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La '''gare de Lison''' est une gare ferroviaire, située sur trois communes, Sainte-Marguerite-d'Elle et Lison dans le Calvados, et [[Moon-sur-Elle]] dans la [[Manche]].
La '''gare de Lison''' est une gare ferroviaire, située sur trois communes, Sainte-Marguerite-d'Elle et Lison dans le Calvados, et [[Moon-sur-Elle]] dans la [[Manche]].
Lison est un arrêt sur les lignes [[Ligne ferroviaire Paris-Cherbourg|Paris-Cherbourg]] et [[Ligne ferroviaire Caen-Rennes|Caen-Rennes]], c'est un véritable nœud ferroviaire.
Un embranchement a lieu à Lison, permettant aux voyageurs venant de Caen ou de [[Cherbourg]] de changer de train et de poursuivre leur voyage vers Rennes (Ille-et-Vilaine) via [[Saint-Lô]] et [[Avranches]].
Sa localisation atypique, à la frontière des deux départements, et à l'extérieur des bourgs de ces villages, est due au refus des élus de [[Saint-Lô]] et d'Isigny-sur-Mer (Calvados), d'accueillir le passage des trains, encore suspects d'être dangereux à l'époque (vers [[1856]]).


== Histoire ==
== Histoire ==


Dans les années 1860, la ligne Lison-Lamballe (Côtes-du-Nord) est créée pour relier les lignes [[Ligne ferroviaire Paris-Cherbourg|Paris-Cherbourg]] et Paris-Brest et faciliter la relation entre les deux grands ports militaires de [[Cherbourg]] et Brest (Finistère) <ref>Jean Huchet, « Les incroyables histoires du train dans l'Ouest : Quand la stratégie militaire s'en mêle », ''Ouest-France'', 16 avril 2013. </ref>.
Dans les années 1860, la ligne [[Ligne ferroviaire Caen-Rennes|Lison-Lamballe (Côtes-du-Nord)]] est créée pour relier les lignes [[Ligne ferroviaire Paris-Cherbourg|Paris-Cherbourg]] et Paris-Brest et faciliter la relation entre les deux grands ports militaires de [[Cherbourg]] et Brest (Finistère) <ref>Jean Huchet, « Les incroyables histoires du train dans l'Ouest : Quand la stratégie militaire s'en mêle », ''Ouest-France'', 16 avril 2013. </ref>.


En [[1903]], le dépôt de locomotives est construit par la Compagnie de l’Ouest, il subsistera jusqu'au {{Date|1|décembre|1960}}<ref name=adpcr78>Extrait d’ADPCR-Infos n° 78, octobre 2013 [http://www.adpcr.fr/fileadmin/bulletins/Etat_de_la_modernisation_Caen-Lison.pdf ''(lire en ligne)'']</ref>. Plus de 150 cheminots sont alors rattachés à la gare de Lison dont l'implantation favorise le dynamisme de la région avec l'arrivée d'une tuilerie et de la fabrique de caramels Isicrem d'André Galliot<ref>« La Gare de Lison », site internet de Moon-sur-Elle, consulté le 20 septembre 2019 [https://mairie-moon-sur-elle.fr/la-gare-de-lison/ ''(lire en ligne)''].</ref>.
En [[1903]], le dépôt de locomotives est construit par la Compagnie de l’Ouest, il subsistera jusqu'au {{Date|1|décembre|1960}}<ref name=adpcr78>Extrait d’ADPCR-Infos n° 78, octobre 2013 [http://www.adpcr.fr/fileadmin/bulletins/Etat_de_la_modernisation_Caen-Lison.pdf ''(lire en ligne)'']</ref>. Plus de 150 cheminots sont alors rattachés à la gare de Lison dont l'implantation favorise le dynamisme de la région avec l'arrivée d'une tuilerie et de la fabrique de caramels Isicrem d'André Galliot<ref>« La Gare de Lison », site internet de Moon-sur-Elle, consulté le 20 septembre 2019 [https://mairie-moon-sur-elle.fr/la-gare-de-lison/ ''(lire en ligne)''].</ref>.
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== Littérature ==
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Version du 3 mars 2023 à 19:48

Gare actuelle.

La gare de Lison est une gare ferroviaire, située sur trois communes, Sainte-Marguerite-d'Elle et Lison dans le Calvados, et Moon-sur-Elle dans la Manche.

Histoire

Dans les années 1860, la ligne Lison-Lamballe (Côtes-du-Nord) est créée pour relier les lignes Paris-Cherbourg et Paris-Brest et faciliter la relation entre les deux grands ports militaires de Cherbourg et Brest (Finistère) [1].

En 1903, le dépôt de locomotives est construit par la Compagnie de l’Ouest, il subsistera jusqu'au 1er décembre 1960[2]. Plus de 150 cheminots sont alors rattachés à la gare de Lison dont l'implantation favorise le dynamisme de la région avec l'arrivée d'une tuilerie et de la fabrique de caramels Isicrem d'André Galliot[3].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'ensemble de la gare est rudement touché par les bombardements des avions alliés engagés dans la bataille de Normandie.[2]

En 2012, cinquante-cinq trains s'arrêtent chaque jour en gare de Lison.[2]. Elle est modernisée entre 2012 et 2014[2].

Situation

Lison est un arrêt sur les lignes Paris-Cherbourg et Caen-Rennes, c'est un véritable nœud ferroviaire.

Un embranchement a lieu à Lison, permettant aux voyageurs venant de Caen ou de Cherbourg de changer de train et de poursuivre leur voyage vers Rennes (Ille-et-Vilaine) via Saint-Lô et Avranches.

Sa localisation atypique, à la frontière des deux départements, et à l'extérieur des bourgs de ces villages, est due au refus des élus de Saint-Lô et d'Isigny-sur-Mer (Calvados), d'accueillir le passage des trains, encore suspects d'être dangereux à l'époque (vers 1856).

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Littérature

Dans son roman La Bête humaine (1890), Émile Zola a donné le nom de la Lison à la locomotive à vapeur de son personnage principal, le mécanicien Jacques Lantier.

Notes et références

  1. Jean Huchet, « Les incroyables histoires du train dans l'Ouest : Quand la stratégie militaire s'en mêle », Ouest-France, 16 avril 2013.
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Extrait d’ADPCR-Infos n° 78, octobre 2013 (lire en ligne)
  3. « La Gare de Lison », site internet de Moon-sur-Elle, consulté le 20 septembre 2019 (lire en ligne).

Article connexe