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''Source : Dimanche Ouest-France, 10 juillet 2011.''


== Habitat social ==
== Habitat social ==

Version du 12 juillet 2011 à 11:59

Logement dans la Manche

Parc immobilier

Caractéristique du patrimoine bâti

L’habitat dispersé est traditionnellement de règle. Il illustre la variété des matériaux disponibles dans le sous-sol (schistes, grès, poudingue, granit, calcaire). Les constructions en terre s’identifient au secteur des marais du Cotentin, mais le torchis est encore assez répandu comme matériau de construction pour les bâtiments agricoles[1].

Le département possède un patrimoine bâti riche qui mérite d’être protégé et mis en valeur. Humidité et manque d’entretien affectent les églises paroissiales et les manoirs. Quelques-uns de ces édifices représentent un patrimoine de tout premier ordre qu’il faudrait rendre plus accessible à la visite. Les sites abbatiaux les plus connus (Mont-Saint-Michel, La Lucerne, Hambye) ont un rayonnement bien au-delà du département[1].

Deux zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) ont été crées dans le cadre de la loi de 1983[1] :

  • à Granville (arrêté du 22 décembre 1986) pour sauvegarder un quartier ancien (la rue aux Corsaires et la Haute Ville),
  • à Coutances (arrêté du 21 juin 1990) pour couvrir l’ancien site inscrit urbain.

Haut lieu du débarquement des forces alliées en 1944, le département de la Manche fut l’un de ceux qui payèrent le plus lourd tribut à la libération du pays. Cent douze communes furent gravement sinistrées et de nombreuses localités rurales ne pouvaient retrouver la vie sans subir des transformations souvent radicales, pouvant heurter sentimentalement ceux qui avaient déjà tant souffert[1]. Suite aux combats de la Libération en 1944 on compte[2] :

  • bâtiments partiellement détruits : 11 300 (15 200 logements),
  • exploitations agricoles sinistrées : 44 000,
  • commerces et industries sinistrés : 42 000,
  • bâtiments publics sinistrés : 1 200.

Meurtries, les villes reconstruites recherchent encore leur identité et la rénovation de leur image passe par celle des espaces publics et de l’architecture. Les projets urbains réussis à La Haye-du-Puits, Coutances et Saint-Lô notamment témoignent de cet effort[1].

Description du parc

En 1999, la Manche comptait un parc de 245 269 logements, ce qui représente 33,6 % du parc de Basse-Normandie pour 33,8 % de la population régionale. Les résidences principales représentent 79,4 % de ce chiffre, les résidences secondaires 14,6 %, les logements vacants couvrant le reste[2].

Quant à la répartition territoriale, le pays du Cotentin regroupe 39,4 % du parc pour 42,4 % de la population départementale, le Pays de la Baie du Mont-Saint-Michel 30,5 % du parc pour 28 % de la population, le Pays saint-lois 14,1 % du parc pour 15,9% de la population et le Pays de Coutances 16 % du parc pour 13,7% de la population[2].

Depuis la fin des années soixante, le parc total de logements a progressé, gagnant plus de 79 000 unités en de trente ans. Mais il augmente à un rythme moins élevé depuis 1990. En effet, entre 1990 et 1999, il n’a augmenté que de 0,8 % par an (17 800 logements soit en moyenne 1 800 logements supplémentaires par an) ; contre 1,2 % par an durant la période intercensitaire précédente (21 500 logements soit 2 400 logements par an) ; et contre 1,6 % par an entre 1975 et 1982 (23 300 logements soit 3 000 logements par an)[3].

Une analyse plus fine montre qu'après avoir stagné, la part de la vacance a diminué dans la décennie 1990 (- 6 %), que la part des résidences secondaires dans le parc total s’accroît régulièrement (+ 12 % entre 1990 et 1999) et que la part des résidences principales a sensiblement diminué jusqu’en 1982 avant de tendre à une stabilisation[3].

La Manche, département relativement rural possède donc un parc plus âgé que la moyenne française (30 % du parc existant est antérieur à 1915 dans la Manche contre 23 % pour l’ensemble de la France métropolitaine) mais plus jeune que celui d’un département rural traditionnel du fait du renouvellement du parc après 1944, de l’attraction du littoral et des programmes « logement » qui ont accompagné les deux grands chantiers du Nord-Cotentin[4].

Si on analyse le taux de progression annuel du parc, on constate que la période des années 1975 - 1981 a connu une forte progression du nombre de constructions : on a construit le double par rapport à la période de la Reconstruction[4].

On a retrouvé dans les années 1990 un taux de progression annuel proche de celui de la Reconstruction. Le parc de cette décennie représente lui 9 % du parc total, proche de celui de la France métropolitaine qui est de 10 %[4].

Prix de l'immobilier

En 2011, l'hebdomadaire Dimanche Ouest-France publie une enquête sur les prix de l'immobilier dans les villes de l'Ouest, réalisée avec le concours des Conseils généraux des notaires, portant sur les transactions validées en 2010, comparées à 2009 [5]. Voici les chiffres qui concernent la Manche.

Maisons anciennes

Prix moyen Variation
Valognes 180 626 € + 26,5 %
Granville 178 943 € -
Cherbourg-Octeville 172 490 € + 7,7 %
Équeurdreville-Hainneville 156 218 €  + 3,1 %
Tourlaville 152 294 € - 0,4 % %
Avranches 142 790 €  - 10,1 %
La Glacerie 140 638 € - 10,2 %

Appartements anciens

Prix / m² Variation
Granville 2 196 € + 17,8 %
Cherbourg-Octeville 1 590 € - 3,7 %

Résidences secondaires

Prix moyen d'une maison en bord de mer Variation
Barneville-Carteret 247 290 € -
Agon-Coutainville 241 508 € -
Donville-les-Bains 238 714 € -
Saint-Pair-sur-Mer 212 320 € -
Jullouville 209 911 € -
Granville 181 811 € -
Saint-Vaast-la-Hougue 176 736 € -
Portbail 153 227 € -

Source : Dimanche Ouest-France, 10 juillet 2011.

Habitat social

...

Résidences secondaires

Le recensement général de la population du 8 mars 1999 réalisé par l'INSEE indique que 14,6 % des logements disponibles dans la Manche sont des résidences secondaires.


Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 « I - A - 7 - Le patrimoine bâti », Manche - Carte d'identité, Direction départementale des territoires et de la mer de la Manche (Service de l'analyse territoriale et du développement durable - unité veille études et prospective, [s.d.]
  2. 2,0 2,1 et 2,2 « IV - A - 1 - La ventilation du parc », Manche - Carte d'identité, op. cit.
  3. 3,0 et 3,1 « IV - A - 2 - L'évolution récente du parc », Manche - Carte d'identité, op. cit.
  4. 4,0 4,1 et 4,2 « IV - A - 3 - L'âge du parc », Manche - Carte d'identité, op. cit.
  5. Pascale Le Garrec, « Les prix de l'immobilier dans 200 villes de l'Ouest », Dimanche Ouest-France, 24 avril 2011.