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Manche

De Wikimanche

Le département de la Manche est situé dans l'ouest de la France, en Basse-Normandie. Il porte dans la numérotation administrative des départements le numéro 50.

Organisation administrative et politique

Le département est divisé en 4 arrondissements et 52 cantons. La préfecture est Saint-Lô, Avranches, Cherbourg-Octeville et Coutances sont les chefs-lieux d'arrondissement. La ville principale du département est Cherbourg-Octeville.

La population est représentée au Parlement français par 5 députés et 3 sénateurs. Le conseil général de la Manche est présidé par Jean-François Le Grand (UMP).

Il dépend de la IIIe région militaire (Rennes), de l'académie de Caen, de la Cour d'appel de Caen. La Cour d'assises siège à Coutances.

Coutances est le siège de l'évêché du diocèse de Coutances et Avranches, couvrant le même territoire, qui dépend de l'archevêché de Rouen. Les protestants dépendent du consistoire de Caen (voir Religion dans la Manche).

Héraldique

Notre drapeau

Les armoiries départementales se décrivent ainsi :

  • Parti ondé d'azur et de gueules à deux léopards d'or armés et lampassés d'azur l'un sur l'autre brochant sur la partition.

Les armoiries représentent la Manche et la côte occidentale du département avec les deux léopards des armoiries normandes.

Géographie

Le département de la Manche s'étend sur 5 938 km² (140 x 54 km). Il tient son nom de la mer où il s'avance en presqu'île, à l'est des îles anglaises d'Aurigny, Guernesey et Jersey. Il est formé par l'ancien diocèse de Coutances, le Cotentin et celui d'Avranches, l'Avranchin, ainsi qu'une petite partie du Bocage normand. Les pays traditionnels sont la Hague, le Val de Saire, le Bocage valognais, la Côte des Isles, le Plain, le Coutançais, le Saint-Lois et l'Avranchin.

La Manche forme la partie orientale du Massif armoricain, tandis que la majorité de la Basse-Normandie appartient au Bassin parisien. Le territoire départemental se compose essentiellement de la péninsule du Cotentin au nord, ainsi que d'une partie du bocage normand.

Le relief du Nord-Cotentin est formé de hautes collines, tandis qu'au centre, entre Carentan et Lessay, s'étend une zone de dépression et de marais : le Col du Cotentin avec le Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin. Le Mortainais au sud-est forme les contreforts de la Suisse normande, avec le point culminant de la Manche, Saint-Martin-de-Chaulieu à 368 mètres. Coutances est à 25 mètres d'altitude, Saint-Lô à 33 mètres, le mont Saint-Michel atteint 75 mètres, le Nez de Jobourg 128 mètres. L'altitude moyenne est d'environ 90 mètres.

Bordé par la mer de la Manche à l'est, à l'ouest et au Nord, le département possède 330 kilomètres de côtes. Sur le rivage se succèdent les longues plages de sable (côtes orientales et baie du Mont-Saint-Michel), les côtes rocheuses au nord, agrémentées de falaises (Cap de Flamanville, Nez de Jobourg, Landemer...), et des cordons dunaires à l'ouest. Le passage de la Déroute sépare le Cotentin des îles anglo-normandes. Le raz Blanchard à l'ouest, est le plus redouté des courants marins. La côte compte de nombreuses criques et une douzaine de ports ou havres, dont les principaux sont le port militaire de Cherbourg et le port marchand de Granville. Au sud de l'île de Jersey, la France possède les Roches Douvres, les nombreux îlots rocheux et incultes de Chausey, situés en face de Granville, dont on exploitait les granits pour le pavage des rues parisiennes.

A l'exception de quelques ruisseaux du bassin de la Loire, tous les cours d'eau sont tributaires de la Manche. Les principaux sont la Vire, qui arrose Saint-Lô et se jette dans la baie des Veys, la Taute, qui arrose Carentan et forme avec la Douve, traversant de vastes marais, un bassin en éventail très ouvert du nord au sud. La Divette finit à Cherbourg, l'Hay au havre de Saint-Germain, et la Sienne au havre de Régneville, après avoir recueilli la Soulle, venue de Coutances. La Sée, rivière d'Avranches, la Sélune, où tombe la Cance, venant de Mortain, et le Couesnon, baignant Pontorson, convergent en manière d'éventail vers la baie du Mont-Saint-Michel, où ils continuent, à marée basse, leur cours à travers la grève. Le cours inférieur des rivières maritimes et les canaux de Vire-et-Taute, du Plessis et de Coutances, étaient autrefois navigables.

Le climat est essentiellement tempéré, grâce aux vents de mer ; bien que très humide, il est sain, sauf dans les régions marécageuses du bassin de la Douve. Les pluies, fines et fréquentes, donnent une hauteur d'eau annuelle variant entre 75 centimètres à Saint-Lô, et 1 mètre au cap de la Hague.

La Manche demeure un département à vocation agricole. Grâce aux amendements et à l'humidité du climat, le sol, généralement granitique et schisteux, est productif en céréales, pommes de terre, prairies artificielles et naturelles. Celles-ci sont très étendues, surtout à l'est, région de calcaire et d'alluvion, mais si basse sur la baie des Veys, qu'elle a dû être protégée par la digues contre le flux de l'Océan. Il se fait dans la contrée un élevage considérable de chevaux et de bovins, dont la traditionnelle cotentine, puis normande, est réputée pour la production du lait et du beurre. Les arbres fruitiers sont très multipliés, particulièrement les pommiers et les poiriers, ce département étant un de ceux qui font le plus de cidre. D'admirables jardins maraîchers couvrent les mielles du littoral sud-ouest, c'est-à-dire les anciennes dunes sablonneuses fertilisées par la tangue, vase marine riche en calcaire. En outre, le département s'adonne à la pêche côtière et à la grande pêche (poissons, crustacés, huîtres).

Démographie

Le département de la Manche comptait, en 2007, 489 500 habitants (soit une densité de 82 hab./km²) répartis dans 601 communes, ce qui le place dans la moyenne nationale en terme de population et de densité.

La plus grosse ville est Cherbourg-Octeville (46 973 hab), devant la préfecture Saint-Lô (23 212 hab). L'agglomération cherbourgeoise compte d'ailleurs trois des cinq villes de plus de 10 000 habitants, avec Équeurdreville-Hainneville (18 197 hab) et Tourlaville (17 884 hab).

La Manche comptait 489 500 habitants en 2007 contre 481 471 en 1999, soit une progression annuelle moyenne de 0,24 %. L'analyse de cette période met en relief un vieillissement de la population, du fait de soldes naturel et migratoire positifs tandis que les jeunes quittent le département pour la formation et l'emploi. Du fait de l'étalement urbain, les villes de plus de 10 000 habitants perdent leur population au profit des territoires ruraux, particulièrement littoraux. L'Avranchin et le Coutançais présentent un solde positif, au dépens du Mortainais et du Plain-Cotentin. Manque de logement et ralentissement économique engendrent un flux migratoire négatif dans l'agglomération cherbourgeoise[1]

La Manche reste un département fortement rural (52 % de la population vit dans les campagnes, contre 20% en France).

On appelle les habitants de la Manche les Manchois ou les Manchots.

Climat

Avec trois façades maritimes en 300 kilomètres de côtes, le climat manchois est fortement océanique, c'est-à-dire que les hivers y sont doux et que les étés sont frais, autour de 25° C. Ainsi, la période de gel n'excède pas six jours sur les côtes et s'étend jusqu'à 54 jours dans le Saint-Lois et le Mortainais. L'amplitude thermique est entre 4° sur la côte et 7° dans les terres l'hiver, 5° à 12° l'été[2].

La pluviométrie est importante (entre 120 et 160 jours de précipitations supérieures à 1mm par an en moyenne[2]), mais varie beaucoup en fonction des terroirs, entre 700 mm sur la côte et 1 300 mm dans le bocage du sud, fréquemment sous forme de crachin.

Les forts coups de vent ou les tempêtes sont courantes.

Économie

L'économie est tournée vers l'agriculture, principalement l'élevage, bovins et équins, et la culture maraîchère (Val de Saire et secteur de Lessay) et de vergers (Sud Manche). Comme la terre, la mer est ressource importante de la Manche, avec les ports de pêche côtière ou hauturière (Granville, Saint-Vaast-la-Hougue, Cherbourg), l'élevage conchylicole et myticole, la construction navale et le transport maritime marchandises et passagers (Cherbourg).

L'industrie, faiblement implantée, est localisée autour de quelques bassins spécialisés, tels que l'agglomération cherbourgeoise (chantiers navals), Sourdeval et Villedieu-les-Poêles (métallurgie), ou la péninsule de la Hague (énergie nucléaire).

Le tourisme est porté par les stations balnéaires, le Mont-Saint-Michel, les vestiges du débarquement de 1944 et depuis le débuts des années 2000, la Cité de la Mer.

Cependant, la configuration péninsulaire du département entraîne une faiblesse des réseaux de transport qui enclave une partie du territoire.

Histoire

L'histoire du territoire de l'actuel département de la Manche est rythmée par deux millénaires de luttes de souveraineté.

En -56, les légions romaines soumettent les Unelles et les Abrincates unis par Viridorix. Sous l'empire romain, ces territoires sont intégrés à la deuxième Lyonnaise dont les sept diocèses servent de cadre à la christianisation. A partir du Ve siècle, les diocèses d'Avranches (Avranchin) et de Coutances (Cotentin) sont intégrés à la Neustrie, le "grand ouest" de l'empire franc. Ces territoires et ses littoraux sont alors des marches militaires protégeant l'empire franc contre les celtes de l'ouest et d'éventuels envahisseurs venus du Nord. Avec l'effondrement du pouvoir carolingien dans la partie occidentale de l'empire franc, nos deux diocèses deviennent un temps la possession des rois bretons tandis que le Cotentin voit débarquer les Normands de Norvège. Après que le roi carolingien Charles le Simple eût donné le comté de Rouen au chef danois Rollon par le traité de Saint-Clair-sur-Epte (911), le Cotentin est intégré avec l'Avranchin en 933, au duché de Normandie. Après tant d'épreuves, de pillages et de destructions, ces territoires connaissent un temps de reconstruction et de renaissance économique et spirituel stimulé par les grands chantiers monastiques programmés par le nouveau pouvoir normand : témoignent de cette époque les architectures encore grandioses des abbatiales de Lessay et du Mont-Saint-Michel.

Réuni depuis 1066 au royaume d'Angleterre par Guillaume le Conquérant, le territoire du futur département de la Manche, partie occidentale du duché de Normandie, va être intégré tout au long du XIIe siècle à l'immense ensemble féodal des Plantagenêt : ce sera un âge d'or dont témoignent encore les manuscrits du scriptorium du Mont Saint Michel conservés au Scriptorial d'Avranches ou le souvenir de l'épopée des rois normands de Sicile, originaires du Cotentin. A partir du XIIIe siècle, l'héritage Plantagenêt va être l'objet de nombreux conflits entre les couronnes de France et d'Angleterre qui sont à l'origine de la Guerre de Cent ans. Ainsi, en 1204, Philippe Auguste réintègre la Normandie au domaine royal de France, à l'exception des îles de Jersey; Guernesey; Sercq et Aurigny; iles dites "anglo-normandes" qui perpétuent jusqu'à aujourd'hui, dans un particularisme culturel et institutionnel, le souvenir du duché de Normandie indépendant... Au cours de la Guerre de Cent ans, la Normandie, en raison du symbole qu'elle représente fait l'objet de luttes incessantes entre Français et Anglais. En 1339, Edouard III d'Angleterre ouvre officiellement les hostilités en débarquant à Barfleur. Après le règne réparateur de Charles V le Sage, les hostilités reprennent de plus belles au cours du XVe siècle. La Normandie est occupée pendant près de 30 ans par les troupes anglaises du Roi Henry V dans le vain espoir de faire renaître le rêve "anglo-normand"... C'est ainsi que, par sa résistance aux Anglais qui s'étaient établis à Granville, le Mont Saint Michel devient le premier symbole national français revendiqué comme tel par Jeanne d'Arc. En 1450, après la bataille de Formigny, les terres normandes redeviennent définitivement françaises. Néanmoins, nos territoires ne connaissent pas encore la paix et sont encore ravagés par les bandes militaires stipendiées dans le cadre de la guerre de la Ligue du Bien public (1476) qui affecte alors l'ouest français contre l'autoritarisme de Louis XI. Mais la fin du XVe siècle et le début du XVIème siècle sont l'occasion d'une vigoureuse reprise économique fondée sur le commerce des foires et l'exportation des produits laitiers. Le centre ville de Saint-Lô et l'architecture de son église Notre Dame en témoignaient tout particulièrement jusqu'en 1944... Après cette "belle époque", les guerres de religion de la seconde moitié du XVIe siècle entre les Protestants de Montgomery et les Catholiques de Matignon, puis la révolte des va-nu-pieds en 1639 contre la dureté du régime fiscal imposé en Normandie, et surtout la "seconde guerre de cent ans" maritime et quasi permanente que se livrent de nouveau Français et Anglais de Louis XIV à Napoléon en passant par les guerres et révoltes de la Révolution (fin de la "virée de Galerne" au siège de Granville, 1793) font que nos territoires connaissent une croissance en demi-teinte sous l'Ancien Régime. Néanmoins, les rivalités franco-anglaises entraînent au XVIIIe siècle le développement des deux ports : le port militaire de Cherbourg et l'activité corsaire à Granville.

Le département de la Manche est créé le 4 mars 1790, à partir d'une partie de la généralité de Caen couvrant le périmètre des diocèses de Coutances et d'Avranches. Coutances est le premier chef-lieu, rapidement remplacé par Saint-Lô en 1796. En raison de la rivalité avec l'Angleterre, L'Empire stimule le développement politique de Cherbourg, qui devient sous-préfecture à la place de Valognes et préfecture maritime.

Le XIXe siècle voit l'industrialisation du département qui garde cependant une identité profondément rurale. Le travail des forges se développe, et l'industrie agro-alimentaire fondée sur l'élevage et les produits laitiers émerge et s'exporte grâce à l'arrivée du chemin de fer. Les ports se développent ; Granville devient au début du XXe siècle l'un des tous premiers ports français pour la pêche à la morue de Terre-Neuve. Cherbourg grâce à sa rade artificielle et à son port en haut profonde devient l'escale continentale des grandes lignes de paquebots anglaises pour le Nouveau Monde attirant des trains bondés de prétendants au rêve américain dans le Nord Cotentin. En 1912, Cherbourg sera d'ailleurs la dernière escale du Titanic... avant son naufrage.

Les tragiques évènements de la Seconde guerre mondiale vont soudainement et violemment précipiter dans la grande Histoire et une certaine "modernité" ces territoires normands passablement endormis... L'armée allemande fortifie les côtes de la Manche à partir de 1940 avec le mur de l'Atlantique. En juin 1944, la bataille de Normandie se joue en partie sur la côte est du Cotentin, à Utah Beach, puis avec l'opération Cobra. Avec de nombreuses communes détruites à 80% ou 90% par les bombardements "stratégiques" des forces alliées faisant plusieurs milliers de victimes civiles, (comme Saint-Lô, appelée « capitale des ruines » par feu Mgr Bernard Jacqueline). Les années 1945-1960 sont synonymes de nouvelles épreuves celles du rationnement, des logements provisoires et surtout d'une reconstruction pas toujours bien réalisée ni bien perçue (à Saint Lô notamment). Pourtant, l'espoir est grand, après tant d'années de privations et de souffrances, de pouvoir goûter aux joies de la vie et du confort modernes... Coutances accueille à nouveau temporairement le siège de la préfecture, dans l'attente de la reconstruction de Saint-Lô. On peut considérer qu'à partir des années 1965, l'effort de reconstruction était achevé faisant des villes de la Manche, les villes les plus modernes de la France d'alors. Le département connaît aussi une modernisation agricole donnant naissance à une agro-industrie pas aussi intégrée qu'en Bretagne. La décentralisation industrielle des années 1960/1970 permet d'accueillir à Cherbourg et à Saint-Lô des industries de main d'œuvre qui ne résisteront pas hélas à la crise des années 1980/1990 marquée par l'ouverture européenne et mondiale. Ainsi, le département garda-t-il une forte identité rurale et maritime et ses paysages encore relativement préservés lui permettent d'être aujourd'hui attractif dans une économie fondée sur les services et le tourisme. De la fin des années 1960 date aussi la spécialisation industrielle du Nord Cotentin dans le nucléaire (arsenal des sous-marins de Cherbourg ; usine de retraitement de la Hague et centrale électrique de Flamanville) avec ses avantages (emplois qualifiés ; arrivée de nouvelles populations; haute technologie) mais aussi ses inconvénients (pollution symbolique ou réelle liée à la radioactivité)... Enfin depuis les années 1970/1980, le littoral de la Manche s'affirme comme l'un des tous premiers centres de production conchylicole et ostréicole françaises...

En 1945, à la Libération, le général de Gaulle nomme un commissaire de la République commun aux cinq départements normands : Manche, Orne, Calvados, Seine-Maritime et Eure. En 1956, le département de la Manche a été intégré arbitrairement à la région programme d'action territoriale de "Basse-Normandie" dans le cadre de la première phase de la politique de décentralisation. En 1972, et surtout depuis les lois Deferre des années 1980, la région est devenue un nouvel échelon territorial de la République française. Avec l'intégration européenne et l'ouverture au monde, la concurrence des territoires s'accroît, d'où l'actuel débat quant à l'opportunité d'intégrer le département de la Manche dans une entité régionale suffisamment cohérente et forte pour être à la hauteur des défis de l'avenir (conserver ici des éléments de souveraineté économique et politique). D'aucuns penchent pour l'intégration du département de la Manche dans le cadre d'une néo-région "Grand ouest". D'autres, s'appuyant sur la légitimité d'une entité géo-historique de près de 1.000 ans d'existence, souhaitent l'intégration du territoire départemental de la Manche à une région administrative étendue aux territoires des cinq départements normands.

Plus de détails dans Histoire du département de la Manche

Religion

Le territoire départemental est couvert par le diocèse de Coutances et Avranches, issu de la réunion des anciens diocèses d'Avranches et de Coutances. Le siège épiscopal est situé à Coutances.

La religion catholique est largement majoritaire dans la Manche. Selon un sondage de Ifop pour La Vie, en décembre 2006, plus de 75% des Manchots se déclaraient proche du catholicisme.

Le département a vu de nombreuses abbayes se construire à partir du IXe siècle. Celle du Mont-Saint-Michel demeure lieu de pèlerinage important. Atteint comme le reste de la France par la baisse de la pratique religieuse catholique et la crise de vocation pour la prêtrise, on compte aujourd'hui un prêtre pour dix clochers.

Plus de 20% des Manchois se disent sans religion, et les musulmans représentent moins de 1% de la population.

Les protestants de la Manche dépendent du consistoire de Caen.

Notes et références

  1. Guillaume Ballard, « 489 500 habitants vivent dans la Manche », Ouest-France, 16 janvier 2008
  2. 2,0 et 2,1 Caractéristique du département de la Manche, Météo France