les branches mortes pour en faire sortir de sous la peau les insectes dont il se nourrir. C'est le grimpereau [2].
  • bacouette, (dial.), n. f., péronnelle, femme bavarde et médisante [6][1].
  • bacouetter, (dial. et fr. reg.) v. tr., bavarder. Attestation écrite : Magène signale bacouette (baratin). Attestation orale : non datée, non localisée, transmise via Facebook.
  • bacul, (dial.), n. m., crapoussin, homme dont le derrière est peu élevé (arr. de Saint-Lô) [3]. Voir aussi bāsentchuláĕ. Attestation orale : 1970, Cherbourg, bas-trou (transmis via Facebook).
  • badigoinces, mâchoires mal conformées qui allongent démesurément le visage [7].
  • badjer, baguer les cercles de bois des tonneaux avec de l'osier [8].
  • baffe, soufflet, tape [3][9]. Se trouve toujours dans le français courant, bien que cité dans un glossaire patoisant, ne paraît pas du tout régional.
  • bagager, mal disposer des choses, mettre le désordre quelque part [6].
  • bagoulo, (dial. et fr. reg.), v. tr., bavarder.
  • baguet, pli que l'on fait autour d'une jupe pour la raccourcir [7].
  • baile, baill, n.m., barricade, clôture d'une porte ou d'une route, forteresse et enceinte en-dehors de la forteresse [6][10]. « Va te tchuler dans l'baile », va te coucher dans la maison (Val de Saire).
  • baillé ou bayé, nom d'un cheval dont le poil est jaune et qui porte des marques blanches [6].
  • baiter, (dial.), v. tr., garnir des hameçons d'appâts pour la pêche [1]. Voir Abet mot apparenté.
  • baladaine, écuyère de cirque [7].
  • balaiterné, objet usé en général (Avranches). Peut-être contraction de balai erné [11].
  • balancis, balancier [7].
  • balant, équilibre d'une voiture chargée [7].
  • balas, (dial.), n. f., commère (arr. de Saint-Lô) [3].
  • balé, (dial.), n. m., genêt [12].
  • balier, balayer [7].
  • baliette, (dial.), n.f., petit balais, balayette (arr. de Valognes) [3].
  • baligan, (dial.), n.m., pieuvre [1]. Signalé comme étant connu seulement dans le Calvados mais le trou Baligan se trouve bien dans la Manche …
  • balise, n.f., espèce de barrière pour fermer un champ. Cette fermeture est composée de deux montants ou piliers, et de 3 ou 4 traverses en bois entrant dans des mortaises pratiquées dans les montants, par où l'on introduit et par où l'on sort les traverses [13].
  • ballie, (dial.), v. tr., donner.
  • ballière, (dial.), n.f., paillasse de balle d'avoine [1].
  • ballot, quantité de fourrage vert, lié en gerbe, pour la ration d'un cheval [7].
  • balteneure, être dans l'indécision, hésiter au dernier moment [7].
  • se bamberner (ou baumbernaer), (dial.), v. int., se balancer [14] à gauche et à droite [15]. Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. Voir aussi se dandino.
  • banki, (dial.), adj., se dit de deux personnes dont les bans de mariage sont en cours de publication [16].
  • banlue, banlieue [7].
  • banluer, répandre une nouvelle partout [7].
  • banneau, (dial. et fr. reg.), n. m., tombereau [17], voiture à bascule entourée de planches servant au transport des matériaux.
  • bannie, (fr. reg.), n. f., enchère publique.
  • banon, (dial.), n.m., libre usage et parcours des biens communaux et autres sens.
  • banquailles, cérémonie d'introduction des mariés dans leur banc à l'église (Saint-Lô) [10].
  • banquetier, banquier (Avranchin) [18].
  • banquier, fiancer et installer les mariés dans leur banc (Saint-Lô) [13][10].
  • baoube, baube, beaube (dial.), adj., engourdi par le froid, s'emploie pour exprimer un froid extrême aux doigts des mains [6][19][16].
  • bápéyi, n.m., bas-pays [20].
  • baquer, (dial.), v. tr., plier, céder (arr. de Valognes) [3].
  • barbacro, (fr. reg.), n. m., 1) moustaches relevées en crochet, barbe à crocs. 2) Se dit aussi de l'individu lui-même qui porte ce genre de moustaches. 3) Également nom délibérément tiré du parler normand pour un vin du Piémont italien.
  • barbelée, nom donné à la gelée blanche, parce que le givre se dépose souvent sous forme d'aiguilles [7].
  • barbouillie, (dial.), n. f?, barbouillée [21].
  • baretée, barattée [7].
  • barquou, (dial.), n. m., pêcheur. Les barquous du Becquet, de Barfieu …
  • barrer, (fr. rég. et dial.), v. tr., fermer (la porte à clef).
  • barretée, (dial.), n.f., mesure de contenance pour les grains d'une valeur de 50 litres [1]. Signalé comme employé dans toute la Normandie.
  • barrette, baratte [7].
  • barricot, (dial.), n.m., ventre [1].
  • barrire, barryire, barir, (fr.reg. et dial.) n.f., barrière. Attestation écrite : Magène [22], Lelièvre [8], Lemesle [7]. Attestation orale : pas encore sourcé.
  • barroure, verrou en bois qui ferme les portes des étables [7].
  • barsaba, personne effrontée et désordre [7].
  • barsouiller, salir en éclaboussant [7].
  • bartous, (dial.), n. m., ribaud, tapageur (arr. de Saint-Lô) [3].
  • baru, adj., corpulent, gonflé [7]. Voir aussi daru.
  • bas-age, (dial.), n. m., minorité (arr. de Valognes) [3].
  • bāsentchuláĕ, (dial.), adj, qui a les jambes courtes, qui a le tchu bas [23]. Voir aussi bacul.
  • basse ou bace, (dial.), n.f., servante [6][16].
  • bastant, adj., en équilibre suffisant [7].
  • bastille, (dial.), n.f., basque d'un habit (arr. de Valognes) [3].
  • bastilli, bastillyi, (dial.), adj. et v. t., bien fermé, barricadé [9][15], fermer toutes les portes (et les fenêtres) à double tour; barricader (Hague) [14]. Ou embastilli [24]. Attestation orale : 1970 Bretteville pour bastilli.
  • batardes, meules de foin moyennes, ni grosses, ni petites [7].
  • bacul, batchu, (dial.), n.m., morceau de bois (sorte de gros bâton) d'environ 80 cm de longueur, ordinairement garni de crocs ou d'anneaux en fer à ses extrémités. C'est dans le harnachement, une sorte d'arc-boutant aux extrémités duquel viennent s'attacher les traits du cheval, et dont la longueur maintient, entre les dits traits, un écartement suffisant pour ne blesser ni même incommoder ledit cheval. Il s'agit du trait d'union entre le cheval et la charrue ou la herse qu'il met en mouvement [16][25][2][7][9][26][14]. Attestation orale : 1970 Bretteville [15]. On dit bascul dans l'Orne.
  • baté, (fr. reg.), n.m., bateau.
  • bateau, (dial.), n.m., bréchet d'une volaille [1]. Signalé comme employé dans toute la Normandie.
  • batilleux, (dial.), adj., se dit d'un homme qui aime à se battre, qui cherche querelle à tout le monde [16].
  • batous, battoir ou batteur de blé [7].
  • batrî, (dial.), n. f?, petite enclume dont on se sert pour bat' la faô [27]. Attestation orale : 1970 Bretteville.
  • battaisson, (dial.), n. f., inclinaison qui donne de la solidité aux bâtiments [17] (arr. de Valognes) [3]. On peut supposer que cette étrange définition désigne le fruit d'un mur : diminution de l'épaisseur qu'on donne à un mur au fur et à mesure qu'on s'élève [28].
  • battée, (dial.), n.f., baquet ou récipient à deux anses que l'on met sous une gouttière pour recueillir l'eau de pluie [1].
  • batterie, (dial.), n.f., battage des céréales, s'emploie surtout en parlant du sarrasin [1]. 2) grande toile pour recueillir le blé battu. 3) ensemble des batteurs [7].
  • baube, (dial.), adj., engourdi [29]. Voir ébaubi.
  • bava, baver, bavo, (dial.), v. int., discourir à perte de vue [30], baver [9]. Baver ne semble pas du tout régional…
  • bavère, (dial.), adj., bavard [31].
  • bavét, (dial.), n. f., 1) femme bavarde [32], 2) extrême bord d'un liquide [23], 3) écume constituée le plus souvent en partie par du sable sec surnageant un moment encore lorsque la mer commence à remonter [14], 4) bord de l'eau à la marée montante [14]. Ou bavrèt, 1) poche de peau qui pend sous la gorge des taureaux [26], 2) petite pièce de toile qu'on attache au cou d'un enfant et par extension, petite pièce carrée d'un tablier de femme s'attachant sous la poitrine [16][9]. Attestation orale : 1970 Bretteville.
  • bavolét, (dial), n. f., coiffure en dentelle à ailes pendantes ou femme qui porte cette coiffure [32]. Bavolet, (fr.), n. m., coiffe en dentelle. Bavolette (fr. reg.), n. f., femme qui porte cette coiffure [3].
  • bavoki, bavoquier, (dial.), v. tr., produire un fil irrégulier quant à la grosseur et à la netteté [32][16].
  • bavouillet, (dial.), n. m., petit bavard [9].
  • bavoûx, (dial.), n. m., bavard [9]. 2) buccin (Hague, Cherbourg, Fermanville) [33].
  • bav'rette, (dial.), n.f., petit morceau de toile qu'on place sur la poitrine des petits enfants, et, par extension, partie la plus haute et la plus étroite du tablier d'une femme [16].

Be

  • , (dial.), n. m., 1) bec [34][14]. 2) bouche en parlant d'une personne [14] O pinche le bé, elle fait la moue (Hague) [14]. Attestation orale : 1970 Bretteville pour bec — 1970, Tourlaville, avoir le bec chucri : apprécier les sucreries, et pincer du bec faire la moue.
  • bec-à-nez, face à face [7].
  • bécarde, brebis restée stérile [7].
  • bec-à-vis, vis-à-vis, en face l'un de l'autre d'une manière inopinée [13].
  • béchouetter, (dial.), v. tr., embrasser [1].
  • becquette, (dial.), n.f., petites pinces coupantes. S'emploie essentiellement au pluriel [1].
  • bécu, avoir de fortes lèvres [7].
  • becvéchier ou pecvéchier, opposer la tête aux pieds, le bas en haut [13]. Adj. : becvessié [7].
  • bedat, (fr. rég. et dial.), n. m., homme de peu, imbécile, sot, lourdaud.
  • bédangous, (dial.), n. m., bègue (Manche) [3].
  • bédanguer, bedenguie, bedenguiei, bedondyi, bedonqui, (dial.), v. int., bégayer (Manche) [19][3][29], parler trop vite et indistinctement, bégayer [9][23][32]. Les sources sont à reconsidérer, on ne sait trop qui a écrit quoi et où, ce qui est embarrassant, non ?
  • bedole, bedote, (dial.), n.m., sot, niais [1].
  • bedondyioux, (dial.), n. m., celui qui parle avec difficulté (Val de Saire) [9].
  • bedeau, bedot, (fr. reg.), n. m., dernier né d'une couvée [6], moins fort que les autres [14] et par conséquent plus gauche (Manche) [3]. Seul la deuxième partie de cette définition aurait été retenue par Fleury [23], Lepelley [26] et Romdahl [32]. Fait penser au p'tit r'dot. Attestation orale : 1970, Bretteville, Tourlaville [15]. On dit aussi bézot.
  • bedou, (dial.), n. m., blaireau (arrondissement d'Avranches) [3].
  • bégas, baigas, lampadaire primitif formé d'un bâton fixé sur un socle et foré de trous dans lesquels on fixait plus ou moins haut les anciennes lampes nommées crassets [7].
  • bégaud, (fr. reg.), n. m., 1) tige de bois qui supporte le grasset, perché percée de trous où l'on suspend la lampe [6]. 2) Adj. (bégao, bégaod, bégaoud, bégâut) : individu qui reste figé, nigaud, maladroit, niais, sot [3][23][16][31][9][26].
  • bégée, adj., niais [13]. Variante de bégaud.
  • beggas, loque, chiffon de papier, lambeau de cuir, tresse de paille, etc. que les enfants, au carnaval, fixent dans le dos des passants [7].
  • bégu, (dial.), adj., Truite bégüe, 1) truite saumonée (arr. de Valognes) [3]. 2) dont les dents inférieures ou supérieures dépassent les autres [23].
  • béguer, (dial.), v. int., bégayer (arr. de Valognes) [3]. Aussi béguiei [23], bégyi [32]. Sains béguiir : sans hésiter (Val de Saire) [26].
  • béhazard, (dial.), adv., certainement (arr. de Valognes) [3].
  • beillée, (dial.), n. f., ventrée (arr. de Mortain) [3].
  • béjuel, (dial.), adv., en sens inverse [3][23].
  • belassons, pêcheur qui met en place et surveille les bêlées, lignes tendues sur les grèves pour prendre du poisson [7].
  • bellement, (fr. reg.), adv., bien, aisément, grandement [17][30]. Attestation orale : Cherbourg 2020 [15]. Quoi que cité dans les glossaire, ne semble pas du tout régional [35].
  • bélo, (dial.), n. m?, lumière de lampe, terme pour enfant [29].
  • beloce, (dial.), n.f., prune sauvage [1].
  • belocier, (dial.), n.m;, prunier sauvage [1].
  • belot, (dial.), n.m., pain plus petit qu'un pain ordinaire [23].
  • benatre, partie de la pêcherie la plus voisine du flot, par conséquent la plus basse, composée d'une claie d'osier plus haute et circulaire avec une seule ouverture vers la mer par où pénètre le poisson [7].
  • bène, (dial.), n. f?, ruche (arr. d'Avranches) [3].
  • béné, n.m., voir banneau [7].
  • benelaci, conduire et charger le béné [7].
  • bénelée, chargement d'un béné [7].
  • bénèque ou bonnette (?) [36], (dial.), n. f?, oie sauvage (arr. de Valognes) [3][37]. Sens 2 (plur.) : petits mollusques de mer généralement disposés en ligne droite sur les morceaux de bois [23]. Sens 3 (plur.) : pièces du licou d'un bœuf qui l'empêchent de voir [23]. Embenêquiei : mettre des bénêques [23].
  • bénoni, (dial.), n. m., benjamin, enfant préféré.
  • béquevechie, jeu des épingles (Valognes) [10].
  • béquiller, manger lentement (Saint-Lô) [10].
  • berbion, voir brébion [7].
  • berbionner, murmurer, remuer les lèvres comme les brebis quand elles ruminent [7].
  • berbis, brebis [7].
  • bërc ou berque, (dial.) n. f., mauvaise brebis — vieille brebis.
  • beire ou baire, (fr. rég. et dial.), n. m. cidre. — (fr. rég. dial.), v. tr. boire.
  • berdailler, (dial.), v. tr., faire du bruit en remuant des objets [1].
  • berdanser, (dial.), v. tr., ne pas être d'aplomb. S'emploie essentiellement en parlant d'un meuble [1].
  • béreau, robinet d'un tonneau [7]. Voir aussi champlure.
  • berge, côté d'une route [6].
  • bérionner, crissement spécial aux chaussures neuves en cuir [7].
  • berland, (dial.), n.m., buccin [1].
  • berlauder, berlonner, aller de ci de là, en s'amusant, en riant, en flânant [7].
  • bernacle, (fr.), n.f., espèce de palmipède (arr. de Valognes) [3]. C'est un mot français… Non référencé par Éliane Lecocq.
  • bernard-l'hermite, (fr.), n. m., crustacé parasite qui se loge dans une coquille univalve [3]. Cité pour l'arr. de Valognes mais ne semble pas du tout régional … Appelé cornibuchaut à Réville [34].
  • berne (fr.), n. m., berge, talus, ou bord relevé d'un chemin, d'un fossé [30], bord d'un chemin non empierré ou balançoire [23], bas-côté d'une route [1]. Ne semble pas être régional.
  • (se) bernaé, (dial.), v. int., se balancer (indique seulement le mouvement de la balançoire) [23]. berner, marcher sur le bord de la berne [9].
  • bernicle, (dial.), n. f., corruption du mot bernique (arr. de Valognes) [3], voir bernique.
  • bernique, (dial. et fr. rég.), n. f. et parfois n. m., patelle, flie.
  • berno ou bernaer, (dial. et fr. reg. ?), v. tr.[38], renverser, chavirer, aller dans l'ornière dans la berne Attestation orale : pour berno 1970 Bretteville [15]. Sens 2 : marcher sur le bord de la berne (1943, Val de Saire) [9].
  • bernousé, (dial.), participe passé, enveloppé dans une mauvaise affaire, pris au piège [3][32].
  • béro, bérot, (fr. reg.), n. m., 1) bec d'une aiguière [3]; 2) petit canal pratiqué dans un goulot, qui sert à transvaser un liquide [23][26]; 3) dispositif de pressoir ajusté de façon à permettre la sortie du cidre nouveau [9].
  • bersilli, voir brésiller [7]. 2) aliment salé au point d'être immangeable [7]. Voir bétronné.
  • besa, se dit des fanes desséchées de certains légumes que l'on met à part, en tas, pour enlever la racine livrée à l'alimentation [7].
  • besny, (dial.), n. m., escargot (arr. d'Avranches) [3].
  • besson, cidre étendu d'eau, voir beûchon [7].
  • bette de roqui, (dial.), loc. nom. f., perinereis cultrifera, une espèce de vers marin, (pointe de la Hague) [33]. Appelé aussi grosse bette.
  • bétron, (dial.), n. m., substance très salée et amère [23]
  • bétronné, (dial.), adj., perdu de sel ou de sucre, immangeable. Attestation orale : 1975, Bretteville [15]. bétronnae, bétronner, saler et poivrer fortement [16], très salé, comme du beurre en conserve [7]. bétrounaé, trop salé [14].
  • bette, (dial.), n.f., betterave [1].
  • beûchon, (dial. et fr. rég), n. f., boisson. Voir aussi forbeûchon, mal qui en découle.
  • beudille (dial. ?), n.f., voyage long et chargé. Attestation orale : non datée Gonneville [15]. Pas encore d'attestation écrite. Peut-être vrai mot patoisant, n'est pas référencé dans la synthèse de Lecocq.
  • beurrée, (dial.), n.f., tartine ou goûter [1].
  • bevée, n.f., breuvage pour un animal [13].
  • bezen, gris [6].
  • bézer, bondir, mugir, courir (ne s'emploie que pour les animaux tourmentés par les mouches) [6][7].
  • bezot, (dial. et fr. reg.), n. m., voir bedot et redot.

Bi

  • bianchet, (dial.), n.m., corset qui était autrefois blanc (arr. de Valognes) [3]. Paletot d'abord en toile blanche puis en étoffe grossière, lame cordée ou droguet [7].
  • biau, beau. y fait biau.
  • biaucoup, beaucoup [7].
  • bibet, (dial. et fr. reg.), n. m., 1) moucheron, 2) cousin, c'est à dire tipule, un gros moustique inoffensif qui ne pique pas.
  • biche, (dial.), n.f., grande roussette [1].
  • bichette, (fr. rég.), n. f., filet à crevettes.
  • bidette d'allure, (dial. et fr. reg.?), n.f., jument de selle [1].
  • biebo, adj., femme maladroite, ignorante, ne s'entendant nullement à tenir son ménage, un cul sans mains [13].
  • bieinseur, (dial.), adv., assurément [21].
  • bienfaisant, qui travaille bien [6].
  • bière, (dial.), n. f., fantôme, revenant qui avait été couché dans une bière (métonymie, arr. de Valognes) [3].
  • bieu, canal [6].
  • bijude, (fr. reg. et dial.), n. f. : mauvaise cabane.
  • bilamen, bi-la-mine (dial.), adv., apparemment (arr. de Saint-Lô) [6][3]. Voir aussi benamen.
  • bille-à-lait, (dial. et fr. reg. ?), n. f., bidon de 20 litres pour la collecte du lait [1].
  • billot (dial. ?), n. m., 1) sorte de cageot à patates. Attestation orale : 1970, Bretteville [15]. 2) Attestation écrite : morceau de sucre (???)[39]. 3) Grumeau de farine agglutinée, nœud dans la pâte [23][14]. 4) Tronc d'arbre, coupé à 50 cm (donc un billot comme en français) tenant lieu de siège et placé près de l'âtre.
  • bine, n.f., panier en natte, ruche (Avranchin) [10].
  • bingo, bingot ou bingue, (dial. et fr. reg.), n. m., grand coffre de bois pour enfermer de la farine et autres sens.
  • binguet, (dial.), n. m? 1) boisseau en paille, 2) nichoir (arr. de Valognes) [3].
  • binot, (dial.), n. m., poignée de blé noir disposée de manière à obtenir une prompte dessiccation [6], javelle de sarrasin [1]. petit monceau, petit tas. Le sarrasin est mis en binot avant d'être mis en vieillotte [13].
  • binotte, (dial.), n. f., gerbe, tas de foin [1].
  • biotti, adj., blotti [7].
  • bique (fr.) n. f., chèvre [6][40]. Attestation orale : 1970, (Tourlaville). Répertorié par Magène, le mot n'aurait pourtant rien de régional selon le CNRTL[41] ! Bich, (dial.) [32], Biquette [30]. Non référencé par Lecocq.
  • biquot, n.m., chevreuil [10].
  • bisadjue (dial. et fr. reg.), n. f. Attestation orale : 1970 (Tourlaville) [15] gouge à profil en "V", pour la menuiserie. Également appelé grain d'orge. Attestation écrite : bisaigûe, non daté, Normandie, ne semble pas régional dans ce cas, et désigne un autre outil cette fois pour la charpente[42]. Mot apparenté bisaidju Attestation orale : 1970 (Tourlaville)[15], dans l'expression en bisaidju : en biais, en sifflet, en queue de billard, toujours à propos d'un angle, en référence au "V" de la bisadjue.
  • biscouen, (dial.), adv., de travers, en biais [23]. On trouve bisacoin dans l'Orne pour "en zigzag", ou bicacoin.
  • biscuit à soupe, (fr. reg.), locution, pain cuit de façon à être très dur et que l'on casse en morceaux dans la soupe [1].
  • biski, bisquer, bist'chi, bistye, (dial.), v. int?, être vexé sans le faire paraître [3][32][9].
  • bissaquie, (dial.), n. f., ce que peut contenir un bissa [16].
  • bisson, buisson [7].
  • biter bito, (dial.), v. tr., se toucher, en parlant des billes, des palets [32]. Juste toucher dans l'arrondissement de Vire [3][6].
  • biton, chèvre (Pontorson) [10]. tête de biton.

Bl

  • blairie, (dial.), n. f?, champ couvert de sa moisson, de son blé (arr. de Valognes) [3].
  • blanc, blyào, (dial.), n. m., ancienne monnaie [23] qui valait cinq deniers [3]. Six blancs : deux sous et demi.
  • blanc-gelée, (fr. reg.), n.f., gelée blanche [1].
  • blanc-geler, (fr. reg.), v. tr., geler blanc [1].
  • blèque, bllèque, bllique, bliète, blyèk, (dial.), adj., blet, blette, à demi pourri, en parlant des fruits [23][32][9][3]. bliêque, blet (fruit) [29].
  • bleste, blette, bliête, bliète, blyèt, bllête, (dial.), n. f. 1) motte de terre [3][32][23][26] petite motte [43], 2) espèce de tourbe qu'au moyen de la houe on tire des terres de landes et qui, après avoir été séchée au soleil, donne un excellent chauffage pour l'hiver [16][29].
  • blé, blet, (dial.), n. m., image (arr. d'Avranches et Saint-Sauveur-le-Vicomte) [3][29][44].
  • blessé, (dial.), adj., hernieux [12].
  • bletter, (dial.), v. int., ne plus remuer (arr. de Valognes) [3].
  • bleuner, (dial.), v. tr., traîner, perdre son temps [1].
  • blié, blé (Avranchin) [45].
  • bliétet, plur. bliétiaoux', (dial.), n. m?, petite motte de terre [16]. Voir bleste
  • blikier, bliqui, bliquier, (dial.), v. int., cligner les yeux par suite d'infirmité dans l'organe de la vue [16].
  • blioqué, (dial.), n. m., billot [29].
  • blochi, (dial.), v. tr., remuer, agiter [29].
  • blœ̄z, (dial.), adj., féminin de "bleu" [12].
  • blond, (fr. reg.) adj., de couleur claire. S'emploie en parlant de la robe d'une vache. Quand cette robe présente plusieurs teintes, les termes qui les désignent sont juxtaposés dans l'ordre d'importance [1].
  • blossin, belossin, réunion d'objets de même nature amoncelés en forme de petite cloche [7].
  • bloquet, (dial.), n.m., morceau de bois court et d'une certaine grosseur servant à divers usages, et notamment à haguier (hacher) les ajoncs et les branches de gaot destinés à la cuisine [16].

Bo

  • boche, (dial.), n. f., ulcère malin puant [16]; "sentir ou puer la boche : exhaler une très mauvaise odeur. Odeur insupportable [23][16]. 2) bosse, grosseur dans le dos ou sur la poitrine d'une personne, causée soit par un vice de conformation, soit par un accident, enflure résultant d'une contusion, etc. [16].
  • bochiě ou bochier, (dial.), v. tr., bossuer, faire ou causer des bosses à des objets en les laissant tomber [16].
  • boeu (dial?), n. m., [31][9] ou beu, bö [32][26], (fr. reg.) n.m., bœuf . Ne semble pas particulièrement régional, entendu récemment dans le lyonnais : côte de beu.
  • bois de corde, (dial?) n. m., bois de chauffage [1].
  • boisette, (dial?), n. f.?, petit bois pour allumer du feu [1].
  • boisillerie, ensemble du bois de construction [7].
  • boisoux, ayant l'apparence et la résistance du bois [7].
  • (se) boissonner, (dial?), v. int., s'adonner à la boisson [1].
  • bolaée (fr. rég. dial.) n. f., contenu d'une moque de cidre [40]. Attestation orale : bolée, 1970, (Val de Saire).
  • bombarde, haut bois, bon bruit, bruit du barde [6].
  • bôn, bone, (dial.), n. m?, tout objet qui sert à bander les yeux [23], carapaçon en cuir qui couvre la tête d'une bête méchante et qui l'empêche de voir [9][26]. Bône-bône : colin-maillard [3].
  • bônâ, bônae, bônai, bôner, bono, bosner (dial.), v. tr., s'envelopper la tête, se couvrir les yeux [6][13][3][32][29][23][7], couvrir les yeux d'un bovin [9][26].
  • bondie, action d'une plante qui pousse rapidement, puis s'arrête [7].
  • bon gras, n.m., gros cochon de 130-140 kg [8].
  • bonhomme de blé (français et pas spécifique à la Manche mais employé depuis un certain temps) : « En Normandie, les agriculteurs avaient l'habitude de planter verticalement sur le sol, quatre javelles de céréales, les épis vers le haut. Ils les couvraient avec une javelle renversée qui les protégeait de la pluie. Ils appelaient cet ensemble un bonhomme. Ces bonhommes restaient quelques jours sur le champ, jusqu'à ce que la paille soit bien sèche. Ces javelles étaient ensuite rentrées et tassées sous un hangar en attendant d'être battues. » [47]. Attestation écrite : 1916, Gonneville : « Avec le vent et la pluie, les bonhommes de blé vont sûrement traverser et certains tomber. » [48][47].
  • bont'chula, bont'chulo, bountchulae, (dial.), v. int?, sauter, culbuter par choc du postérieur [23][9]. Attestation orale : 1975 Bretteville [15].
  • boquet, (dial.), n.m., bouquet, faisceau de fleurs liées ensemble [16].
  • bordis, celui qui borde, qui est voisin d'un autre, en tant que champs contigus [7].
  • boski, bosquer, bosquier, (dial.), v. tr., pousser, serrer de près [3].
  • bosser, grossir, emplir. Il ne s'emploie guère que négativement [6].
  • botavant, homme qui va de l'avant, fonceur [49].
  • boté, (dial.), n. m?, collier de la fauxQu'est-ce que c'est ? [27].
  • bott'lou, (dial.), n. m., botteleur [50].
  • bouailles, boualles, bouâlles, bruěilles, (dial. et fr. rg.), n.f. plur., entrailles, boyaux (péjoratif) [23][16][9]. Voir aussi ébouailler, faire sortir ou enlever les boyaux du ventre. Attestation orale : 1970, Bretteville, Tourlaville [15]. [51], pas signalé comme régional ?
  • boucan, (dial.), n. f., noise, querelle bruyante [3][32][23]. Viendrait du grec (!)
  • bouder, (dial.), v. tr., renoncer à une chose qu'on avait entreprise, parce qu'on se reconnaît incapable de la faire (arr. de Valognes) [3].
  • boudgi, bougui, boudju, (dial.), adj., repu ou serré dans ses vêtements, arrondi par la tension, la plénitude. Avoir le ventre bougui ou bouju c'est l'avoir plein et tendu. Bouju est aussi synonyme de ventru [30]. Boudgi, Attestation orale : 1970, Cherbourg, Bretteville [15]. boudju, seulement entendu pour repu, Attestation orale : 1970, Tourlaville, J’chus boudju, djédé. Prononciation du titre dans sa version originale Écouter [15].
  • bouë, (dial.), n.m., faisceau de menues branches destiné à fouetter les enfants malicieux, ou, du moins, à leur inspirer la crainte du châtiment [16].
  • bouéegoule, (dial.), n. m., butor, nigaud, sot [16]. Modèle:Att. o. « Marie-bouigoule »,nom propre, féminin, surnom de la corne de brume située quelque part sur le terreplein des Mielles. 1970, Tourlaville. Il s'agit probablement de « la gross' vouaix de la siraine » chantée par Alfred Rossel. Mais est-ce le même mot ?
  • bouéju, (dial.), adj., qualifie un tonneau ventru (Val de Saire) [27].
  • bouême, adj., basané, bronzé [7].
  • bouësson, (dial.), n.m., 1) poignée de foin ou de paille pour nettoyer [16], 2) tortis, chiffonner Pas clair (???) [29]. 3) Bouësson à guichon, poignée de chiffons pour laver la vaisselle. Se dit d'une personne habillée sans goût, dont les vêtements sont chiffonnés.
  • bouessonnaě, (dial.), v. tr., nettoyer, frotter avec un bouësson [16].
  • bouëssonneresse, (dial.), n. f., servante qui frotte, qui nettoie avec un bouësson [16].
  • bouéteure, bouetture, (dial.), n.f., 1) nourriture, vivres, aliments [16], 2) breuvage pour veaux [29]. Faire sa bouetture, se pourvoir de vivres et les préparer pour son usage.
  • bouge, (dial.), n. f?, courbure des douvelles d'un tonneau [6], partie la plus bombée d'un tonneau [27]. "Prendre du bouge", prendre du ventre.
  • bougon, (dial.), n. m., bouture [29].
  • bougonner, tracasser [6].
  • bougue, (dial.), n. f?, 1) "lieu sablonneux au bord de la mer, dont le sable est mouvant, bougues de Quinéville, bougues de Ravenoville, bougues d'Audouville, entre la Hague et les Vez" [52]. 2) bois fléchi qui retient le cou du bœuf sous le joug [27]. 3) arc de cercle, légère courbure sur un rivage [27].
  • bouguette, (dial.), n. f., 1) traverse de bois arquée qui retient le carcan du porc [27]. 2) bourse, porte-monnaie [53] ?
  • bougui, être incliné, courbé du dos comme un bouc [7]. Voir aussi crotchi.
  • bouidre, bouillir [7].
  • bouillon, boue clair [6].
  • bouiner, (dial, et fr. reg.), v. tr. 1) s’affairer plus ou moins nonchalamment. 2) décliner, diminuer [29].
  • bouisson, bouissonneries, amas de choses ou de loques assemblées comme en buisson [7].
  • boujaron, (dial.), n. m., bourgeron, courte blouse de toile que portent les ouvriers, les soldats, pour certains travaux. [34].
  • boujou (dial. et fr. reg.), interjection, bonjour ou salut. Locution : Boujou ça va t'y ? (bonjour, comment va ?). Attestation orale : 1970, Tourlaville [15].
  • boulange, n.f., quantité de grain envoyée au moulin pour faire une fournée (Avranchin) [18]. La fournée est aussi dite boulange.
  • boûlard, (dial.), n.m., forme patoise de "bouleau" [16].
  • boulu, (dial.), adj., mal coiffé, échevelé, ou avec des cheveux crêpus Attestation orale : 1975 Bretteville [15]. Pas référencé dans la synthèse de Lecocq.
  • bouquefoigni, mettre en désordre, bouleverser les choses à la manière d'un bouc qui renverse tout avec ses cornes [7].
  • bouquet (fr.), n. m., crevette. bouquet de Cosqueville, espèce de crevette. Voir aussi demoiselles de Cherbourg. Ne semble être ni dialectal ni régional.
  • bouqueton, n.m., petite épuisette [54].
  • boueur, bour, boure, bourre, (dial.), n.f., cane, femelle du canard [16][29].
  • bouollo, avoir beaucoup de travail, de choses à remuer comme des boules [7].
  • bouon, (dial.) adj., bon [55]. Féminin bouonne.
  • bourde, bourdeau, fruits entiers portant séparément une couche de pâte et mis à cuire au four, serrés sur un plat les uns contre les autres [7].
  • bourlinguer, déplacer, secouer quelqu'un, comme le pêcheur porte une ligne d'un endroit à un autre [7].
  • bourre, femelle du canard [6].
  • boueuraux, bourot, bourrot, (dial.), n.m., petit d'une bourre, caneton [16][29].
  • bourrotaě, (dial.), v. intr., marcher doucement en se balançant à la manière des bourrots [16].
  • boustollaě, (dial.), v. int?, faire le métier de [16].
  • boustolihe, boustollier, (dial.), n.m., homme dont la spécialité est l'élevage et le commerce des animaux de l'espèce bovine [16][29].
  • bottier, (dial.), n.m., cultivateur qui fabrique et vend son cidre au tonneau [16].
  • bouter, mettre quelque chose à un endroit [6].
  • bouvet, scie de long [7].
  • bouvis, bouvier [7].

Br

  • brag, brague ou brê, (dial.), v. tr., pantalon [32][7].
  • brague d'abus, fanfaron, qui parle de soi, perd son temps et le fait perdre [7].
  • braguier, (dial.), v. tr., mettre à la braguette, c'est-à-dire donner, pour la première fois, des braies (culottes) à un petit garçon [16].
  • brai, braie, n.m. ou n.f., distance entre les deux roues d'une voiture [49].
  • brailler, brala, brâlaé, bralo, (dial.), v. intr., 1) crier, pour une vache. Par opposition au taureau. On peut également employer ce verbe pour un âne [31][26]. 2) : pleurer d'une manière bruyante, crier, bêler [23][16][31][9].
  • braillot, brâlo, (dial.), n.m., cri poussé par les vaches, veaux, brebis et enfants [31] ?
  • braines, breines, (dial.), n.f. toujours pluriel., culottes, pantalon [9].
  • brainla, brainler, brainlo, (dial.), v. tr., secouer par saccades [9]. Voir locher.
  • braire, (fr.), v. int., crier à la façon des ânes. Plus souvent : crier, pleurer à la façon des enfants [23]. Même si référencé dans un glossaire de patois, n'est manifestement pas dialectal, ni régional avec ces sens. Par contre on disait ça me fait braire dans les années 1970 : traduit vulgairement « ça me fait chier » (pas trouvé de meilleure traduction, désolé). À vérifier.
  • bralar, (dial.), adj. ou n. m., braillard [32].
  • bran, brand (dial.), n.m., air, chanson [23], danse, air de danse, brand de village [6]. Sens 2 : son, excrément [23]. Épiderme de toute espèce de grains, broyés par la meule [6].
  • brak, braque, (dial. et fr. reg.), adj., vif, emporté. Qui a un ton bref et cassant [32][31][9][23]. Attestation orale : 1970, Tourlaville, Caen, Rouen.
  • brã~k, brãk, brainque, branque, breanque, (dial.), n.f., branche [23][32][9][31].
  • brakdar, braque-dare, (dial.), n.f., petit gilet [32].
  • brainquage, branquage, (dial.), n.m., branchage [9].
  • braintyiu, brancu, (dial.), adj., qui a beaucoup de branches [9].
  • bran, (dial.), n. m., son (de blé) [19].
  • branchir, (dial.), 1) v. int., se développer en branches [56].
  • braennes, brane, brannes, brön, (dial.), n.f. plur., mamelles [32][23][9][26]. Fleury ajoute : tentacules de la pieuvre [23].
  • brané, (dial.), adj., qui a des rousseurs sur la figure [19].
  • brankar, brancard, (dial?), n. m., grande balance servant à peser les objets lourds [23].
  • branloure, balançoire ou siège à ressorts qui rebondit lorsqu'on s'assied [7].
  • branne, truie [7].
  • brase, brâsi, (dial.), n.f., braise [9].
  • brâu, (dial.), n. m., air de musique [29].
  • bravae, (dial.), v. int?, braver, réussir, avoir du succès, exceller [23].
  • brébi, brebys, brobi, (dial.), n. f., 1) brebis de 4 ou 5 ans [23][9][26]. 2) : partie du pressoir sur lequel s'appuie le "mouton" pour presser sur l'"émoue" les pommes déjà écrasées dans le "chandelier" [23].
  • brebion, brébya, (dial.), n. m., gros pouce aplati des moutons [16][26].
  • brébion ou berbion, (dial.), n.m., insecte qui attaque les animaux de l'espèce ovine [16][7], pou du mouton [13].
  • brebis, brebiette, n.f., coquillage trivia arctica communément appelé grain de café rose, (Saint-Léonard) [33].
  • bredala, bredale, (dial.), n. m?, lait caillé. bredalae, bredalé, participe passé, se dit du lait mal caillé [23].
  • brédagyi, bredanguer, bredangyiei, brédenguié, brédondyi, bredongui, (dial.), v. tr. bégayer, bredouiller [23][32][31][9]. Voir Bédanguer.
  • brediller, brédilliei, (dial.), v. int., parler trop vite, peu distinctement. Voir Bédanguer.
  • brèk, brèque, (dial.), n. f., 1) brèche, trou dans une haie, ouverture à un mur, vide à un taillantPas clair (?) [16][23][31][9]. 2) passage en plan incliné qui permet aux voitures de descendre d'une route sur un rivage [26]. 3) Entrée, particulièrement entrée d'un clos. Attestation orale : 1970 Bretteville.
  • brélét, brélèt, brélette, (dial.), n. f., 1) mauvais cheval, rosse qui refuse de porter les trai (?) … (texte manquant) [32][31][9][26]. 2) Par métaphore, personne détestable [31][9]. 3) Terme injurieux, impuissant [29], homme sans force [44]. Personne ou animal sauvage, vaurien Attestation orale : 1970 Bretteville.
  • brelin ou brelyn, (dial. et fr. reg.), n. m., bigorneau (coquillage Littorina littorea). Attestation écrite : 1886 Hague [23] 1943 Valognes [9]. Attestation orale : 1970 (Tourlaville), seulement entendu dans la formule : ça vaut pas un brelin (ça ne vaut rien) [15]. Synonyme : vignot. brelin noir, littorina littorea (Urville, Cherbourg) [33]. brelin plat, gibbula magus (Barfleur) [33]. brelin blanc, Nucella lapillus [33].
  • brelue, (dial.), n. f., berlue [23]. Voir aussi éberlué.
  • brénet, brenette, (dial.), n. f., 1) résidus des grains de blé; son de deuxième qualité qu'on ajoute à la "boiture" et qu'on donne à manger aux porcs [26]. 2) brenette : éphélide, tache de rousseur (Avranchin) [5]
  • brésiller, (dial.), v. t., réduire en petits morceaux, démettre, briser les membres, mettre en pièces, écraser, pulvériser.
  • bretuquer, bretuqui, (dial.), v. int., se dit de quelqu'un qui ne bredouille pas tout à fait, mais qui a la langue pâteuse, du fait d'avoir un peu bu Source ?.
  • breûla, breûler, breûlo, (dial.), v. tr., assujettir l'essieu au tombereau [9].
  • breulaee, breulée, brûlaee, freulaee, (dial.), n. f., volée de coups [23]. Rappelle "branlée".
  • breulle, breuille, bruille, (dial.), n.f., duvet des petits oiseaux [23], pendant les premiers jours de leur naissance, ajoute Lamache [19].
  • breuvailler, breuvaîllyi, breuvalliei, brévallie, (dial.), v. tr., boire à plusieurs reprises des boissons de mauvaise qualité, parfois jusqu'à l'ivresse; boire sans soif [9][16][31].
  • breuvée, quantité de liquide qu'absorbe, en une seule fois, une bête à cornes [7].
  • breux, (dial.), n.m., levier qui fixe l'essieu à la charrette ou au tombereauPas clair [23].
  • briage, (dial.), n.f., menue branche [16]
  • bricole, (dial.), n. f., 1) sangle et courroie d'un cheval (Val de Saire, en ce sens n'est pas du tout régional) [9]. 2), au plur., bretelles (Hague) [23]. Attestation orale : 1970 Bretteville.
  • bri, brie, (dial.), n.f., pancréas du porc [26].
  • bri, brit, (dial.), n. m., bruit, querelle [32][23][9].
  • bricolins, brikolẽ, (dial.), n.m. plur., jeunes pousses que les choux coupés donnent au printemps [9][32]. Fleury précise : rejetons de choux appelés "choualle" [23].
  • brid, bride, (fr.) n.f., courroie de cuirs avec un mors, deux anneaux de chaque côté et des œillères [26]. C'est un mot français.
  • bridõ, bridon, (fr.) n.m., courroie de cuir avec seulement un anneau de chaque côté [26]. Bridon est un mot français.
  • brie, (dial.), n.f., "brois", instrument qui sert à broyer les tiges de lin pour en tirer les parties textiles [16][23]. Crécelle [23].
  • brié, brier, (dial.), v. tr., broyer [32]. 2) brié ou bérié, pain ayant reçu un levain spécial qui rend la pâte moins homogène (brisée) [7].
  • brièr, (dial.), n. f., bruyère [32].
  • brigand, (dial.), n. m., hanneton [19].
  • brigandaine, bois de charpente de mauvaise qualité [7].
  • brillaint, (dial.), adj., brillant (Valognes) [9].
  • brillyi, (dial.), v. intr. briller avec éclat [9].
  • brignoter, brynotae, (dial.), v. tr., grignoter, manger brin à brin [23].
  • brine, eau salée retirée des sables marins, saumure (Avranchin) [10].
  • brẽbalo', brimbaler, (dial.), v. tr., traîner ça et là [32]. Rappelle bringuebaler.
  • brigand, sorte de scarabée, qui s'attache pendant le jour aux feuilles dont il se nourrit en y causant souvent un notable dommage [6].
  • brin, brino, bryn, (dial.), n.m., 1) brin. 2) s'emploie avec la négation pour la renforcer [23]. brin en tout, point du tout [29]. Je n'sais brin coumment vous racounter chenna [57].
  • brindi-e, (dial.), n. m? et/ou n. f?, bœuf ou vache rayé de bandes brunes [29].
  • bringe, brynge, (dial.), n.f., 1) tige mince, baguette [23], petite branche [17], houssine [6]. 2) brẽj, brîndi, brînge, bringé, brîngi, brîngie : grandes taches brunes ou rousses, striées, de la robe d'une vache [9][26], couleur noire et blanche qui distingue quelques animaux de race bovine [6].
  • brîsi-mînchi, brisé-minci, (dial.), loc., participe passé, brisé, sans espoir de réparation [9]. Voir minchi brésilli.
  • bristonnae, bristonner, (dial.), v. tr., faire courir un bruit, répandre une certaine nouvelle avec réserve (Hague) [16].
  • briyai, (dial.), v. tr., façonner [29].
  • bro, broe, (dial.), n. f?, substance très noire [9][26].
  • brocör, brocheure, (dial?), n. f?, écume [32]???? Pas clair. Il semble qu'il y ait des confusions.
  • brocton, brokto, (dial.), n.m., jeune veau de deux ans, qui ne pousse pas bien [9][26].
  • broe, brooe ou broue (dial.), n.f., 1) écume [6][12] des vagues et embruns, mousse pétillante d'une boisson, mousse sur le lait [9][31][29][32][58], 2) salive écumeuse ou bave que jettent certain animaux [23][16], 3) mousse qui se forme sur un liquide agité [16] : Il avait la broe à la goule, comme un quien fou [30]. Attestation orale : non datée, entendue vers 2020 pour l'écume de la confiture à Bretteville de la bouche d'un Cherbourgeois. Entendu aussi à Bretteville dans les années 1970 [15].
  • broae, brouae, brouer, (dial.), v. intr?, écumer (Hague) [23][16].
  • brohu, adj., tronc ou branches d'arbres tellement remplis de noeuds qu'ils ne sont bons qu'à brûler, bois de chauffage et non de construction [7].
  • bronchi, (dial?), v. tr?, broncher, écumer [9]? Pas clair (???).
  • bronchique, (dial.), n. f., bronchite [9].
  • brok, broque, (dial.), n. f., broche [26].
  • broquette, (dial.), n. f., 1) petite broche 2) membre viril d'un enfant [23]
  • brosquin, brosquyn, (dial.), n. m., brodequin [23]
  • broe, brôst, (dial.), n. m., jeunes pousses de landes ou d'ajoncs pilées pour la nourriture des chevaux [16].
  • brotar, brôtard, (dial.), n. m., veau de deux ans environ qui commence à brouter dans les clos [9][26]. broutard, Attestation orale : 1975 Bretteville [15].
  • brôta, brôtae, brôter, brôto, (dial.), v. tr., brouter [16][19][23][9][26], manger quelque chose de croustillant [23]. Attestation orale : brouto 1975 [Bretteville]] [15].
  • brotchi, on appelle brocs l'extrémité supérieure des bois lissés des pêcheries. Quand la mer se retire et qu'on aperçoit la pointe des brocs qui apparaissent peu à peu, on dit par exemple : "le benâtre brôque" [7].
  • brouasse, (dial.), n. f., brume humide, brouillard épais (Hague) [16].
  • brouasser, brousser, (dial.), v. int., s'emploie lorsqu'il tombe de la brume humide (3e pers. donc (y brousse)) [16][29].
  • brou-brou, (dial.), loc., 1) travail fait trop vite donc mal fait. Attestation orale : 1970, 1975 Bretteville [15]. 2) Femme non méticuleuse dans son travail trop vite fait [9]. Au masculin, brouste-brouste.
  • broudlas, homme mal élevé et peu estimable [7].
  • brouet, (dial.), n. m., bouillie très liquide (dans ce cas n'est pas régional), et par extension, passage boueux d'un chemin dans lequel le pied enfonce [23][31].
  • brouillas, (dial.), n.m. toujours pluriel., brouillards (Hague) [16]
  • brouine, (dial.), n. f., bruine, pluie très fine [16]. Brouinae, Brouiner, v. intr., pleuvoir [23][16]. Voir aussi broussin.
  • brouir, (dial.), v. int?, être brûlé par le soleil ou, plus souvent, par le froid [23].
  • broussin, (dial.), n.m., petite pluie fine [9].
  • brousson, broussu, (dial.), adj., 1) d'un abord difficile, revêche, peu aimable, bourru, rébarbatif [29][7][14]. Attestation orale : 1965-2020 Cherbourg [15], 1975 Bretteville. 2) Dont le poil est hirsute et dense [14]. Non référencé par Lecocq. Est-on broussu à cause du broussin ?
  • broustaoudae, broustauder, (dial.), v. int?, travailler à la hâte [16].
  • bruchi, trébucher [7].
  • bruelles, (dial.), n. f. plur., autre forme de bouaille [16], vêtements en loques [23]. Voir aussi ébrueller.
  • brûla, brûlae, brulaînt, brulli (dial.), participe présent, brûlo (dial.), v. tr., brûler [9][23][7].
  • brûlaee, brûlée, (dial.), n. f., rossée, autrement dit branlée [23]. Voir breulée.
  • brulerie, incendie [7].
  • brûlin, brûlins, brûlyn, (dial.), adj. 1) brûlé [23], 2) parcelles d'ajoncs épineux qui brûlent l'été [9]
  • brûlous, sobriquet donné aux assureurs dans l'Avranchin [18].
  • bruma~, bruman, brumant, (dial.), n.m., nouveau marié [6][19][23][32][29]. Du norois brudman, garçon d'honneur [27]. Patronymes Brument et Lebruman.
  • brun, brune, bröm, (dial.), n. f?, brume [23][32].
  • brüsaly, (dial.), n. f., broussaille.
  • brusqui, brustyi, (dial.), v. tr., brusquer (Montfarville) [9].
  • bruta, (dial.), adj., brutal [32].

Bu

  • bucaille, (dial.), n. f., épais fourré [16].
  • bûcains, (dial.), n. m., ceux qui habitent le bocage (Valognes) [16].
  • bûcher, (dial?), n. m., 1) boîte où l'on dépose le bois à brûler [9], 2) coffre en bois dans lequel on taille les copeaux [26].
  • bûchi, buci, bucyi, (dial.), v. tr., 1) travailler dur, 2) frapper à grands coups [9][32][26].
  • bucsin, (dial.), n. m., basson [9].
  • bue, (dial.), n. f?, lit des ruisseaux qui bordent les prés [31].
  • buelyn, bûlin, (dial.), n. m., boulin, trou pratiqué dans un mur pour poser un échafaudage [23], vrille pour percer des trous [9]. A priori un trou de boulin est aussi une niche de pigeonnier.
  • buant', buha, buhant, buheau, (dial.), n. m., 1) brouillard qui apparaît sur la mer (Hague) [23][16], 2) léger brouillard du matin ou du soir sur les vallées (Val de Saire) [31].
  • bue, sorte de cruche [6].
  • bûeillier, (dial.), v. tr?, pousser des beuglements (espèce bovine et aumailles) [16].
  • buha, buhain, buhot, buo, (dial.), n. m., corne de bœuf dans laquelle les faucheurs mettent leur pierre à aiguiser [6][19][32][23][9][26].
  • buiner, (dial.), v. tr., s'emploie pour les fonctions reproductrices du lapin [9][26].
  • bulleter, (dial. fr. reg.), v. tr., Attestation orale : 2020, Cherbourg, battre très vite, en parlant du cœur [15]. Attestation écrite : buleta, buletae, buletaer, bulleta, bulleto, bulto, haleter [23][9][26][59].
  • buleté, bulté, (dial.), n. m., quantité de son que donne un sac de grain [32].
  • bûeillier, buelliei, bullier, bulyi, (dial.), v. int?, 1) beugler (cri du taureau) [16][26]. Attestation orale : beugui 1975 Bretteville. 2) pleurer bruyamment, en parlant des enfants [23]. Rappelle le mot bull, taureau en anglais.
  • bûllieus, bûllieuse, bulyo, bulyioux, (dial.), 1) n. m., au masculin, taureau braillard, "beuglard". 2) n. f., au féminin, vache qui devient taurelière (vache qui demande souvent le taureau, et peine à se reproduire, suite à des kystes se développant sur les follicules ovariens.) [9][26].
  • bùné, n.m., bonnet féminin [8]. bùné cùtãȼê, bonnet simple en mousseline [8].
  • bune ou bunne, n.f., bouchon de liège qui sert de but au jeu du palais [13].
  • buênette, bûnette, (dial.), n. f., fauvette [23][31][9][60]. Voir l'expression tchérer des bûnettes.
  • bun' quêne, bunequêne, (dial.), n. m., hanneton [23]. bœuf de quêne? pas clair.
  • buquetae, buqueter, (dial.), v. tr., ramasser des bûchettes [23].
  • bukyèt, buquette, butiette, (dial.), n. f., bûchette, petits fragments de bois recueillis dans les forêts [9][26][23].
  • bura, bûrae, burée, burrae, (dial.), n. f., beurrée ou tartine au beurre [32][9]
  • buré, buret, burret à cochon, (dial. ?), n. m., porcherie [23][44][9], là où on enferme les cochons. Attestation orale : 1970 Bretteville [15][32]. buret, toit à porcs [30]. Autre sens : mue des oiseaux et des poules [6][19][29][44]. Les poules ne pondent pas quand o font leur buray ? s'agit il vraiment du même mot ?.
  • burgailler, burgalyi, (dial.), v. tr., s'emploie à propos d'une vache qui attaque ses compagnes [26].
  • burgue, burgi [?], (dial.), adj., brutal [9].
  • bûrré, bûrro, (dial.), adj., couvert de boue [62].
  • burrit, (dial.), n. m., acheteur de beurre [9].
  • busard, buzard (dial.), n. m., individu qui muse [23], petite buze, nigaud au figuré [6].
  • buser, busae, (dial.), v. int?, muser, perdre son temps à des riens [23]. Voir busoquer.
  • busoque, (dial.), n. f., branchette (Hague) [16].
  • busoquer, (dial., fr. reg.) v. tr., remuer des branchettes ou être occupé à des travaux sans utilité.
  • busqué, bustyi, busqui, (dial.), n? m?, nez busqué, arqué [9].
  • butaîlleux (prononcé butalyo ?), butaîlloux, ou buttoux, (dial.), n. m., taureau nerveux qui frappe la terre avec ses cornes [26][9].
  • butel, (dial), n. f., bouteille (Millières) [12]. Pas d'attestation orale, sauf peut-être botel, 1970, Tourlaville.
  • butée, (dial.), n. f., montagne rapide qui oblige de buter au haut d'une côte? pas clair. Sur la route de Cherbourg à Valognes, grosse pierre que l'on appelait (appelle ?) pierre butée [3].
  • buter, butae, buto, (dial.), v. tr., heurter, arrêter comme si l'on était au but [3][9][23][32] ou élever quelque chose à un endroit [6].
  • butière (prononcé butyè), (dial.), n. f., bande de terrain non labourée à chaque extrémité du champ [26]. Attestation toponymique : Les butières, nom d'un terrain à Bretteville.
  • butillon, (dial.), n. m., panier haut et étroit, qui a la forme d'une bouteille [13][3].
  • buyī, (dial.), n. f., bouillie (Millières) [12].

Bw

  • bwuòr, n.m., bourg [63].
  • bwunet, (dial.), n. m?, fauvette [12].


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[sommaire]


Bibliographie

Ordre chronologique

Ouvrages

  • [1611 Cotgrave] (en) Randle Cotgrave, A Dictionarie of the French and English Tongues, Londres, Adam Islip, (lire en ligne)
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  • [1849 Duméril] Édélestand et Alfred Duméril, Dictionnaire du patois normand, Caen, (lire en ligne).
  • [1856 Beaurepaire] Étienne de Robillard de Beaurepaire, Étude sur la poésie populaire en Normandie et spécialement dans l'Avranchin, Paris, Dumoulin, .
  • [1856 Du Bois] Louis du Bois, Glossaire du patois normand : augmenté des deux tiers, et publié par M. Julien Travers, Caen, A. Hardel, , 440 p. (lire en ligne) (transcription).
  • [1861 Le Héricher] Édouard Le Héricher, Normandie scandinave : glossaire des éléments scandinaves du patois normand, Avranches, Henry Tribouillard, libraire, , 124 p. (lire en ligne).
  • [1862 Le Héricher] Édouard Le Héricher, Histoire et glossaire du normand de l'anglais et de la langue francaise : d'après la méthode historique, naturelle et étymologique, t. Premier, Avranches, Aubry, , 489 p. (lire en ligne).
  • [1870 Métivier] Georges Métivier, Dictionnaire franco-normand ou recueil des mots particuliers au dialecte de Guernesey, Londres / Édimbourg, Williams and Norgate, (lire en ligne).
  • [1897 Le Boullenger] François Le Boullenger, Glossaire du patois normand dérivé des langues scandinaves (Avranchin et Mont-Saint-Michel) : Notes diverses (de l'orthographe et de la prononciation), remarques sur le patois de la Hague, (lire en ligne).
  • [1872 Tollemer] Alexandre Tollemer, Journal manuscrit d'un sire de Gouberville et du Mesnil-au-Val, gentilhomme campagnard, au Cotentin, de 1553 à 1562, vol. 1 (étude publiée dans le Journal de Valognes du 17 février 1870 au 20 mars 1872 / par A. T.), Valognes, impr. de G. Martin, , 841 p. (lire en ligne).
  • [1879 Le Héricher] Édouard Le Héricher, Histoire de deux préfixes à travers le vieux français et les patois, Avranches, Letreguilly fils, , 64 p..
  • [1881 Romdahl] Axel Romdahl, Glossaire du patois du Val de Saire (Manche) : suivi de remarques grammaticales, Linköping, (lire en ligne).
  • [1886 Fleury] Jean Fleury, Essai sur le patois normand de la Hague, Paris, Maisonneuve frères & Ch. Leclerc, éditeurs, (lire en ligne).
  • [1887 Moisy] Henri Moisy, Dictionnaire de patois normand, Caen, H. Delesques, (lire en ligne).
  • [1887 Brunet] V.-A. Brunet, Blason populaire de Villedieu-les-Poêles, légendes, traditions, dictons comparés à ceux des autres provinces de France : par le compère Jean de la Cloche, batteur sur cuivre, Villedieu, .
  • [1892 Lepêqueux] Lepêqueux, manuscrit, .
  • [1911 Beaucoudrey] R.-G. de Beaucoudrey, Le langage normand au début du XXe siècle noté sur place dans le canton de Percy (Manche), Paris, Picard, .
  • [1941 Noël] Alfred Noël, Le p'tit capé de Brix et autres chansons, (lire en ligne).
  • [1923 Lemesle] Gabriel Lemesle, Le passé d'une commune française : Notes recueillies et classées jusqu'en 1914 sur Hauteville-sur-Mer (Manche), (lire en ligne).
  • [1927 Birette] Charles Birette, Dialecte et légendes du Val de Saire, Paris, .
  • [1928 Desdevises] Desdevises du Dézert, Mon vieux Lessay, Saint-Lô, .
  • [1941 Tolvast] Jean Tolvast, Chroniques normandes, Coutances, Notre-Dame, .
  • [1942 Mouchel] Alfred Mouchel, Glossaire et expressions du patois normand des régions de Valognes et de Quettehou, .
  • [1944 Mouchel] Alfred Mouchel, Glossaire et expressions du parler Normand (Valognais et Val de Saire), Avranches, .
  • [1948 Énault] François Énault, Les propos de Jean Frinot (du moulin d'Angonnay), Coutances, P. Bellée, .
  • [1949 Brouchon] Brouchon, Étude du patois de Moon-sur-Elle (mémoire D.E.S.), Paris, .
  • [1950 Beuve] Louis Beuve, Œuvres choisies, Saint-Lô, Jacqueline, .
  • [1951 Côtis-Capel] Albert Lohier, Rocâles, .
  • [1957 Lepeley] Charles Lepeley, Valcanville, Coutances, .
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  • [1970 Dorléans] E. Dorléans, Étude du parler de Pont-Hébert (mémoire de maîtrise de l'université de Caen), .
  • [1970 Côtis-Capel] Albert Lohier, Raz-Bannes. Poèmes en langue normande., Coutances, OCEP, .
  • [1972 Maury] Nicole Maury, Le système vocalique d'un parler normand (Liesville-sur-Douve, Manche) : phonétique et phonologie (thèse pour le doctorat de troisième cycle sous la direction de M. Bar), .
  • [1974 Marie] Éric Marie, Le langage maritime à Saint-Germain-des-Vaux et Auderville (Pointe de la Hague) (étude linguistique et ethnographique), Saint-Lô, coll. « Parlers et traditions populaires de Normandie », .
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  • [1980 Lelièvre] Viviane Lelièvre, Recherches sur le parler local de Gratot (Manche) (mémoire présenté en vue de l'obtention de la maîtrise de lettres modernes sous la direction de René Lepelley), .
  • [1985 Lepelley-U3BN-Bénard] René Lepelley, Université du 3e âge de Basse-Normandie et Francis Bénard, Vocabulaire des côtes du département de la Manche : relevé et étymologie des noms des espèces marines, Caen, éd. Corlet, coll. « Office universitaire d'études normandes », .
  • [1993 Lepelley] René Lepelley, Dictionnaire du français régional de Basse-Normandie, Paris, Christine Bonneton, .
  • [1993 Bourdon Cournée Charpentier] Jean-Pierre Bourdon, Alexandre Cournée et Yvon Charpentier, Dictionnaire normand-français, Paris, PUF, .
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  • [2008 Lepelley] René Lepelley, Mots & parlures du Cotentin et autres lieux de Normandie, Cherbourg, Isoète, .
  • [2012 Marie] Éric Marie, Dictionnaire normand-français, d'après un inventaire des usages du Cotentin, éd. Orep, .
  • [2016 Magène-UPNC] Magène et Université populaire normande du Coutançais, Trésor de la langue normande, Dictionnaire français/normand, t. 2 tomes, Éditions Eurocibles, .
  • [2022 Coupey] Alain Coupey, 1914-1918. La guerre de ma grand-mère, t. 2, Ornans, .

Articles ou chapitres

  • [1841 Éphrem Houël] Éphrem Houël, Glossaire d'Ephrem Houël adressé au capitaine Lamarche., .
  • [1843 Lamarche] Jérôme-Frédéric Perrette-Lamarche, « Extrait d'un dictionnaire du vieux langage, ou patois des habitants des campagnes des arrondissements de Cherbourg, Valognes et Saint-Lô », Mémoires de la société royale académique de Cherbourg,‎ , pp. 125-157 (lire en ligne).
  • [1851 Lamarche] Jérôme-Frédéric Perrette-Lamarche, « Extrait d'un dictionnaire du vieux langage, ou patois des habitants des campagnes des arrondissements de Cherbourg, Valognes et Saint-Lô », Notices, mémoires et documents publiés par la Société d'agriculture, d'archéologie et d'histoire naturelle du département de la Manche,‎ , pp. 87-110 (lire en ligne).
  • [1882 Le Joly-Sénoville] Charles Le Joly-Sénoville, « Le patois parlé dans la presqu'île du Cotentin », Mémoires de la Société archéologique, artistique, littéraire et scientifique de l'arrondissement de Valognes, t. II (1880-1881),‎ , pp. 139-183 (lire en ligne).
  • [1882 Derbois] Prosper Derbois, « Choisnerie normande. Étude sur les mots : choîne, simenet, garreau, conuets, fallue, etc. », Notices, Mém., Doc. ... Soc. d'Archéologie de la Manche,‎ , pp. 50-61.
  • [1886 Legrin] M. Legrin, « Lettre de M. Legrin à M. Le Héricher », Revue de l'Avranchin,‎ , pp. 381-382 (lire en ligne).
  • [1886 Patois femme] Patois femme, « Patois d'une femme de Saint-Brice-sous-Avranches », Revue de l'Avranchin,‎ , p. 540 (lire en ligne).
  • [1888 Piquot] Alfred Piquot, « Petit glossaire d'un canton littoral du Cotentin (Portbail, Saint-Sauveur-le-Vicomte », Revue de l'Avranchin, t. IV,‎ , pp, 107-112 (lire en ligne).
  • [1890 Le Héricher] Édouard Le Héricher, « Sobriquets avranchins des corps de métier », Revue de l'Avranchin : bulletin,‎ (lire en ligne).
  • [1894 Berthelot] F. Berthelot, « Notes sur quelques patois d'Ille-et-Vilaine et du Sud de la Manche », Annales de Bretagne,‎ 1894-1895, pp. 82-105.
  • [1939 Birette] Charles Birette, « Causerie : le parler de mon enfance, sa nature, ses caractères généraux », Revue de la Société normande Alfred Rossel,‎ , pp. 5-7.
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  • [1942 Toullec] Lucien Toullec, « Quelques locutions, expressions, dictons et proverbes normands du nord de la Manche », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. XXIII,‎ , pp. 147-157 (lire en ligne).
  • [1962-04 Dupont] A. Dupont, « Le capitaine de vaisseau Lamarche (1779-1847). Ses travaux concernant le patois cotentinais », Revue de la Manche,‎ , pp. 104-144.
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  • [1978-03 Brasseur] Patrice Brasseur, « Les principales caractéristiques phonétiques des parlers normands de Jersey, Serk, Guernesey et de Magneville (Manche) », Annales de Normandie,‎ , pp. 49-64.
  • [1978-10 Brasseur] Patrice Brasseur, « Les principales caractéristiques phonétiques des parlers normands de Jersey, Serk, Guernesey et de Magneville (Manche) », Annales de Normandie,‎ , pp. 275-306.
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  • [1997-12 Porée-Cléraux] M. Porée et B. Cléraux, « Glossaire du parler normand de la région de La Haye-Pesnel », Le Viquet, no 118,‎ noël 1997, pp. 54-71.
  • [1998-04 Porée-Cléraux] M. Porée et B. Cléraux, « Glossaire du parler normand de la région de La Haye-Pesnel », Le Viquet, no 119,‎ , pp. 97-112.
  • [2002 Lepelley] René Lepelley, « Travail et vocabulaire du blé dans le Val de Saire (Manche) avant la Seconde Guerre mondiale », Annales de Normandie,‎ , pp. 171-180 (lire en ligne).
[sommaire]

Presse

  • [CE] Cherbourg-Éclair, 1er janvier 1918.
  • [JAV] Le journal de l'arrondissement de Valognes, 26 février 1904.
  • [LPM9] La Presse de la Manche, 27 août 2023.
  • [LPM8] La Presse de la Manche, 3 septembre 2023.
  • [LPM7] La Presse de la Manche, 10 septembre 2023.
  • [LPM6] La Presse de la Manche, 17 septembre 2023.
  • [LPM5] La Presse de la Manche, 24 septembre 2023.
  • [LPM4] La Presse de la Manche, 1er octobre 2023.
  • [LPM3] La Presse de la Manche, 8 octobre 2023.
  • [LPM2] La Presse de la Manche, 15 octobre 2023.
  • [LPM1] La Presse de la Manche, 22 octobre 2023.
  • [LPM] La Presse de la Manche, 29 octobre 2023.
  • [LPM0] La Presse de la Manche, 5 novembre 2023.
  • [LPM-1] La Presse de la Manche, 12 novembre 2023.
  • [LPM-2] La Presse de la Manche, 19 novembre 2023.
  • [LPM-3] La Presse de la Manche, 26 novembre 2023.
  • [LPM-4] La Presse de la Manche, 3 décembre 2023.
  • [LPM-5] La Presse de la Manche, 10 décembre 2023.
  • [LPM-6] La Presse de la Manche, 17 décembre 2023.
[sommaire]


Notes et références

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29 1,30 1,31 1,32 1,33 et 1,34 Lepelley 1993.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 R.-G. de Beaucoudrey, Le langage normand au début du XXe siècle noté sur place dans le canton de Percy (Manche), Paris, Picard, 1911.
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 3,17 3,18 3,19 3,20 3,21 3,22 3,23 3,24 3,25 3,26 3,27 3,28 3,29 3,30 3,31 3,32 3,33 3,34 3,35 3,36 3,37 3,38 3,39 3,40 3,41 3,42 3,43 3,44 3,45 3,46 3,47 3,48 3,49 3,50 3,51 et 3,52 Édélestand et Alfred Duméril, Dictionnaire du patois normand, Caen, 1849.
  4. [2016 Magène-UPNC] Magène et Université populaire normande du Coutançais, Trésor de la langue normande, Dictionnaire français/normand, t. 2 tomes, Éditions Eurocibles, .
  5. 5,0 et 5,1 « Essai de glossaire populaire médical » dans Revue de l'Avranchin, 1886.
  6. 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 6,11 6,12 6,13 6,14 6,15 6,16 6,17 6,18 6,19 6,20 6,21 6,22 6,23 6,24 6,25 6,26 6,27 6,28 6,29 6,30 6,31 6,32 6,33 6,34 6,35 6,36 6,37 6,38 et 6,39 Glossaire d'Ephrem Houël adressé au capitaine Lamarche.
  7. 7,00 7,01 7,02 7,03 7,04 7,05 7,06 7,07 7,08 7,09 7,10 7,11 7,12 7,13 7,14 7,15 7,16 7,17 7,18 7,19 7,20 7,21 7,22 7,23 7,24 7,25 7,26 7,27 7,28 7,29 7,30 7,31 7,32 7,33 7,34 7,35 7,36 7,37 7,38 7,39 7,40 7,41 7,42 7,43 7,44 7,45 7,46 7,47 7,48 7,49 7,50 7,51 7,52 7,53 7,54 7,55 7,56 7,57 7,58 7,59 7,60 7,61 7,62 7,63 7,64 7,65 7,66 7,67 7,68 7,69 7,70 7,71 7,72 7,73 7,74 7,75 7,76 7,77 7,78 7,79 7,80 7,81 7,82 7,83 et 7,84 [1923 Lemesle] Gabriel Lemesle, Le passé d'une commune française : Notes recueillies et classées jusqu'en 1914 sur Hauteville-sur-Mer (Manche), (lire en ligne).
  8. 8,0 8,1 8,2 8,3 8,4 et 8,5 Viviane Lelièvre, Recherches sur le parler local de Gratot (Manche), mémoire présenté en vue de l'obtention de la maîtrise de lettres modernes sous la direction de René Lepelley, 1979-1980.
  9. 9,00 9,01 9,02 9,03 9,04 9,05 9,06 9,07 9,08 9,09 9,10 9,11 9,12 9,13 9,14 9,15 9,16 9,17 9,18 9,19 9,20 9,21 9,22 9,23 9,24 9,25 9,26 9,27 9,28 9,29 9,30 9,31 9,32 9,33 9,34 9,35 9,36 9,37 9,38 9,39 9,40 9,41 9,42 9,43 9,44 9,45 9,46 9,47 9,48 9,49 9,50 9,51 9,52 9,53 9,54 9,55 9,56 9,57 9,58 9,59 9,60 9,61 9,62 9,63 9,64 9,65 9,66 9,67 9,68 9,69 9,70 9,71 9,72 9,73 et 9,74 Alfred Mouchel, Glossaire et expressions du patois normand des régions de Valognes et de Quettehou (Manche), Avranches, 1942-1943.
  10. 10,0 10,1 10,2 10,3 10,4 10,5 10,6 10,7 10,8 et 10,9 Édouard Le Héricher, Normandie scandinave ou glossaire des éléments scandinaves du patois normand, Avranches, 1861, p. 32.
  11. Édouard Le Héricher, Histoire de deux préfixes à travers le vieux français et les patois, Avranches, 1879.
  12. 12,0 12,1 12,2 12,3 12,4 12,5 12,6 et 12,7 Fernand Lechanteur, « L'enquête en Basse-Normandie », Le Français moderne, 1er avril 1948.
  13. 13,00 13,01 13,02 13,03 13,04 13,05 13,06 13,07 13,08 13,09 13,10 et 13,11 Jérôme-Frédéric Perrette-Lamarche, « Extrait d'un dictionnaire du vieux langage, ou patois des habitants des campagnes des arrondissements de Cherbourg, Valognes et Saint-Lô », dans Notices, mémoires et documents publiés par la Société d'agriculture, d'archéologie et d'histoire naturelle du département de la Manche, 1851 (lire en ligne).
  14. 14,00 14,01 14,02 14,03 14,04 14,05 14,06 14,07 14,08 14,09 14,10 14,11 14,12 et 14,13 Éric Marie, Dictionnaire normand-français, d'après un inventaire des usages du Cotentin, éd. Orep, 2012.
  15. 15,00 15,01 15,02 15,03 15,04 15,05 15,06 15,07 15,08 15,09 15,10 15,11 15,12 15,13 15,14 15,15 15,16 15,17 15,18 15,19 15,20 15,21 15,22 15,23 15,24 15,25 15,26 15,27 15,28 15,29 15,30 15,31 15,32 15,33 15,34 15,35 et 15,36 Témoignage personnel d'au moins un contributeur de Wikimanche.
  16. 16,00 16,01 16,02 16,03 16,04 16,05 16,06 16,07 16,08 16,09 16,10 16,11 16,12 16,13 16,14 16,15 16,16 16,17 16,18 16,19 16,20 16,21 16,22 16,23 16,24 16,25 16,26 16,27 16,28 16,29 16,30 16,31 16,32 16,33 16,34 16,35 16,36 16,37 16,38 16,39 16,40 16,41 16,42 16,43 16,44 16,45 16,46 16,47 16,48 16,49 16,50 16,51 16,52 16,53 16,54 16,55 16,56 16,57 16,58 16,59 16,60 16,61 16,62 16,63 16,64 et 16,65 Le Boullenger 1871.
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  26. 26,00 26,01 26,02 26,03 26,04 26,05 26,06 26,07 26,08 26,09 26,10 26,11 26,12 26,13 26,14 26,15 26,16 26,17 26,18 26,19 26,20 26,21 26,22 26,23 26,24 26,25 26,26 26,27 26,28 26,29 26,30 26,31 26,32 26,33 26,34 26,35 26,36 et 26,37 René Lepelley, Le parler normand du Val de Saire (Manche) : phonétique, morphologie, syntaxe, vocabulaire de la vie rurale ..., 1971 (éd. 1974).
  27. 27,0 27,1 27,2 27,3 27,4 27,5 27,6 et 27,7 René Lepelley, Mots & parlures du Cotentin et autres lieux de Normandie, Cherbourg, Isoète 2008.
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  29. 29,00 29,01 29,02 29,03 29,04 29,05 29,06 29,07 29,08 29,09 29,10 29,11 29,12 29,13 29,14 29,15 29,16 29,17 29,18 29,19 29,20 29,21 29,22 29,23 29,24 29,25 29,26 29,27 29,28 et 29,29 Le Joly-Sénoville, « Le patois parlé dans la presqu'île du Cotentin » dans Mémoires de la Société archéologique, artistique, littéraire et scientifique de l'arrondissement de Valognes, t. 2, 1880.
  30. 30,00 30,01 30,02 30,03 30,04 30,05 30,06 30,07 30,08 30,09 et 30,10 Henri Moisy, Dictionnaire de patois normand, Caen, 1887. (lire en ligne).
  31. 31,00 31,01 31,02 31,03 31,04 31,05 31,06 31,07 31,08 31,09 31,10 31,11 31,12 31,13 31,14 31,15 31,16 31,17 et 31,18 Charles Birette, Dialecte et légendes du Val de Saire, Paris, 1927.
  32. 32,00 32,01 32,02 32,03 32,04 32,05 32,06 32,07 32,08 32,09 32,10 32,11 32,12 32,13 32,14 32,15 32,16 32,17 32,18 32,19 32,20 32,21 32,22 32,23 32,24 32,25 32,26 32,27 32,28 32,29 32,30 32,31 32,32 32,33 32,34 32,35 32,36 32,37 32,38 32,39 32,40 32,41 32,42 32,43 32,44 et 32,45 Axel Romdahl, Glossaire du patois du Val de Saire (Manche) suivi de remarques grammaticales, Linköping, 1881. (lire en ligne)
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