« Saint Marcouf » : différence entre les versions
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[[Saints guérisseurs|Saint guérisseur]], il est invoqué pour guérir les furoncles et même toutes les maladies de la peau <ref name=HG>[[Hippolyte Gancel]], ''A l'aube de l'an 2000, les saints qui guérissent en Normandie'', éd. Ouest-France, 1998, p. 52-53.</ref>. | |||
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== Bibliographie == | == Bibliographie == | ||
* Charles Grosset, « Hypothèse sur l'évangélisation du Cotentin : saint Marcouf », ''[[Revue de la Manche]]'', n° 82 , avril 1979 | |||
* Pierre Flobert, « Saint Marcouf, de Childebert I{{er}} à Charles X », '' Corona Monastica : Moines bretons de Landévennec : histoire et mémoire celtiques. Mélanges offerts au père Marc Simon'' [en ligne], Presses universitaires de Rennes, 2004 [http://books.openedition.org/pur/20129 ''(lire en ligne)''] | * Pierre Flobert, « Saint Marcouf, de Childebert I{{er}} à Charles X », '' Corona Monastica : Moines bretons de Landévennec : histoire et mémoire celtiques. Mélanges offerts au père Marc Simon'' [en ligne], Presses universitaires de Rennes, 2004 [http://books.openedition.org/pur/20129 ''(lire en ligne)''] | ||
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Saint Marcouf, né à Bayeux (Calvados) vers 500 et mort le 1er mai 588 aux îles Saint-Marcouf, est une personnalité religieuse de la Manche.
Hagiographie
Il est ordonné prêtre par Possesseur, évêque de Coutances. Abbé bénédictin[1], il évangélise le Cotentin et les îles de la Manche.
Il envoie saint Hélier convertir les habitants de Jersey au christianisme. Il fonde un important monastère à Nantus (aujourd'hui Saint-Marcouf-de-l'Isle).
Il visite Jersey où des miracles lui sont attribués.
Il est connu pour la guérison des écrouelles (forme de tuberculose).
Lors des invasions normandes, ses reliques, considérées comme miraculeuses, sont transférées de Nantueil à l'abbaye de Corbény en Champagne. A partir de Jean le Bon, celles-ci font l'objet d'un pélerinage royal après les cérémonies de couronnement à Reims, initiant la tradition de l'imposition des mains. Sous Charles X, les reliques sont transférées à l'hôpital Saint-Marcoul de Reims[1].
Patron des apothicaires, célébré le 1er mai, il est représenté en abbé, un malade agenouillé à ses pieds[1].
Saint guérisseur, il est invoqué pour guérir les furoncles et même toutes les maladies de la peau [2].
Lieux de culte dédiés à saint Marcouf
- Église Saint-Marcouf (Saint-Marcouf)
- Église Saint-Marcouf (Saint-Jacques-de-Néhou)
- Chapelle Saint-Marcouf dans la cathédrale de Coutances
- L'église de Champcey abrite un petit reliquaire de saint Marcouf.
À Saint-Marcouf, la fontaine Saint-Marcouf et sa statue décapitée vient en renfort de la statue située dans l'église [2].
À Gouville-sur-Mer, un autel est dédié au saint dans l'église Saint-Malo [2].
À Saint-Michel-de-la-Pierre, une fontaine-puits avec une statue de Saint Marcouf est à proximité de l'église Sain-Michel [2].
Bibliographie
- Charles Grosset, « Hypothèse sur l'évangélisation du Cotentin : saint Marcouf », Revue de la Manche, n° 82 , avril 1979
- Pierre Flobert, « Saint Marcouf, de Childebert Ier à Charles X », Corona Monastica : Moines bretons de Landévennec : histoire et mémoire celtiques. Mélanges offerts au père Marc Simon [en ligne], Presses universitaires de Rennes, 2004 (lire en ligne)