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Le '''château de l'Isle-Marie''' est un [[monument historique]] de la [[Manche]] situé à [[Picauville]].
Le '''château de l'Isle-Marie''' est un [[monument historique]] de la [[Manche]] situé à [[Picauville]].


==Histoire==
==Histoire==
Située au milieu des [[marais]] du [[Clos du Cotentin]], la place forte est attestée en [[1026]] et l'enceinte circulaire appelée « Le Homme », du norois ''holm'', signifiant île, remonte au XI{{e}} siècle <ref name=PA50000020>{{mérimée|PA50000020}}.</ref>.  
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Située au milieu des [[marais]] du [[Clos du Cotentin]], une [[Forteresse du Holm|première place forte]] est attestée en [[1026]]. Elle correspond très certainement à l'enceinte circulaire située à 400 m à l'Ouest du château actuel, appelée « Le Homme », du norois ''holm'', signifiant île, cette enceinte est datée du XI{{e}} siècle <ref name=PA50000020>{{mérimée|PA50000020}}.</ref>.  


La forteresse est fortement endommagée lors de la prise de la bastille du [[Pont-d'Ouve]] par [[Jean de Vienne]] en [[1375]].
Cette forteresse aurait été fortement endommagée lors de la prise de la bastide du [[Pont-d'Ouve]] (pourtant distante d'une bonne dizaine de kilomètres) par Jean de Vienne en [[1375]].


Un château est construit par Bernardin Aux Épaules à la fin du XVI{{e}} siècle à proximité de la forteresse. Un pigeonnier lui est adjoint.
Un deuxième château fort est construit par un certain ''Bernardin Aux Épaules''<ref>Il semble qu'il y ait confusion  entre [[Bernardin Gigault de Bellefonds (1630)]], son père Henry-Robert Gigault de Bellefonds, (1574-1639)  tous deux seigneurs de L'Isle-Marie, et son grand père maternel [[Henri-Robert Aux-Épaules]] (1561-1607). La date fait pencher pour ce dernier</ref> à la fin du XVI{{e}} siècle à l'emplacement de l'actuel château. Un pigeonnier lui est adjoint. Ce château fort est dès le XVII{{e}} siècle remplacé par un troisième édifice<ref name=PA50000020 />.


Le [[Bernardin Gigault de Bellefonds|maréchal de Bellefonds]], seigneur de l'Isle-Marie, fait ériger un corps de logis sur l'emplacement de la forteresse normande, puis en [[1673]] une chapelle dont l'auteur serait l'architecte du Roi, Jules-Hardouin Mansart <ref name=PA50000020/>. La façade du logis, « d'un goût parfait, décorée avec beaucoup de grâce et d'heureuses proportions » selon [[André Rostand]], présente trois portes encadrées par quatre pilastres. Un avant-corps donne sur la porte centrale. Il est formé par deux colonnes ioniques qui portent un balcon à balustrades en pierres, et est surmonté d'un attique de même largeur percé d'une large ouverture et orné de volutes renversées et d'un fronton en arc surbaissé avec trois angelots sur le tympan. Chacune des deux portes latérales, plus basses et plus étroites, est coiffée par un tableau de pierre rectangulaire. Le maitre-autel accueillait une œuvre due à l'école de Raphaël <ref name=rostand>[[André Rostand]], ''Monuments meurtris du Cotentin libéré'', 1948.</ref>.  
Le [[Bernardin Gigault de Bellefonds|maréchal de Bellefonds]], seigneur de l'Isle-Marie, fait profondément remanier ce troisième corps de logis, lui adjoint un ensemble constitué d'une « chapelle », d'un hôpital pour 20 soldats invalides et d'écuries, ensemble attribué à l'architecte du Roi, Jules-Hardouin Mansart <ref name=PA50000020/><ref name=rostand> [[André Rostand]], ''Monuments meurtris du Cotentin libéré'', 1948.</ref>. Cette « chapelle » datée de [[1673]] est formellement identifiée comme [[Église de L'Isle-Marie|l'église paroissiale]] « construite par le maréchal de Belle-Font » <ref name=MF> ''Mercure de France'', 1{{er}} mars 1743. </ref> en [[1726]] <ref> Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, Paris, 1726, p.241 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b86015240/f131.image (Lire en ligne)]. </ref>. L'hôpital est quant à lui daté de [[1675]]. Parallèlement, le site est à cette époque entouré de fortifications en bastion, attribuées à Vauban <ref name=PA50000020 />. Ces fortifications affectent, en plan, la forme d'une étoile à cinq branches.


En [[1675]] <ref name=PA50000020/>, le maréchal fait construire à proximité un hôpital pour 20 soldats invalides<ref name=rostand/>.  
Le moraliste [[Antoine Garaby de La Luzerne]] meurt au château le [[4 juillet]] [[1679]]. Bellefonds y reçoit Jacques II d'Angleterre en [[1692]] <ref> Jules Leroux, ''Histoire de Saint-Vaast-la-Hougue, ancien fief de l'abbaye de Fécamp'', 1897, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k143458z/f336.image.r=%22L'Isle%20Marie%22?rk=815454;4 ''(lire en ligne)'']. </ref>.


Le moraliste [[Antoine Garaby de La Luzerne]] meurt au château le [[4 juillet]] [[1679]]. Bellefonds y reçoit Jacques II d'Angleterre en [[1692]].
Le domaine subit de rudes dommages dans la période révolutionnaire : « le château fut incendié et à demi rasé. La chapelle fut pillée <ref name=ano> Anonyme ,  « L'Isle-Marie », ''La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc. … Manche'', partie 2, éd. Lemasle & Cie, Le Havre, 1899, p.343-345 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6480990w/f451.item ''(lire en ligne)'']. </ref>. »
[[Fichier:Chateau de l Isle Marie.jpg|thumb|350px|Façade sud.]]


Réparé entre [[1802]] et [[1807]] des vandalismes de la Révolution française, le château fort est remanié en [[1900]] par l'architecte cherbourgeois Drancey, qui lui adjoint deux ailes<ref>{{mérimée|IA00001212}}.</ref>.
Un jardin à l'anglaise est aménagé entre [[1810]] et [[1830]] à l'emplacement des deux branches sud de l'enceinte en étoile de [[Vauban]] et des canaux <ref name=PA50000020/>.


Un jardin à l'anglaise est aménagé en [[1830]] à l'emplacement d'une partie de l'enceinte en étoile de type [[Vauban]] et des canaux <ref name=PA50000020/>, avec de grands arbres mis au sol par les tempêtes ou par l'homme au lendemain de la [[Seconde Guerre mondiale]] <ref name=rostand/>.
Le château est remanié, voire reconstruit, en [[1900]] par l'architecte cherbourgeois Drancey <ref> « L'architecte Drancey », il s'agit plus probablement du père, [[Gaston Drancey]], plutôt que du fils, [[René Drancey]], qui paraît bien jeune pour avoir réalisé l'opération. </ref> qui lui adjoint deux ailes <ref name=PA50000020 />. Ce qu'on en voit actuellement est donc une bâtisse du {{19e}} siècle.
 
Le marquis [[Jean d'Aigneaux (1871)|Jean d'Aigneaux]] y meurt en [[1957]].


L'ensemble du domaine est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [[13 septembre]] [[2001]], comprenant l'enceinte, le corps de logis, les façades et toitures de la chapelle, des écuries, et de l'hôpital, son escalier intérieur et sa cage, le cimetière, le colombier, les deux pavillons de jardin et les murs de l'ancienne serre et le parc <ref name=PA50000020/>.
L'ensemble du domaine est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [[13 septembre]] [[2001]], comprenant l'enceinte, le corps de logis, les façades et toitures de la chapelle, des écuries, et de l'hôpital, son escalier intérieur et sa cage, le cimetière, le colombier, les deux pavillons de jardin et les murs de l'ancienne serre et le parc <ref name=PA50000020/>.


[[Jules Barbey d'Aurevilly]] y situe son roman ''Ce qui ne meurt pas'' <ref>[http://www.terresdecrivains.com/Dans-la-lande-du-Cotentin-avec www.terresdecrivains.com].</ref>.
[[Jules Barbey d'Aurevilly]] y situe son roman ''Ce qui ne meurt pas'' <ref> [http://www.terresdecrivains.com/Dans-la-lande-du-Cotentin-avec www.terresdecrivains.com]. </ref>.
 
Le château en lui-même ne semble pas avoir subi de graves dommages à la libération, ce qui n'est pas le cas du domaine. [[André Rostand]] précise que « […] de grands arbres mis au sol par les tempêtes ou par l'homme au lendemain de la [[Seconde Guerre mondiale]] <ref name=rostand/>. »
 
==La Paroisse de L'Isle-Marie==
[[Fichier:Picauville - Château de l'Isle-Marie.jpg|thumb|Carte postale ancienne, façade sud.]]
Curieusement, le domaine constituait à lui seul [[L'Isle-Marie|une paroisse,]] et même éventuellement pendant une période très brève une commune puisqu'elle aurait été fusionnée à [[Picauville]] en l'an III ([[1794]]-[[1795]]). En [[1726]], le « Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne » la présente comme une paroisse habituelle <ref> Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8601525d/f305.image (lire en Ligne)]. </ref>. En [[1743]], le ''Mercure de France'' va dans le même sens et rapporte que la « paroisse [fut érigée] en faveur de feu M. le Maréchal de Belle-Font, qui y fit bâtir une petite église fort jolie. Le curé, le fermier & le fermier avec leurs familles, font tout ce qu'il y a de paroissiens » <ref name=MF/>. Le site internet des archives départementales de la Manche la cite bien comme paroisse mais ne lui connaît pas de registre d'état civil.


== Hébergement ==
== Hébergement ==
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Courriel : eh@islandmarie.com<br />
Courriel : eh@islandmarie.com<br />
''Ouverture'' : toute l'année<br />
''Ouverture'' : toute l'année<br />
==Situation==
Il est à 2 km du [[château de Plain-Marais]], au sud, de l'autre côté de la [[Douve (fleuve)|Douve]]. Une légende dit qu'un souterrain les relie.
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== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
* A. Prévet, « Bernardin Gigault marquis de Bellefonds et la double fondation d'une chapelle et de son hôpital en son château de l'Isle-Marie (Manche) », ''Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie'', tome LXII, 1994-1997, pp. 295-377
* A. Prévet, « Bernardin Gigault marquis de Bellefonds et la double fondation d'une chapelle et de son hôpital en son château de l'Isle-Marie (Manche) », ''Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie'', tome LXII, 1994-1997, pp. 295-377
* Anonyme ,  « L'Isle-Marie », ''La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc ....Manche'', partie 2, éd. Lemasle & Cie, Le Havre, 1899, p.343-345 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6480990w/f451.item ''(lire en ligne)'']
* Anonyme ,  « L'Isle-Marie », ''La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc ....Manche'', partie 2, éd. Lemasle & Cie, Le Havre, 1899, p.343-345 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6480990w/f451.item ''(lire en ligne)'']
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* [[:Catégorie: Château de l'Isle-Marie (image)|Galerie d'images]]
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* Paroisse de [[l'Isle-Marie]]
* Paroisse de [[l'Isle-Marie]]
*[[Église de L'Isle-Marie]]
*[[Forteresse du Holm]]


== Liens externes ==
== Liens externes ==
* Géolocalisation : {{GeoDMS|49|22|4.62|N|1|21|35.55|W}}
* [http://www.islemarie.fr/ L'Isle-Marie - Appartements et chambres d'hôtes]
* [http://www.islemarie.fr/ L'Isle-Marie - Appartements et chambres d'hôtes]
* [https://www.facebook.com/IsleMarie/ Page Facebook]
* [https://www.facebook.com/IsleMarie/ Page Facebook]
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[[Catégorie:Château de la Manche|Isle-Marie]]
[[Catégorie:Château de la Manche|Isle-Marie]]
[[Catégorie:Hébergement dans la Manche]]
[[Catégorie:Hébergement dans la Manche]]
[[Catégorie:L'Isle-Marie]]
[[Catégorie:Picauville|Chateau]]
[[Catégorie:Picauville|Chateau]]

Dernière version du 17 février 2024 à 13:05

Château de l'Isle-Marie.

Le château de l'Isle-Marie est un monument historique de la Manche situé à Picauville.

Histoire

L'Isle-Marie, plan d'ensemble du domaine. Le château porte le repère n°13

Située au milieu des marais du Clos du Cotentin, une première place forte est attestée en 1026. Elle correspond très certainement à l'enceinte circulaire située à 400 m à l'Ouest du château actuel, appelée « Le Homme », du norois holm, signifiant île, cette enceinte est datée du XIe siècle [1].

Cette forteresse aurait été fortement endommagée lors de la prise de la bastide du Pont-d'Ouve (pourtant distante d'une bonne dizaine de kilomètres) par Jean de Vienne en 1375.

Un deuxième château fort est construit par un certain Bernardin Aux Épaules[2] à la fin du XVIe siècle à l'emplacement de l'actuel château. Un pigeonnier lui est adjoint. Ce château fort est dès le XVIIe siècle remplacé par un troisième édifice[1].

Le maréchal de Bellefonds, seigneur de l'Isle-Marie, fait profondément remanier ce troisième corps de logis, lui adjoint un ensemble constitué d'une « chapelle », d'un hôpital pour 20 soldats invalides et d'écuries, ensemble attribué à l'architecte du Roi, Jules-Hardouin Mansart [1][3]. Cette « chapelle » datée de 1673 est formellement identifiée comme l'église paroissiale « construite par le maréchal de Belle-Font » [4] en 1726 [5]. L'hôpital est quant à lui daté de 1675. Parallèlement, le site est à cette époque entouré de fortifications en bastion, attribuées à Vauban [1]. Ces fortifications affectent, en plan, la forme d'une étoile à cinq branches.

Le moraliste Antoine Garaby de La Luzerne meurt au château le 4 juillet 1679. Bellefonds y reçoit Jacques II d'Angleterre en 1692 [6].

Le domaine subit de rudes dommages dans la période révolutionnaire : « le château fut incendié et à demi rasé. La chapelle fut pillée [7]. »

Façade sud.

Un jardin à l'anglaise est aménagé entre 1810 et 1830 à l'emplacement des deux branches sud de l'enceinte en étoile de Vauban et des canaux [1].

Le château est remanié, voire reconstruit, en 1900 par l'architecte cherbourgeois Drancey [8] qui lui adjoint deux ailes [1]. Ce qu'on en voit actuellement est donc une bâtisse du 19e siècle.

Le marquis Jean d'Aigneaux y meurt en 1957.

L'ensemble du domaine est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 13 septembre 2001, comprenant l'enceinte, le corps de logis, les façades et toitures de la chapelle, des écuries, et de l'hôpital, son escalier intérieur et sa cage, le cimetière, le colombier, les deux pavillons de jardin et les murs de l'ancienne serre et le parc [1].

Jules Barbey d'Aurevilly y situe son roman Ce qui ne meurt pas [9].

Le château en lui-même ne semble pas avoir subi de graves dommages à la libération, ce qui n'est pas le cas du domaine. André Rostand précise que « […] de grands arbres mis au sol par les tempêtes ou par l'homme au lendemain de la Seconde Guerre mondiale [3]. »

La Paroisse de L'Isle-Marie

Carte postale ancienne, façade sud.

Curieusement, le domaine constituait à lui seul une paroisse, et même éventuellement pendant une période très brève une commune puisqu'elle aurait été fusionnée à Picauville en l'an III (1794-1795). En 1726, le « Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne » la présente comme une paroisse habituelle [10]. En 1743, le Mercure de France va dans le même sens et rapporte que la « paroisse [fut érigée] en faveur de feu M. le Maréchal de Belle-Font, qui y fit bâtir une petite église fort jolie. Le curé, le fermier & le fermier avec leurs familles, font tout ce qu'il y a de paroissiens » [4]. Le site internet des archives départementales de la Manche la cite bien comme paroisse mais ne lui connaît pas de registre d'état civil.

Hébergement

Une suite, cinq chambres (dont deux spacieuses) , ainsi que deux appartements (dont un grand) et un studio ont été aménagés dans ce château.

Administration

Adresse : Château de l'Isle-Marie
50360 Picauville
Tél. +33 2 33 93 27 20
Courriel : eh@islandmarie.com
Ouverture : toute l'année

Situation

Il est à 2 km du château de Plain-Marais, au sud, de l'autre côté de la Douve. Une légende dit qu'un souterrain les relie.

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Bibliographie

  • A. Prévet, « Bernardin Gigault marquis de Bellefonds et la double fondation d'une chapelle et de son hôpital en son château de l'Isle-Marie (Manche) », Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie, tome LXII, 1994-1997, pp. 295-377
  • Anonyme , « L'Isle-Marie », La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc ....Manche, partie 2, éd. Lemasle & Cie, Le Havre, 1899, p.343-345 (lire en ligne)

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 « Notice n°PA50000020 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture. .
  2. Il semble qu'il y ait confusion entre Bernardin Gigault de Bellefonds (1630), son père Henry-Robert Gigault de Bellefonds, (1574-1639) tous deux seigneurs de L'Isle-Marie, et son grand père maternel Henri-Robert Aux-Épaules (1561-1607). La date fait pencher pour ce dernier
  3. 3,0 et 3,1 André Rostand, Monuments meurtris du Cotentin libéré, 1948.
  4. 4,0 et 4,1 Mercure de France, 1er mars 1743.
  5. Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, Paris, 1726, p.241 (Lire en ligne).
  6. Jules Leroux, Histoire de Saint-Vaast-la-Hougue, ancien fief de l'abbaye de Fécamp, 1897, (lire en ligne).
  7. Anonyme , « L'Isle-Marie », La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc. … Manche, partie 2, éd. Lemasle & Cie, Le Havre, 1899, p.343-345 (lire en ligne).
  8. « L'architecte Drancey », il s'agit plus probablement du père, Gaston Drancey, plutôt que du fils, René Drancey, qui paraît bien jeune pour avoir réalisé l'opération.
  9. www.terresdecrivains.com.
  10. Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France (lire en Ligne).

Liens internes

Liens externes