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« Église Saint-Cyr et Sainte-Julitte (Céaux) » : différence entre les versions

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En [[1845]],  dans son ''Avranchin monumental et historique'', [[Édouard Le Héricher]] écrit :
En [[1845]],  dans son ''Avranchin monumental et historique'', [[Édouard Le Héricher]] écrit :
:« L'église de Céaux est une des plus intéressantes de l'arrondissement. Trois époques y sont représentées, par la tour, par le chœur, et par la nef. La tour est romane dans ses deux premières zones, et remonte sans doute au XII{{e}} siècle, époque de la fondation du prieuré.  Ses deux angles extérieurs sont contrebutés par deux contreforts très saillants du XV{{e}} siècle, c'est à dire de l'époque du chœur.  Sur les quatre faces s'ouvrent des ouïes, lancettes cintrées, semblables à celles [[Prieuré Saint-Léonard (Vains)|de Saint-Léonard]] et de [[Courtils]] et sans doute contemporaines. La base de la tour ne présente pas de disposition appareillée, c'est un cailloutis assez semblable aux foliations d'une veine de schiste. Une bande peu saillante s'élance, sur chaque face, de la ligne de la première zone pour aboutir sous chacune des ouïes.  Le sommet de la tour est moderne, et présente des fenêtres à barres ou croisées. Il faut joindre à ces parties les contreforts de la nef et un autel de pierre, et l'on a l'inventaire des parties primitives de cet édifice.<ref name = ELH>Édouard Le Héricher, « Commune de Céaux », ''Avranchin monumental et historique'',  vol.2, imprim. Tostain, Avranches,1845, p.332-343</ref>  »
:« L'église de Céaux est une des plus intéressantes de l'arrondissement. Trois époques y sont représentées, par la tour, par le chœur, et par la nef. La tour est romane dans ses deux premières zones, et remonte sans doute au XII{{e}} siècle, époque de la fondation du prieuré.  Ses deux angles extérieurs sont contrebutés par deux contreforts très saillants du XV{{e}} siècle, c'est-à-dire de l'époque du chœur.  Sur les quatre faces s'ouvrent des ouïes, lancettes cintrées, semblables à celles [[Prieuré Saint-Léonard (Vains)|de Saint-Léonard]] et de [[Courtils]] et sans doute contemporaines. La base de la tour ne présente pas de disposition appareillée, c'est un cailloutis assez semblable aux foliations d'une veine de schiste. Une bande peu saillante s'élance, sur chaque face, de la ligne de la première zone pour aboutir sous chacune des ouïes.  Le sommet de la tour est moderne, et présente des fenêtres à barres ou croisées. Il faut joindre à ces parties les contreforts de la nef et un autel de pierre, et l'on a l'inventaire des parties primitives de cet édifice.<ref name = ELH>Édouard Le Héricher, « Commune de Céaux », ''Avranchin monumental et historique'',  vol.2, imprim. Tostain, Avranches,1845, p.332-343</ref>  »


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Dernière version du 10 février 2023 à 03:44

L'église de Céaux
Fragment de la verrière du 16e siècle

L'église Saint-Cyr et Sainte-Julitte est un édifice catholique de la Manche, situé à Céaux.

Elle est dédiée à saint Cyr et à sa mère, sainte Julitte, deux martyrs chrétiens du 4e siècle. Elle relève pour le culte de le paroisse Saint-Michel centrée à Ducey.

Histoire

L'église Saint-Cyr de Céaux avait pour patron l'évêque d'Avranches[1] .

En 1845, dans son Avranchin monumental et historique, Édouard Le Héricher écrit :

« L'église de Céaux est une des plus intéressantes de l'arrondissement. Trois époques y sont représentées, par la tour, par le chœur, et par la nef. La tour est romane dans ses deux premières zones, et remonte sans doute au XIIe siècle, époque de la fondation du prieuré. Ses deux angles extérieurs sont contrebutés par deux contreforts très saillants du XVe siècle, c'est-à-dire de l'époque du chœur. Sur les quatre faces s'ouvrent des ouïes, lancettes cintrées, semblables à celles de Saint-Léonard et de Courtils et sans doute contemporaines. La base de la tour ne présente pas de disposition appareillée, c'est un cailloutis assez semblable aux foliations d'une veine de schiste. Une bande peu saillante s'élance, sur chaque face, de la ligne de la première zone pour aboutir sous chacune des ouïes. Le sommet de la tour est moderne, et présente des fenêtres à barres ou croisées. Il faut joindre à ces parties les contreforts de la nef et un autel de pierre, et l'on a l'inventaire des parties primitives de cet édifice.[1]  »
« Le XVe siècle avait fait du chœur de l'église une œuvre remarquable […]. Les colonnes torses de l'autel ont appartenu à l'église Notre-Dame-des-Champs d'Avranches.[1]  »
« La nef est séparée du chœur par un grand arc simple du XVIIe siècle. Les fonts ne se distinguent que par leur énorme masse.[1] ».

De fait, la nef est reconstruite au 17e siècle[2].

L'église de Céaux recèle une verrière datant du 16e siècle, représentant le Jugement dernier et classée monument historique au titre d'objet en 1908[3].

En 1924, Georges Merklen, réalise les trois verrières de la nef, représentant sainte Bernadette, sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et sainte Marie-Madeleine Postel[2].

Situation

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Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Édouard Le Héricher, « Commune de Céaux », Avranchin monumental et historique, vol.2, imprim. Tostain, Avranches,1845, p.332-343
  2. 2,0 et 2,1 « Notice n°IM50002368 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
  3. « Notice n°PM50000179 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.

Liens internes

Lien externe