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'''Maurice Grimal''', né à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) <ref>Site internet de ''France Bleu Cotentin'', 21 juin 2013. </ref> le [[19 septembre]] [[1928]]<ref name=PdLM>Presse de la Manche du vendredi 21 juin 2013 - Nécrologie - Maurice Grimal, ancien maire de Querqueville.</ref>, mort le [[20 juin]] [[2013]] <ref name=LML1>« Maurice Grimal, ancien maire de Querqueville, s'est éteint », Site internet de ''La Manche Libre'', 20 juin 2013. </ref>, est un homme politique de la [[Manche]].
'''Maurice''' Henri '''Grimal''', né à Boulogne-Billancourt (Seine, aujourd'hui Hauts-de-Seine) {{date naissance|19|9|1928}} <ref name=insee>« Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2013.</ref> et {{date décès|20|6|2013|Cherbourg-Octeville}} <ref>« Acte de décès n° 523 - État-civil de Cherbourg - Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2013.</ref>, est un homme politique de la [[Manche]].


Officier de la Marine nationale, Maurice Grimal est muté à l'[[École des applications militaires de l'énergie atomique|École atomique de Cherbourg]] en [[1958]] pour suivre l'armement du [[Q244]], projet de sous-marin à propulsion nucléaire. Il est ensuite nommé représentant permanent du Commissariat à l'énergie atomique à l'[[arsenal de Cherbourg]], puis devient directeur de l'établissement local de Technicatome, filiale du CEA pour l'ingénierie. Il est chargé du suivi de la construction et des essais de la chaufferie et du réacteur nucléaires du sous-marin ''Le Redoutable'', premier sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE)<ref name=PdLM/>.
== Biographie ==
Officier supérieur de la Marine nationale, Maurice Grimal est muté comme ingénieur au [[Commissariat à l'énergie atomique]] (CEA) pour travailler à Saclay (Essonne) sur le prototype du premier réacteur nucléaire qui est ensuite installé au centre de Cadarache à Saint-Paul-lès-Durance (Bouches-du-Rhône) <ref name=PdLM>«  Nécrologie : Maurice Grimal, ancien maire de Querqueville », ''La Presse de la Manche'', 21 juin 2013.</ref>.


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Il est envoyé à l'[[École des applications militaires de l'énergie atomique|École atomique de Cherbourg]] en [[1958]] pour suivre l'armement du [[Gymnote 2 (Q-244)]], projet de sous-marin à propulsion nucléaire <ref name=of> « Nécrologie : Maurice Grimal », site de ''Ouest-France'', 20 juin 2013, [https://www.ouest-france.fr/normandie/necrologie-maurice-grimal-1442163 ''(lire en ligne)''].</ref>. Il est ensuite nommé représentant permanent du CEA à l'[[arsenal de Cherbourg]], chargé du suivi de la construction et des essais de la chaufferie du sous-marin ''Le Redoutable'', premier sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE). Promu directeur de l'établissement local de Technicatome, filiale du CEA pour l'ingénierie, il participe à l'aménagement et la construction des réacteurs nucléaires des [[Classe Redoutable 2|six premiers SNLE]] et des cinq premiers [[Classe Rubis|sous-marins nucléaires d'attaque]] (SNA) <ref name=PdLM/>. Il travaille enfin sur les premières études du futur [[Classe Le Triomphant|SNLE de nouvelle génération]] (SNLE-NG) <ref name=PdLM/>.


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==Notes et références==
Installé à [[Querqueville]] en [[1974]], il entre en politique comme conseiller municipal en [[1989]]. Il est directeur de campagne d'[[Yves Bonnet]], élu député UDF de la Manche <ref name=PdLM/>. Il succède au socialiste Daniel Dufour comme maire RPR de Querqueville en [[1995]]. En [[2001]], il est réélu en rassemblant 58 % des suffrages face au candidat de la gauche plurielle André Lefebvre. Il assainit les finances communales, crée des équipements pour la jeunesse et l'enfance (cantine, espace jeunes, halte-garderie) ainsi que la salle Imagin'arts. Il doit également gérer la fermeture du site [[Alcatel|Alcatel-CIT]] et lance la réappropriation du littoral par l'achat de terrains le long de la plage et la négociation d'une rétrocession du [[Port communal de Querqueville|port]] <ref name=PdLM/>.
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[[Catégorie:Maire de la Manche|Grimal]]
Il siège durant ses deux mandats à la [[communauté urbaine de Cherbourg]] en tant que vice-président chargé du développement économique. Il gère à ce titre les dossiers de l'[[Abattoir de Cherbourg]] et de l'[[Aéroport de Cherbourg-Maupertus]] <ref name=PdLM/>. À 79 ans, il ne se représente pas aux élections municipales de [[2008]] : son adjoint [[Jean-Michel Maghe]] est élu à sa place.
 
Par arrêté préfectoral, il est nommé maire honoraire le [[12 juin]] [[2008]].
 
Il meurt à 84 ans <ref name=LML1>« Maurice Grimal, ancien maire de Querqueville, s'est éteint », ''La Manche Libre'', site internet, 20 juin 2013. </ref>. Ses obsèques ont lieu le [[24 juin]] suivant.
 
{{Notes et références}}
 
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[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Décès à 84 ans]]
[[Catégorie:Maire de Querqueville]]

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Maurice Henri Grimal, né à Boulogne-Billancourt (Seine, aujourd'hui Hauts-de-Seine) le 19 septembre 1928 [1] et mort à Cherbourg-Octeville le 20 juin 2013 [2], est un homme politique de la Manche.

Biographie

Officier supérieur de la Marine nationale, Maurice Grimal est muté comme ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) pour travailler à Saclay (Essonne) sur le prototype du premier réacteur nucléaire qui est ensuite installé au centre de Cadarache à Saint-Paul-lès-Durance (Bouches-du-Rhône) [3].

Il est envoyé à l'École atomique de Cherbourg en 1958 pour suivre l'armement du Gymnote 2 (Q-244), projet de sous-marin à propulsion nucléaire [4]. Il est ensuite nommé représentant permanent du CEA à l'arsenal de Cherbourg, chargé du suivi de la construction et des essais de la chaufferie du sous-marin Le Redoutable, premier sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE). Promu directeur de l'établissement local de Technicatome, filiale du CEA pour l'ingénierie, il participe à l'aménagement et la construction des réacteurs nucléaires des six premiers SNLE et des cinq premiers sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) [3]. Il travaille enfin sur les premières études du futur SNLE de nouvelle génération (SNLE-NG) [3].

Retraité en 1990, il devient délégué départemental de l'association Egée de 1991 à 1995.

Installé à Querqueville en 1974, il entre en politique comme conseiller municipal en 1989. Il est directeur de campagne d'Yves Bonnet, élu député UDF de la Manche [3]. Il succède au socialiste Daniel Dufour comme maire RPR de Querqueville en 1995. En 2001, il est réélu en rassemblant 58 % des suffrages face au candidat de la gauche plurielle André Lefebvre. Il assainit les finances communales, crée des équipements pour la jeunesse et l'enfance (cantine, espace jeunes, halte-garderie) ainsi que la salle Imagin'arts. Il doit également gérer la fermeture du site Alcatel-CIT et lance la réappropriation du littoral par l'achat de terrains le long de la plage et la négociation d'une rétrocession du port [3].

Il siège durant ses deux mandats à la communauté urbaine de Cherbourg en tant que vice-président chargé du développement économique. Il gère à ce titre les dossiers de l'Abattoir de Cherbourg et de l'Aéroport de Cherbourg-Maupertus [3]. À 79 ans, il ne se représente pas aux élections municipales de 2008 : son adjoint Jean-Michel Maghe est élu à sa place.

Par arrêté préfectoral, il est nommé maire honoraire le 12 juin 2008.

Il meurt à 84 ans [5]. Ses obsèques ont lieu le 24 juin suivant.

Notes et références

  1. « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2013.
  2. « Acte de décès n° 523 - État-civil de Cherbourg - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2013.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 et 3,5 «  Nécrologie : Maurice Grimal, ancien maire de Querqueville », La Presse de la Manche, 21 juin 2013.
  4. « Nécrologie : Maurice Grimal », site de Ouest-France, 20 juin 2013, (lire en ligne).
  5. « Maurice Grimal, ancien maire de Querqueville, s'est éteint », La Manche Libre, site internet, 20 juin 2013.