Jean Lepoittevin-Descourcières
De Wikimanche
Jean Albert Louis Lepoittevin-Descourcières, né à Montaigu-la-Brisette le 8 novembre 1920 [1] et mort en déportation à Buchenwald (Allemagne) le 7 février 1944, est un résistant déporté de la Manche, « Mort pour la France ».
Histoire
Alors qu'il est étudiant à l'université de Caen, Jean Lepoitevin-Descourcières adhère au réseau de résistants Front national [2]. Menacé par le Service de travail obligatoire (STO), il part pour l'Espagne [2].
Il est arrêté le 27 juin 1943 dans le train entre Bordeaux (Gironde) et Dax (Pyrénées-Atlantiques), il est interné à Biarritz[2].
Le 2 septembre 1943, Jean Lepoitevin-Descourcières fait partie du convoi de 947 déportés qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) à destination de Buchenwald (Allemagne). Dans ce convoi se trouvent également Jacques Anfray et Raymond Lecavelier.
À son arrivée, il est enregistré sous le numéro 20033. Il intègre le Kommando portant le nom de code "Laura" qui est situé à 30 km au sud-est de la ville de Saalfeld. De septembre 1943 à avril 1944, les détenus creusent des galeries où va être installée une usine souterraine.
Jean Lepoitevin-Descourcières meurt au camp de Buchenwald le 7 février 1944.
Notes et références
- ↑ - Tables décennales.
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 René Gautier et 54 correspondants, 601 communes et lieux de vie de la Manche, 2014, p. 402
Hommages
Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :
- Monument aux morts de Montaigu-la-Brisette
- Monument aux victimes civiles de Valognes, dans le cimetière Saint-Malo
- Monument commémoratif 1939-1945 à Saint-Lô
- Plaques commémoratives de la chapelle de l'institut Saint-Paul à Cherbourg-en-Cotentin
Source
- Fiche individuelle sur Mémorial Gen Web
- Fondation pour la mémoire de la déportation.