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'''Louis Darinot''', né à Ségry (Indre) {{date naissance|16|3|1925}} et {{date décès|9|6|2006|Cherbourg}}, est un homme politique de la [[Manche]], député-maire de Cherbourg.
'''Louis''' Ernest '''Darinot''', né à Ségry (Indre) {{date naissance|16|3|1925}} <ref name=insee>« Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2006.</ref> et {{date décès|9|6|2006|Cherbourg-Octeville}} <ref>« Acte de décès n° 395 - État-civil de Cherbourg-Octeville - Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2006.</ref>, est un homme politique de la [[Manche]], député-maire de Cherbourg.


==Biographie==
== Biographie ==
Louis Darinot naît dans une famille modeste. Ses parents sont employés de maison à Issoudun (Indre), dans un château proche du logis familial à Ségry <ref name=LPM1>« Qui êtes-vous M. Louis Darinot ? », ''La Presse de la Manche'', 16 février 1973. </ref>.
Louis Darinot naît dans une famille modeste. Ses parents sont employés de maison à Issoudun (Indre), dans un château proche du logis familial à Ségry <ref name=LPM1>« Qui êtes-vous M. Louis Darinot ? », ''La Presse de la Manche'', 16 février 1973. </ref>.


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À 18 ans, en [[1943]], tout en poursuivant ses études, Louis Darinot s'engage dans le groupe résistant Indre-Est, affilié aux Forces françaises de l'intérieur (FFI) <ref name=LPM1/>. Au sortir de la [[Seconde Guerre mondiale]], il se dirige vers l'enseignement avant de bifurquer vers la pharmacie. En [[1951]], il obtient son diplôme de pharmacien. Le lendemain, il est à [[Carentan]] pour effectuer un remplacement de six mois <ref name=LPM1/>. C'est son premier contact avec la [[Basse-Normandie]].
À 18 ans, en [[1943]], tout en poursuivant ses études, Louis Darinot s'engage dans le groupe résistant Indre-Est, affilié aux Forces françaises de l'intérieur (FFI) <ref name=LPM1/>. Au sortir de la [[Seconde Guerre mondiale]], il se dirige vers l'enseignement avant de bifurquer vers la pharmacie. En [[1951]], il obtient son diplôme de pharmacien. Le lendemain, il est à [[Carentan]] pour effectuer un remplacement de six mois <ref name=LPM1/>. C'est son premier contact avec la [[Basse-Normandie]].


En [[1952]], il prend sa première pharmacie à Bayeux (Calvados). En [[1964]], il achète une autre officine [[Cherbourg]], place du général de Gaulle. Sportif lui-même, il prend aussitôt la présidence des supporteurs de l'[[AS Cherbourg Football]], devenue professionnelle. Très vite, il apparaît à beaucoup « comme la personnalité dont le parti socialiste était privé depuis l'effacement, puis le décès en [[1968]] de [[René Schmitt]] »<ref>Thomas Ferenczi, ''Le Monde'', 20 décembre 1972. </ref>. Il explique ainsi son engagement : « J'ai conservé de mon enfance une sensibilité très vive à l'injustice et à l'inégalité. C'est un sentiment qui s'est développé très tôt chez moi, à cause sans doute de mon milieu, et je n'ai plus jamais varié dans mes idées. Ma passion a été dès lors l'effort et le travail. Je me suis toujours méfié de la facilité. » <ref name=LPM1/>.
En [[1952]], il prend sa première pharmacie à Bayeux (Calvados). En [[1964]], il achète une autre officine à [[Cherbourg]], [[Place du Général-de-Gaulle (Cherbourg-Octeville)|place du Général-de-Gaulle]]. Sportif lui-même, il prend aussitôt la présidence des supporteurs de l'[[AS Cherbourg Football]], devenue professionnelle. Très vite, il apparaît à beaucoup « comme la personnalité dont le parti socialiste était privé depuis l'effacement, puis le décès en [[1968]] de [[René Schmitt]] » <ref>Thomas Ferenczi, ''Le Monde'', 20 décembre 1972. </ref>. Il explique ainsi son engagement : « J'ai conservé de mon enfance une sensibilité très vive à l'injustice et à l'inégalité. C'est un sentiment qui s'est développé très tôt chez moi, à cause sans doute de mon milieu, et je n'ai plus jamais varié dans mes idées. Ma passion a été dès lors l'effort et le travail. Je me suis toujours méfié de la facilité » <ref name=LPM1/>.


Membre de la Convention des institutions républicaines et de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS), il participe à la fondation du nouveau Parti socialiste aux côtés de François Mitterrand, et devient ensuite délégué national aux questions maritimes du PS.   
Membre de la Convention des institutions républicaines et de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS), il participe à la fondation du nouveau Parti socialiste aux côtés de [[François Mitterrand et la Manche|François Mitterrand]], et devient ensuite délégué national aux questions maritimes du PS.   


Après avoir gagné le siège de député de Cherbourg en [[1973]], il emporte la mairie de [[Cherbourg]] en [[1977]] grâce à l'union des forces de gauche, et prend la direction de la [[Communauté urbaine de Cherbourg]]. Il est alors confronté à la montée en puissance de l'[[Nucléaire dans la Manche|industrie nucléaire dans le Nord-Cotentin]] et s'oppose sans succès à la construction de la [[centrale nucléaire de Flamanville]] et à l'extension de l'[[usine de retraitement de la Hague]]. Il met alors en place un service de contrôle de la pollution radioactive pour l'agglomération. « La gauche le reconnaît du bout des lèvres, "il ne fait pas peur à la droite“. Il est trop rassurant pour certains et insuffisamment pour d'autres. » <ref name=OF1>« Le mystère et boules de gommes du pharmacien », ''Ouest-France'', 18 mars 1986. </ref>.
Après avoir gagné le siège de député de Cherbourg en [[1973]], il emporte la mairie de [[Cherbourg]] en [[1977]] grâce à l'union des forces de gauche, et prend la direction de la [[Communauté urbaine de Cherbourg]]. Il est alors confronté à la montée en puissance de l'[[Nucléaire dans la Manche|industrie nucléaire dans le Nord-Cotentin]] et s'oppose sans succès à la construction de la [[centrale nucléaire de Flamanville]] et à l'extension de l'[[usine de retraitement de la Hague]]. Il met alors en place un service de contrôle de la pollution radioactive pour l'agglomération. « La gauche le reconnaît du bout des lèvres, "il ne fait pas peur à la droite“. Il est trop rassurant pour certains et insuffisamment pour d'autres. » <ref name=OF1>« Le mystère et boules de gommes du pharmacien », ''Ouest-France'', 18 mars 1986. </ref>.


En [[1980]], il entre en conflit avec un de ses adjoints, Jean-Richard Hélie. « Excellent pharmacien, grand admirateur de Dali et de Mitterrand, homme d'une urbanité exquise, Louis Darinot se révéla vite d'un caractère inconsistant à la tête de l'administration municipale dont l'inaction et l'incohérence provoquèrent l'ahurissement des Cherbourgeois <ref name=LQP1>Michel Dumont, ''Le Quotidien de Paris'', 17 novembre 1982. </ref>.
En [[1980]], il entre en conflit avec un de ses adjoints, André Miclot, qui reprend sa liberté de vote <ref>Albert Mabileau (dir.), « La chronologie », ''Annuaire des collectivités locales'', 1981. </ref>, puis avec un autre, son conseiller économique Jean-Richard Hélie <ref name=LM1>« M. Louis Darinot, député socialiste, abandonne son mandat de maire », ''Le Monde'', site internet, 30 juillet 1980. </ref>. « Excellent pharmacien, grand admirateur de Dali et de Mitterrand, homme d'une urbanité exquise, Louis Darinot se révéla vite d'un caractère inconsistant à la tête de l'administration municipale dont l'inaction et l'incohérence provoquèrent l'ahurissement des Cherbourgeois » <ref name=LQP1>Michel Dumont, ''Le Quotidien de Paris'', 17 novembre 1982. </ref>.


Découragé, il abandonne alors d'abord la présidence de la Communauté urbaine, puis la tête de la mairie au profit de [[Jean-Pierre Godefroy]]. Il précise qu'il ne supporte plus « le climat passionnel malsain du conseil municipal » <ref name=LQP1/>. « Effacé, courtois, travailleur, et humain, Louis Darinot a pris les coups les plus sévères des siens » <ref name=OF1/>.
Découragé, il abandonne alors d'abord la présidence de la Communauté urbaine, puis la tête de la mairie <ref name=LM1/>, au profit de [[Jean-Pierre Godefroy]]. Il précise qu'il ne supporte plus « le climat passionnel malsain du conseil municipal » <ref name=LQP1/>. « Effacé, courtois, travailleur, et humain, Louis Darinot a pris les coups les plus sévères des siens » <ref name=OF1/>.


Réélu député en 1978 et [[1981]], il est à l'Assemblée nationale un spécialiste reconnu des questions de défense, dont il préside la commission entre [[1981]] à [[1986]]. Ne souhaitant pas être reconduit à l'Assemblée nationale, il se met en deuxième position sur la liste socialiste aux législatives de [[1986]], derrière [[Olivier Stirn]]. Le bon score du PS dans le département, 28,3 % des suffrages, l'y reconduit pour un quatrième mandat. « Les électeurs ont signifié que sa discrétion, son honnêteté et l'idée qu'il se fait de la chose politique leur convenaient. » <ref name=OF1/>.
Réélu député en 1978 et [[1981]], il est à l'Assemblée nationale un spécialiste reconnu des questions de défense, dont il préside la commission entre [[1981]] à [[1986]]. Ne souhaitant pas être reconduit à l'Assemblée nationale, il se met en deuxième position sur la liste socialiste aux législatives de [[1986]], derrière [[Olivier Stirn]]. Le bon score du PS dans le département, 28,3 % des suffrages, l'y reconduit pour un quatrième mandat. « Les électeurs ont signifié que sa discrétion, son honnêteté et l'idée qu'il se fait de la chose politique leur convenaient » <ref name=OF1/>.


Retiré de la vie politique en [[1988]], il poursuit son engagement associatif au sein de l'association d'information et de lutte contre le cancer ''Cœur et cancer'', qu'il a créée en [[1981]] <ref>Catherine Nay, ''Jours de France'', n° 1585, 18 mai 1985. </ref>, continue de soutenir les footballeurs de l'AS Cherbourg et constitue une collection d'art moderne et contemporain.
Retiré de la vie politique en [[1988]], il poursuit son engagement associatif au sein de l'association d'information et de lutte contre le cancer ''Cœur et cancer'', qu'il a créée en [[1981]] <ref>Catherine Nay, ''Jours de France'', n° 1585, 18 mai 1985. </ref>, continue de soutenir les footballeurs de l'AS Cherbourg et constitue une collection d'art moderne et contemporain.
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Il est un grand amateur d'art, en particulier de peinture moderne et contemporaine <ref>''Ouest-France'', 24 septembre 1972. </ref>.
Il est un grand amateur d'art, en particulier de peinture moderne et contemporaine <ref>''Ouest-France'', 24 septembre 1972. </ref>.


Il meurt le 9 juin 2006, à 81 ans.
Il meurt le 9 juin 2006, à 81 ans et est inhumé à [[Maupertus]].


==Mandats et fonctions==
== Mandats et fonctions ==
* [[1973]]-[[1988]] : député de la [[Manche]] (président de la commission de la défense de [[1981]] à [[1986]])
* [[1973]]-[[1988]] : député de la [[Manche]] (président de la commission de la défense de [[1981]] à [[1986]])
* [[1977]]-[[1980]] : maire de Cherbourg
* [[1977]]-[[1980]] : maire de Cherbourg
* [[1977]]-[[1979]] : président de la [[Communauté urbaine de Cherbourg]]
* [[1977]]-[[1979]] : président de la [[Communauté urbaine de Cherbourg]]


==Distinction==
== Distinction ==
Il est promu officier de la Légion d'honneur le {{1er}} janvier [[2001]] <ref>« La Légion d'honneur pour Louis Darinot », ''Ouest-France'', 3 janvier 2001. </ref>.
Il est promu officier de la Légion d'honneur le {{1er}} janvier [[2001]] <ref>« La Légion d'honneur pour Louis Darinot », ''Ouest-France'', 3 janvier 2001. </ref>.


==Hommage==
== Hommage ==
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* À [[Cherbourg-Octeville]], une [[Place Louis-Darinot (Cherbourg-Octeville)|place]] porte son nom.
 
* À [[Cherbourg-Octeville]], une place porte son nom.


{{Notes et références}}
{{Notes et références}}


==Lien interne==
== Lien interne ==
* [[:Catégorie:Louis Darinot (image)|Galerie d'images]]
* [[:Catégorie:Louis Darinot (image)|Galerie d'images]]


==Lien externe==
== Lien externe ==
* [http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=2133 Biographie sur le site de l'Assemblée nationale]
* [http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=2133 Biographie sur le site de l'Assemblée nationale]


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Louis Darinot.

Louis Ernest Darinot, né à Ségry (Indre) le 16 mars 1925 [1] et mort à Cherbourg-Octeville le 9 juin 2006 [2], est un homme politique de la Manche, député-maire de Cherbourg.

Biographie

Louis Darinot naît dans une famille modeste. Ses parents sont employés de maison à Issoudun (Indre), dans un château proche du logis familial à Ségry [3].

Il est bon élève. À 17 ans, il entre à l'École normale d'instituteurs de Châteauroux (Indre) [3].

À 18 ans, en 1943, tout en poursuivant ses études, Louis Darinot s'engage dans le groupe résistant Indre-Est, affilié aux Forces françaises de l'intérieur (FFI) [3]. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, il se dirige vers l'enseignement avant de bifurquer vers la pharmacie. En 1951, il obtient son diplôme de pharmacien. Le lendemain, il est à Carentan pour effectuer un remplacement de six mois [3]. C'est son premier contact avec la Basse-Normandie.

En 1952, il prend sa première pharmacie à Bayeux (Calvados). En 1964, il achète une autre officine à Cherbourg, place du Général-de-Gaulle. Sportif lui-même, il prend aussitôt la présidence des supporteurs de l'AS Cherbourg Football, devenue professionnelle. Très vite, il apparaît à beaucoup « comme la personnalité dont le parti socialiste était privé depuis l'effacement, puis le décès en 1968 de René Schmitt » [4]. Il explique ainsi son engagement : « J'ai conservé de mon enfance une sensibilité très vive à l'injustice et à l'inégalité. C'est un sentiment qui s'est développé très tôt chez moi, à cause sans doute de mon milieu, et je n'ai plus jamais varié dans mes idées. Ma passion a été dès lors l'effort et le travail. Je me suis toujours méfié de la facilité » [3].

Membre de la Convention des institutions républicaines et de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS), il participe à la fondation du nouveau Parti socialiste aux côtés de François Mitterrand, et devient ensuite délégué national aux questions maritimes du PS.

Après avoir gagné le siège de député de Cherbourg en 1973, il emporte la mairie de Cherbourg en 1977 grâce à l'union des forces de gauche, et prend la direction de la Communauté urbaine de Cherbourg. Il est alors confronté à la montée en puissance de l'industrie nucléaire dans le Nord-Cotentin et s'oppose sans succès à la construction de la centrale nucléaire de Flamanville et à l'extension de l'usine de retraitement de la Hague. Il met alors en place un service de contrôle de la pollution radioactive pour l'agglomération. « La gauche le reconnaît du bout des lèvres, "il ne fait pas peur à la droite“. Il est trop rassurant pour certains et insuffisamment pour d'autres. » [5].

En 1980, il entre en conflit avec un de ses adjoints, André Miclot, qui reprend sa liberté de vote [6], puis avec un autre, son conseiller économique Jean-Richard Hélie [7]. « Excellent pharmacien, grand admirateur de Dali et de Mitterrand, homme d'une urbanité exquise, Louis Darinot se révéla vite d'un caractère inconsistant à la tête de l'administration municipale dont l'inaction et l'incohérence provoquèrent l'ahurissement des Cherbourgeois » [8].

Découragé, il abandonne alors d'abord la présidence de la Communauté urbaine, puis la tête de la mairie [7], au profit de Jean-Pierre Godefroy. Il précise qu'il ne supporte plus « le climat passionnel malsain du conseil municipal » [8]. « Effacé, courtois, travailleur, et humain, Louis Darinot a pris les coups les plus sévères des siens » [5].

Réélu député en 1978 et 1981, il est à l'Assemblée nationale un spécialiste reconnu des questions de défense, dont il préside la commission entre 1981 à 1986. Ne souhaitant pas être reconduit à l'Assemblée nationale, il se met en deuxième position sur la liste socialiste aux législatives de 1986, derrière Olivier Stirn. Le bon score du PS dans le département, 28,3 % des suffrages, l'y reconduit pour un quatrième mandat. « Les électeurs ont signifié que sa discrétion, son honnêteté et l'idée qu'il se fait de la chose politique leur convenaient » [5].

Retiré de la vie politique en 1988, il poursuit son engagement associatif au sein de l'association d'information et de lutte contre le cancer Cœur et cancer, qu'il a créée en 1981 [9], continue de soutenir les footballeurs de l'AS Cherbourg et constitue une collection d'art moderne et contemporain.

Il est un grand amateur d'art, en particulier de peinture moderne et contemporaine [10].

Il meurt le 9 juin 2006, à 81 ans et est inhumé à Maupertus.

Mandats et fonctions

Distinction

Il est promu officier de la Légion d'honneur le 1er janvier 2001 [11].

Hommage

Notes et références

  1. « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2006.
  2. « Acte de décès n° 395 - État-civil de Cherbourg-Octeville - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2006.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 « Qui êtes-vous M. Louis Darinot ? », La Presse de la Manche, 16 février 1973.
  4. Thomas Ferenczi, Le Monde, 20 décembre 1972.
  5. 5,0 5,1 et 5,2 « Le mystère et boules de gommes du pharmacien », Ouest-France, 18 mars 1986.
  6. Albert Mabileau (dir.), « La chronologie », Annuaire des collectivités locales, 1981.
  7. 7,0 et 7,1 « M. Louis Darinot, député socialiste, abandonne son mandat de maire », Le Monde, site internet, 30 juillet 1980.
  8. 8,0 et 8,1 Michel Dumont, Le Quotidien de Paris, 17 novembre 1982.
  9. Catherine Nay, Jours de France, n° 1585, 18 mai 1985.
  10. Ouest-France, 24 septembre 1972.
  11. « La Légion d'honneur pour Louis Darinot », Ouest-France, 3 janvier 2001.

Lien interne

Lien externe