Gourfaleur
De Wikimanche
Gourfaleur est une ancienne commune du département de la Manche, commune déléguée au sein de Bourgvallées depuis le 1er janvier 2016.
Commune déléguée de Gourfaleur (commune de Bourgvallées) |
Coordonnées de la mairie annexe 49° 4' 45.87" N, 1° 6' 50.52" W (OSM) | ||
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Arrondissement | Saint-Lô | ||
Canton | Saint-Lô-2 | ||
Ancien canton | Canisy | ||
Intercommunalité | CA Saint-Lo Agglo | ||
Gentilé | Gourfaleurais(es) | ||
Population | 460 hab. (2021) | ||
Superficie | 8,45 km² | ||
Densité | 54 hab./km2 | ||
Altitude | 12 m (mini) - 100 m (maxi) | ||
Code postal | 50750 | ||
N° INSEE | 50213 | ||
Maire délégué | Roger Enguerrand | ||
Toponymie
Attestations anciennes
- Corphalour 1056/1060 [1].
- Corsu Falor s.d. (11e / 12e s.) [2].
- Gourfalou 1190 [2].
- Corfalor 1203 [3], 1210 [4].
- Courfalor 1250 [2].
- ecclesi[a] Beate Marie de Corfalor 1260 [5].
- parrochia et villa de Gorfalor 1270/1271 [6].
- Gorfalor ~1280 [2].
- Courphal[or] 1332 [7].
- ecclesia de Gorfalor ~1335 [8].
- Gourfalour 1349 [2].
- Gorphalour 1351/1352 [9].
- Gourfaleur 1635 [10].
- Gourfalleur 1612/1636 [11].
- Genophalon [sic; lire Gourphalou] 1648 [12].
- Gourfaleur 1677 [13], 1689 [14], 1694 [15].
- Gourfaliur ~1700 [16].
- Gourfaleur 1713 [17], 1716 [18], 1719 [19], 1735 [20], 1736 [21], 1758 [22], 1753/1785 [23], 1793 [24].
- Gourfalleur 1801 [25].
- Gourfaleur 1804 [26].
- Gourfalleur 1828 [27].
- Gourfaleur 1829 [28], 1830 [29], 1837 [30], 1854 [31], 1825/1866 [32], 1878 [33], 1880 [34], 1903 [35], 1954 [36], 1962 [37], 1972 [38], 1978, 1993 [39], 2007 [40].
Étymologie
Ce toponyme, ignoré d'Auguste Longnon [41], Auguste Vincent [42] et Marie-Thérèse Morlet [43], est jugé obscur par Albert Dauzat [44]. Seuls deux spécialistes en ont proposé un interprétation :
- François de Beaurepaire [2] y a vu une formation gallo-romaine tardive ou médiévale précoce en °CORTE « domaine rural » suivi du nom du peuple barbare des Taïfales (Taifali), d'où la proto-forme gallo-romane °CORTE TAIFALORU (bas-latin °curte Taifalorum), « le domaine rural des Taïfales ». L'auteur envisage également, avec moins de conviction, d'y voir le nom du peuple germanique des Falchovarii. Cette hypothèse est reprise du bout des lèvres par René Lepelley, qui ne choisit pas entre les deux ethnonymes et dit seulement « un nom de peuple germanique » [45].
- Ernest Nègre penche plutôt pour l'ancien français cort / court suivi d'un nom de personne roman Falourd (comprendre Falord au 11e siècle), soit « le domaine rural de Falourd » [46].
Ces deux hypothèses, de valeur inégale, appellent un grand nombre de commentaires.
- L'hypothèse d'Ernest Nègre est contredite par toutes les formes anciennes (Corphalour, Corsu Falor, Gourfalou, Corfalor, Courfalor, etc., 11e-12e s.) : si Falord il y avait, alors on devrait avoir la trace du [-d] final, encore prononcé au milieu du 11e siècle. En effet, ce nom se rattache à l'ancien français falorder « tromper, duper » et à falorde « tromperie, bourde, parole vaine ». En outre, la fixation d'un sobriquet à cette époque dans ce type toponymique semble peu probable.
- L'explication proposée par François de Beaurepaire est par contre beaucoup plus crédible. On connaît en effet l'existence, en France et en Belgique romane, d'un certain nombre de toponymes en -eur, -œur, -or ou -our (finale parfois altérée en -on, -an, etc.) issus de la désinence latine -orum du génitif [47] pluriel (masculin ou neutre) des thèmes en o. Or ces toponymes ont tous la particularité d'être formés sur un nom de peuple : ainsi, avec Francorum « des Francs », voici Franconville (Val-d'Oise; Meurthe-et-Moselle), Francourville (Eure; Eure-et-Loir), Villefrancœur (Loir-et-Cher), « le village des Francs » et Francorchamps (Belgique, province de Liège) « les champs des Francs »; avec Gothorum « des Goths », Goudourville (Tarn-et-Garonne) et Gourville (Charente) « le village des Goths »; avec Alamanorum « des Alamans », Aumenancourt-le-Grand (Marne) « le domaine rural des Alamans »; avec Romanorum « des Romains », Renorville (à Saint-Fort, Charente) « le village des Romains », etc. L'interprétation de Gourfaleur par °curte Taifalorum « le domaine rural des Taïfales » entre donc parfaitement dans cette catégorie toponymique.
Dans cette dernière hypothèse, la proto-forme gallo-romane °CORTE TAIFALŌRU a naturellement évolué en °CORTE TEFALŌRU, terrain idéal pour une réduction haplologique, d'où °CORTE FALŌRU > °Cort falor > °Corfalor, Corfalour. La forme actuelle résulte de la sonorisation spontanée du [k-] initial, phénomène attesté ici dès la fin du 12e siècle (Gourfalou 1190). Une explication par le nom du peuple germanique des Falchovarii est beaucoup moins évidente, et pose certains problèmes phonétiques.
- ☞ Les Taïfales étaient un peuple barbare liés aux Goths, mercenaires des armées romaines puis mérovingiennes. Ils s'établirent en Gaule à partir de la fin du 4e siècle, principalement (mais pas exclusivement) en Aquitaine et dans le Poitou. Ils étaient originaires du nord du Danube, mais leur appartenance ethnique est incertaine : éventuellement germanique, mais plus probablement apparentés aux Sarmates et aux Alains (peuples scythes de langue iranienne) [48]. Dans la toponymie française, on estime que leur nom est à l'origine de ceux de Tiffauges (Vendée) et Tivauches (Côte-d'Or) < °Taifalicas (terras) [2], « (les terres) des Taïfales ». On explique également Taphaleschat (Corrèze) par °Taifalisca (villa), « (le domaine rural) des Taïfales », et l'on rattache aussi à ce peuple les noms de Touffailles, Toufaillou (Tarn-et-Garonne) et Chauffailles (Saône-et-Loire).
- Le nom même des Taïfales, attesté sous la forme latinisée Taifali, est d'origine inconnue.
Géographie
Gourfaleur est délimitée par l'Hain à l'est et la Vire au nord.
Histoire
En 1203, première mention d'un seigneur du lieu, Olivier de Gourfaleur : Oliverius de Corfalor reddit compotum de viii sol[idis] pro i bisancio pro audiendo fine suo [3].
En 1210, Gourfaleur était le siège de deux fiefs de chevalier mouvants de l'Honneur de Lithaire, et respectivement tenus à cette date par Thomas d'Anisy et Guillaume de Gourfaleur :
- ¶ Thomas de Anisi tenet de eodem [= de Honore de Lutehaire] unum feodum militis apud Corfalor.
- ¶ Guillelmus de Corfalor tenet de eodem feodum unius militis apud Corfalor [49].
La commune est libérée de l'occupation allemande le 26 juillet 1944 [50].
Le 1er janvier 2016, Gourfaleur fusionne avec les communes de La Mancellière-sur-Vire, Saint-Romphaire et Saint-Samson-de-Bonfossé pour former Bourgvallées, sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 relative à la réforme des collectivités territoriales.
Démographie
Sous l'Ancien régime
Sous l'Ancien régime, le dénombrement des populations se fait généralement par feux, c'est-à-dire par foyers. Le nombre de personnes habitant sous un même toit variant beaucoup suivant celui d'ascendants et d'enfants [51], ces données sont donc relatives, mais donnent néanmoins une idée de l'évolution démographique.
Depuis la Révolution
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[52]. En 2021, la commune comptait 460 habitants.
Administration
Circonscriptions administratives avant la Révolution
- Généralité : Caen.
- Élection : Coutances (1612/1636, 1677), puis Saint-Lô (1713).
- Sergenterie : Saint-Gilles [55].
Circonscriptions administratives depuis la Révolution
- District : Saint-Lô (1790-1795).
- Arrondissement : Saint-Lô (1800).
- Canton : Canisy (1790) ; Saint-Lô-2 (2015).
Les maires
Mairie déléguée
- Horaires d'ouverture
Jours | Matin | Après-midi | Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici) | ||
Lundi | - | - |
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Mardi | - | - | |||
Mercredi | - | - | |||
Jeudi | - | 17 h 30 - 19 h | |||
Vendredi | - | - | |||
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Religion
Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution
- Diocèse : Coutances.
- Archidiaconé : Val de Vire.
- Doyenné : Saint-Lô.
Patronage
- Dédicace de l'église paroissiale : Notre-Dame.
- Patron (présentation) : le seigneur temporel, Guillaume de Gourfaleur (Guillelmus de Gorfalor) vers 1335 [8].
- Fête patronale : ?
Circonscriptions ecclésiastiques actuelles
- Diocèse : Coutances et Avranches.
- Archidiaconé : Centre.
- Doyenné : Pays Saint-Lois.
- Paroisse : Sainte-Marie.
Lieux et monuments
- Cahanel (16e/19e s.).
- Château du Béron (17e / 19e s.).
- Église Notre-Dame (12e/19e s.).
- Gare de Gourfaleur (désaffectée)
- Manoir de La Cour (16e s.).
- Manoir de Saint-Lubin.
- Monument aux morts
- Vallée de la Vire à son confluent avec l'Hain.
Personnalités liées à la commune
Naissances
- Pierre Saint-Laurent (1791-1868), ancien maire de Saint-Pierre-de-Semilly.
- André Hardel (1904-1979), historien local.
- Julie Raoult (1904-1944), fusillée à Beaucoudray.
- Fernand Le Rachinel (1942), imprimeur, homme politique.
Autres
- Guillaume Ier de Gourfaleur (13e s), chevalier qui vivait en 1210, premier seigneur connu [56].
- Renouf de Gourfaleur (fils ou frère de Guillaume Ier) bailli de Caen en 1259 [56].
- Jean de Gourfaleur (16e s.), seigneur de Bonfossé, nommé gouverneur de Saint-Lô en 1584 par le maréchal de Matignon et partisan de la Ligue en 1592
- François de Gourfaleur (17e siècle), seigneur (page à sourcer).
- Jean Culleron-Desmarais (18e-19e siècle), propriétaire.
- Robert Pouchin (1915-2001), photographe, réfugié à Gourfaleur en 1944.
Tourisme
- Circuit de randonnée
Circuit n° 10 : « Du fil de l'eau au pont de Gourfaleur » du topo guide « 10 balades autour de Canisy » [57]
Économie
- Sériac : imprimerie
Sports
- Football féminin : Vire Joigne FC, union de trois clubs de football féminin - Saint-Ébremond-de-Bonfossé, l'Entente Gourfaleur-La Mancellière et la Joigne Sportive.
- Football club 3 Rivières
Bibliographie
- M. Lepingard, « Gourfaleur », Notices, mémoires et documents publiés par la Société d'agriculture, d'archéologie et d'histoire naturelle du département de la Manche, imprimerie Élie fils, Saint-Lô, 1902, p.59-70 (lire en ligne)
Lien interne
Notes et références
- ↑ Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 406, § 214; Julie Fontanel, dans Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 489, § 340, date plus largement cette charte de 1056/1066.
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 et 2,6 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 125.
- ↑ 3,0 et 3,1 Léchaudé D’Anisy et Antoine Charma, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, pars secunda, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI, 2e série, 6e volume, Paris, 1852, p. 89a.
- ↑ Léchaudé D’Anisy, Grands Rôles des Échiquiers de Normandie, première partie, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XV, 2e série, 5e volume, Paris, 1845, p. 170b.
- ↑ Léopold Delisle, Le cartulaire normand de Philippe-Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI (2e série, 6e vol.), Paris, 1852, p. 124b, § 645.
- ↑ Ibid., p. 185b, § 802.
- ↑ Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 354B.
- ↑ 8,0 et 8,1 Léopold Delisle, op. cit., p. 125a, § 645, n. 1.
- ↑ Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 369C.
- ↑ Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
- ↑ Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
- ↑ « Benefices du dioceze de Coutances », p. 7, in Pouillié general contenant les benefices de l’Archevesché de Rouen […], chez Gervais Alliot, Paris, 1648.
- ↑ Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
- ↑ G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
- ↑ Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].
- ↑ Gerard Valk, Normannia Ducatus, tum Superior ad Ortum, tum Inferior ad Occasum, Praefectura Generalis […] Anglici Caesarea sive Jarsey…, Amsterdam, ~1700.
- ↑ 17,0 et 17,1 Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
- ↑ Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
- ↑ Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
- ↑ 20,0 et 20,1 Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux […], t. II, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735, p. 52b.
- ↑ Bernard Jaillot, Carte topographique du diocèse de Bayeux, Paris, 1736 [BNF, collection d’Anville, cote 00260 B].
- ↑ Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
- ↑ Carte de Cassini.
- ↑ Site Cassini.
- ↑ Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris.
- ↑ Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. II (COA-H), an XIII (1804), p. 589a.
- ↑ Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 466.
- ↑ Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Saint-Lô, p. 153.
- ↑ J. G. Masselin, Dictionnaire universel de géographie physique, commerciale, historique et politique du Monde Ancien, du Moyen Age et des Temps Modernes comparées / Dictionnaire universel de géographie, t. I, Auguste Delalain, Paris, 1830, p. 564b.
- ↑ Dictionnaire géographique universel ou description de tous les lieux du globe sous le rapport de la géographie physique et politique, de l’histoire, de la statistique, du commerce, de l’industrie, etc., etc., Sociétés de Paris, Londres et Bruxelles pour les publications littéraires, Bruxelles, 1837, t. I, p. 795b.
- ↑ V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
- ↑ Cartes d’État-Major (relevés de 1825 à 1866, mises à jour jusqu’à 1889).
- ↑ Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878, p. 387.
- ↑ Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1880, p. 60a.
- ↑ Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
- ↑ Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
- ↑ Atlas de Normandie, Caen, 1962.
- ↑ Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
- ↑ Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
- ↑ Carte IGN au 1 : 25 000.
- ↑ Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929; rééd. Champion, Paris, 1979.
- ↑ Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937.
- ↑ Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985.
- ↑ Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 326b.
- ↑ René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 136b.
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. III, 1991, p. 1663, § 92035.
- ↑ Forme grammaticale correspondant à la fonction de complément du nom.
- ↑ Wikipédia, article Taïfales.
- ↑ Léchaudé D’Anisy, op. cit., p. 171a.
- ↑ « Demain la liberté, l'album souvenir », La Manche Libre, 2003, p.44
- ↑ Une moyenne de 5 à 6 personnes semble cependant le chiffre le plus vraisemblable.
- ↑ Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ La sergenterie de Saint-Gilles, qui relevait initialement de l'élection de Coutances, fut en grande partie rattachée à l'élection de Saint-Lô à la fin du 17e ou au début du 18e siècle.
- ↑ 56,0 et 56,1 Lepingard, signalé en Bibliographie, p.63
- ↑ « Rando Manche 10 balades autour de Canisy », Communauté de communes de Canisy et Manche Tourisme
Lien externe
- Voir l'article sur Gourfaleur dans Rodovid, wiki d'études généalogiques.