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'''Jean-Baptiste Biard''', {{date naissance et décès|1|5|1865|28|12|1938|Cherbourg}} <ref>[https://www.archives-manche.fr/ark:/57115/s005e5d892ca2c55/5e5d893071b51 « Acte de naissance n° 309 »], ''Archives de la Manche'', archives communales de Cherbourg, registre de l'état-civil des NMD (1865), page 88/260.</ref>
'''Jean-Baptiste Biard''', {{date naissance|1|5|1865|Cherbourg}} et {{date décès|28|12|1938|Octeville}} <ref> [https://www.archives-manche.fr/ark:/57115/s005e5d892ca2c55/5e5d893071b51 « Acte de naissance n° 309 »], ''Archives de la Manche'', archives communales de Cherbourg, registre de l'état-civil des NMD (1865), page 88/260. </ref><ref name=CHE1> « Mort de M. J.-B. Biard, directeur-fondateur du ''Réveil de la Manche'' et de ''Cherbourg-Éclair'' », ''Cherbourg-Éclair'', 29 décembre 1938. </ref>
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, est un patron de presse de la [[Manche]].


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Jean-Baptiste Biard est le fils de Jean Baptiste Biard ([[1833]]-[[1880]]), tailleur de pierres, né à [[Saint-Lô]], et de Marie Lemarchand ([[1828]]-[[1905]]), bouchère, née à [[Benoistville]].
Jean-Baptiste Biard est le fils de Jean Baptiste Biard ([[1833]]-[[1880]]), tailleur de pierres, né à [[Saint-Lô]], et de Marie Lemarchand ([[1828]]-[[1905]]), bouchère, née à [[Benoistville]].


Il quitte l'école à 14 ans et entre à l'imprimerie Eugène Feuardent, à [[Cherbourg]] <ref name=Dold>Robert Dold, « Jean-Baptiste Biard », ''Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg'', vol. 31, 1995. </ref>. Il est d'abord apprenti, puis devient typographe <ref name=LOE1>« Mort de M. Jean-Baptiste Biard, fondateur du Réveil et de Cherbourg-Éclair », ''L'Ouest-Éclair'', 30 décembre 1938. </ref>.
Il quitte l'école à quatorze ans et entre à l'imprimerie Eugène Feuardent, à [[Cherbourg]] <ref name=Dold> Robert Dold, « Jean-Baptiste Biard », ''Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg'', vol. 31, 1995. </ref>. Il est d'abord apprenti, puis devient typographe <ref name=LOE1> « Mort de M. Jean-Baptiste Biard, fondateur du Réveil et de Cherbourg-Éclair », ''L'Ouest-Éclair'', 30 décembre 1938. </ref>.


Il se lance très vite dans la presse en créant, avec son patron, l'hebdomadaire ''[[L'Avenir cherbourgeois]]'' le [[24 avril]] [[1885]], qui aura une existence éphémère : il cesse de paraître le [[5 août]] [[1887]] <ref name=Poggioli>Françoise Poggioli, ''Bibliographie de la presse française - Manche'', Bibliothèque nationale, 1970. </ref>.
Il se lance très vite dans la presse en créant, avec son patron, l'hebdomadaire ''[[L'Avenir cherbourgeois]]'' le [[24 avril]] [[1885]], qui aura une existence éphémère : il cesse de paraître le [[5 août]] [[1887]] <ref name=Poggioli> Françoise Poggioli, ''Bibliographie de la presse française - Manche'', Bibliothèque nationale, 1970. </ref>. Ce journal, vendu cinq centimes de franc, s'appuyait sur un réseau de bénévoles auxquels MM. Biard et Feuardent demandaient simplement « de faire monter, dans l'exposé de leurs conceptions, d'une modération courtoise jointe au respect de l'opinion d'autrui » <ref name=CHE1/>. Les « questions locales et régionales » étaient privilégiées à la chose politique <ref name=CHE1/>.


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Le [[5 janvier]] [[1899]], Jean-Baptiste Biard lance ''[[Le Réveil maritime]]'', qui est d'abord hebdomadaire, puis quotidien. Le journal cesse de paraître le [[10 décembre]] [[1904]]. Il est remplacé dès le surlendemain, le [[12 décembre]] [[1904]], par un nouveau quotidien dénommé ''[[Cherbourg-Éclair]] et Réveil maritime'', « journal démocratique de la Manche » <ref name=Poggioli/>, publié sous ce titre jusqu'au [[27 novembre]] [[1908]]. Le lendemain, le quotidien raccourcit son titre en ''Cherbourg-Éclair''. C'est sous cette dénomination que Jean-Baptiste Biard le verra se développer et prospérer, jusqu'en [[1938]], date de sa mort. Le journal continuera sa route sans son fondateur jusqu'en [[1944]].


Jean-Baptiste Biard mène parallèlement un combat politique. En octobre [[1903]], il est en bonne place sur la liste de Concentration républicaine, radicale et socialiste, emmenée par [[Albert Mahieu]], qui gagne les élections municipales à Cherbourg <ref>« 120 ans en Cotentin 1889-2009 », ''La Presse de la Manche'', hors-série, novembre 2009, p. 38. </ref>. Il est élu adjoint au maire, bientôt nommé administrateur de l'hospice civil de Cherbourg. Il annonce l'ouverture d'une école d'infirmières, qui verra le jour en [[1904]] <ref>« 120 ans en Cotentin 1889-2009 », ''La Presse de la Manche'', hors-série, novembre 2009, p. 41. </ref>. Il est aussi très actif sur le plan social, toujours soucieux d'améliorer le sort des plus déshérités <ref name=LC1>''La Croix'', 30 décembre 1938. </ref>.
Jean-Baptiste Biard mène parallèlement un combat politique. En octobre [[1903]], il est en bonne place sur la liste de Concentration républicaine, radicale et socialiste, emmenée par [[Albert Mahieu]], qui gagne les élections municipales à Cherbourg <ref> « 120 ans en Cotentin 1889-2009 », ''La Presse de la Manche'', hors-série, novembre 2009, p. 38. </ref>. Il est élu adjoint au maire, bientôt nommé administrateur de l'hospice civil de Cherbourg. Il annonce l'ouverture d'une école d'infirmières, qui verra le jour en [[1904]] <ref> « 120 ans en Cotentin 1889-2009 », ''La Presse de la Manche'', hors-série, novembre 2009, p. 41. </ref>. Il est aussi très actif sur le plan social, toujours soucieux d'améliorer le sort des plus déshérités <ref name=LC1> ''La Croix'', 30 décembre 1938. </ref>. Il est d'ailleurs vice-président de la commission administrative du bureau de bienfaisance <ref name=CHE1/>.


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Il est aussi l'un des premiers Manchois à utiliser l'automobile, dès [[1894]] <ref name=OF1>François Herbert, « Un vétéran cherbourgeois », ''Ouest-France'', 19 octobre 1960. </ref>. En novembre, il effectue les 13 km séparant Cherbourg de [[Virandeville]] en 45 minutes et, quelques jours plus tard, il rallie Cherbourg à [[Barfleur]] (27 km) en deux heures <ref name=OF1/>.


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==Distinctions==
* Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Belgique


==Hommage==
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Dernière version du 19 avril 2023 à 23:46

Peint par Michel Adrien Servant.

Jean-Baptiste Biard, né à Cherbourg le 1er mai 1865 et mort à Octeville le 28 décembre 1938 [1][2] , est un patron de presse de la Manche.

Biographie

Jean-Baptiste Biard est le fils de Jean Baptiste Biard (1833-1880), tailleur de pierres, né à Saint-Lô, et de Marie Lemarchand (1828-1905), bouchère, née à Benoistville.

Il quitte l'école à quatorze ans et entre à l'imprimerie Eugène Feuardent, à Cherbourg [3]. Il est d'abord apprenti, puis devient typographe [4].

Il se lance très vite dans la presse en créant, avec son patron, l'hebdomadaire L'Avenir cherbourgeois le 24 avril 1885, qui aura une existence éphémère : il cesse de paraître le 5 août 1887 [5]. Ce journal, vendu cinq centimes de franc, s'appuyait sur un réseau de bénévoles auxquels MM. Biard et Feuardent demandaient simplement « de faire monter, dans l'exposé de leurs conceptions, d'une modération courtoise jointe au respect de l'opinion d'autrui » [2]. Les « questions locales et régionales » étaient privilégiées à la chose politique [2].

Nullement découragé, Jean-Baptiste Biard lance le 5 novembre 1889, un bi-hebdomadaire Le Réveil cherbourgeois, qui devient le 2 mai 1890 Le Réveil, sous-titré « journal des arrondissements de Cherbourg et Valognes » [5]. Lors du lancement, Jean-Baptiste Biard se positionne contre le capital, « qui n'a pas d'illusion, qui s'attache aux choses positives et qui n'a pas d'amour-propre » [3]. Le journal a bonne presse auprès des ouvriers, et d'une couverture d'abord seulement locale, il devient vite départemental et donne la parole aux lecteurs [2].

Le 5 janvier 1899, Jean-Baptiste Biard lance Le Réveil maritime, qui est d'abord hebdomadaire, puis quotidien. Le journal cesse de paraître le 10 décembre 1904. Il est remplacé dès le surlendemain, le 12 décembre 1904, par un nouveau quotidien dénommé Cherbourg-Éclair et Réveil maritime, « journal démocratique de la Manche » [5], publié sous ce titre jusqu'au 27 novembre 1908. Le lendemain, le quotidien raccourcit son titre en Cherbourg-Éclair. C'est sous cette dénomination que Jean-Baptiste Biard le verra se développer et prospérer, jusqu'en 1938, date de sa mort. Le journal continuera sa route sans son fondateur jusqu'en 1944.

Jean-Baptiste Biard mène parallèlement un combat politique. En octobre 1903, il est en bonne place sur la liste de Concentration républicaine, radicale et socialiste, emmenée par Albert Mahieu, qui gagne les élections municipales à Cherbourg [6]. Il est élu adjoint au maire, bientôt nommé administrateur de l'hospice civil de Cherbourg. Il annonce l'ouverture d'une école d'infirmières, qui verra le jour en 1904 [7]. Il est aussi très actif sur le plan social, toujours soucieux d'améliorer le sort des plus déshérités [8]. Il est d'ailleurs vice-président de la commission administrative du bureau de bienfaisance [2].

Il est aussi l'un des premiers Manchois à utiliser l'automobile, dès 1894 [9]. En novembre, il effectue les 13 km séparant Cherbourg de Virandeville en 45 minutes et, quelques jours plus tard, il rallie Cherbourg à Barfleur (27 km) en deux heures [9].

Pendant la Première Guerre mondiale, il se dévoue en faveur des réfugiés belges [8] et fonde le Foyer du Soldat [2].

En octobre 1931, après le décès de sa femme, il cède Le Réveil de la Manche et Cherbourg-Éclair à son fils [2].

Il meurt en décembre 1938, des suites d' « une longue et cruelle maladie » [2], âgé de 73 ans [10]. Ses obsèques sont célébrées le 31 décembre en la basilique Sainte-Trinité, devant une foule imposante [11] . Il est inhumé à l'ancien cimetière de Cherbourg [11]. Le maire de Cherbourg, Léon Noël, loue un homme « qui n'avait qu'un idéal : le progrès social sous toutes ses formes » et qui s'était fait « le protecteur des pauvres » [11].

Il est le père d'André Biard et le grand-père de Jeanne Biard (1919-2000).

Distinctions

  • Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Belgique

Hommage

La rue Divette à Cherbourg est rebaptisée à la mémoire de Jean-Baptiste Biard le 5 novembre 1989 à l'occasion du centenaire de La Presse de la Manche [12].

Notes et références

  1. « Acte de naissance n° 309 », Archives de la Manche, archives communales de Cherbourg, registre de l'état-civil des NMD (1865), page 88/260.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 et 2,7 « Mort de M. J.-B. Biard, directeur-fondateur du Réveil de la Manche et de Cherbourg-Éclair », Cherbourg-Éclair, 29 décembre 1938.
  3. 3,0 et 3,1 Robert Dold, « Jean-Baptiste Biard », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. 31, 1995.
  4. « Mort de M. Jean-Baptiste Biard, fondateur du Réveil et de Cherbourg-Éclair », L'Ouest-Éclair, 30 décembre 1938.
  5. 5,0 5,1 et 5,2 Françoise Poggioli, Bibliographie de la presse française - Manche, Bibliothèque nationale, 1970.
  6. « 120 ans en Cotentin 1889-2009 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2009, p. 38.
  7. « 120 ans en Cotentin 1889-2009 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2009, p. 41.
  8. 8,0 et 8,1 La Croix, 30 décembre 1938.
  9. 9,0 et 9,1 François Herbert, « Un vétéran cherbourgeois », Ouest-France, 19 octobre 1960.
  10. Le Temps, 30 décembre 1938.
  11. 11,0 11,1 et 11,2 « Les obsèques de M. Jean-Baptiste Biard », L'Ouest-Éclair, 1er janvier 1939.
  12. Guy Mabire, « Une rue pour “l'ami de la Paix” », La Presse de la Manche Dimanche, 5 novembre 1989.

Articles connexes