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* [[16 mai]] : à [[Cherbourg-en-Cotentin]], une quinzaine de syndicalistes s'invitent au conseil municipal et obtiennent en ouverture de la séance de pouvoir rappeler leurs revendications <ref>''La Presse de la Manche'', 17 mai 2023. </ref>. | * [[16 mai]] : à [[Cherbourg-en-Cotentin]], une quinzaine de syndicalistes s'invitent au conseil municipal et obtiennent en ouverture de la séance de pouvoir rappeler leurs revendications <ref>''La Presse de la Manche'', 17 mai 2023. </ref>. | ||
* [[6 juin]] : la nouvelle journée de protestation contre la réforme des retraites ne mobilise que {{nombre|3250|personnes}} dans le département, selon ''[[Ouest-France]]'' : {{nombre|2100}} à [[Cherbourg-en-Cotentin]] ''({{nombre|4000}}, selon l'intersyndicale)'', 350 à [[Saint-Lô]] et autant à [[Coutances]], 250 à [[Avranches]] et 200 à [[Granville]] <ref>« Retraites : la mobilisation en baisse », ''Ouest-France'', 7 juin 2023. </ref>. | |||
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Dernière version du 9 juin 2023 à 19:05
Manifestations contre la réforme des retraites 2023
À partir de janvier 2023, une protestation s'organise contre la réforme des retraites proposée par le gouvernement d'Élisabeth Borne, à l'initiative du président de la République Emmanuel Macron. Elle est portée par une intersyndicale regroupant la CGT, la CFDT, Force Ouvrière, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU).
Le projet de loi, plusieurs fois modifié en cours de discussion au Parlement, repose, pour l'essentiel, sur le report à 64 ans (au lieu de 62 ans) de l'âge minimal de départ à la retraite et le relèvement à 43 ans (au lieu de 42 ans) de la durée minimale de cotisation.
Chronologie
- 19 janvier : six manifestations ont lieu contre la réforme des retraites : à Cherbourg-en-Cotentin, entre 10 000 et 15 000 personnes sont recensées, 2 000 à Saint-Lô, 1 500 à Avranches et autant à Coutances, 1 400 à Granville et 400 à Carentan-les-Marais (sources policières) [1].
- 31 janvier : six nouveaux défilés ont lieu contre la réforme des retraites, qui mobilisent encore plus de manifestants : 12 000 à Cherbourg-en-Cotentin, 2 200 à Saint-Lô et autant à Avranches, 1 900 à Granville, 1 850 à Coutances et 400 à Carentan-les-Marais (chiffres de la préfecture) [2].
- 7 février : pour la troisième fois en trois semaines, les syndicats mobilisent contre la réforme des retraites : la préfecture compte 10 000 manifestants à Cherbourg-en-Cotentin, 1 700 à Saint-Lô, 1 450 à Coutances, 1 400 à Avranches, 900 à Granville et 200 à Carentan-les-Marais, soit 15 650 manifestants, un total que l'intersyndicale fait grimper à 23 100 [3].
- 11 février : la quatrième journée de protestation contre la réforme des retraites rassemble, selon la préfecture, 8 500 manifestants à Cherbourg-en-Cotentin, 2 000 à Saint-Lô et autant à Avranches, 1 850 à Coutances, 1 400 à Granville et 500 à Carentan-les-Marais, soit un total de 16 250 [4]. Mais l'intersyndicale avance des chiffres plus importants avec un total de 29 400 manifestants, dont 15 000 à Cherbourg-en-Cotentin (plus de 10 000, selon Ouest-France) [5].
- 7 mars : la nouvelle journée de protestation contre la réforme des retraites mobilise encore beaucoup de monde : 8 000 personnes à Cherbourg-en-Cotentin, 2 800 à Saint-Lô, 1 900 à Coutances, 1 800 à Avranches, 800 à Granville et 400 à Carentan-les-Marais (chiffres de la police) [6]. L'intersyndicale, elle, annonce 21 500 manifestants à Cherbourg, 3 000 à Saint-Lô et autant à Coutances [6].
- 11 mars : la nouvelle journée de protestation contre la réforme des retraites marque un fléchissement : on recense, selon la préfecture (entre parenthèses les chiffres des syndicats), 2 500 manifestants (7 000) à Cherbourg-en-Cotentin, 800 (1 200) à Saint-Lô, 600 à Granville et autant à Avranches et 570 (800) à Coutances [7][8].
- 15 mars : la huitième journée de protestation contre la réforme des retraites mobilise 6 500 manifestants dans le département : 4 000 à Cherbourg-en-Cotentin, 900 à Saint-Lô, 700 à Avranches, 500 à Coutances et autant à Granville (chiffres de la préfecture) [9]. Des blocages de ronds-points à Cherbourg et à Saint-Lô sont organisés pour la première fois, ainsi qu'une « opération escargot » à Carentan-les-Marais [9].
- 16 mars, la Première ministre décide d'engager la responsabilité du gouvernement, selon la procédure définie par l'article 49 alinéa 3 de la Constitution sur le texte adopté la veille en commission mixte paritaire.
- 20 mars : à l'Assemblée nationale, la motion de censure transpartisane déposée par le groupe LIOT (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) est rejetée à 9 voix près : 278 voix pour sur les 287 nécessaires à son adoption. Une autre motion de censure déposée par le Rassemblement national (RN) est, elle aussi, rejetée.
- 22 mars : à Saint-Lô, la Coordination rurale de la Manche tague la permanence de Philippe Gosselin [10].
- 23 mars : net regain de participation aux manifestations contre le projet de réforme des retraites : on compte, selon la police (les chiffres de l'intersyndicale sont entre parenthèses) 8 000 personnes à Cherbourg-en-Cotentin (15 000), 1 850 à Saint-Lô (2 000), 1 600 à Coutances (2 000), 1 200 à Granville (1 500) et autant à Avranches [11]. À Guilberville, un automobiliste force le passage à un barrage, renversant et blessant une militante de la CGT [12]. À La Haye-du-Puits, une centaine de syndicalistes venus de tout le département déposent des déchets et des sacs poubelles devant la permanence du député macroniste Stéphane Travert, en signe de protestation à son soutien à la réforme des retraites et de son passage « de gauche à droite » [13].
- 25 mars : une quarantaine de représentants de l'intersyndicale manifestent devant la permanence du député LR Philippe Gosselin à Saint-Lô, lui reprochant de soutenir le projet de réforme des retraites [14] : des tags sont tracés sur la devanture et des affiches revendicatives sont collées sur les vitres [15].
- 28 mars : la dixième journée de manifestation contre la réforme des retraites marque un recul de la participation : la police dénombre 6 000 manifestants à Cherbourg-en-Cotentin (le double selon l'intersyndicale), 1 300 à Saint-Lô, 900 à Granville, 800 à Avranches et 700 à Coutances [16].
- 6 avril : un nouveau recul de la participation est enregistré à la 11e manifestation contre la réforme des retraites. Selon la préfecture, on dénombre 4 500 manifestants à Cherbourg-en-Cotentin (15 000 selon l'intersyndicale), 800 à Saint-Lô, 700 à Avranches et autant à Coutances, 600 à Granville et 70 à Carentan-les-Marais [17].
- 7 avril : au Mont-Saint-Michel, une centaine de manifestants protestent contre la réforme des retraites en ralentissant l'accès au site alors que les forces de l'ordre les tiennent à distance [18].
- 13 avril : la contestation contre la réforme des retraites marque un nouveau reflux : selon la préfecture, les cortèges réunissent 3 500 manifestants à Cherbourg-en-Cotentin (8 000 selon l'intersyndicale), 650 à Saint-Lô, 500 à Coutances, 350 à Avranches, 300 à Granville et 85 à Carentan-les-Marais [19]. Une banderole « 64 ans, c'est non » est accrochée au sommet de la Montagne du Roule [20].
- 14 avril : le Conseil constitutionnel valide l'essentiel de la loi. En réaction, 800 personnes se rassemblent à Cherbourg-en-Cotentin, place du Général-de-Gaulle avant de se rendre en cortège à la sous-préfecture [21]. Des manifestations ont lieu également à Saint-Lô et Coutances. Dans la nuit qui suit, Emmanuel Macron promulgue la loi, qui paraît aussitôt au Journal officiel [22].
- 15 avril : à Cherbourg-en-Cotentin, une quinzaine de manifestants bloquent le rond-point de la pyrotechnie et retardent d'une demi-heure le départ du car-ferry de la Brittany Ferries pour Poole (Angleterre) prévu à 18 h 15 [23].
- 17 avril : à Cherbourg-en-Cotentin, 200 personnes se rassemblent devant l'hôtel-de-ville pour faire du bruit pendant l'allocution radio-télévisée du président de la République [24]. Des manifestations similaires ont lieu à Saint-Lô, Avranches et Coutances [25].
- 24 avril : des « concerts de casseroles », organisés devant les mairies, rassemblent 200 personnes à Cherbourg-en-Cotentin et une trentaine à Saint-Lô [26].
- 1er mai : la fête du Travail se transforme en une nouvelle manifestation contre la réforme des retraites qui mobilise grandement. La police comptabilise 5 800 manifestants à Cherbourg-en-Cotentin (13 000, selon l'intersyndicale), 1 650 à Coutances, 1 600 à Granville, 1 250 à Saint-Lô, 800 à Avranches et 150 à Carentan-les-Marais [27], [28].
- 16 mai : à Cherbourg-en-Cotentin, une quinzaine de syndicalistes s'invitent au conseil municipal et obtiennent en ouverture de la séance de pouvoir rappeler leurs revendications [29].
- 6 juin : la nouvelle journée de protestation contre la réforme des retraites ne mobilise que 3 250 personnes dans le département, selon Ouest-France : 2 100 à Cherbourg-en-Cotentin (4 000, selon l'intersyndicale), 350 à Saint-Lô et autant à Coutances, 250 à Avranches et 200 à Granville [30].
Notes et références
- ↑ Daphné Cagnard, « Mobilisation historique dans le département », Ouest-France, 20 janvier 2023.
- ↑ « Réforme des retraites : mobilisation en hausse », Ouest-France, 1er février 2023.
- ↑ « 23 100 manifestants dans la Manche », Ouest-France, 8 février 2023.
- ↑ « Plus de 16 000 personnes défilent dans les rues », Tendance Ouest, site internet, 12 février 2023.
- ↑ « Manifestations : entre 19 000 et 24 000 personnes recensées », Ouest-France, site internet, 12 janvier 2023.
- ↑ 6,0 et 6,1 « Manifestants : la guerre des chiffres », Ouest-France, 8 mars 2023.
- ↑ La Presse de la Manche Dimanche, 12 mars 2023.
- ↑ Dimanche Ouest-France, 12 mars 2023.
- ↑ 9,0 et 9,1 « 6 500 manifestants ont battu le pavé », Ouest-France, 16 mars 2023.
- ↑ Jean-Philippe Non, « Retraites : stop à la trahison », La Coordination rurale, site internet, 23 mars 2023.
- ↑ « Des manifestations très suivies », Ouest-France, 24 mars 2023.
- ↑ « Une voiture force le passage : une blessée », Ouest-France, 24 mars 2023.
- ↑ Sylvie Lallemand, « Dépôt d'ordures à la permanence du député Stéphane Travert », La Presse de la Manche, 24 mars 2023.
- ↑ Pierre Hardon, « Philippe Gosselin n'a pas voté la censure », La Manche Libre, site internet, 23 mars 2023.
- ↑ Émilie Michel, « Ouest-France, site internet, 25 mars 2023.
- ↑ Ouest-France, 29 mars 2023.
- ↑ « 7 370 », Ouest-France, 7 avril 2023.
- ↑ « Retraites : une centaine de manifestants tenus à distance du Mont-Saint-Michel », AFP, 7 avril 2023, 16 h 00.
- ↑ Ludivine Laniepce, « Retraites : un 12e round moins mobilisateur », La Presse de la Manche, 14 avril 2023.
- ↑ Ludivine Laniepce, « La mobilisation contre la réforme des retraites atteint la Montagne du Roule », La Presse de la Manche, site internet, 13 avril 2023.
- ↑ « L'intersyndicale promet un gros 1er mai », Ouest-France, 15 avril 2023.
- ↑ « Macron a promulgué la loi sur la réforme des retraites », Reuters, 15 avril 2023, 7 h 13.
- ↑ « Ils ont retardé le départ du car-ferry », La Presse de la Manche Dimanche, 16 avril 2023.
- ↑ « On est déterminé à ne pas lâcher ! », La Presse de la Manche, 18 avril 2023.
- ↑ Ouest-France, 18 avril 2023.
- ↑ « Les casseroles ont de nouveau retenti », La Presse de la Manche, 25 avril 2023.
- ↑ « Pour le 1er mai, 11 600 manifestants dans les rues », Ouest-France, 2 mai 2023.
- ↑ « 20 000 personnes », La Presse de la Manche, 2 mai 2023.
- ↑ La Presse de la Manche, 17 mai 2023.
- ↑ « Retraites : la mobilisation en baisse », Ouest-France, 7 juin 2023.