Albert Delacour
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Albert Joseph Louis Delacour, né à Cherbourg le 31 août 1900 [1] et mort à Halberstadt (Allemagne) le 21 avril 1945 [1], est un résistant et déporté de la Manche, « Mort pour la France ».
Biographie
Membre du réseau Front national, il est arrêté, le 4 juillet 1942, à Saint-Jean-de-la-Rivière où il est venu se cacher, en même temps que son fils Lucien Delacour et son gendre Raymond Potier [2], dans le cadre de l'affaire Jurczyszyn.
Il est déporté le 20 octobre 1942 à destination de Karlsruhe (Allemagne). Dans ce transport se trouvent également les Manchois Marguerite et Louise Avoyne, Louis Barbey, Philibert Daireaux, Joseph Scelles et Pierre Tirel. Déporté ""NN"" [3].
Il transite par les prisons de Rheinbach [4], Sonneburg [5] . Il est transféré au camp de concentration de Sachsenhausen puis à celui de Buchenwald où il intègre le kommando Langenstein [6] [7].
Il décède à l'hôpital d'Halberstadt le 21 avril 1945 juste avant son rapatriement.
Hommages
Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 - Acte de naissance n° 609 - Page 165/265.
- ↑ René Gautier et 54 correspondants, 601 communes et lieux de vie de la Manche, 2014, p. 551.
- ↑ Nacht und Nebel = "Nuit et brouillard" - interprétation du signe N.N. accolé par l'administration SS à tout détenu désigné dès sa déportation.
- ↑ Prison pour les peines de travaux forcés.
- ↑ Prison d'application des peines de travaux forcés pour les hommes déportés ""NN"".
- ↑ Encore appelé Malachit ou Zweiberge.
- ↑ Ouvert en avril 1944, ce kommando est installé près du village de Langenstein, à quelques kilomètres d'Halberstadt. Les détenus travaillent au creusement de près de 10 km de galeries devant servir à enterrer les productions des usines Junkers.
Sources
- Fondation pour la mémoire de la déportation.
- Fiche individuelle sur Mémorial Gen Web