Quai de Caligny (Cherbourg-Octeville)
De Wikimanche
Le quai de Caligny est une voie de Cherbourg-Octeville.
Situation
Il commence à l'extrémité est de la place Napoléon et de la rue de l'Église, et se termine à l'entrée du quai Alexandre III, à hauteur de la rue Maréchal-Foch. Il constitue le côté ouest de l'avant-port, limité, au nord, par la jetée de l'Épi et, au sud, par le pont tournant.
Histoire
Construit en 1774, il est d'abord dénommé « quai de l'Avant-port » [1]. Le 14 février 1865, le conseil municipal de Cherbourg change son appellation en « quai de Caligny » pour célébrer la mémoire de l'ingénieur Louis Roland Hüe de Caligny (1677-1748), concepteur du premier port de commerce de Cherbourg et de ses aménagements structuraux, notamment de l'avant-port du bassin du commerce.
Au début du XXe siècle, le quai de Caligny est le point de départ et d'arrivée des vapeurs Courrier assurant une liaison avec les îles Anglo-Normandes.
Au début de 1965, on enlève les pavés [2].
Depuis 1994, il est éclairé, comme le quai Alexandre-III, par des luminaires dessinés par Yann Kersalé, dont les mâts varient du bleu au vert en fonction des marées [3].
À l'été 2015, des marchés nocturnes y sont organisés le jeudi : 4 en juillet et 4 en août [4].
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L'avant-port et le quai Caligny
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Une voie très fréquentée
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Vue ancienne
Attestations anciennes
- Quai de l'avant port s.d. [1].
- Quai Ouest du Port 1842 [5].
- Quai Caligni 1873 [6].
- Quai de Caligny 1894 [7].
- Quai Caligny 2013 [8].
Bâtiments remarquables
- N° 6 : Honoré de Balzac en visite dans la ville les 5 et 6 juillet 1822 prend une chambre à l'hôtel d'Angleterre, 4 quai du Port[9]
- N° 8-10 : siège de la société Chalutiers cherbourgeois
- N° 56 : publicité peinte sur le pignon pour le cognac Courvoisier, « The brandy of Napoléon » ;
- Criée de l'Épi
- Monument Armand de Bricqueville (place de Briqueville)
Commerces et activités diverses
- N° 2 : services techniques de la Communauté urbaine de Cherbourg, bâtiment réalisé par BDW Architecture en 2009-2010 [11] ;
- N° 8-10 : Chalutiers cherbourgeois [12]
- N° 8 bis : P. Bertran (droguerie) [13]
- N° 12 : Café des Flots [14] ; Bar des Flots [10]
- N° 14 : Strac (bières) [15] ; Lecœur (voilerie) [12] ; Lecœur-Barchiesi (pêche) [16]
- N° 16 : Union des mareyeurs de Cherbourg [12] ; Le Liberty - M. Roulland (restaurant) [17]
- N° 18 : Bertran (peintures) [12]
- N° 18 et 18 bis : SA Cherbourg Général Yachting (bateaux) [18] ; Le Comptoir irlandais [17]
- N° 20 : Le Café du Port (bar) [10] [17]
- N° 22 : Barbe (photographe) [19] ; Le Vauban (restaurant) [20] [17]
- N° 24 : Le Mistral (pizzéria)
- N° 26 : Le Caligny (café) [21] ; La Satrouille - M. Briens [17]
- N° 28 : La Plaisance (café) [21]
- N° 30 : Le Bretagne (restaurant) [22] ; La Marina - M. Lefrançois (restaurant) [17]
- N° 32-36 : Maison des Abeilles (vêtements) [23] [12]
- N° 34-36 : Maison des Abeilles (vêtements) [24]) ; Café-restaurant Régina [25]
- N° 36-38 : Maison Delafosse (vêtements) [26]
- N° 38 : Photographes Léon Rideau et son successeur Léon Guéroult (fin XIXe) ; Au Rendez-vous des touristes (souvenirs) [27] ; Le Narval (débit de tabacs) [10] ; Le Narval (café) [28]
- N° 40 : Café de Paris (restaurant), fondé en 1802 par le corsaire Alexandre Black [29][20][25][17]
- N° 42-44 : La Régence (café-restaurant) [10] [17]
- N° 46 : Continental (dancing) [12] ; Le Yalta (bar) [10][21]
- N° 48 : Café de Caligny ; La Pizza (pizzéria) [22][17]
- N° 50 : La Régal'ette (crêperie) [30]
- N° 56 : épicerie L. Dounon [31].
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Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 Raymond Lefèvre, Histoire anecdotique de Cherbourg racontée à nos écoliers, éd. Cherbourg-Éclair, 1941, rééditée en 1973.
- ↑ « Nos années 60 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2010, p. 132.
- ↑ Jeanne-Marie Ravel-Hascoet, « Regards sur ma ville : Quai Alexandre III (partie 1 : côté urbain) », La Presse de la Manche, 22 mai 2011.
- ↑ « Soirées sur le quai de Caligny », Cherbourg-octeville Magazine, n° 159, juin 2015.
- ↑ Plan de la ville de Cherbourg, éd. Lecouflet, Cherbourg, 1842 [BnF, cote GED-5820].
- ↑ Plan de la ville de Cherbourg avec les changements opérés depuis 1687 à 1873, Bibliothèque Jacques Prévert, Fonds Amiot.
- ↑ Plan général du port et de la ville de Cherbourg, dressé d’après les travaux les plus récents, éd. Le Maout, Cherbourg, 1894 [BnF, cote GED-2153].
- ↑ Google Maps, données cartographiques Tele Atlas, 2013.
- ↑ Gérard Pouchain, Balzac en Normandie, 1997.
- ↑ 10,0 10,1 10,2 10,3 10,4 10,5 10,6 et 10,7 Roland Godefroy, « Cherbourg à travers ses enseignes », La Presse de la Manche, 23 février 1973.
- ↑ « Bureaux de la communauté urbaine de Cherbourg] », Architopik, 5 août 2011 (lire en ligne).
- ↑ 12,0 12,1 12,2 12,3 12,4 et 12,5 La Police cherbourgeoise vous renseigne, Imprimerie commerciale cherbourgeoise, sd [1953].
- ↑ Cherbourg-Éclair, 27 décembre 1931.
- ↑ Cherbourg-Éclair, 1er août 1933.
- ↑ Cherbourg-Éclair, 6 août 1939.
- ↑ Cherbourg Économique, Impr. Jacqueline, 3e trimestre 1960.
- ↑ 17,0 17,1 17,2 17,3 17,4 17,5 17,6 17,7 et 17,8 Le Guide touristique, Cherbourg-Cotentin, 2014.
- ↑ Cherbourg, bulletin municipal, n° 1, septembre 1977.
- ↑ Le Journal de Cherbourg, 22 décembre 1859.
- ↑ 20,0 et 20,1 Les Guides Bleus, Normandie, Librairie Hachette, 1972, p. 614.
- ↑ 21,0 21,1 et 21,2 Portail des commerces de Basse-Normandie, 2000 (lire en ligne).
- ↑ 22,0 et 22,1 « Cherbourg Nord-Cotentin », Guide d'informations touristiques et administratives, 1986.
- ↑ Cherbourg-Éclair, 1912.
- ↑ Cherbourg-Éclair, 6 juin 1906.
- ↑ 25,0 et 25,1 Association sportive de Cherbourg 1960-1961, brochure promotionnelle, impr. Osap, septembre 1960.
- ↑ Journal de Cherbourg, 19 janvier 1860.
- ↑ Michel Hébert et Philippe Coligneaux, Cherbourg, tome 2, éd. Alan Sutton, coll. Mémoire en images, 1996, p. 92.
- ↑ Portail des commerces de Basse-Normandie, 2000 (lire en ligne).
- ↑ Cherbourg-Éclair, 31 décembre 1922.
- ↑ C'est à Cherbourg, n° 1, 4 avril 2018.
- ↑ Carte postale ancienne.
