« Pomme dans la Manche » : différence entre les versions
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* [[Trésor de pommes aux épices]] | |||
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==Bibliographie== | ==Bibliographie== | ||
* René Lepelley « Le vocabulaire des pommes dans le parler normand du Val de Saire (Manche) », ''Langue française'', vol. 18, 1973, p. 42-64 [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/lfr_0023-8368_1973_num_18_1_5629 ''(lire en ligne)''] | * [[René Lepelley]], « Le vocabulaire des pommes dans le parler normand du Val de Saire (Manche) », ''Langue française'', vol. 18, 1973, p. 42-64 [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/lfr_0023-8368_1973_num_18_1_5629 ''(lire en ligne)'']. | ||
* Dominique Escartin, « Pommes, pommiers et cidre en Normandie », ''[[Viridovix (revue)|Viridovix]]'', n° 17, 1999. | |||
* « Pommes et cidriculture dans la Manche », ''[[Vikland]]'', n° 32, février 2020. | |||
* Marie Casset, « Vergers et pommes, une si longue tradition », ''[[Revue de la Manche]]'', n° 257-258, 2022. | |||
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Dernière version du 11 novembre 2023 à 19:32
La pomme est un fruit très présent dans la culture de la Manche.
Annaèe sains poum's, annaèe de minsère
Louis Beuve, « N'y a paè de poumes », Œuvres choisies, 1950
Pour l'alcool, elle est l'ingrédient principal du cidre, du pommeau et du calvados.
En pâtisserie, on élabore à base de pommes les bourdelots, gâteaux aux pommes et pommes rôties au sucre. Ce fruit est également utilisé pour des recettes salées telles le rôti de porc aux pommes de reinettes et glacé au miel et la gigue de chevreuil aux pommes et cassis.
À Barenton, une maison de la pomme et de la poire lui est en partie consacrée.
Un conservatoire de la pomme existe à Saint-Sauveur-le-Vicomte, aux abords du château.
La production départementale de pommes est essentiellement dédiée à la filière cidricole.
Histoire
L'introduction du pommier dans la Manche remonte loin. Eugène de Robillard de Beaurepaire affirme que Gilles de Gouberville fut « l'un des propagateurs les plus zélés de la culture du pommier dans notre région » [1].
Au début du XVIe siècle, Guillaume d'Ursus, seigneur de Lestre et d'Anneville, écuyer de Charles VIII, introduit dans le Val de Saire des espèces nouvelles apportées de Biscaye, très supérieures à elles qui mûrissaient alors en Cotentin [1].
En mai 1914, le Syndicat pomologique de la Manche est officiellement créé à Périers pour défendre la qualité de la production [2]. Il est présidé par M. Delaval, et son siège est fixé à Coutances.
Production
En 1924, la Manche produit 6 649 740 quintaux de pommes sur une récolte totale de 47 millions, « soit plus du huitième » de la production nationale [3]. La Manche est alors le deuxième département producteur de pommes, derrière l'Ille-et-Vilaine [3].
Associations et groupements
- Syndicat pomologique de la Manche, pour défendre la qualité des pommes, créé en mai 1914 à Périers
- Croqueurs de pommes de la Manche, créée en 2001 à Saint-Fromond
Manifestations
- Salon Saveurs de pommes, saveurs d'automne : à Saint-Sauveur-le-Vicomte, tous les deux ans, dans l'enceinte du château
Spécialités culinaires
- Boudin de la Manche aux pommes
- Bourdelot
- Gâteau aux pommes
- Gigue de chevreuil aux pommes et cassis
- Pommes rôties au sucre
- Quiche à l'andouille de Vire et aux pommes en l'air
- Rôti de porc aux pommes de reinettes et glacé au miel
- Sorbet à la pomme et au calvados
- Tarte aux pommes flambée au calvados
- Trésor de pommes aux épices
Bibliographie
- René Lepelley, « Le vocabulaire des pommes dans le parler normand du Val de Saire (Manche) », Langue française, vol. 18, 1973, p. 42-64 (lire en ligne).
- Dominique Escartin, « Pommes, pommiers et cidre en Normandie », Viridovix, n° 17, 1999.
- « Pommes et cidriculture dans la Manche », Vikland, n° 32, février 2020.
- Marie Casset, « Vergers et pommes, une si longue tradition », Revue de la Manche, n° 257-258, 2022.