Actions

« Alphonse Marcel Jacques » : différence entre les versions

De Wikimanche

Aucun résumé des modifications
(Ville avec majuscule au sens de personne morale)
 
(8 versions intermédiaires par 6 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Fichier:MarcejJacques-alphonse1.jpg|thumb|right|160px|Marcel Jacques.]]
[[Fichier:MarcejJacques-alphonse1.jpg|thumb|right|160px|Marcel Jacques.]]
'''Alphonse Marcel Jacques''', dit '''Marcel Jacques''', {{date naissance et décès|12|11|1864|7|1|1952|Cherbourg}} <ref name=EC>[http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085768qRHkLx/139cf11f4c - Acte de naissance n° 773 - Page 201/248].</ref>, est un sculpteur de la [[Manche]].
'''Alphonse Marcel Jacques''', dit '''Marcel Jacques''', {{date naissance et décès|12|11|1864|7|1|1952|Cherbourg}} <ref name=EC>[http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085768qRHkLx/139cf11f4c - Acte de naissance n° 773 - Page 201/248]. </ref>, est un sculpteur de la [[Manche]].


== Biographie ==
== Biographie ==
[[Fichier:Millet-statue.JPG|thumb|right|260px|[[Monument à Jean-François Millet (Gréville-Hague)|Première statue de Jean-François Millet à Gréville]].]]
[[Fichier:Millet-statue.JPG|thumb|right|260px|[[Monument à Jean-François Millet (Gréville-Hague)|Première statue de Jean-François Millet à Gréville]].]]
[[Fichier:Chg-villaMJ1.jpg|180px|vignette|Plaque souvenir de sa villa à Cherbourg.]]
[[Fichier:Chg-villaMJ1.jpg|260px|vignette|Plaque souvenir de sa villa à Cherbourg.]]
Son père, Honoré-Marcel Jacques, charpentier, meurt avant la naissance de Marcel Jacques.
Son père, Honoré-Marcel Jacques, charpentier, meurt avant sa naissance.
 
Le petit Marcel aurait été l'apprenti d'un petit industriel du Roule nommé Le Sénéchal.


Doté d'une bourse de la ville de Cherbourg et d'une autre du [[conseil général de la Manche]], Marcel Jacques apprend son métier à Paris, d'abord à l'École des arts décoratifs, puis à l'École des Beaux-Arts. C'est au salon de [[1897]] qu'il présente la [[Monument à Jean-François Millet (Gréville-Hague)|statue de bronze]] de [[Jean-François Millet]] qui prendra place à [[Gréville]] et sera inaugurée le [[25 septembre]] [[1898]].
Doté d'une bourse de la ville de Cherbourg et d'une autre du [[conseil général de la Manche]], Marcel Jacques apprend son métier à Paris, d'abord à l'École des arts décoratifs, puis à l'École des Beaux-Arts. C'est au salon de [[1897]] qu'il présente la [[Monument à Jean-François Millet (Gréville-Hague)|statue de bronze]] de [[Jean-François Millet]] qui prendra place à [[Gréville]] et sera inaugurée le [[25 septembre]] [[1898]].
Ligne 16 : Ligne 18 :


Il demeure [[Impasse Gouberville (Cherbourg-Octeville)|impasse Gouberville]] et longtemps à [[Siouville-Hague]], dans le hameau de La Viesville.
Il demeure [[Impasse Gouberville (Cherbourg-Octeville)|impasse Gouberville]] et longtemps à [[Siouville-Hague]], dans le hameau de La Viesville.
Il est le cousin de [[Maurice Jacques]].


== Œuvres ==
== Œuvres ==
En plus de la statue de Millet, on doit également à Marcel Jacques le groupe « Amour et servitude » dans le jardin public de Valence (Drôme), la [[statue d'Emmanuel Liais]] à Cherbourg (détruite pendant la Seconde Guerre mondiale), un [[Monument à l'abbé de Saint-Pierre|buste de l'abbé de Saint-Pierre]] à [[Saint-Pierre-Église]] (fondu durant la guerre) et « La Veuve tenant un enfant dans ses bras » à l'[[hôpital Louis-Pasteur]] de Cherbourg.
En plus de la statue de Millet, on doit également à Marcel Jacques le groupe « Amour et servitude » dans le jardin public de Valence (Drôme), la [[statue d'Emmanuel Liais]] à Cherbourg (détruite pendant la Seconde Guerre mondiale), un [[Monument à l'abbé de Saint-Pierre|buste de l'abbé de Saint-Pierre]] à [[Saint-Pierre-Église]] (fondu durant la guerre), « La Veuve tenant un enfant dans ses bras » à l'[[hôpital Louis-Pasteur]] de Cherbourg et le buste de [[Marcel Chardin]] aujourd'hui situé au [[stade Maurice-Postaire]].
 
Il est également l'auteur du monument du Souvenir français dans le [[cimetière de Cherbourg]], inauguré le [[11 novembre]] [[1926]], et du buste de [[Marcel Chardin]] à l'entrée du [[stade Maurice-Postaire]] à Cherbourg.


Il est également l'auteur du monument du Souvenir français dans le [[cimetière de Cherbourg]], inauguré le [[11 novembre]] [[1926]], et du buste de Chardin à l'entrée du [[stade Maurice-Postaire]] à Cherbourg.
Quelques-uns de ses marbres, offerts à la Ville de Cherbourg, sont exposés au [[château des Ravalet]] à [[Tourlaville]].


Quelques-uns de ses marbres sont exposés au [[château des Ravalet]] à [[Tourlaville]].
==Prix et récompenses==
* Prix Sanzel (1888) pour la « Veuve tenant un enfant dans ses bras ».


== Distinctions ==
== Distinctions ==
Marcel Jacques est chevalier de la Légion d'honneur ([[1913]]), officier des palmes académiques ([[1899]]) et membre de la [[Société nationale académique de Cherbourg]].
Marcel Jacques est chevalier de la Légion d'honneur ([[1913]]), officier des palmes académiques ([[1899]]) et membre de la [[Société nationale académique de Cherbourg]] ([[1937]]).


==Hommage==
==Hommage==
Ligne 42 : Ligne 49 :
* [http://www.greville-hague.fr/patrimoine-statue-millet-greville.htm La statue de Millet à Gréville]
* [http://www.greville-hague.fr/patrimoine-statue-millet-greville.htm La statue de Millet à Gréville]


{{DEFAULTSORT:Jacques, Alphonse Marcel}}
{{CLEDETRI:Jacques, Alphonse Marcel}}
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Membre de la Société académique de Cherbourg]]
[[Catégorie:Membre de la Société académique de Cherbourg]]
[[Catégorie:Titulaire de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Titulaire de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Sculpteur de la Manche]]
[[Catégorie:Sculpteur de la Manche]]

Dernière version du 12 juin 2023 à 00:48

Marcel Jacques.

Alphonse Marcel Jacques, dit Marcel Jacques, né à Cherbourg le 12 novembre 1864 et mort dans la même commune le 7 janvier 1952 [1], est un sculpteur de la Manche.

Biographie

Première statue de Jean-François Millet à Gréville.
Plaque souvenir de sa villa à Cherbourg.

Son père, Honoré-Marcel Jacques, charpentier, meurt avant sa naissance.

Le petit Marcel aurait été l'apprenti d'un petit industriel du Roule nommé Le Sénéchal.

Doté d'une bourse de la ville de Cherbourg et d'une autre du conseil général de la Manche, Marcel Jacques apprend son métier à Paris, d'abord à l'École des arts décoratifs, puis à l'École des Beaux-Arts. C'est au salon de 1897 qu'il présente la statue de bronze de Jean-François Millet qui prendra place à Gréville et sera inaugurée le 25 septembre 1898.

En 1913, il participe à une exposition à Gand (Belgique).

La Seconde Guerre mondiale et la récupération des métaux non ferreux par les Allemands mettent en péril la statue de Millet. Seul le buste survit à l'Occupation.

Le 25 septembre 1998, cent ans jour pour jour après l'inauguration de la statue originale, la statue en pied de Millet reprend place au centre du village de Gréville-Hague.

Il demeure impasse Gouberville et longtemps à Siouville-Hague, dans le hameau de La Viesville.

Il est le cousin de Maurice Jacques.

Œuvres

En plus de la statue de Millet, on doit également à Marcel Jacques le groupe « Amour et servitude » dans le jardin public de Valence (Drôme), la statue d'Emmanuel Liais à Cherbourg (détruite pendant la Seconde Guerre mondiale), un buste de l'abbé de Saint-Pierre à Saint-Pierre-Église (fondu durant la guerre), « La Veuve tenant un enfant dans ses bras » à l'hôpital Louis-Pasteur de Cherbourg et le buste de Marcel Chardin aujourd'hui situé au stade Maurice-Postaire.

Il est également l'auteur du monument du Souvenir français dans le cimetière de Cherbourg, inauguré le 11 novembre 1926, et du buste de Marcel Chardin à l'entrée du stade Maurice-Postaire à Cherbourg.

Quelques-uns de ses marbres, offerts à la Ville de Cherbourg, sont exposés au château des Ravalet à Tourlaville.

Prix et récompenses

  • Prix Sanzel (1888) pour la « Veuve tenant un enfant dans ses bras ».

Distinctions

Marcel Jacques est chevalier de la Légion d'honneur (1913), officier des palmes académiques (1899) et membre de la Société nationale académique de Cherbourg (1937).

Hommage

Une rue de Cherbourg perpétue sa mémoire.

Bibliographie

  • Camille Th. Quoniam, « Marcel Jacques d'après des documents inédits », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. XXV, 1956

Notes et références

Articles connexes

Lien externe