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Cherbourg  appartenait autrefois au [[doyenné de la Hague]], délimité par la Divette. En [[1786]], une partie d’[[Équeurdreville]] est jointe à Cherbourg, lors de la construction du port, puis en [[1802]], une portion d'Octeville. Depuis [[1811]], les [[mielle|mielles]] de [[Tourlaville]], commune du [[doyenné de Saire]], sont intégrées au territoire cherbourgeois sous le nom du quartier du Val-de-Saire où ont été construits l’[[Hôpital Louis-Pasteur]] et l'[[église Saint-Clément (Cherbourg-Octeville)|église Saint-Clément]]<ref>''Histoire de la ville de Cherbourg de [[Voisin La Hougue]], continuée depuis 1728 jusqu'à 1835, par Vérusmor''. Cherbourg, Boulanger, 1855. p. 272.</ref>. Ainsi, Cherbourg se trouve à la fois dans la Hague et dans le Val de Saire <ref>[[Jean Fleury]], ''Essai sur le patois normand de la Hague'', Maisonneuve frères et C. Leclerc, 1886 - p. 363-64.</ref>.
Cherbourg  appartenait autrefois au [[doyenné de la Hague]], délimité par la Divette. En [[1786]], une partie d’[[Équeurdreville]] est jointe à Cherbourg, lors de la construction du port, puis en [[1802]], une portion d'Octeville. Depuis [[1811]], les [[mielle|mielles]] de [[Tourlaville]], commune du [[doyenné de Saire]], sont intégrées au territoire cherbourgeois sous le nom du quartier du Val-de-Saire où ont été construits l’[[Hôpital Louis-Pasteur]] et l'[[église Saint-Clément (Cherbourg-Octeville)|église Saint-Clément]]<ref>''Histoire de la ville de Cherbourg de [[Voisin La Hougue]], continuée depuis 1728 jusqu'à 1835, par Vérusmor''. Cherbourg, Boulanger, 1855. p. 272.</ref>. Ainsi, Cherbourg se trouve à la fois dans la Hague et dans le Val de Saire <ref>[[Jean Fleury]], ''Essai sur le patois normand de la Hague'', Maisonneuve frères et C. Leclerc, 1886 - p. 363-64.</ref>.


À l'image de l'ensemble Chantereyne et du terre-plein des Mielles, le territoire cherbourgeois a été gagné sur la mer. Construite au niveau de la mer, la ville s'est développée au pied de la [[Montagne du Roule]], point culminant et de la Fauconnière.  
À l'image de l'ensemble Chantereyne et du terre-plein des Mielles, le territoire cherbourgeois a été gagné sur la mer. Construite au niveau de la mer, la ville s'est développée au pied de la [[Montagne du Roule]], point culminant et de la Fauconnière.
 
==== Géologie ====
 
Situé à l'extrémité du massif armoricain, Cherbourg conserve les traces de la formation, sur les [[Granite|granites]] déformés et [[Schiste|schistes]] métamorphiques du précambrien, de la chaîne hercynienne par le plissement des arkoses du Cambrien et des schistes et [[Grès armoricain|grès armoricains]] de l’Ordovicien. Ces plis se traduisent par des couches de grès inclinées de 45° vers le nord-est, sur la Fauconnière (dont « [[La Roche qui pend]] ») et la [[Montagne du Roule]]<ref>''roule'' est l’appellation médiévale du grès.</ref>. Ces deux falaises mortes sont dues à l'érosion maritime au quaternaire. Le retrait de la mer a ensuite laissé la place à des cordons dunaires et des marais arrière-littoraux, détruits par l’urbanisation du XVII{{e}} et XIX{{e}} siècles, identiques à ceux de Collignon à [[Tourlaville]] <ref name=pedestre>''Sentiers piétons'', [[Communauté urbaine de Cherbourg]].</ref>.
 
Ces roches présentes dans les sols ont été exploitées au cours des siècles dans plusieurs carrières : le granit écrasé extrait à [[Querqueville]] et les arkoses du [[Le Becquet|Becquet]], ont été utilisés pour la confection de moellons et de blocs équarris pour linteau. Les schistes verts, dont la couleur provient de la chlorite et la séricite, sont essentiellement exploités en couvertures dans le Nord-Cotentin, mais aussi en maçonnerie à Cherbourg. Le grès armoricain de la [[Montagne du Roule]] sert aux moellons et à l'enrochement. La plupart des nombreuses carrières ouvertes dans l’agglomération pour les [[rade de Cherbourg|travaux de la digue]] sont aujourd'hui fermées<ref name=pedestre />.
 
==Bibliographie==
==Bibliographie==
: ''voir l'article détaillé '''[[Bibliographie de Cherbourg]]'''
: ''voir l'article détaillé '''[[Bibliographie de Cherbourg]]'''

Version du 21 novembre 2017 à 22:10

Cherbourg est une ancienne commune du département de la Manche, fusionnée avec Octeville dans Cherbourg-Octeville en 2000.

Toponymie

voir l'article détaillé Cherbourg (étymologie)

Géographie

Situation

À peu près au milieu de la côte septentrionale de la presqu'île du Cotentin, à l'embouchure de la Divette et au fond de la baie comprise entre le cap Lévi à l'est et le cap de la Hague à l’ouest, Cherbourg est distant de 120 kilomètres des côtes anglaises.

Cherbourg appartenait autrefois au doyenné de la Hague, délimité par la Divette. En 1786, une partie d’Équeurdreville est jointe à Cherbourg, lors de la construction du port, puis en 1802, une portion d'Octeville. Depuis 1811, les mielles de Tourlaville, commune du doyenné de Saire, sont intégrées au territoire cherbourgeois sous le nom du quartier du Val-de-Saire où ont été construits l’Hôpital Louis-Pasteur et l'église Saint-Clément[1]. Ainsi, Cherbourg se trouve à la fois dans la Hague et dans le Val de Saire [2].

À l'image de l'ensemble Chantereyne et du terre-plein des Mielles, le territoire cherbourgeois a été gagné sur la mer. Construite au niveau de la mer, la ville s'est développée au pied de la Montagne du Roule, point culminant et de la Fauconnière.

Géologie

Situé à l'extrémité du massif armoricain, Cherbourg conserve les traces de la formation, sur les granites déformés et schistes métamorphiques du précambrien, de la chaîne hercynienne par le plissement des arkoses du Cambrien et des schistes et grès armoricains de l’Ordovicien. Ces plis se traduisent par des couches de grès inclinées de 45° vers le nord-est, sur la Fauconnière (dont « La Roche qui pend ») et la Montagne du Roule[3]. Ces deux falaises mortes sont dues à l'érosion maritime au quaternaire. Le retrait de la mer a ensuite laissé la place à des cordons dunaires et des marais arrière-littoraux, détruits par l’urbanisation du XVIIe et XIXe siècles, identiques à ceux de Collignon à Tourlaville [4].

Ces roches présentes dans les sols ont été exploitées au cours des siècles dans plusieurs carrières : le granit écrasé extrait à Querqueville et les arkoses du Becquet, ont été utilisés pour la confection de moellons et de blocs équarris pour linteau. Les schistes verts, dont la couleur provient de la chlorite et la séricite, sont essentiellement exploités en couvertures dans le Nord-Cotentin, mais aussi en maçonnerie à Cherbourg. Le grès armoricain de la Montagne du Roule sert aux moellons et à l'enrochement. La plupart des nombreuses carrières ouvertes dans l’agglomération pour les travaux de la digue sont aujourd'hui fermées[4].

Bibliographie

voir l'article détaillé Bibliographie de Cherbourg

Notes et références

  1. Histoire de la ville de Cherbourg de Voisin La Hougue, continuée depuis 1728 jusqu'à 1835, par Vérusmor. Cherbourg, Boulanger, 1855. p. 272.
  2. Jean Fleury, Essai sur le patois normand de la Hague, Maisonneuve frères et C. Leclerc, 1886 - p. 363-64.
  3. roule est l’appellation médiévale du grès.
  4. 4,0 et 4,1 Sentiers piétons, Communauté urbaine de Cherbourg.