Eugénie de Montijo et la Manche
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Eugénie de Montijo, aussi Impératrice Eugénie, pour l'état civil María Eugenia de Palafox-Portocarrero de Guzmán y Kirkpatrick, marquise d’Ardales, marquise de Moya, comtesse de Teba, comtesse de Montijo, née à Grenade (Espagne) le 5 mai 1826, morte à Madrid (Espagne) le 11 juillet 1920, est une personnalité en relation avec la Manche.
Épouse de Napoléon III, elle est impératrice des Français de 1853 à 1871 et régente de l'Empire français du 26 juillet 1870 au 4 septembre 1870.
Elle est la mère de Louis-Napoléon Bonaparte (1856-1879).
Biographie
Fille de la noblesse catholique espagnole, Eugénie de Montijo est éduquée à Paris, au couvent du Sacre-Cœur. Par la suite, Stendhal lui enseigne l'histoire et Prospère Mérimée le français. Elle se marie avec Napoléon III le 29 janvier 1853 aux palais des Tuileries et religieusement le 30 janvier en l'église Notre-Dame-de-Paris. Leur unique enfant, Louis-Napoléon Bonaparte naît le 16 mars 1856 à Paris.
Elle est considérée comme une des plus belles femmes de son époque, souvent dépeinte comme une séductrice.
Elle s'intéresse beaucoup aux affaires de l'État et exerce une influence certaine sur Napoléon III, notamment dans les domaines artistique et social. Elle possède l'une des plus importante collection de bijoux de son temps.
Napoléon III lui confie deux fois la régence : en 1865 pendant un voyage en Algérie et pendant qu'il combat pour la guerre de 1870.
Après la chute de l'Empire, elle se réfugie en 1870 à Chislehurst (Angleterre), où meurt son mari le 9 janvier 1873.
Elle meurt à Madrid, à 94 ans. Elle est enterrée à Farnborough (Angleterre).
Voyages dans la Manche
- 5-8 août 1858 : visite officielle à Cherbourg avec Napoléon III pour l'inauguration de la ligne ferroviaire Paris-Cherbourg et du bassin Napoléon-III
- 27-28 juillet 1867 : à Cherbourg, avec le prince impérial.
- 18 août 1869 : à Cherbourg pour un séjour incognito de deux jours.
- 24 juillet 1870 : à Cherbourg pour l'appareillage de l'escadre du Nord.
- Lors d'un pèlerinage au Mont-Saint-Michel, elle séjourne au château de Bois-Ferrand à Moulines et offre un tableau pour l'église [1].
Hommages
À Avranches, une maison située dans le quartier du Ragotin, arbore un médaillon de marbre blanc la représentant à côté de celui de son fils [2].
Autres relations avec la Manche
- Le marquis Eugène d'Halwin de Piennes, né à Périers, devient son chambellan en 1863.
Notes et références
- ↑ Georges Dodeman, « Moulines », Blog du canton de Saint-Hilaire.
- ↑ Alphonse Osmond, En flânant dans les rues d'une petite ville, 1948, p. 380.
Lien interne
Liens externes
- Sur Wikipédia (lire en ligne)
- Sur le site Histoire pour tous (lire en ligne)