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'''René Lorence''', né à [[Cérences]] le [[24 juillet]] [[1908]], mort en déportation à Vaihingen-sur-l'Enz ( Allemagne) le [[25 mars]] [[1945]], est un résistant de la [[Manche]].
'''René Lorence''', {{date naissance|24|7|1908|Cérences}}, mort en déportation à Vaihingen-sur-l'Enz ( Allemagne) le [[25 mars]] [[1945]], est un résistant de la [[Manche]].


René Lorence exerce la profession de marchand forain. En décembre [[1941]], il rencontre [[André Defrance]] chez [[Stéphane Contesse]], responsable du comité [[Front national (Résistance) dans la Manche|Front national]] de Cérences, et accepte d’enthousiasme de participer à l’action menée par ce mouvement de Résistance.
René Lorence exerce la profession de marchand forain. En décembre [[1941]], il rencontre [[André Defrance]] chez [[Stéphane Contesse]], responsable du comité [[Front national (Résistance) dans la Manche|Front national]] de Cérences, et accepte d’enthousiasme de participer à l’action menée par ce mouvement de Résistance.
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Déporté le [[24 janvier]] [[1943]] de Compiègne-Royallieu (Oise) au camp de concentration d'Orianenburg-Sachsenhausen, il fait partie d'un convoi  composé de 1 557 hommes et 230 femmes <ref>Les femmes de ce convoi sont internées au camp d'Auschwitz-Birkenau (Pologne).</ref>. À son bord, se trouvent également [[Marie Lesage|Lesage]], [[Désiré Clément|Clément]], [[Maurice Fontaine|Fontaine]], [[Jean Houyvet|Houyvet]], [[Léon Lamort|Lamort]], [[Eugène Lecrosnier (1907)|Lecrosnier]], [[Eugène Ledrans|Ledrans]], [[René Lejeune|Lejeune]], [[Michel Lépine|Lépine]], [[Victor Leray|Leray]], [[Julien Leterrier|Leterrier]], [[François Nicollet|Nicollet]], [[Hippolyte Mesnil|Mesnil]] et [[Georges Typhaigne|Typhaigne]].
Déporté le [[24 janvier]] [[1943]] de Compiègne-Royallieu (Oise) au camp de concentration d'Orianenburg-Sachsenhausen, il fait partie d'un convoi  composé de 1 557 hommes et 230 femmes <ref>Les femmes de ce convoi sont internées au camp d'Auschwitz-Birkenau (Pologne).</ref>. À son bord, se trouvent également [[Marie Lesage|Lesage]], [[Désiré Clément|Clément]], [[Maurice Fontaine|Fontaine]], [[Jean Houyvet|Houyvet]], [[Léon Lamort|Lamort]], [[Eugène Lecrosnier (1907)|Lecrosnier]], [[Eugène Ledrans|Ledrans]], [[René Lejeune|Lejeune]], [[Michel Lépine|Lépine]], [[Victor Leray|Leray]], [[Julien Leterrier|Leterrier]], [[François Nicollet|Nicollet]], [[Hippolyte Mesnil|Mesnil]] et [[Georges Typhaigne|Typhaigne]].


Le numéro matricule 58291 lui est attribué <ref> Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche. </ref>.
Le numéro matricule 58291 lui est attribué. Il intègre le camp-annexe d'Heinkel de Sachsenhausen qui est aussi un exemple type d'usine-camp, fabrique du constructeur d'avions Ernst Heinkel.  
 
Il intègre le camp-annexe d'Heinkel de Sachsenhausen qui est aussi un exemple type d'usine-camp, fabrique du constructeur d'avions Ernst Heinkel.  


À partir de fin [[1944]], il est transféré au camp de Vaihingen ; camp qui reçoit de plus en plus de détenus gravement malades, complètement épuisés et incapables de faire le moindre travail. Logés dans des baraques, ils sont abandonnés à leur sort <ref>Vaihingen devient ainsi un vrai camp de la mort, un mouroir terrible et impitoyable</ref>.  
À partir de fin [[1944]], il est transféré au camp de Vaihingen ; camp qui reçoit de plus en plus de détenus gravement malades, complètement épuisés et incapables de faire le moindre travail. Logés dans des baraques, ils sont abandonnés à leur sort <ref>Vaihingen devient ainsi un vrai camp de la mort, un mouroir terrible et impitoyable</ref>.  
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Version du 17 octobre 2017 à 08:37

René Lorence, né à Cérences le 24 juillet 1908, mort en déportation à Vaihingen-sur-l'Enz ( Allemagne) le 25 mars 1945, est un résistant de la Manche.

René Lorence exerce la profession de marchand forain. En décembre 1941, il rencontre André Defrance chez Stéphane Contesse, responsable du comité Front national de Cérences, et accepte d’enthousiasme de participer à l’action menée par ce mouvement de Résistance.

Patriotique déterminé, mettant à profit sa position de commerçant, il propage, de bouche à oreille et aussi par une large diffusion d’écrits clandestins, toutes nouvelles et informations destinées à encourager la Résistance et à nuire aux hitlériens. Il apporte une aide efficace au recrutement de partisans dans la région de Cérences, contribuant à renforcer le comité local du Front national. Avec Stéphane Contesse, il établit une petite imprimerie clandestine. Des tracts sont expédiés grâce aux cheminots de Folligny, Cérences et Coutances.

René Lorence est arrêté par la Gestapo, après dénonciation, le 19 octobre 1942.

Déporté le 24 janvier 1943 de Compiègne-Royallieu (Oise) au camp de concentration d'Orianenburg-Sachsenhausen, il fait partie d'un convoi composé de 1 557 hommes et 230 femmes [1]. À son bord, se trouvent également Lesage, Clément, Fontaine, Houyvet, Lamort, Lecrosnier, Ledrans, Lejeune, Lépine, Leray, Leterrier, Nicollet, Mesnil et Typhaigne.

Le numéro matricule 58291 lui est attribué. Il intègre le camp-annexe d'Heinkel de Sachsenhausen qui est aussi un exemple type d'usine-camp, fabrique du constructeur d'avions Ernst Heinkel.

À partir de fin 1944, il est transféré au camp de Vaihingen ; camp qui reçoit de plus en plus de détenus gravement malades, complètement épuisés et incapables de faire le moindre travail. Logés dans des baraques, ils sont abandonnés à leur sort [2].

René Lorence y meurt le 25 mars 1945.

Notes

  1. Les femmes de ce convoi sont internées au camp d'Auschwitz-Birkenau (Pologne).
  2. Vaihingen devient ainsi un vrai camp de la mort, un mouroir terrible et impitoyable

Sources

  • Archives d’André Defrance.
  • André Debon, Louis Pinson, La Résistance dans le Bocage normand, Paris, Éditions Tirésias, 1994.
  • Marcel Leclerc, La Résistance dans la Manche, réseaux et mouvements, juin 1940-août 1944, Cherbourg, Éditions La Dépêche, 1980.
  • Fondation pour la mémoire de la déportation

Voir aussi

Résistance dans la Manche