Raymond Le Corre
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Raymond Le Corre, né à Équeurdreville le 18 septembre 1901, mort à Saint-Lô dans la nuit du 6 au 7 juin 1944, est un homme politique de la Manche.
Biographie
Après des études à Cherbourg, il est nommé en 1923 contrôleur adjoint dans les Douanes, au Havre [1].
Revenu dans le Cotentin en 1927, il est vérificateur à Hainneville. Membre du syndicat des Douanes, il devient secrétaire fédéral du Parti socialiste [1].
Élu conseiller général SFIO pour le canton d'Octeville en 1931, il entre au conseil municipal d'Équeurdreville en 1935 et devient adjoint d'Hippolyte Mars [1].
En juin 1936, il est candidat SFIO aux élections législatives à Cherbourg. Il arrive en tête du premier tour. Mais le maintien du candidat radical Pierre Appell donne la victoire, au second tour, au candidat de la droite, Léon Vaur [2].
Engagé dans les réseaux de Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, il prend la tête de Libération-nord le 4 juillet 1943 [1]. Dénoncé, il est arrêté le 1er mars 1944 [1]. Dominique Gros nous dit qu'il est arrêté dans le bureau de l'adjoint Joseph Bocher[3].
Incarcéré à la prison de Saint-Lô, son compagnon de résistance Jean Goubert tente vainement de le faire évader début juin. Il meurt lors du bombardement de la nuit du 6 au 7 qui détruit la prison [1].
Hommage
Le collège d'Équeurdreville-Hainneville porte le nom de Raymond Le Corre.
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Jérémie Delauney, L'Écho des Bahuts, 3 juin 2008.
- ↑ Jean Quellien, Les Élections dans la Manche, éd. Ocep, 1973.
- ↑ « Équeurdreville, socialiste depuis plus d’un siècle », Ouest-France, 31 décembre 2015.(lire en ligne)