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[[Fichier:Robert Lefevre 14.jpg|thumb|''Portrait du comte de La Couldre de La Bretonniere'', Robert Lefèvre]]
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'''Louis''' Bon Jean '''de la Couldre de La Bretonnière''', né à [[Marchésieux]] (probablement à La Vantignière) le [[6 juillet)|6]] ou [[8 juillet]] [[1741]], mort à Paris le [[25 novembre]] [[1809]], est une personnalité militaire de la [[Manche]], premier concepteur de la [[rade de Cherbourg]].
'''Louis''' Bon '''de la Couldre de La Bretonnière''', {{date naissance|8|7|1741|Marchésieux}} <ref name=ad50>Naissance : {{Source AD50 |Commune ou paroisse=Marchésieux |BMS ou NMD=BMS |Période=1728-1759 |Cote=E1 |Permalien=https://www.archives-manche.fr/ark:/57115/s005e5e819d85fe5/5e5e81a040ae9.ef=2&s=14 |Vue=121/282 |Quadrant=a }}</ref> et {{date décès|25|11|1809|Paris}}, est une personnalité militaire de la [[Manche]], premier concepteur de la [[rade de Cherbourg]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Il naît à Marchésieux, probablement à La Vantignière.


Il est issu de la vieille famille nobiliaire cotentine des La Couldre, originaire de [[Marchésieux]], propriétaire du fief de [[Champeaux]] à partir du XV{{e}} siècle, et dont les terres de La Bretonnière à Marchésieux sont érigées en [[1710]] à l'initiative d'un grand-père de Louis de La Couldre, qui y bâtit son château.  
Il est issu de la vieille famille nobiliaire cotentine des La Couldre, originaire de [[Marchésieux]], propriétaire du fief de [[Champeaux]] à partir du XV{{e}} siècle, et dont les terres de La Bretonnière à Marchésieux sont érigées en [[1710]] à l'initiative d'un grand-père de Louis de La Couldre, qui y bâtit son château.  


Engagé dans la marine royale à 14 ans, le [[5 juillet]] [[1755]], officier à 16 ans, il participe à la Guerre de Sept ans et à la Guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique. À 40 ans, il est nommé capitaine de vaisseau ([[1781]]) pour hauts faits d'armes.  
Son père est [[Jean de La Couldre de La Bretonnière|Jean Alexandre]], seigneur de La Bretonnière ([[1703]]-[[1764]]) et sa mère Jeanne du Praël († [[1741]]).
 
Engagé le [[5 juillet]] [[1755]] dans la marine royale à quatorze ans, officier à seize ans, il participe à la Guerre de Sept ans et à la Guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique. À quarante ans, il est nommé capitaine de vaisseau ([[1781]]) pour hauts faits d'armes.  


En [[1763]], il engage d'importants travaux hydrographiques pour préciser les cartes côtières.  
En [[1763]], il engage d'importants travaux hydrographiques pour préciser les cartes côtières.  


Sous l'impulsion de [[Louis XVI]] qui veut construire un grand port militaire sur les côtes nord-ouest, le duc d'Harcourt, gouverneur de Normandie, et Suffren, lieutenant général des armées navales, le chargent en [[1776]], du fait de sa parfaite connaissance des côtes, d'inspecter avec [[Pierre Méchain]], les côtes entre Dunkerque et [[Granville]].
Sous l'impulsion de [[Louis XVI]] qui veut construire un grand port militaire sur les côtes nord-ouest, le duc d'Harcourt, gouverneur de Normandie, et Suffren, lieutenant général des armées navales, le chargent en [[1776]], du fait de sa parfaite connaissance des côtes, d'inspecter avec [[Pierre Méchain]] les côtes entre Dunkerque et [[Granville]].
 
L'année suivante, il remet son rapport où il préconise [[Cherbourg]], proposant de fermer la [[Rade de Cherbourg|rade]] de quatre kilomètres par une [[Digue de Cherbourg|digue de pierres perdues]] à quatre kilomètres de la côte. Sartine puis De Castries valident ce choix en [[1780]]. Trois ans plus tard, la méthode de construction reste à trancher.
 
Pour La Bretonnière, il faut asseoir la digue sur des vieux bâtiments de guerre immergés et des pierres perdues, et la maçonner sur sa partie supérieure. Mais on préfère le projet innovant de [[Louis-Alexandre de Cessart]] consistant en l'immersion de 90 cônes de bois de vingt mètres de hauteur lestés de pierres.  


L'année suivante, il remet son rapport, où il préconise [[Cherbourg]], proposant de fermer la [[Rade de Cherbourg|rade]] de 4 kilomètres par une [[Digue de Cherbourg|digue de pierres perdues]] à 4 kilomètres de la côte. Sartine puis De Castries valident ce choix en [[1780]]. Trois ans plus tard, la méthode de construction reste à trancher.  
En [[1784]], alors que de Cessart est nommé responsable général du projet, La Bretonnière revient d'Amérique comme commandant de la Marine du [[port de Cherbourg]].


Pour La Bretonnière, il faut asseoir la digue sur des vieux bâtiments de guerre immergés et de pierres perdues, et de la maçonner sur sa partie supérieure. Mais on préfère le projet innovant de [[Louis-Alexandre de Cessart]] consistant en l'immersion de 90 cônes de bois lestés de pierres de 20 mètres de hauteur.  
Il se marie le [[17 avril]] 1784 avec Marie Angélique de Beaurains ([[1757]]-[[1841]]), qui lui donne trois enfants : [[Alexandre de La Couldre de La Bretonnière|Charles]] ([[1785]]-[[1868]]), Charles Henri ([[1788]]-[[1869]]) et Adélaïde ([[1791]]-[[1860]]).


En [[1784]], alors que de Cessart est nommé responsable général du projet, La Bretonnière revient d'Amérique comme commandant de la Marine du [[port de Cherbourg]]. Il accueille en juin [[1786]] [[Louis XVI]] venu participer à l'immersion du neuvième cône de la digue. Mais cette technique s'avère incapable de résister aux tempêtes. Seuls 20 cônes sont mis à l'eau en cinq ans à l'aube de la Révolution française. Aussi revient-on au projet initial de La Bretonnière en [[1788]], celui-ci se retrouvant seul à assumer les travaux après le départ du gouverneur [[Dumouriez]] et de l'ingénieur en chef de Cessart en [[1789]]. En septembre [[1791]], le poste de Commandant de marine disparaît contraignant La Bretonnière à la démission le [[8 mars]] [[1792]].  
En juin [[1786]], il accueille [[Louis XVI à Cherbourg (1786)|Louis XVI]], venu participer à l'immersion du neuvième cône de la digue. Mais cette technique s'avère incapable de résister aux tempêtes. Seuls vingt cônes sont mis à l'eau en cinq ans à l'aube de la Révolution française. Aussi revient-on au projet initial de La Bretonnière en [[1788]], celui-ci se retrouvant seul à assumer les travaux après le départ du gouverneur [[Dumouriez]] et de l'ingénieur en chef de Cessart en [[1789]]. En septembre [[1791]], le poste de Commandant de marine disparaît, contraignant La Bretonnière à la démission le [[8 mars]] [[1792]].  


Ayant cédé son fief de La Bretonnière de Marchésieux en juillet [[1787]], et ayant été dépossédé à la Révolution des [[bois du Mont du Roc]] entre [[Cherbourg-Octeville|Octeville]] et [[Sideville]], octroyes par le Roi pour ses services, il devient propriétaire du [[château de La Bretonnière]] à [[Golleville]] en 1791, sans y résider. Il préfère lors de ses séjours en Normandie, le [[château de Tourville]] à [[Lestre]], un hôtel particulier au 57 [[rue de Poterie (Valognes)|rue de Poterie]], à [[Valognes]], ou dans son logement de l’[[abbaye du Vœu]], puis de la [[Place de la République (Cherbourg-Octeville)|place d’Armes]] à Cherbourg.  
Ayant cédé son fief de La Bretonnière de Marchésieux en juillet [[1787]], et ayant été dépossédé à la Révolution des [[bois du Mont du Roc]] entre [[Cherbourg-Octeville|Octeville]] et [[Sideville]], octroyés par le Roi pour ses services, il devient propriétaire du [[château de La Bretonnière]] à [[Golleville]] en [[1791]], sans y résider. Il préfère lors de ses séjours en Normandie, le [[Château de Tourville (Lestre)|château de Tourville]] à [[Lestre]], un hôtel particulier au 57 [[rue de Poterie (Valognes)|rue de Poterie]], à [[Valognes]], ou son logement de l’[[abbaye du Vœu]], puis de la [[Place de la République (Cherbourg-Octeville)|place d’Armes]] à Cherbourg.  


Dénoncé par les Montagnards de [[Valognes]], il séjourne deux semaines en prison en [[1793]]. Il refuse d'être réintégré dans la marine comme simple matelot, comme le propose [[Jean-Baptiste Lecarpentier|Lecarpentier]].
Dénoncé par les Montagnards de [[Valognes]], il séjourne deux semaines en prison en [[1793]]. Il refuse d'être réintégré dans la Marine comme simple matelot, comme le propose [[Jean-Baptiste Lecarpentier|Lecarpentier]].


Retiré dans son hôtel particulier de la [[rue de Poterie (Valognes)|rue de Poterie]] depuis [[1792]], il est incarcéré le [[6 août]] [[1794]]<ref>André Chastain, ''Un convive du “Dîner d'athées” de Barbey d'Aurevilly'', éditions Notre-Dame, 1958, page 64.</ref>.
Retiré dans son hôtel particulier de la [[rue de Poterie (Valognes)|rue de Poterie]] depuis [[1792]], il est incarcéré le [[6 août]] [[1794]] <ref> André Chastain, ''Un convive du “Dîner d'athées” de Barbey d'Aurevilly'', éditions Notre-Dame, 1958, p. 64. </ref>.


Le Premier consul [[Napoléon Bonaparte et la Manche|Bonaparte]] le réintègre comme capitaine de vaisseau en [[1803]] mais refuse qu'il participe au comité des travaux de Cherbourg, préférant le nommer chef militaire de Boulogne, puis de Dunkerque.
Le Premier consul [[Napoléon Bonaparte et la Manche|Bonaparte]] le réintègre comme capitaine de vaisseau en [[1803]] mais refuse qu'il participe au comité des travaux de Cherbourg, préférant le nommer chef militaire de Boulogne, puis de Dunkerque.
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Impotent, il prend sa retraite par décret du [[7 avril]] [[1804]] et meurt à Paris cinq ans plus tard à 68 ans.
Impotent, il prend sa retraite par décret du [[7 avril]] [[1804]] et meurt à Paris cinq ans plus tard à 68 ans.


Vicomte par sa naissance, le Roi l'a fait comte en [[1787]]. Il était également membre de la Société des Cincinnati, sur recommandations de George Washington. Sous l'Empire, il est fait chevalier de la Légion d'honneur, le [[5 février]] [[1804]], puis officier le [[14 juin]] suivant<ref>[http://www.culture.gouv.fr/LH/LH123/PG/FRDAFAN83_OL1426069v001.htm Base Léonore], ministère de la Culture.</ref>.
Vicomte par sa naissance, le Roi l'a fait comte en [[1787]]. Il était également membre de la Société des Cincinnati, sur recommandation de George Washington.
 
==Distinctions==
Sous l'Empire, il est fait chevalier de la Légion d'honneur, le [[5 février]] [[1804]], puis officier le [[14 juin]] suivant <ref>[http://www.culture.gouv.fr/LH/LH123/PG/FRDAFAN83_OL1426069v001.htm Base Léonore], ministère de la Culture.</ref>.
 
==Hommages==
Une [[Rue de La Bretonnière (Cherbourg-Octeville)|rue]], un [[Boulevard de La Bretonnière (Cherbourg-Octeville)|boulevard]] et un [[Bâtiment La Bretonnière|bâtiment]] perpétuent sa mémoire à Cherbourg-en-Cotentin.


==Bibliographie==
==Bibliographie==
; de La Bretonnière
; de La Bretonnière
* ''Lettres inédites du général Dumouriez et du capitaine de vaisseau La Couldre de La Bretonnière au sujet du port de Cherbourg'', éd. Hardel, Caen/Aubry, Paris, 1863
* ''Lettres inédites du général Dumouriez et du capitaine de vaisseau La Couldre de La Bretonnière au sujet du port de Cherbourg'', éd. Hardel, Caen/Aubry, Paris, 1863.


; sur La Bretonnière
; sur La Bretonnière
* [[Pierre Appell]], ''Le capitaine de vaisseau de La Bretonnière : inventeur du port de Cherbourg'', Impr. E. Morel, 1930
* [[Pierre Appell]], ''Le capitaine de vaisseau de La Bretonnière, inventeur du [[port de Cherbourg]]'', Cherbourg, E. Morel, imprimeur-éditeur, 1930.
 
==Sources==
* « La Bretonnière, père du port de Cherbourg », ''La Manche Libre'', 16 octobre 2005.
* « La Bretonnière, inventeur du port de Cherbourg », ''Reflets'', ville de Tourlaville.


== Notes et références ==
{{Notes et références}}
<references />


==Sources==
{{CLEDETRI:Labretonniere, Louis de La Couldre de}}
* « La Bretonnière, père du port de Cherbourg », ''La Manche Libre'', 16 octobre 2005
* [http://www.mairie-tourlaville.fr/fr/tourisme/tourisme_et_patrimoine/dossiers_en_consultation/fichiers/la_bretonniere.pdf « La Bretonnière, inventeur du port de Cherbourg »], ''Reflets'', ville de Tourlaville


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[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Décès à 68 ans]]
[[Catégorie:Noble de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité militaire de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité militaire de la Manche]]
[[Catégorie:Titulaire de la Légion d'honneur]]

Dernière version du 2 janvier 2024 à 15:35

Portrait du comte de La Bretonniere par Robert Lefèvre

Louis Bon de la Couldre de La Bretonnière, né à Marchésieux le 8 juillet 1741 [1] et mort à Paris le 25 novembre 1809, est une personnalité militaire de la Manche, premier concepteur de la rade de Cherbourg.

Biographie

Il naît à Marchésieux, probablement à La Vantignière.

Il est issu de la vieille famille nobiliaire cotentine des La Couldre, originaire de Marchésieux, propriétaire du fief de Champeaux à partir du XVe siècle, et dont les terres de La Bretonnière à Marchésieux sont érigées en 1710 à l'initiative d'un grand-père de Louis de La Couldre, qui y bâtit son château.

Son père est Jean Alexandre, seigneur de La Bretonnière (1703-1764) et sa mère Jeanne du Praël († 1741).

Engagé le 5 juillet 1755 dans la marine royale à quatorze ans, officier à seize ans, il participe à la Guerre de Sept ans et à la Guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique. À quarante ans, il est nommé capitaine de vaisseau (1781) pour hauts faits d'armes.

En 1763, il engage d'importants travaux hydrographiques pour préciser les cartes côtières.

Sous l'impulsion de Louis XVI qui veut construire un grand port militaire sur les côtes nord-ouest, le duc d'Harcourt, gouverneur de Normandie, et Suffren, lieutenant général des armées navales, le chargent en 1776, du fait de sa parfaite connaissance des côtes, d'inspecter avec Pierre Méchain les côtes entre Dunkerque et Granville.

L'année suivante, il remet son rapport où il préconise Cherbourg, proposant de fermer la rade de quatre kilomètres par une digue de pierres perdues à quatre kilomètres de la côte. Sartine puis De Castries valident ce choix en 1780. Trois ans plus tard, la méthode de construction reste à trancher.

Pour La Bretonnière, il faut asseoir la digue sur des vieux bâtiments de guerre immergés et des pierres perdues, et la maçonner sur sa partie supérieure. Mais on préfère le projet innovant de Louis-Alexandre de Cessart consistant en l'immersion de 90 cônes de bois de vingt mètres de hauteur lestés de pierres.

En 1784, alors que de Cessart est nommé responsable général du projet, La Bretonnière revient d'Amérique comme commandant de la Marine du port de Cherbourg.

Il se marie le 17 avril 1784 avec Marie Angélique de Beaurains (1757-1841), qui lui donne trois enfants : Charles (1785-1868), Charles Henri (1788-1869) et Adélaïde (1791-1860).

En juin 1786, il accueille Louis XVI, venu participer à l'immersion du neuvième cône de la digue. Mais cette technique s'avère incapable de résister aux tempêtes. Seuls vingt cônes sont mis à l'eau en cinq ans à l'aube de la Révolution française. Aussi revient-on au projet initial de La Bretonnière en 1788, celui-ci se retrouvant seul à assumer les travaux après le départ du gouverneur Dumouriez et de l'ingénieur en chef de Cessart en 1789. En septembre 1791, le poste de Commandant de marine disparaît, contraignant La Bretonnière à la démission le 8 mars 1792.

Ayant cédé son fief de La Bretonnière de Marchésieux en juillet 1787, et ayant été dépossédé à la Révolution des bois du Mont du Roc entre Octeville et Sideville, octroyés par le Roi pour ses services, il devient propriétaire du château de La Bretonnière à Golleville en 1791, sans y résider. Il préfère lors de ses séjours en Normandie, le château de Tourville à Lestre, un hôtel particulier au 57 rue de Poterie, à Valognes, ou son logement de l’abbaye du Vœu, puis de la place d’Armes à Cherbourg.

Dénoncé par les Montagnards de Valognes, il séjourne deux semaines en prison en 1793. Il refuse d'être réintégré dans la Marine comme simple matelot, comme le propose Lecarpentier.

Retiré dans son hôtel particulier de la rue de Poterie depuis 1792, il est incarcéré le 6 août 1794 [2].

Le Premier consul Bonaparte le réintègre comme capitaine de vaisseau en 1803 mais refuse qu'il participe au comité des travaux de Cherbourg, préférant le nommer chef militaire de Boulogne, puis de Dunkerque.

Impotent, il prend sa retraite par décret du 7 avril 1804 et meurt à Paris cinq ans plus tard à 68 ans.

Vicomte par sa naissance, le Roi l'a fait comte en 1787. Il était également membre de la Société des Cincinnati, sur recommandation de George Washington.

Distinctions

Sous l'Empire, il est fait chevalier de la Légion d'honneur, le 5 février 1804, puis officier le 14 juin suivant [3].

Hommages

Une rue, un boulevard et un bâtiment perpétuent sa mémoire à Cherbourg-en-Cotentin.

Bibliographie

de La Bretonnière
  • Lettres inédites du général Dumouriez et du capitaine de vaisseau La Couldre de La Bretonnière au sujet du port de Cherbourg, éd. Hardel, Caen/Aubry, Paris, 1863.
sur La Bretonnière

Sources

  • « La Bretonnière, père du port de Cherbourg », La Manche Libre, 16 octobre 2005.
  • « La Bretonnière, inventeur du port de Cherbourg », Reflets, ville de Tourlaville.

Notes et références

  1. Naissance : Archives de la Manche ­— (BMS) Marchésieux 1728-1759 (E1) — Vue : 121/282
  2. André Chastain, Un convive du “Dîner d'athées” de Barbey d'Aurevilly, éditions Notre-Dame, 1958, p. 64.
  3. Base Léonore, ministère de la Culture.