« Arthur de Cossé » : différence entre les versions
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Succédant à [[Étienne Martel de Basqueville]], il est [[évêque de Coutances]] de [[1560]] à [[1587]]. [[Lancelot de Matignon]] lui succède brièvement. Il est aussi abbé de [[Abbaye Sainte-Trinité (Lessay)|Lessay]] et du [[Abbaye du Mont-Saint-Michel|Mont-Saint-Michel]]. | |||
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Issu de la prestigieuse maison de Cossé-Brissac d'Anjou, Arthur de Cossé est le fils naturel du maréchal de France Charles {{Ier}}, comte de Brissac <ref name=Dico>Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1, Eurocibles, Marigny. </ref>. Sa mère pourrait être Diane de Poitiers ou la signora Novidalla <ref name=MSP1>Site internet de la mairie de Saint-Planchers, consulté le 9 mai 2015 [http://www.mairiestplanchers.fr/spip.php?article72 ''(lire en ligne)'']. </ref>. | |||
Évêque de Coutances pendant les [[Protestantisme dans la Manche|guerres de religion]], il garde un très mauvais souvenir de l’arrivée des protestants dans la cité épiscopale en [[1562]] <ref name=Dico/>. Le [[10 août]] de cette année-là, quelque deux cents [[Protestantisme dans la Manche|huguenots]] mettent la [[cathédrale de Coutances]] à sac et pillent la ville. Arthur de Cossé, fait prisonnier est conduit à [[Saint-Lô]], alors siège du manoir épiscopal et promené assis à l’envers sur un âne, à travers les rues de la ville, en compagnie du clergé de Coutances <ref name = CG> Charly Guilmard, ''Les Paisneaux mes ancêtres'', décembre 2001, p.154 [https://fr.calameo.com/read/0027849344370a8eb4958 ''(lire en ligne)]</ref>. Resté prisonnier un mois à Saint-Lô, le prélat parvient à s'échapper et, déguisé en meunier, trouve refuge à [[Granville]], restée catholique<ref name = CG/>. | |||
Évêque de Coutances pendant les guerres de religion, il garde un très mauvais souvenir de l’arrivée des protestants dans la cité épiscopale en [[1562]] <ref name=Dico/>. Le [[10 août]] de cette année-là, quelque deux cents [[Protestantisme dans la Manche|huguenots]] mettent la [[cathédrale de Coutances]] à sac et pillent la ville. Arthur de Cossé, fait prisonnier est conduit à [[Saint-Lô]], alors siège du manoir épiscopal et promené assis à l’envers sur un âne, à travers les rues de la ville, en compagnie du clergé de Coutances<ref name = CG> Charly Guilmard, ''Les Paisneaux mes ancêtres'', décembre 2001, p.154 [https://fr.calameo.com/read/0027849344370a8eb4958 ''(lire en ligne)]</ref>. Resté prisonnier un mois à Saint-Lô, le prélat parvient à s'échapper et, déguisé en meunier, trouve refuge à [[Granville]], restée catholique<ref name = CG/>. | |||
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==Bibliographie== | == Bibliographie == | ||
* Charly Guilmard, « Artus de Cossé... un évêque trop catholique ? », ''[[Revue de l'Avranchin et du Pays de Granville]]'', t. 86, 2009, p.279-311. | * Charly Guilmard, « Artus de Cossé... un évêque trop catholique ? », ''[[Revue de l'Avranchin et du Pays de Granville]]'', t. 86, 2009, p.279-311. | ||
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Arthur de Cossé, parfois Artus de Cossé, mort à Saint-Planchers le 7 octobre 1587, est une personnalité religieuse de la Manche.
Succédant à Étienne Martel de Basqueville, il est évêque de Coutances de 1560 à 1587. Lancelot de Matignon lui succède brièvement. Il est aussi abbé de Lessay et du Mont-Saint-Michel.
Biographie
Issu de la prestigieuse maison de Cossé-Brissac d'Anjou, Arthur de Cossé est le fils naturel du maréchal de France Charles Ier, comte de Brissac [1]. Sa mère pourrait être Diane de Poitiers ou la signora Novidalla [2].
Évêque de Coutances pendant les guerres de religion, il garde un très mauvais souvenir de l’arrivée des protestants dans la cité épiscopale en 1562 [1]. Le 10 août de cette année-là, quelque deux cents huguenots mettent la cathédrale de Coutances à sac et pillent la ville. Arthur de Cossé, fait prisonnier est conduit à Saint-Lô, alors siège du manoir épiscopal et promené assis à l’envers sur un âne, à travers les rues de la ville, en compagnie du clergé de Coutances [3]. Resté prisonnier un mois à Saint-Lô, le prélat parvient à s'échapper et, déguisé en meunier, trouve refuge à Granville, restée catholique[3].
Comme son oncle Philippe de Cossé qui n'a jamais mis les pieds à Coutances, il a été un fort médiocre administrateur de son diocèse [1].
Il est également abbé de Lessay, et abbé du Mont-Saint-Michel (1570-1587) [1].
C’est lui qui a vendu la baronnie de Saint-Lô aux Matignon [1], à cause, dit-on, de l’humiliation qu'il avait subie en 1562.
Il meurt à Saint-Planchers, au prieuré de l'Oiselière où il a vécu la plupart du temps. Il est inhumé dans la cathédrale de Coutances [2].
Bibliographie
- Charly Guilmard, « Artus de Cossé... un évêque trop catholique ? », Revue de l'Avranchin et du Pays de Granville, t. 86, 2009, p.279-311.
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 1, Eurocibles, Marigny.
- ↑ 2,0 et 2,1 Site internet de la mairie de Saint-Planchers, consulté le 9 mai 2015 (lire en ligne).
- ↑ 3,0 et 3,1 Charly Guilmard, Les Paisneaux mes ancêtres, décembre 2001, p.154 (lire en ligne)