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Au [[Le Plessis-Lastelle|Plessis-Lastelle]], sur les ruines de l’[[Château-fort du Plessis|ancien château fort]] détruit par [[Guillaume le Conquérant]], s’élève un monumental calvaire orné d’une statue de Notre-Dame de Lourdes provenant de l’ancien [[Séminaire de Coutances|grand séminaire de Coutances]]. Le touriste curieux qui visite ce lieu étrange découvre au pied du calvaire le tombeau du chanoine Jean-Louis Lebas qui restaura ce site historique.
Au [[Le Plessis-Lastelle|Plessis-Lastelle]], sur les ruines de l’[[Château-fort du Plessis|ancien château fort]] détruit par [[Guillaume le Conquérant]], s’élève un monumental calvaire orné d’une statue de Notre-Dame de Lourdes provenant de l’ancien [[Séminaire de Coutances|grand séminaire de Coutances]]. Le touriste curieux qui visite ce lieu étrange découvre au pied du calvaire le tombeau du chanoine Jean-Louis Lebas qui restaura ce site historique.


Jean-Louis Lebas est un ecclésiastique hors du commun et une grande figure de l’Église manchoise du XX{{e}} siècle . Dès son ordination en [[1923]], il se lance corps et âme dans l’action sociale. Vicaire à [[Église Notre-Dame-du-Roule (Cherbourg-Octeville)|Notre-Dame-du-Roule]] de [[Cherbourg]], il se fait tout de suite remarquer par son ardeur à secourir les chômeurs et les réfugiés. Au cours de ces mêmes années de l’avant-guerre, c’est lui qui implante la jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) dans la Manche. Il est aussi à l’origine d’un patronage et d’une colonie dans lesquels il accueille de nombreux réfugiés espagnols dans les premiers mois de [[1939]]. Dès le début de l’[[Occupation allemande de la Manche (1940-1944)|Occupation]], il ouvre à Cherbourg un Centre d’action sociale destiné aux ouvriers et aux requis de la fameuse Organisation Todt, chargée de la construction du [[Mur de l'Atlantique]]. Son restaurant sert alors jusqu’à mille cinq cents repas par jour !  
Jean-Louis Lebas est un ecclésiastique hors du commun et une grande figure de l’Église manchoise du XX{{e}} siècle. Dès son ordination en [[1923]], il se lance corps et âme dans l’action sociale. Vicaire à [[Église Notre-Dame-du-Roule (Cherbourg-Octeville)|Notre-Dame-du-Roule]] de [[Cherbourg]], il se fait tout de suite remarquer par son ardeur à secourir les chômeurs et les réfugiés. Au cours de ces mêmes années de l’avant-guerre, c’est lui qui implante [[Jeunesse ouvrière chrétienne dans la Manche|la jeunesse ouvrière chrétienne (JOC)]] dans la Manche. Il est aussi à l’origine d’un patronage et d’une colonie dans lesquels il accueille de nombreux réfugiés espagnols dans les premiers mois de [[1939]].  
 
==Pendant l'occupation==
 
Dès le début de l’[[Occupation allemande de la Manche (1940-1944)|Occupation]], avec [[Côtis-Capel|Albert Auguste Lohier]] (plus connu sous le pseudonyme de Côtis-Capel), [[Pierre Hamet]] et le concours de  [[Paul Tesson (1918-2014)|Paul Tesson]], il ouvre à Cherbourg un Centre d’action sociale destiné aux ouvriers et aux requis de l'Organisation Todt, chargée de la construction du [[Mur de l'Atlantique]]. Son restaurant sert alors jusqu’à mille cinq cents repas par jour ! C'est le « Foyer des requis ».
 
== Après-guerre==


Le premier aumônier de la JOC est nommé chanoine en [[1945]]. Cet « abbé Pierre » local avant la lettre devient ensuite directeur diocésain des Aides aux prêtres et de l’œuvre des vocations.
Le premier aumônier de la JOC est nommé chanoine en [[1945]]. Cet « abbé Pierre » local avant la lettre devient ensuite directeur diocésain des Aides aux prêtres et de l’œuvre des vocations.


Il meurt dans la maison de retraite de [[Grimouville]] à Régneville-sur-Mer en 1988.
Il meurt dans la maison de retraite de [[Grimouville]] à [[Regnéville-sur-Mer]] en 1988. Il est inhumé au pied du calvaire de la [[Motte du Plessis]].


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==Article connexe==
== Article connexe ==
* [[Lebas]]
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== Source ==
== Source ==
''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 2, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541147
René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 2, ISBN 2914541147.
   
   
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Dernière version du 17 avril 2024 à 14:41

Jean-Louis François Lebas, né à Sotteville le 7 mars 1900 [1] et mort à Regnéville-sur-Mer le 1er juillet 1988 [2], est une personnalité catholique de la Manche.

Le « curé des requis »

Au Plessis-Lastelle, sur les ruines de l’ancien château fort détruit par Guillaume le Conquérant, s’élève un monumental calvaire orné d’une statue de Notre-Dame de Lourdes provenant de l’ancien grand séminaire de Coutances. Le touriste curieux qui visite ce lieu étrange découvre au pied du calvaire le tombeau du chanoine Jean-Louis Lebas qui restaura ce site historique.

Jean-Louis Lebas est un ecclésiastique hors du commun et une grande figure de l’Église manchoise du XXe siècle. Dès son ordination en 1923, il se lance corps et âme dans l’action sociale. Vicaire à Notre-Dame-du-Roule de Cherbourg, il se fait tout de suite remarquer par son ardeur à secourir les chômeurs et les réfugiés. Au cours de ces mêmes années de l’avant-guerre, c’est lui qui implante la jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) dans la Manche. Il est aussi à l’origine d’un patronage et d’une colonie dans lesquels il accueille de nombreux réfugiés espagnols dans les premiers mois de 1939.

Pendant l'occupation

Dès le début de l’Occupation, avec Albert Auguste Lohier (plus connu sous le pseudonyme de Côtis-Capel), Pierre Hamet et le concours de Paul Tesson, il ouvre à Cherbourg un Centre d’action sociale destiné aux ouvriers et aux requis de l'Organisation Todt, chargée de la construction du Mur de l'Atlantique. Son restaurant sert alors jusqu’à mille cinq cents repas par jour ! C'est le « Foyer des requis ».

Après-guerre

Le premier aumônier de la JOC est nommé chanoine en 1945. Cet « abbé Pierre » local avant la lettre devient ensuite directeur diocésain des Aides aux prêtres et de l’œuvre des vocations.

Il meurt dans la maison de retraite de Grimouville à Regnéville-sur-Mer en 1988. Il est inhumé au pied du calvaire de la Motte du Plessis.

Notes et références

  1. « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1988.
  2. « Acte de décès n° 8 - État-civil de Regnéville - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1988.

Article connexe

Source

René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 2, ISBN 2914541147.