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'''Marie d'Orange-Lecoutey''', (''Lecoutey à l'état civil'') {{date naissance-f|3|7|1911|Saint-Vaast-la-Hougue}} <ref name=EC1> [https://www.archives-manche.fr/ark:/57115/s005e5e2fe4a12a0/5e5e2fe515217.ef=2&s=14 – Table décennale - Page 6/32].</ref>, rentrée d'un camp de concentration en Allemagne, est une déportée de la [[Manche]].
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Marie d'Orange-Lecoutey est déportée à bord d'un train qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le [[31 janvier]] [[1944]] à destination du camp de concentration de Ravensbrück (Allemagne). Dans ce convoi, se trouvent 959 femmes dont les Manchoises [[Marcelle Allix|Allix]], [[Madeleine Auvray|Auvray]], [[Madeleine Becachel|Becachel]], [[Marie Bertot|Bertot]], [[Georgette Billard|Billard]], [[Marie-Jeanne Briard|Briard]], [[Renée Chambertault|Chambertault]], [[Albertine Chanteloup|Chanteloup]], [[Yvonne Corbin|Corbin]], [[Marie Courbaron|Courbaron]], [[Marie Crespin|Crespin]], [[Marie Dezit|Dezit]], [[Suzanne Favre|Favre]], [[Marguerite Gelis|Gelis]], [[Madeleine Gohel|Gohel]], [[Lucienne Grall|Grall]], [[Germaine Harivel|Harivel]], [[Louise Lefrançois|Lefrançois]], [[Berthe Martin|Martin]], [[Germaine Sorel|Sorel]] et [[Simone Tirel|Tirel]].
== Biographie ==
Marie Le Coutey, épouse Dorange, divorcée, est entrée en résistance à Marseille (Bouches-du-Rhône) en décembre [[1942]], au sein du réseau ''Jean-Marie Buckmaster'' <ref>« Titres, homologations et services pour faits de résistance : Marie Rose LE COUTEY », ''Mémoire des hommes'', site internet [https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/recherche_transversale/bases_nominatives_detail_fiche.php?fonds_cle=24&ref=3061761&debut=0 ''(voir en ligne)'']</ref>, sous le pseudonyme d'''Yvonne Dorange''. Elle est employée pour effectuer des missions de liaisons très difficiles et dangereuses, et du renseignement sur l'aéroport de Marignane <ref>« Rose-Marie LE COUTEY », Musée de la résistance en ligne, site internet [https://museedelaresistanceenligne.org/personnedetail.php?id=46469 ''(voir en ligne)'']</ref>. Le [[27 avril]] [[1943]] elle est arrêtée à la boîte aux lettres de l’Armée secrète et transférée le [[28 juin]] suivant en convoi à Fresnes (Seine, aujourd'hui Val-de-Marne) <ref>« 30- Rapport Flora 1: Début à n° 44 », ''Colonel Pétré, la Résistance à Marseille'', blog internet, 20 juillet 2010 [http://colonel-petre-resistance-marseille.over-blog.com/article-24-54185221.html ''(voir en ligne)'']</ref>


À son arrivée au camp de Ravensbrück, Marie d'Orange-Lecoutey se voit attribuer le matricule 27115 <ref> Ce matricule est tatoué sur son avant-bras gauche. </ref>. Elle intègre le kommando Holleischen, situé dans les Sudètes, où les détenues travaillent pour l'usine de munitions Skoda. Ce kommando dépend du camp de concentration de Flossenbürg.
Marie Le Coutey est déportée à bord d'un train qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le [[31 janvier]] [[1944]] à destination du camp de concentration de Ravensbrück (Allemagne). Dans ce convoi, se trouvent 959 femmes dont les Manchoises [[Marcelle Allix|Allix]], [[Madeleine Auvray|Auvray]], [[Madeleine Becachel|Becachel]], [[Marie Bertot|Bertot]], [[Georgette Billard|Billard]], [[Marie-Jeanne Briard|Briard]], [[Renée Chambertault|Chambertault]], [[Albertine Chanteloup|Chanteloup]], [[Yvonne Corbin|Corbin]], [[Marie Courbaron|Courbaron]], [[Marie Crespin|Crespin]], [[Marie Dezit|Dezit]], [[Suzanne Favre|Favre]], [[Marguerite Gelis|Gelis]], [[Madeleine Gohel|Gohel]], [[Lucienne Grall|Grall]], [[Germaine Harivel|Harivel]], [[Louise Lefrançois|Lefrançois]], [[Berthe Martin|Martin]], [[Germaine Sorel|Sorel]] et [[Simone Tirel|Tirel]].


Yvonne d'Orange-Lecoutey retrouve la liberté à Holleischen le [[5 mai]] [[1945]].
À son arrivée au camp de Ravensbrück, Marie Le Coutey se voit attribuer le matricule 27115 <ref> Ce matricule est tatoué sur son avant-bras gauche. </ref>. Elle intègre le kommando Holleischen, situé dans les Sudètes, où les détenues travaillent pour l'usine de munitions Skoda. Ce kommando dépend du camp de concentration de Flossenbürg.
 
Marie Le Coutey retrouve la liberté à Holleischen le [[5 mai]] [[1945]].


{{Notes et références}}
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==Source==
== Source ==
* [http://www.bddm.org/liv/index_liv.php Fondation pour la mémoire de la déportation].
* [http://www.bddm.org/liv/index_liv.php Fondation pour la mémoire de la déportation].


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[[Catégorie:Biographie]]
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[[Catégorie:Déporté de la Manche]]
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Marie Rose Le Coutey, épouse Dorange, née à Saint-Vaast-la-Hougue le 3 juillet 1911 [1] et morte à Martigues (Bouches-du-Rhône) le 20 janvier 1989 [2], rentrée d'un camp de concentration en Allemagne, est une déportée de la Manche.

Biographie

Marie Le Coutey, épouse Dorange, divorcée, est entrée en résistance à Marseille (Bouches-du-Rhône) en décembre 1942, au sein du réseau Jean-Marie Buckmaster [3], sous le pseudonyme d'Yvonne Dorange. Elle est employée pour effectuer des missions de liaisons très difficiles et dangereuses, et du renseignement sur l'aéroport de Marignane [4]. Le 27 avril 1943 elle est arrêtée à la boîte aux lettres de l’Armée secrète et transférée le 28 juin suivant en convoi à Fresnes (Seine, aujourd'hui Val-de-Marne) [5]

Marie Le Coutey est déportée à bord d'un train qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le 31 janvier 1944 à destination du camp de concentration de Ravensbrück (Allemagne). Dans ce convoi, se trouvent 959 femmes dont les Manchoises Allix, Auvray, Becachel, Bertot, Billard, Briard, Chambertault, Chanteloup, Corbin, Courbaron, Crespin, Dezit, Favre, Gelis, Gohel, Grall, Harivel, Lefrançois, Martin, Sorel et Tirel.

À son arrivée au camp de Ravensbrück, Marie Le Coutey se voit attribuer le matricule 27115 [6]. Elle intègre le kommando Holleischen, situé dans les Sudètes, où les détenues travaillent pour l'usine de munitions Skoda. Ce kommando dépend du camp de concentration de Flossenbürg.

Marie Le Coutey retrouve la liberté à Holleischen le 5 mai 1945.

Notes et références

  1. « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1989.
  2. « Acte de décès n° 41 N - État-civil de Martigues - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1989.
  3. « Titres, homologations et services pour faits de résistance : Marie Rose LE COUTEY », Mémoire des hommes, site internet (voir en ligne)
  4. « Rose-Marie LE COUTEY », Musée de la résistance en ligne, site internet (voir en ligne)
  5. « 30- Rapport Flora 1: Début à n° 44 », Colonel Pétré, la Résistance à Marseille, blog internet, 20 juillet 2010 (voir en ligne)
  6.  Ce matricule est tatoué sur son avant-bras gauche. 

Source

Article connexe