Arêtes de poisson (architecture)
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« Arêtes de poisson » est le nom donné à un appareillage de pierre où les pierres sont placées en biais, d'abord dans un sens puis à la rangée supérieure dans l'autre ce qui donne un aspect ressemblant à une arête. Le nom technique est opus spicatum (du latin spica, « épi de blé », auquel il ressemble aussi).
Dans le département, on trouve cet appareillage dans des bâtiments du XIe siècle et très rarement dans des constructions plus récentes, ce qui est utile pour essayer de dater l'édification d'un mur.
Dans la Manche
Édifices de la Manche présentant des appareils en arêtes de poisson :
- Audouville-la-Hubert, l'église Sainte-Catherine
- Avranches, mur des remparts
- Barneville-Carteret, l'église Saint-Germain de Barneville
- La Barre-de-Semilly, l'église Saint-Ébremond
- Bréhal, l'église de Saint-Martin-le-Vieux
- Bricqueville-la-Blouette, l'église Saint-Martin
- Doville, la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours
- Dragey-Ronthon, l'église Saint-Médard
- La Godefroy, l'église Notre-Dame
- La Mancellière-sur-Vire, l'église Saint-Jean-Baptiste
- Montmartin-en-Graignes, l'église Saint-Martin
- Montchaton, l'église Saint-Georges
- Querqueville, la chapelle Saint-Germain
- Saint-Amand-Villages, l'église de Saint-Symphorien-les-Buttes
- Saint-Ébremond-de-Bonfossé, l'église Saint-Ébremond
- Saint-Jean-le-Thomas, l'église Saint-Jean-Baptiste
- Savigny, l'église Notre-Dame
- Surtainville, la chapelle Sainte-Ergoueffe
- Le Tanu, l'église Notre-Dame
- Vains, le prieuré de Saint-Léonard
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